Ardennes 25: les sapeurs belges et français épaules contre épaules

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Les sapeurs du 3e RG en action (Photo 3e RG)

Du 7 au 11 septembre 2025, le 3e régiment du Génie, de Charleville-Mézières, a conduit l’exercice ARDENNES 2025.

Cet exercice a réuni près de 500 soldats français; ils étaient issus du 3e régiment du Génie (Charleville-Mézières), du 152e régiment d’Infanterie (Colmar), du 2e régiment de Dragons (Fontevraud-L’abbaye), du 3e régiment d’hélicoptère de combat (Etain).

Réalisées en terrain libre, ces manœuvres ont comporté des franchissements du bras de Meuse à la Warenne par des bateaux d’assaut belges, des combats urbains dans le centre de Charleville-Mézières, un assaut héliporté sur NH90 sur la place Ducale de Charleville-Mézières, des attaques chimiques simulées menées conjointement par le 2e RD (qui a déployé un drone épandeur pour simuler une attaque chimique) et par une compagnie belge associée à ARDENNES 25.

Photo 3e RG

Cette unité de sapeurs belges est issue du 4e bataillon du Génie d’Amay aux ordres de la lieutenant-colonel Angélique Kuppens (45 ans et première femme à diriger le 4e bataillon de Génie). « Il s’agissait de mettre en pratique la connivence et la camaraderie sur le terrain », a-t-elle expliqué, vendredi, à l’issue de l’exercice. « Pour les soldats belges, c’était aussi l’occasion de découvrir le matériel français qui va équiper nos forces armées à l’avenir, dont le Griffon et les moyens SIC ».

Les deux chefs de corps à l’issue de l’exercice (Photo 3e RG).

A ces matériels s’ajoutera le SYFRAL, le système de franchissement léger qui doit permettre de reconstituer la capacité belge de franchissement. « Cette reconstruction se fera en lien avec le 3e RG français qui a déjà accueilli une section belge en son sein lors de son dernier déploiement en Roumanie », précise Angélique Kuppens.

Pour le chef de corps du 3e RG, le colonel Jérôme Pâris, il s’agit d’une « ambition inédite » dans le cadre d’un « partenariat gagnant-gagnant » entre les deux unités du Génie appelées à collaborer encore plus étroitement avec « une section binationale accueillie au sein du 3e RG ». Ce sera pour l’été 2026 avec notamment l’arrivée des premiers militaires belges.

Un blindé belge en progression (Photo 3e RG).

Sur ARDENNES 25, le colonel français a mis en avant « le fil rouge » de cet exercice: « la réalité et la sanction du réel ». Des exemples? « La Meuse dont le niveau était bas, ce qui a pénalisé les embarcations d’assaut des soldats belges… Le niveau élevé des pertes, qui a été joué par la chaîne Santé… ».

PS. Comme pour le chef de corps du 35e RAP, je me permets via cette vidéo de faire de la pub pour le lieutenant-colonel KUPPENS.

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