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Le sous-marin nucléaire d’attaque Émeraude a définitivement quitté la base navale de Toulon


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Depuis le 25 septembre, l’équipage bleu du sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Émeraude a un nouveau commandant. Mais pas pour très longtemps… En effet, ce 8 octobre, le navire a appareillé de la base navale de Toulon pour son ultime mission. Mais une fois que celle-ci sera terminée, il ne retrouvera pas la rade varoise puisqu’il rejoindra Cherbourg pour y être désarmé et « déconstruit ».

Mis en chantier en mars 1983 et lancé en avril 1986, le SNA Émeraude a été admis au service actif en septembre 1988. Quatrième unité de la classe Rubis, il a récemment fait parler de lui en effectuant, avec le Batîment de soutien et d’assistance métropolitain [BSAM] « Seine », une rare « mission d’intérêt stratégique » de six mois dans la région Indopacifique. « Rare » car cela faisait plus de vingt ans que la Marine nationale n’avait pas déployé de sous-marin dans cette partie du monde.

Appelée « Marianne », et au-delà des coopérations avec les forces navales alliées et partenaires, cette mission avait permis de « mettre à jour » les connaissances de la Marine nationale [et de la Direction du renseignement militaire] sur une « zone associée à des enjeux multiples croissants ». Le SNA Émeraude s’était ainsi aventuré en mer de Chine méridionale, dont la quasi-totalité est revendiquée par Pékin.

 

Mais l’histoire de ce sous-marin a une part tragique. Le 30 mars 1994, lors d’un exercice de lutte anti-sous-marine, l’Émeraude fut victime d’une explosion et d’un dégagement de vapeur dans son compartiment turbo-alternateurs. Dix marins y avaient laissé la vie.

Quoi qu’il en soit, à Cherbourg, l’Émeraude retrouvera le Saphir, le Rubis et la Casabianca, ces sous-marins ayant été respectivement remplacés [ou sont sur le point de l’être] par les nouveaux SNA de type Barracuda, à savoir le Suffren, le Duguay-Trouin et le Tourville. Son successeur, le de Grasse, a été mis sur cale en juillet 2023. Son lancement est prévu l’an prochain, en vue de sa livraison à la Marine nationale en 2026.

Le désarmement de l’Émeraude marquera un tournant pour l’Escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque [ESNA] puisque celle-ci comptera plus de SNA de type Barracuda que de SNA de type Rubis, les deux derniers exemplaires – l’Améthyste et la Perle – ne devant pas terminer leur cycle opérationnel avant la fin de cette décennie.

Photo : SNA Emeraude – Marine nationale

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Ya Rab Yeshua.

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