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https://www.opex360.com/2024/02/09/les-drones-aeriens-s-100-camcopter-de-la-marine-nationale-ont-ete-transferes-a-la-flottille-36f/

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Cela fera bientôt 16 ans que la Marine nationale mène des essais avec le drone S-100 Camcopter [ou SERVAL, pour Système Embarqué de Reconnaissance Vecteur Aérien Léger], conçu par l’entreprise autrichienne Schiebel. En effet en 2008, un appareil de ce type avait été utilisé pour évaluer le Système d’Appontage et de Décollage Automatique [SADA] mis au point par Naval Group [DCNS à l’époque] depuis la frégate anti-sous-marine Montcalm. Une autre époque…

Puis, en 2011, il revint au CEPA/10S [Centre d’Expérimentations Pratiques de l’Aéronautique Navale] de mener des essais et des évaluations de ce drone à bord de « L’Adroit », un patrouilleur hauturier qui avait été temporairement mis à la disposition de la Marine nationale par Naval Group. Ce travail se poursuivit par la suite, avec l’objectif de déployer des Serval depuis un porte-hélicoptère amphibie [PHA] de type Mistral, le Dixmude ayant été le premier à disposer d’une telle capacité.

« Grâce à ce savoir-faire unique en Europe, la Marine nationale dispose désormais d’une première capacité de drone tactique : le Camcopter S-100 pourra être mis en œuvre de jour comme de nuit, dans un rayon d’action de plusieurs dizaines de kilomètres », fit valoir la Direction générale de l’armement [DGA], en novembre 2019.

À l’époque, dans le cadre de son plan stratégique Mercator, la Marine nationale evisageait de concentrer l’expertise relative aux drones au sein d’une formation spécialisée. Deux solutions étaient sur la table : créer une nouvelle unité ou bien confier les systèmes Serval [soit deux drones et une station de contrôle] à l’une des flottilles d’hélicoptères de l’Aéronautique navale. Finalement, en juillet 2019, la 36F, basée à Hyères, fut désignée pour recevoir cette capacité.

Visiblement, ce processus a pris plus de temps que prévu… Car, selon une information de l’hebdomadaire Le Marin, les drones Serval n’ont été officiellement remis à la 36F que le 8 février dernier. Cette flottille est donc devenue la première de l’aéronautique navale à exploiter de tels appareils, en plus de ses hélicoptères Panther.

« Cette composante doit offrir à la 36F une première capacité opérationnelle [PCO], avant une mise en service […] attendue dans l’année », avance Le Marin. Et de préciser que la flottille « armera les détachements des trois PHA et développera les engagements coopératifs avec les hélicoptères Panther ».

En avril dernier, la Marine avait indiqué que l’ensemble de ses drones S-100/Serval [six exemplaires, à l’époque] allaient être portés au standard « v2 ». Cette dernière version de l’appareil autrichien offre une meilleure résistance au brouillage GPS et dispose de nouveaux capteurs, comme la caméra Wescam MX-10 NG et le système électro-optique de détection automatique P8 d’Ocean Watch.

Pour rappel, d’une masse de 200 kg au décollage, le S-100/Serval peut voler à la vitesse maximale de 220 km/h et à 5500 mètres d’altitude, en mode automatique. D’une endurance de 6 heures, il permet de surveiller une opération de débarquement, de mener des missions de reconnaissance ou bien encore de servir de relais UHF.

Ya Rab Yeshua.

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