BTX Posté(e) 4 octobre Signaler Posté(e) 4 octobre L’armée américaine a lancé une nouvelle frappe visant un bateau de narco-trafiquants présumés au large des côtes du Venezuela, tuant quatre personnes, a annoncé vendredi le Secrétaire à la Guerre, Pete Hegseth. Cette annonce intervient alors que le président Donald Trump a déclaré que les membres des cartels de la drogue doivent être considérés comme des combattant illégaux et que les États-Unis étaient désormais en « conflit armé » avec eux, selon une note de l’administration Trump obtenue par l’Associated Press jeudi. « Le président a déterminé que les États-Unis étaient engagés dans un conflit armé non international avec ces organisations désignées comme terroristes », indique la note. Trump a ordonné au Pentagone de « mener des opérations contre elles, conformément au droit des conflits armés ». « Les États-Unis ont atteint un point critique où nous devons recourir à la force pour nous défendre et défendre autrui contre les attaques continues de ces organisations désignées comme terroristes », précise la note. L’envoi de ce memo par le Pentagone au Congrès intervient après la destruction de quatre embarcations dans cette zone, faisant au moins 21 morts; elles étaient impliquées selon Washington dans du trafic de drogue. Le déploiement depuis la fin août de plusieurs navires militaires dans la mer des Caraïbes et au large du Venezuela se poursuit (voir ci-dessous): https://lignesdedefense.ouest-france.fr/les-etats-unis-sont-desormais-en-conflit-arme-avec-les-cartels-de-la-drogue/ Citer Ya Rab Yeshua.
Yann pyromane Posté(e) 4 octobre Signaler Posté(e) 4 octobre Oui on a pas les mêmes moyens .....😁 1 Citer
BTX Posté(e) 4 octobre Auteur Signaler Posté(e) 4 octobre Ni la même volonté. Quand les Américains décident de mener la guerre, ils ne font pas dans la dentelle. Les moyens matériels et financiers sont là. Make the job ! BTX 1 Citer Ya Rab Yeshua.
BTX Posté(e) 11 octobre Auteur Signaler Posté(e) 11 octobre https://lignesdedefense.ouest-france.fr/une-nouvelle-joint-task-force-jtf-pour-lutter-contre-les-cartels-de-la-drogue-en-mer-des-caraibes/ Une nouvelle Joint Task Force (JTF) pour lutter contre les cartels de la drogue en mer des Caraïbes Le secrétaire à la Guerre Pete Hegseth a annoncé vendredi que son ministère mettait en place une nouvelle force opérationnelle conjointe (une Joint Task Force, JTF) chargée de la lutte contre les trafics de stupéfiants afin d’« écraser » les cartels de la drogue dans la mer des Caraïbes. Une fois de plus, il s’agit d’associer des moyens militaires à ceux des agences civiles (DHS en particulier) en vue d’une efficacité accrue et d’une militarisation rampante. Hegseth a déclaré que cette nouvelle force opérationnelle, créée sous la direction du président Trump, opérerait dans la zone de responsabilité du Commandement Sud des États-Unis (Southcom). Précisions du Commandement Sud des États-Unis (SOUTHCOM): la création de cette nouvelle Force opérationnelle interarmées (JTF) se fera au sein de la IIe Force expéditionnaire des Marines (II MEF) « afin de synchroniser et de renforcer les efforts de lutte contre le trafic de stupéfiants dans l’hémisphère occidental ». La JTF intégrera les capacités expéditionnaires de la II MEF à celles de la Force interarmées et des partenaires inter-institutions américains, représentés par la Force opérationnelle de sécurité intérieure (la Homeland Security Task Force installée à Houston depuis juillet 2025). Lire le communiqué ici. Les principaux objectifs de la nouvelle JTF sont les suivants : – Identifier les modes opératoires des trafiquants de stupéfiants afin d’intercepter les cargaisons illégales avant qu’elles n’atteignent le territoire des États-Unis et des pays partenaires, grâce à des avions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance. – Développer l’échange et l’intégration du renseignement en temps réel entre l’armée américaine, les forces de l’ordre fédérales et les agences des pays partenaires. – Organiser des formations conjointes pour améliorer l’interopérabilité entre les militaires américains et renforcer la capacité de réaction rapide. – Renforcer les capacités des pays partenaires en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants grâce à des équipes de conseil et à des opérations combinées. Citer Ya Rab Yeshua.
