BTX Posté(e) 7 octobre 2024 Signaler Partager Posté(e) 7 octobre 2024 https://www.opex360.com/2024/10/06/un-blinde-jaguar-sessaie-a-lutte-antidrone-depuis-un-engin-de-debarquement-de-la-marine-nationale/ Le mois dernier, au large de Toulon, la Marine nationale a organisé un nouvel exercice de type « Wildfire », dédié à la lutte contre les drones aériens, de surface, semi-immergés et sous-marins. L’objectif, a-t-elle expliqué, était de « préparer les unités qui seront prochainement déployées, à lutter contre ces menaces auxquelles elles se retrouveront potentiellement confrontées en opération ». D’où l’implication de la frégate de défense aérienne [FDA] Forbin, de la frégate multi-missions à capacité de défense aérienne renforcée [FREMM DA] Lorraine, de la FREMM Languedoc, de la frégate de type La Fayette [FLF] Guépratte et d’au moins un Engin de débarquement amphibie rapide [EDAR] de la flottille amphibie. Un avion de patrouille maritime Atlantique 2, deux Rafale Marine et deux hélicoptères NH-90 « Caïman » de la flottille 31F ont complété ce dispositif. Le scénario de cette nouvelle édition de l’exercice « Wildfire » [la première s’était déroulée en avril dernier, ndlr] a été élaboré en tenant compte de la situation en mer Rouge, où la Marine nationale a intercepté plusieurs missiles, munitions téléopérées [MTO, ou drones kamikazes] et au moins un drone de surface chargé d’explosifs lancés depuis le Yémen par les rebelles houthis contre le trafic maritime commercial. Certaines de ces interceptions ont nécessité de recourir à des modes opératoires inédits [si ce n’est singuliers], comme quand l’hélicoptère AS.565SA Panther embarqué à bord de la FREMM DA Alsace a abattu un drone aérien de type Sammad. En outre, les retours d’expérience [RETEX] de cet engagement de la Marine nationale en mer Rouge ont permis d’accélérer la mise en œuvre de solutions innovantes, comme la boule optronique PASEO XLR et le dispositif de guerre électronique « SkyJacker ». Quoi qu’il en soit, la Marine nationale a insisté sur la capacité de lutte multi-domaines mise à l’épreuve lors du dernier exercice « Wildfire ». « Les bâtiments et les aéronefs ont dû faire face, de jour et de nuit, à des assauts répétés de drones isolés ou d’essaims de drones, mis en œuvre depuis le [navire VN] Rebel et l’île du Levant, site en Méditerranée de DGA Essais de missiles », a-t-elle expliqué, en soulignant que de tels entraînements sont des « catalyseurs d’innovations tactique et technique ». Justement, à ce sujet, la participation d’un Engin blindé de reconnaissance et de combat [EBRC] Jaguar du 1er Régiment Étranger de Cavalerie [REC] à un exercice « Wildfire » aura été inédite. Ainsi, ce dernier a pris place à bord d’un EDAR… qui n’a aucun moyen de se défendre contre des drones. Aussi, le Jaguar s’en est chargé à sa place, comme le montre une vidéo publiée par la Marine nationale. Pour rappel, outre les missiles Akeron MP, le Jaguar est doté d’un canon de 40 mm pouvant tirer des munitions de type Airbust et d’une mitrailleuse de 7,62 mm. Il dispose d’une batterie de capteurs [vidéos, optroniques, etc.]. Sur les images, on voit le Jaguar faire usage de son canon de 40 mm, probablement contre une cible représentative d’un drone de surface. Cela étant, disposer des véhicules dédiés à la lutte antidrone sur le pont d’un navire n’est pas nouveau : en 2019, un drone aérien hostile avait été détruit par le système LMADIS [Light Marine Air Defense Integrated System], mis en œuvre par deux véhicules Polaris MRZR de l’US Marine Corps depuis la proue du navire d’assaut amphibie USS Boxer. Photo : Marine nationale Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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