BTX Posté(e) 13 octobre Signaler Posté(e) 13 octobre https://www.bvoltaire.fr/13-octobre-1815-la-derniere-heure-du-grand-murat/ ticles, Histoire L’une des fins les plus tragiques de l’ère napoléonienne demeure celle de Joachim Murat. Maréchal de l’Empire, beau-frère de Napoléon, roi de Naples, homme de bravoure, d’élégance et d’ambition démesurée, Murat a incarné le destin fulgurant et flamboyant des grands acteurs de l’épopée impériale. Héros de cavalerie légendaire, stratège audacieux, il tenta, après la chute de l’Empire, de reconquérir son trône perdu. Ce rêve de reconquête s’arrêta le 13 octobre 1815, dans la citadelle de Pizzo, en Calabre, face à la froide réalité politique engrangée par la seconde Restauration. Un dernier rêve de reconquête Après la défaite des armées napoléoniennes et l’abdication de l’Empereur en 1814, les Bourbons reprennent pied en France et assoient leur influence. Murat, roi de Naples et des Deux-Siciles depuis 1808, se retrouve alors confronté aux puissances alliées. Pour sauver son trône et sa vie, il se déclare ainsi neutre. Ce choix, qui se voulait habile, le prive de marge de manœuvre : ni Napoléon ni les Alliés ne lui font confiance. Lors du retour de Napoléon pendant les Cent-Jours en 1815, Murat croit cependant pouvoir se rallier à la cause impériale tout en consolidant son propre pouvoir. Il publie la Proclamation de Rimini le 30 mars 1815, dans laquelle il appelle les Italiens à l’unité et à la liberté, pour chasser les Autrichiens et donc rejoindre le camp napoléonien. Malheureusement, ses plans tournent au vinaigre lorsqu’il finit par être battu à Tolentino, début mai 1815. Contraint de fuir Naples, il s’exile en France où Napoléon, se méfiant de lui, lui demande de rester loin de Paris. Après Waterloo, Murat finit par rejoindre la Corse d’où il conçoit un dernier projet audacieux : débarquer en Calabre pour rallier les Italiens et reprendre son trône. Ce qu’il ne peut prévoir, c’est que les puissances coalisées l’attendent déjà. Ainsi, le 8 octobre 1815, Murat débarque à Pizzo, en Calabre, avec un petit contingent de fidèles. Il pense alors être accueilli en libérateur, mais c’est une population méfiante et hostile qui l’attend sur le rivage. Rapidement encerclé, il est arrêté puis emprisonné dans la citadelle de Pizzo. Une commission militaire est convoquée sans délai et Murat est sommairement jugé pour haute trahison. En quelques heures, seulement, le sort de l’ancien monarque est scellé. Condamnation et exécution Le 13 octobre 1815, le verdict de sa condamnation est rendu : Murat sera fusillé dans l’heure. Il n’a alors que quelques instants pour se préparer, recevoir les derniers sacrements et rédiger une ultime lettre à son épouse et à ses enfants. Il écrit : « Chère Caroline, ma dernière heure est arrivée, dans quelques instants, j'aurai cessé de vivre ; dans quelques instants, tu n'auras plus d'époux. N'oublie jamais : ma vie ne fut entachée d'aucune injustice. Adieu mon Achille, adieu ma Laetizia, adieu mon Lucien, adieu ma Louise ; montrez-vous au monde, dignes de moi. Je vous laisse sans royaume et sans biens, au milieu de mes nombreux ennemis ; soyez constamment unis, montrez-vous supérieurs à l'infortune, pensez à ce que vous êtes et à ce que vous avez été, et Dieu vous bénira. Ne maudissez pas ma mémoire. Je déclare que ma plus grande peine dans les derniers moments de ma vie est de mourir loin de mes enfants. » Lorsque l’heure fatidique arrive enfin, Murat refuse le bandeau que l’on veut lui imposer et décline de s’asseoir dans un fauteuil préparé pour lui. Il veut voir la mort en face comme il l’a fait sur maints champs de bataille et debout comme le soldat qu’il a toujours été. Dans un ultime geste de bravoure, il commande lui-même son peloton d’exécution. Ouvrant sa chemise, il découvre sa poitrine et ordonne aux soldats de viser son cœur plein de vie, lançant avec calme : « Soldats ! Faites votre devoir ! Droit au cœur mais épargnez le visage. Feu ! » Un héritage vivace Après l’exécution, ses restes sont inhumés dans la crypte de l’église Saint-Georges à Pizzo. En France, la sépulture familiale au Père-Lachaise tient lieu de cénotaphe, rappelant au passant le nom et la mémoire de l’ancien maréchal d’Empire. En son temps, la mort de Murat provoqua de vives réactions. Pour ses soutiens, elle fut la chute tragique d’un héros et d’un proche de Napoléon ; pour ses ennemis, l’épilogue logique d’une épopée impériale qui n’avait plus sa place dans une Europe des monarchies. Aujourd’hui, l’héritage du « sabre de l’Empire » demeure bien vivant, porté par ses descendants qui s’emploient à faire vivre la mémoire de leur illustre aïeul et à défendre, avec constance, une certaine idée de la France. Consciente de l’empreinte durable laissée par cette dynastie dans l’Histoire nationale, la France a récemment rendu hommage au prince Joachim Murat en lui remettant la médaille d’honneur de la ville de Thonon-les-Bains. Cette distinction salue son engagement « à transmettre l’héritage historique et culturel du Premier et du Second Empire, ainsi que son action en faveur du rayonnement de la France en Europe et dans le monde ». La cérémonie s’est tenue à l’occasion du jumelage entre la cité située au bord du lac Léman et l’île de Capri, que Murat avait autrefois libérée de l’occupation anglaise en octobre 1808, inscrivant ainsi cet épisode glorieux dans l’épopée napoléonienne. 2 Citer Ya Rab Yeshua.
Yann pyromane Posté(e) 13 octobre Signaler Posté(e) 13 octobre Il chargea à Eylau en 1807 suivi de 8000 cavaliers. Il y etait mais là c'est c'est Nansouty ou Hautpoul. Joachim etait avec les Hussards il commandait la cavalerie de Reserve. Quel bonhomme toujours devant. Citer
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