BTX Posté(e) %s à %s Auteur Signaler Posté(e) %s à %s https://lignesdedefense.ouest-france.fr/les-canonnieres-des-caraibes-guerre-a-la-drogue-ou-nouvelle-destabilisation-de-lamerique-latine/ Les canonnières des Caraïbes: guerre à la drogue ou nouvelle déstabilisation de l’Amérique latine? Le Vice Président américain JD Vance le 18 octobre, au Camp Pendleton (photo Mario Tama/Getty Images/AFP), lors d’une présentation massive des forces de l’USMC dont 4500 soldats sont embarqués à bord de certains navires de débarquement croisant au large du Venezuela. Depuis la fin du XIXe siècle, les États-Unis n’ont pas hésité à intervenir dans cette Amérique à leur sud qu’ils considèrent comme leur « arrière-cour ». Sont-ils en train de renouer avec cette pratique pour forcer un changement de régime au Venezuela et ailleurs? Depuis 1823 et une fameuse déclaration du président Monroe, les États d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud ont fait les frais de la politique impérialiste de Washington. Cette doctrine (en fait un corpus de principes) prohibe toute intervention européenne dans les affaires américaines : « Aux Européens le vieux continent, aux Américains le Nouveau Monde ». Mais c’est en 1904 que la « doctrine Monroe » acquiert sa véritable dimension impériale puisque le président Théodore Roosevelt s’arroge un droit de police internationale sur un sous-continent qui va devenir une chasse gardée de Washington. Les États-Unis se réservent donc un droit unilatéral d’intervention en Amérique latine, chaque fois qu’ils estimeront que leurs intérêts commerciaux, économiques et diplomatiques ne sont pas respectés. De ce droit d’intervention, ils vont user, voire abuser. La guerre hispano-américaine de 1898 marque le début de la phase impérialiste des États-Unis avec la mainmise américaine sur le Mexique (mainmise parachevée lors d’interventions militaires en 1914 et 1916) puis sur Porto Rico et sur Cuba. Suivront des opérations en Haïti (1915), en République dominicaine (en 1916 et jusqu’en 1924), au Nicaragua (1912 et 1926), en Haïti (occupé de 1915 à 1934). L’interventionnisme « yankee » redevient d’actualité dans les années 1950, en pleine Guerre froide, alors que Russes et Cubains soutiennent les opposants et arment des groupes révolutionnaires dans toute l’Amérique latine. En 1954, le régime progressiste du Guatemala est évincé grâce à l’aide militaire américaine. En 1965, les forces US débarquent en République dominicaine. En 1983, élu président, Ronald Reagan déclare : « America is back » (slogan repris par Donald Trump). Washington s’immisce de nouveau dans les affaires d’États comme le Nicaragua et le Salvador. En 1983, l’armée américaine envahit l’île de Grenade puis, en 1989, c’est au tour du Panama d’être conquis de vive force. Cette dernière intervention constitue d’ailleurs une charnière : certes le général Noriega est un ami des Cubains, mais c’est aussi est un dictateur lié au trafic de drogue et un partenaire du cartel de Medellin. La guerre aux cartels Effectivement, au début des années 1990, après la chute du bloc soviétique, l’Amérique latine cesse de présenter un intérêt stratégique pour les États-Unis dont les centres d’intérêt se déplacent vers le Proche et le Moyen-Orient et vers l’Asie. Cependant, la « guerre à la drogue » a vite constitué un nouveau motif d’ingérence américaine dans les affaires intérieures de certains pays sud-américains comme la Colombie, l’un des trois grands fournisseurs de cocaïne dans le monde (avec la Bolivie et le Pérou), et comme le Mexique, le Venezuela et l’Équateur où les trafics se sont intensifiés. On se souviendra que près de 80 % de la cocaïne et environ 90 % de la marijuana entrant aux États-Unis proviennent d’Amérique latine. Pour mener cette « War on Drugs », des moyens militaires et stratégiques américains ont été déployés dans certains narco-états dès les années 1990. En 2006, les Américains ont ainsi mis en place l’Andean Counterdrug Initiative, une extension à d’autres pays comme le Pérou, la Bolivie, l’Équateur, le Brésil, le Panama et le Venezuela, du célèbre et décrié « Plan Colombie » (1999-2005) de lutte contre la production et le trafic de drogue. Le régime du Venezuela