La première centrale photovoltaïque développée par le ministère des Armées dans le cadre du plan « Place au soleil » va être mise en service

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La pose du premier panneau solaire de la centrale d’Amilly. Photo Urbasolar

Le ministère des Armées et le groupe Urbasolar vont inaugurer le 19 septembre une centrale photovoltaïque sur l’ancien site des dépôts d’essence des armées à Amilly (Loiret). Il s’agit de la première réalisation développée par le ministère dans le cadre du plan « Place au soleil »; ce plan gouvernemental lancé en 2018 vise à augmenter les capacités de production d’énergie électrique d’origine solaire en France. Il veut mobiliser les détenteurs de grands espaces fonciers inutilisés et la filière des producteurs d’énergie pour accélérer les investissements et la production d’énergie solaire.

A l’issue d’un appel à manifestation d’intérêt organisé par le ministère des Armées, le groupe Urbasolar (groupe français et division solaire de l’énergéticien suisse Axpo depuis 2019) avait  été sélectionné pour disposer du site sur une durée trente ans. En contrepartie d’une redevance, Urbasolar a construit une centrale de production d’énergie solaire et son exploitation lui a été confiée.

Le terrain militaire d’une superficie de plus de 9 hectares, fermé en 2004 puis dépollué, avait accueilli son premier panneau photovoltaïque en juin 2024. Après un an de travaux, la centrale, dotée de 17 300 panneaux solaires, va produire chaque année une énergie équivalente à 11 900 Mégawattheures (MWh) d’électricité verte, ce qui permettra de couvrir l’équivalent des besoins annuels en électricité de 5 520 personnes de la région.

32 sites militaires mobilisés
D’autres sites du ministère des Armées accueillent actuellement des centrales en construction ou des études pour de futurs parcs solaires, par les lauréats des appels à projet du plan « Place au soleil ». Par exemple, le producteur indépendant d’énergie photovoltaïque Photosol va installer une ferme photovoltaïque sur la base de Creil, pour fabriquer l’équivalent de la consommation d’électricité de 180 000 personnes. Autre exemple avec un projet lancé en 2021 sur le camp de Coëtquidan où devait être installée une centrale solaire de 14 hectares. Ce projet de 8 millions permettra de fournir de l’électricité à 2 600 foyers. Unies au sein d’une société commune baptisée Amel, Amarenco France et Melvan (deux entreprises françaises spécialisées dans la construction et l’exploitation d’installations solaires) exploiteront le site durant 30 ans. Amel reversera une redevance annuelle à l’État ainsi qu’une part variable en fonction du prix de l’électricité.

Au total, dans le cadre de ce plan, le ministère des Armées mobilise 1 180 hectares de son domaine foncier, répartis sur 32 sites.

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