Choix de page

Aller au contenu
Aumilitaire

Messages recommandés

Posté(e)

https://www.forcesoperations.com/la-filiere-defense-francaise-a-la-tete-dune-dizaine-de-nouveaux-projets-de-rd-europeens/

spacer.png

Une nouvelle salve de projets de recherche et de développement soutenus par l’Europe est sur les rails depuis ce mercredi. La filière de défense française y joue une fois encore un rôle central, en coordonnant par exemple une dizaine de consortiums. 

 

Du grand groupe à la startup, ils étaient 625 en lice pour cette 4ème vague de projets soutenue à hauteur de 910 M€ par le Fonds européen de la défense (FEDef). Des 297 propositions reçues, 62 ont retenu l’attention de la Commission européenne, dont 39 projet de recherche pour plus de 369 M€ et 23 projets de développement capacitaire pour 539 M€. Plus d’un quart de l’enveloppe bénéficiera à une cohorte de PME constituant près de la moitié des lauréats, détaille un communiqué publié ce mercredi. 

 

« Les propositions sélectionnées soutiennent le développement de capacités critiques telles que les systèmes de défense aérienne et antimissile et les véhicules aériens sans pilote, qui permettront aux forces armées européennes de répondre aux menaces émergentes et de protéger nos citoyens, que ce soit en renforçant notre défense collective ou en soutenant nos partenaires, comme l’Ukraine, dans leurs efforts pour se défendre contre une agression étrangère », a déclaré le commissaire européen à la Défense et à l’Espace, le Lituanien Andrius Kubilius.

 

« Ces investissements visent à combler des lacunes capacitaires clés – comme la mobilité des forces et la défense anti-drones – grâce à l’innovation et à la collaboration entre les secteurs scientifique et industriel européens », poursuit la Commission européenne avant d’ajouter que «  pour la première fois, les industries de défense ukrainiennes peuvent être associées aux projets EDF ». Sans premier exemple d’intégration à la clef, mais néanmoins avec un projet « Small UAS » sous coordination roumaine et lié, selon la Commission, à l’Ukraine. 

 

Limplication de la BITD française est une fois encore très marquée. Elle est la seule, avec la filière italienne, à s’être positionnée sur plus de 20 projets. Les acteurs français prennent également les rênes de 9 consortiums. GARUDA est de ceux-là. Piloté par l’Office national d’études et de recherches aérospatiales (ONERA), il visera à établir une architecture fondamentale pour les drones de combat collaboratifs. L’ONERA que l’on retrouve également à la tête de programmes RESILIENCE-D et RESILIENCE-R dont l’enjeu commun sera de concevoir de nouvelles contre-mesure contre les menaces NRBC. 

 
La-filiere-defense-francaise-a-la-tete-d Le tir d’un missile Akeron MP depuis un véhicule Sherpa, l’un des aboutissements du projet LynkEUs lancé en 2020 et lié au programme PESCO BLOS
(Crédits image : MBDA / Laurent Guichardon)
 

Certains projets apparaissent quand d’autres s’inscrivent dans la continuité d’efforts parfois lancés de longue date. ENGRT II, par exemple, conforte Airbus Helicopters dans son rôle de leader et poursuivra durant 36 mois les travaux d’étude, de conception et d’essai en vue de déboucher sur une nouvelle génération d’hélicoptères d’ici à 2030. Ou AktarEUs, troisième phase d’un travail entamé en 2020 avec LynkEUs pour progresser sur le tir au-delà de la vue direct sur terre et en mer. MBDA France continuera de mener une équipe qui s’est fixée pour objectif principal de développer un système BLOS intégré dans des conditions représentatives d’un usage opérationnel. 

 

Treize projets sont directement liés au mécanisme de Coopération structurée permanente (PESCO). C’est le cas d’AURIGA, consortium piloté par le groupe italien Leonardo qui aura pour enjeu de proposer des briques de modernisation pour les véhicules blindés de combat d’infanterie tout en répondant à un besoin accru de standardisation. Arquus, Safran Electronics & Defense ou encore les entités françaises de KNDS et de Thales LAS sont parmi les bénéficiaires d’un coup de pouce européen plafonné à 25 M€. 

 

FASETT 2, ensuite, relève de FMTC, ce projet sous coordination française dont l’ambition reste de trouver un remplaçant pour les flottes vieillissantes d’avions de transport médians. L’Europe investira 30 M€ supplémentaires pour une étude de concept portant sur un appareil de la classe 20 tonnes. La dynamique se maintient alors que de plus en plus de pays européens n’attendent pas les résultats de FMTC pour s’engager sur une autre voie, celle du C-390 de l’avionneur brésilien Embraer. Une ligne de 78 M€, enfin, a été fléchée vers « un projet classifié » visant à contrer les menaces hypersoniques. Une définition qui n’est pas sans rappeler celle du projet TWISTER, autre sujet PESCO pour lequel deux consortiums, HYDIS et HYDEF, évoluent sur des voies parallèles.

 

Crédits image : MBDA / Laurent Guichardon

Ya Rab Yeshua.

Réagir à la dicussion

Vous pouvez poster maintenant et vous inscrire plus tard - Déja membre ? connectez vous pour poster avec votre compte

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

© Aumilitaire - Contact - CGU

×
×
  • Créer...