visé Cette « guerre à la drogue » offre aussi d’autres motifs de pression et d’influence à la Maison Blanche. C’est ce qu’illustre parfaitement l’exemple actuel du Venezuela. Certes les États-Unis se sont officiellement déclarés en « conflit armé non-international » avec les cartels mais Washington est aussi clairement entré, sous couvert de lutte contre le trafic de drogue, dans une logique de renversement du régime de Nicolas Maduro. Voire de celui du président colombien Gustavo Petro qui, selon Trump, « ne fait rien pour arrêter » la production de drogue, et qui serait un « baron de la drogue qui encourage fortement la production massive de stupéfiants » dans son pays. Le 15 octobre, le président américain Donald Trump a indiqué avoir autorisé des actions clandestines de la CIA contre le Venezuela et envisager des frappes sur le territoire vénézuélien. Lorsqu’on lui a demandé s’il avait donné à la CIA l’autorisation de « neutraliser » le dirigeant vénézuélien Maduro, Donald Trump a répondu : « C’est une question ridicule qu’on me pose là. Enfin, ce n’est pas vraiment une question ridicule, mais ne serait-ce pas ridicule de ma part d’y répondre ? ». L’envoi d’une armada navale et aéronavale (voir ci-dessus) au large des côtes du Venezuela a déjà permis aux forces US de lancer sept frappes contre des embarcations de trafiquants. Mais le déploiement de ces moyens conséquents (dont huit navires de surface et un sous-marin, ainsi que 4 500 soldats du Corps des marines) pourrait aussi permettre tant des frappes conventionnelles contre des objectifs terrestres que des actions clandestines menées par des forces spéciales et la CIA. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/les-armees-de-trump-frappent-les-cartels-en-mer-en-attendant-que-la-cia-se-mette-en-chasse/ Les armées de Trump frappent les cartels en mer en attendant que la CIA se mette en chasse Donald Trump et le patron de la CIA John Ratcliff. Le président américain Donald Trump a autorisé la fameuse Agence centrale du renseignement (la CIA) à mener des opérations clandestines au Venezuela, l’objectif étant de chasser Nicolas Maduro du pouvoir à Caracas. L’administration Trump avait offert, plus tôt cette année, une récompense de 50 millions de dollars pour toute information qui permettrait l’arrestation du dirigeant vénézuélien et son inculpation pour narcotrafic. Désormais, le pouvoir américain ne cache plus que l’élimination du président vénézuélien est possible, voire souhaitable. Ainsi, lorsqu’on lui demandait s’il avait donné à la CIA l’autorisation de « neutraliser » le dirigeant vénézuélien, Donald Trump a répondu : « C’est une question ridicule qu’on me pose là. Enfin, ce n’est pas vraiment une question ridicule, mais ne serait-ce pas ridicule de ma part d’y répondre ? ». Bravache à souhaits, Donald Trump n’a même pas besoin de cacher son jeu. N’a-t-il pas donné le feu vert à ses chefs militaires pour qu’ils éliminent les narcotrafiquants qui s’aventurent en mer pour acheminer la drogue vers les côtes américaines ? Neuf de leurs bateaux ont été coulés (le dernier mercredi au large de la Colombie) et plus d’une trentaine de leurs occupants éliminés parce que les États-Unis s’estiment « engagés dans un conflit armé non-international » avec les cartels de la drogue considérés comme des « organisations terroristes ». Le préesident Nicolás Maduro du Venezuela, le 12 octobre lors d’un meeting à Caracas, Venezuela. (Photo by Jesus Vargas/Getty Images) (Photo by Jesus Vargas / Getty Images South America / Getty Images via AFP) Éliminer des chefs de cartels, dont l’un serait le président en exercice du Venezuela, ne pose aucun dilemme à Donald Trump, à son vice-président JD Vance ou au Secrétaire à la Guerre Pete Hegseth (ce qui ne serait pas le cas de certains responsables militaires du SouthCom…). Il faut dire que depuis près de 25 ans, c’est une pratique habituelle des régimes états-uniens. Des assassinats ciblés depuis 2001 Les révélations explosives dans les années 1970 et 1980 sur les opérations scabreuses de la CIA, au Chili et en Iran par exemple, avaient refroidi les ardeurs des Présidents américains. Mais après les attentats du 11 septembre 2001, l’Administration