BTX Posté(e) 4 décembre 2023 Signaler Partager Posté(e) 4 décembre 2023 https://www.forcesoperations.com/une-seule-entreprise-francaise-integre-laccelerateur-dinnovation-de-lotan/ Une quarantaine d’entreprises viennent d’être sélectionnées pour intégrer l’Accélérateur d’innovation de défense pour l’Atlantique Nord (DIANA) initié en 2021 par les pays de l’OTAN. La France n’y embarque qu’au travers d’un unique lauréat. Retenus parmi plus de 1300 candidats, 44 porteurs d’innovation vont bénéficier d’un coup de pouce initial de 100 000€ pour soutenir la montée en maturité de technologies émergentes. Une subvention que l’OTAN commencera à accorder ce mois-ci et qui pourra être portée à 300 000€ par la suite. Ces projets démarreront courant 2024. « En soutenant les startups et les porteurs d’innovation les plus brillants de l’Alliance, le DIANA aide l’OTAN à conserver son avance technologique et contribue à la résilience de nos sociétés et de nos économies », déclarait le secrétaire général délégué de l’OTAN, Mircea Geoană. « À présent, nous allons travailler directement avec les entreprises sélectionnées pour les aider à tester ces idées, leur prodiguer des conseils commerciaux et techniques qui leur permettront de développer leur activité, les accompagner dans la recherche d’investissements, et bien plus encore », commentait le directeur général du DIANA, Deeph Chana. Cette première vague se concentrait sur trois thématiques, que sont la résilience énergétique, la détection et la surveillance, et le partage d’information sécurisé. Si la BITD française est active dans chaque domaine, seule une proposition Made in France aura convaincu quand le Royaume-Uni et les pays du nord-est de l’Europe se sont chacun imposés à sept reprises. Cet unique innovateur français, c’est Elwave. Installée à Carquefou (Loire-Atlantique), cette société issue du monde de la recherche « développe et commercialise des solutions innovantes de détection, navigation et caractérisation de surface pour les environnements sous-marins et industriels complexes ». Elle conçoit notamment le système Octopulse, technologie de surveillance des fonds marin bio-inspirée et livrée à un client du Moyen-Orient. Simple résultat d’une procédure présentée comme rigoureuse ou manque d’ambition ? Impossible à dire faute de visibilité sur la liste de candidats. La surprise n’est en tout cas que partielle. La France n’est montée à bord du DIANA que dans un second temps et, selon l’OTAN, ne participe toujours pas à son financement, l’un des critères de sélection prioritaires. Et si 10 centres d’essais de la Direction générale de l’armement ont été ajoutés il y a peu au socle existant, l’Hexagone n’héberge à ce jour aucun accélérateur, au contraire de l’Italie, du Royaume-Uni ou de la Belgique. Doté d’une enveloppe de 50 M€ par an, DIANA sera pleinement opérationnel en 2025. D’autres centres d’essais et accélérateurs rejoindront le chaland d’ici là. Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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