Camerone pièce de théâtre

[vittorio venturi]

Bonjour,

je crois que les journées de Camerone qui ont marqué les années de vie légionnaire ne sont pas toutes les mêmes; au debout on ne savait pas ni ou il etait ni ce que etait, le récit du vieux caporal chef à Aubagne ne laissait, dans la tête de ce melange plurilingue que nous étions, que un bémol d’intérêt pour une main de bois qui reposait pas loin de là.

Au régiment on avait autre chose à penser, mais, dès que s’approchait le 30 avril, couraient les voix plus bizarres: on se repose toute la journée, on peut se sauler sans risques, les officiers nous porte le café au lit, pouf gratuit etc.

En réalité l’air etait plus détandu mais nous avons quand même bossé pas mal pour realiser le scénario mexicain de Puebla pour la pièce du lendemain; et oui le lègionnaire est aussi un acteur.

Le rôle du Capitain Danjou été joué par le caporal Cabras qui devant l’état-major s’est pris la licence de dire aux légionnaires assiegés: - les maxicons nous demandent de nous rendre, je leurs reponde “merde”-.

Les autres Camerone qui ont suivi, et qui etaient peut-être plus raffiné comme celui de Orange (cavalerie oblige), ne m’ont laissé une telle émotion ainsi que le premier.

[BTX]

Et les "punis" étaient graciés par le chef de corps et sortis des locaux d'arrêt. D'autres assez vite venaient les remplacer faisant le bonheur du chef du service général, après avoir été "ramassés" par la PM sur le cours Paoli à Corte bien pétés après une soirée de ouf à la Stalla.

BTX