américaine du président George W. Bush a désigné des chefs terroristes à abattre lors d’actions secrètes confiées à la CIA et réalisées pour beaucoup à l’aide de drones armés dont les fameux Reaper. Dès le 18 septembre 2001, le Congrès américain a voté une loi, l’Authorization for Use of Military Force Against Terrorists. Elle donne au Président des États-Unis les moyens légaux de prendre toutes les mesures nécessaires et appropriées contre ceux qui ont planifié, aidé ou commis les attentats du 11 septembre. Il s’agissait pour le pouvoir américain d’éviter d’être inquiété par des accusations d’assassinats et d’exécutions extrajudiciaires. Le premier assassinat ciblé a été mené par la CIA, le 4 février 2002, dans la province afghane de Paktiyâ. Aujourd’hui, les terroristes visés sont des chefs de cartels de la drogue. On se souvient par exemple que, début septembre, Marco Rubio avait annoncé l’inscription des cartels d’Équateur « Los Choneros » et « Los Lobos » sur la liste des organisations terroristes. Un peu plus tôt en 2025, le cartel de Sinaloa ou le Tren de Aragua avaient été ajoutés à la liste des organisations terroristes par les États-Unis ; leurs chefs sont désormais susceptibles d’être traqués, arrêtés, jugés, voire tout simplement éliminés. Basses œuvres de la Présidence La décision de frapper des individus relève de la compétence, ou du bon vouloir, du président des États-Unis. Pour la petite histoire, Donald Trump a eu la « main lourde » en la matière. Si G.W. Bush avait autorisé 50 frappes pendant sa présidence, son successeur Barack Obama a donné son accord pour 506 frappes au cours de ses deux mandats, soit 1 frappe tous les 5,4 jours. Donald Trump, lors de son premier mandat, a accéléré le rythme, autorisant 1 frappe tous les 1,25 jour ! Comme l’expliquait, en 2018, Alexandre Vaillant dans « Eye in the sky : les drones armés dans la politique d’assassinats ciblés des États-Unis », « ces assassinats ciblés doivent être autorisés par le Président des États-Unis par un ordre écrit dans lequel le chef de l’État doit expliquer en quoi une telle opération est nécessaire afin de protéger la sécurité nationale ainsi que les intérêts diplomatiques américains (National Security Act of 1947, Sec. 503(e), 50 U.S.C. § 413b). Cette pratique de la CIA est par ailleurs encadrée par le Covert Action Statute qui établit un cadre strict pour les actions clandestines des agences de renseignement. » Le National Security Act ou NSC-4-A de décembre 1947 autorise la CIA à conduire des « opérations clandestines » (covert action) sous la responsabilité du Président qui signe, avant toute opération, un document connu sous le nom de Presidential Finding ou de Memorandum of Notification. Si des « circonstances extraordinaires affectant les intérêts vitaux des États-Unis » sont à l’œuvre, le Congrès n’est pas informé. Ce qui reste fréquemment le cas pour des raisons de confidentialité. Déni plausible L’action clandestine, quelle que soit sa finalité, est « une activité ou des activités du gouvernement des États-Unis visant à influencer les conditions politiques, économiques ou militaires à l’étranger, où il est prévu que le rôle du gouvernement des États-Unis ne sera pas apparent ou reconnu publiquement ». Le cœur de la doctrine est donc le concept de déni plausible. « L’objectif n’est pas seulement de mener une opération en secret, mais de la planifier et de l’exécuter de manière à dissimuler l’identité du commanditaire ou à permettre un déni plausible de sa part. Cela signifie que même si l’opération est découverte, il ne doit y avoir aucune preuve irréfutable liant l’action au gouvernement américain », résume Thibault de Varenne dans un article du 18 octobre : « De Mossadegh à Maduro : une brève histoire des opérations secrètes de la CIA ». Donald Trump qui a la langue bien pendue et dégaine des tweets meurtriers en rafales, ne devrait pas résister à la tentation de se faire mousser. Il y a donc fort à parier que les prochaines actions clandestines, lancées depuis la Maison Blanche, seront vite médiatisées. N’a-t-il pas mercredi soir déjà ouvertement annoncé sa volonté de lancer des frappes contre des objectifs terrestres au Venezuela: Citer Ya Rab Yeshua.
