BTX Posté(e) hier à 14:57 Signaler Partager Posté(e) hier à 14:57 Dans le cadre des appels à projets Colibri et Larinae, lancés par l’Agence de l’innovation de défense [AID] en 2022, KNDS France s’est associé à d’autres industriels, dont les « dronistes » Delair et EOS Technologie, afin de développer des munitions téléopérées [MTO] pouvant atteindre des cibles situées à 5 et à 50 km de distance. Ainsi, en octobre dernier, la MTO « Oskar », mise au point au titre du projet « Colibri », a été testée avec succès par la Direction générale de l’armement [DGA]. Il s’agit d’un drone UX11 de Delair qui, insensible au brouillage électronique et optimisé pour les vols BVLOS [Beyond Visual Line of Sight] est doté d’une charge à fragmentation et à effets contrôlés fournie par KNDS France. Sa portée est de 25 km. Depuis, une centaine d’exemplaires ont été livrés à l’armée ukrainienne. Dans le même temps, avec le concours de la PME TRAAK, spécialiste de la géolocalisation, KNDS France et EOS Technologies ont développé une MTO dérivée du drone Veloce 330, capable de voler à plus de 400 km/h et affichant un rayon d’action de 80 km. Elle est dotée d’une charge générative de noyau [CGN] afin de lui permettre de déjouer les défenses actives des blindés. Reste que les projets Colibri et Larinae ont permis à KNDS France de développer une gamme complète de munitions téléopérées, appelée « MATARIS », en référence au javelot gaulois. Dans le détail, les MTO « Oskar » et « Veloce 330 » ont respectivement pris les appellations de MV-25 et MV-100. Quant aux deux autres MTO, il s’agit des MT-10 et MX-10 [MTO CP]. Cette dernière, produite en coopération avec Delair, a déjà été commandée à 460 exemplaires par l’armée de Terre. Leur livraison est prévue en juillet prochain, d’après l’avis budgétaire rendu en octobre dernier par la députée Isabelle Santiago. « Les MT-10 et MX-10 sont des solutions à courte portée. Respectivement bi-rotor contrarotatif et quadricoptère », elles « peuvent délivrer une charge militaire de 550 g à fragmentation contrôlée à une distance de la classe 10 km, avec une autonomie de 40 minutes », explique KNDS France. Et d’ajouter : « Le MV-25, déployable à bout de bras, peut quant à lui délivrer cette charge à une portée de la classe 25 km grâce à son architecture à voilure fixe ». Enfin, s’agissant du MV-100, dont le développement n’est pas encore finalisé, c’est une MTO équipée « d’une turbine permettant une haute vélocité et d’une tête militaire anti-blindé de 2,5 kg ». Toujours selon KNDS France, elle sera « non seulement capable de neutraliser des cibles hautement blindées, mais également de mener des missions de reconnaissance ». Pour rappel, la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 prévoit la livraison de 1 800 MTO à l’armée de Terre. Pour autant, il n’est pas question d’en faire des stocks étant donné que leur technologie est en constante évolution. « L’enjeu, pour moi, est d’avoir des industries capables de produire des MTO les plus à jour possible, d’avoir un flux de production qui permette l’entraînement et un stock minimum mais surtout de produire beaucoup plus au moment où j’en aurais besoin », avait en effet expliqué le général Pierre Schill, son chef d’état-major [CEMAT], en octobre. « Le risque à constituer des stocks de telles munitions reviendrait à avoir des munitions obsolètes, tellement l’évolution est rapide dans ce domaine », avait-il insisté. Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
piranha Posté(e) hier à 15:23 Signaler Partager Posté(e) hier à 15:23 Dommage, les prix ne sont pas communiqués. C'est très intéressant à comparer. 1800 MTO/5 ans - ça fait 360/an, soit quantité utilisée même pas en une demi-journée sur le front d'Est. 1 Citer Moi legionnaire, moi pas bien francais parler. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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