BTX Posté(e) 30 août Signaler Partager Posté(e) 30 août https://www.forcesoperations.com/la-medaille-de-la-securisation-pour-la-brigade-olympique/ Mission accomplie pour les 5500 soldats de la brigade olympique chargés depuis fin juin de sécuriser les Jeux olympiques en Île-de-France. Aucun incident majeur n’est à déplorer, un bilan encourageant alors que débute la seconde phase de cette grande messe sportive, les Jeux paralympiques. Ni attentat, ni aléas technique : rien ne sera venu entraver la mission de sécurisation confiée à l’armée de Terre dans le cadre de l’opération Sentinelle – JOP 2024. « Il n’y a pas eu d’incidents, je m’en félicite et cela permet de mesurer l’efficacité d’un dispositif dissuasif », annonçait ce mardi le commandant la 27e brigade d’infanterie de montagne, le général Lionel Catar. Ce dernier est aussi à la tête de la brigade olympique, cette unité ad-hoc constituée de détachements en provenance de 45 régiments et formations de l’armée de Terre et conduite par le centre opération de la 27e BIM et ses transmetteurs de montagne. Seule réelle ombre au tableau, l’attaque au couteau perpétrée le 15 juillet à la gare de l’Est est néanmoins un phénomène connu de longue date par la force Sentinelle. « C’est l’un des rôles de Sentinelle que de servir de paratonnerre à certains déséquilibrés. Il est tombé sur une unité entraînée », rappelle le général Catar. Et si l’agression a fait un blessé au sein de la patrouille, le soldat concerné « va bien aujourd’hui » et est resté engagé dans l’opération. « Comme dans toute opération qui se déploie avec un gros maillage, nous avons fait pas mal d’interpellations de droit commun en liaison avec les forces de sécurité intérieure, plutôt en soirée du fait de problèmes de comportement ou d’agressivité de certaines personnes trainants dans les rues », poursuit le général Catar. Les cinq groupements tactiques chargés de la sécurité générale, armés par autant de régiments dont deux provenant de la 27e BIM, auront également affronté quelques imprévus. L’attaque du réseau des lignes TGV dans la nuit du 25 au 26 juillet, par exemple. « Nous avons intensifié nos patrouilles au large, du château de Versailles à Eurodisney en passant par les hubs de transport, dont les gares et surtout suite au sabotage du réseau SNCF le matin même de la cérémonie et la présence de nombreux vacanciers bloqués », explique leur commandant. À la fois point de départ et point d’orgue de la sécurisation des JO, la cérémonie d’ouverture aura été « une opération complexe, passionnante, associant de très nombreux acteurs (…) On peut dire qu’elle fut réussie et à la bonne heure. À 20h24, le premier bateau, celui de la délégation grecque, s’est présenté au pont d’Austerlitz ». L’occasion de réaliser plusieurs premières, dont la protection du port d’Ivry-Charenton, là où ont été préparées et d’où sont parties les embarcations de la parade fluviale. Longue de plus de 16 heures, cette opération dans l’opération « restera un souvenir marquant pour les unités de la brigade, qui ont toutes été engagées ce jour-là ». Atypique, l’engagement l’était aussi de par l’ampleur et la diversité des moyens engagés. Derrière les groupements tactiques, quatre bataillons spécialisés ont été constitués pour remplir des missions spécifiques de logistique, de génie ou encore d’aéromobilité. À évènement exceptionnel, équipements inhabituels. L’armée de Terre a pour l’occasion déployé des jumelles de vision nocturne ainsi que des véhicules adaptés aux environnements rencontrés. En témoignent les quads et les fardiers utilisés par les alpins et les parachutistes pour assurer la surveillance de vastes espaces boisés autour de Versailles et de Vaires-sur-Marne. Et pour la première fois durant Sentinelle, l’armée de Terre a largement fait usage de sa trame de drones tactiques, des capteurs « utilisés de jour comme de nuit y compris dans les zones urbaines ». Plus de 1500 vols ont ainsi été réalisés par les quelque 60 drones déployés, dont plus de 500 vols opérationnels. Une autre mission démarre, celle de la sécurisation des Jeux paralympiques inaugurés ce mercredi en grand pompe. « Nous avons adapté notre dispositif comme celui du préfet de police de Paris », note le commandant de la 27e BIM. De moindre ampleur et concentrée sur moins de sites, cette séquence permet de réduire le format. Un tiers des effectifs a ainsi été désengagé, ce qui représente plus de trois fois le format « classique » de Sentinelle et « reste malgré tout très significatif par rapport à l’engagement habituel ». « Les unités de la brigade olympique poursuivront leur mission de protection, de dissuasion avant de rejoindre leurs garnisons mi-septembre », indique le général Catar, sa brigade parachevant alors un processus engagé au printemps 2023. Crédits image : EMA 1 Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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