BTX Posté(e) il y a 9 heures Auteur Signaler Posté(e) il y a 9 heures https://www.opex360.com/2025/10/25/lutte-contre-le-narcotrafic-les-etats-unis-deploient-le-porte-avions-uss-gerald-r-ford-dans-les-caraibes/ Lutte contre le narcotrafic : les États-Unis déploient le porte-avions USS Gerald R. Ford dans les Caraïbes Pour vaincre un adversaire, l’action militaire n’est pas forcément nécessaire : il suffit de l’affaiblir et le déstabiliser par différents moyens, comme en soutenant des mouvements politiques subversifs, voire des groupes terroristes, en instrumentalisant les flux migratoires [ce que la Russie est accusée de faire] ou encore, via des relais, en encourageant le trafic de drogue. Ainsi, aux États-Unis, les surdoses liées à la consommation de drogues causent, chaque année, plus de 100 000 décès. Les opioïdes, comme le fentanyl, sont impliqués dans 80 % des cas, la cocaïne l’étant dans les 20 % restants [27 569 décès en 2022, ndlr]. Au-delà des aspects sanitaires, évidemment préoccupants, notamment pour la jeunesse, cette situation nourrit la criminalité et, partant, pose un problème de sécurité intérieure. La consommation de drogues de synthèse, comme le fentanyl, a pratiquement décimé toute une génération aux États-Unis. Cinquante fois plus puissantes et moins chères que les opiacés d’origine végétale, elles font des ravages tant dans les grandes villes que dans les campagnes, comme l’a décrit le vice-président américain, J.D Vance, dans son livre Hillbilly Elegy. Or, parce qu’elle est le premier producteur mondial des précurseurs chimiques du fentanyl, la Chine est accusée par les États-Unis de jouer un rôle central dans la diffusion de cette drogue de synthèse, via les cartels sud-américains qui l’achemine vers l’Amérique du Nord. D’où la volonté de l’administration du président Trump d’y mettre un terme, en usant de la force militaire. Deux pays sont plus concernés que les autres : le Venezuela, dont le président, Nicolas Maduro, est accusé par Washington d’être de mèche avec le Cartel de Los Sols et Tren de Aragua, et la Colombie, à qui les États-Unis reprochent de ne pas en faire assez contre la production de cocaïne. Par ailleurs, le Venezuela cultive des liens étroits avec la Chine, la Russie et l’Iran, ce qui, aux yeux de Washington, est une circonstance aggravante. En outre, depuis qu’il est à la tête de la Colombie [il est le premier président issu de la gauche], Gustavo Petro plaide pour un rapprochement avec Caracas, l’une de ses premières décisions ayant d’ailleurs consisté à rétablir des relations diplomatiques qui avaient été rompues en 2019. Quoi qu’il en soit, lors de son premier mandat [2017-21], le président Trump avait l’intention de lancer une vaste opération antidrogue en Amérique du Sud. Opération qui ne put être menée puisqu’il dut quitter la Maison Blanche. Mais depuis qu’il a retrouvé le bureau ovale, il entend reprendre les affaires où il les avait laissées. En août, après avoir mis la tête du président Maduro à prix pour 50 millions de dollars, les États-Unis ont commencé à déployer une puissante force dans les caraïbes, avec pas moins de sept navires [dont l’USS Iwo Jima, susceptible de mettre en œuvre des chasseurs-bombardiers AV-8B Harrier], dix F-35B [basés à Porto Rico], des avions de patrouille maritime P-8A Poseidon et des drones. Au total, 10 000 militaires américains, appartenant essentiellement à l’US Marine Corps [USMC] sont engagés dans cette opération de lutte contre le « narcoterrorisme ». Mais ce n’est pas fini. Aux vols ponctuels de bombardiers stratégiques B-52H Stratofortress et B-1 Lancer au large du Venezuela viendra s’ajouter ceux des aéronefs embarqués à bord du porte-avions USS Gerald R. Ford, lequel sera mis à disposition du commandement Sud des États-Unis [USSOUTHCOM] après son départ de la Méditerranée, où il se trouve actuellement avec son groupe aéronaval. C’est en effet ce qu’a annoncé Sean Parnell, un porte-parole du Pentagone, le 24 octobre. « Pour appuyer la directive du Président visant à démanteler les organisations criminelles transnationales [OCT] et à lutter contre le narcoterrorisme […], le secrétaire à la Guerre a dirigé le groupe aéronaval Gerald R. Ford et son escadre aérienne embarquée vers la zone de responsabilité du Commandement Sud des États-Unis », a-t-il dit. L’USS Gerald R. Ford « renforcera notre capacité à détecter, surveiller et perturber les acteurs et activités illicites qui compromettent la sécurité et la prospérité des États-Unis », a-t-il fait valoir. Ce porte-avions a appareillé de la base navale de Norfolk, en juin dernier. Son groupe aéronaval se compose notamment des destroyers USS Winston S. Churchill, USS Bainbridge, USS Mahan, USS Mitscher et USS Forrest Sherman, les deux derniers étant respectivement déployés en mer d’Arabie et en mer Rouge. Aussi, il n’est pas certain qu’ils soient envoyés aux Caraïbes, où l’USS Gerald Ford devrait se trouver d’ici une bonne semaine. Citer Ya Rab Yeshua.
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