BTX Posté(e) 19 septembre Signaler Posté(e) 19 septembre https://www.forcesoperations.com/exit-serket-place-a-sittacs/ SERKET n’est plus. Le programme de « Simulateur Technico Tactique pour CaMo et SCORPION » (SITTACS) prend la suite sous la houlette de John Cockerill Defense. Appelé à répondre aux besoins exprimés par la Belgique, le Grand-Duché de Luxembourg et de la France, il se concrétisera avec l’appui de l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement (OCCAR). Lancé en 2020, le programme SERKET* appartient désormais au passé, le duo industriel en charge s’étant révélé « dans l’incapacité de répondre au besoin », révélait un rapport parlementaire date de l’automne dernier. Un an plus tard, SITTACS lui succède tout en conservant un objectif similaire : le développement, la livraison et le soutien en service de simulateurs d’entraînement de type « cabines » pour les équipages du Jaguar et, selon la Défense belge, de la version « observation d’artillerie » (VOA) du Griffon. Si SERKET adressait un besoin français, SITTACS découle cette fois d’un effort multinational. C’est que le programme SCORPION a désormais dépassé les seules frontières françaises et va progressivement s’étendre à la Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg par l’entremise du partenariat binational CaMo. « L’utilisation de moyens de simulation identiques garantit l’harmonisation complète des programmes de formation entre les trois pays. Cela crée des synergies significatives, telles que la gestion conjointe de la configuration, la maintenance commune, l’échange de modules de formation et le partage des capacités de formation », notait le ministère de la Défense début septembre après avoir décroché l’aval du gouvernement pour investir 35,9 M€ dans l’acquisition des simulateurs et deux premières années de soutien. « Grâce à ces simulateurs, nous pouvons former intensivement nos militaires sans que chaque exercice ne nécessite du carburant, des munitions et des frais d’entretien. Cela rend la formation plus rapide, plus sûre et moins coûteuse », déclarait dans la foulée le ministre de la Défense belge, Theo Francken. « Nous n’achetons pas des jouets, nous investissons dans des vies. Des militaires mieux formés commettent moins d’erreurs, travaillent plus efficacement et rentrent chez eux sains et saufs », poursuivait-il. À l’instar des programmes VBAE et EGC, la conduite de SITTACS a été confiée à l’OCCAR. Un choix qui permet d’écarter une mise en concurrence pour privilégier une contractualisation en gré à gré avec un unique maître d’oeuvre industriel. En l’occurence le pilier belge de John Cockerill Defense. Ce dernier bénéficiera des savoir-faire détenus par Agueris, ce spécialiste de la simulation intégré depuis 2023 dans sa filiale française. D’autres acteurs sont susceptibles de monter à bord, à commencer par la filiale belge de Thales. L’OCCAR officiellement dans la boucle, un contrat devrait théoriquement devrait être attribué dès l’an prochain pour une durée de sept ans. Suivrait une phase de prototypage d’où découleraient des livraisons, au mieux, à compter de 2027-2028. Une chose est certaine : il y a urgence car, côté français, les équipages armant la centaine de Jaguar déjà perçue sont pour l’instant dépourvus de moyens de simulation dédiés. Un écueil qui s’accentuera dès que la Force Terrestre belge recevra ses premiers engins, à partir de fin 2026, et que le Grand-Duché de Luxembourg aura acté sa commande pour 38 exemplaires. *Simulateurs cabines avec Environnement Réaliste et Kinesthésique pour l’Entraînement Tactique 1 Citer Ya Rab Yeshua.
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