BTX Posté(e) 22 décembre Signaler Posté(e) 22 décembre Pour le moment, il n’est pas question de doter la Marine nationale de trois frégates supplémentaires pour lui permettre d’aligner dix-huit navires de premier rang, alors que cette perspective avait été évoquée en février, par Sébastien Lecornu, alors ministre des Armées. Mais cela pourrait changer, comme l’a suggéré le député Yannick Chenevard, le rapporteur du programme 178 « Emploi et préparation des forces – Marine », dans son dernier avis budgétaire. « Si la décision devait être prise en ce sens, quels types de frégates seraient concernés ? », a-t-il en effet demandé. Evidemment, la Frégate de défense et d’intervention [FDI], avec ses 4 500 tonnes et son armement renforcé, est la candidate « naturelle ». Cependant, pour M. Chenevard, des « frégates de plus de 7 000 tonnes présentent de nombreux avantages, comme la polyvalence ou la possibilité d’effectuer des modifications, y compris en armement lourd ». Lors de l’examen de son rapport en commission, le député a insisté sur ce point. Les FDI « sont des bateaux de 4 500 tonnes. Une frégate de premier rang, va de 4 500 tonnes à 7 000 ou 8 000 tonnes. Le grand sujet de demain, à partir du moment où on doit passer à trois frégates de premier rang supplémentaires, est de bien réfléchir à ce dont on a besoin », a-t-il dit. « Est-ce qu’on a besoin de continuer la série des FDI […] ou est-ce que, finalement, on a besoin de FREMM [Frégates multimissions], de bateaux de 7 000 tonnes, en plus ? L’interrogation, à laquelle, je pense, l’état-major de la marine saura répondre, c’est celle-là », a-t-il ajouté. Une option consisterait à sceller une coopération avec l’Italie en vue de construire au moins deux exemplaires du « super-destroyer » DDX, actuellement en phase de conception chez Fincantieri. Devant afficher un déplacement de 14 500 tonnes, ce « cacciatorpediniere » serait doté, entre autres, d’un puissant radar de type bi-bande à faces fixes fonctionnant en bandes X et S et de 80 cellules de lancement vertical [48 Sylver A50 et 32 A70] pour emporter des missiles intercepteurs Aster 15 et 30B1 NT ainsi que des missiles de croisière. En avril, interrogé par la députée Nathalie Da Conceicao Carvalho sur une éventuelle coopération avec l’Italie autour de ce programme, le ministère des Armées s’était montré évasif, en se contentant de rappeler le « partenariat étroit » entre la France et l’Italie dans le domaine de la construction navale ainsi que les nouvelles perspectives offertes par le traité du Quirinal. Quoi qu’il en soit, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], l’amiral Nicolas Vaujour, n’a pas caché son scepticisme sur l’utilité de disposer de navires lourds, lors d’une récente audition au Sénat [le compte rendu vient d’être publié, ndlr]. « Irons-nous vers les croiseurs ? Nous divergeons sur la stratégie de construction, avec la marine italienne. Nous avons coopéré sur un programme commun, celui de la frégate Horizon. Sur le programme de frégates multimissions, nous avons un peu divergé sur les radars. Leur ambition est désormais de construire beaucoup plus gros : un croiseur de bataille de 10 000 tonnes, puis de 14 000 tonnes, quand nous optons pour une unité plus compacte – la FDI de 4 500 tonnes », a d’abord rappelé le CEMM. De son point de vue, le concept de croiseur lourd peut être intéressant « si l’on considère le nombre de missiles » que l’on peut placer à bord… mais « à la condition de pouvoir financer ces équipements ». Aussi, a-t-il continué, « je ne suis pas un partisan des gros croiseurs » car « je préfère l’agilité ». « Si l’on regarde l’équation économique : très peu de marines pourront se payer de tels navires, quand la frégate de 5 000 tonnes paraît beaucoup plus accessible. D’ailleurs, la FDI intéresse beaucoup, bien qu’elle n’ait pas remporté le contrat norvégien : elle correspond aux besoins », a fait valoir l’amiral Vaujour. Toutefois, la Marine nationale aura aussi besoin de « frégates plus lourdes »… Mais cette question ne sera abordée qu’au moment de remplacer les frégates de défense aérienne [FDA] de la classe Horizon, « probablement par des bateaux de la même gamme, soit 7 000 tonnes », a-t-il conclu. https://www.opex360.com/2025/12/21/lamiral-vaujour-nest-pas-convaincu-par-lidee-de-doter-la-marine-nationale-dun-croiseur-lourd/ Citer Ya Rab Yeshua.
Stvn Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s Sachant que le porte-avion est en route, puis que les finances ne sont pas terribles... je pense qu'on n’a pas les moyens d'obtenir ces bâtiments. Donc je suis assez d'accord sur le fait de ne pas s'en approvisionner. Citer Signature 😁
Yann pyromane Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s Les soum sont les garants de notre perpétuelle existence sur le long terme , personne ne pourra jamais nous bousculer au point final sous peine de vitrification immédiate .Il en faut d'autres même si on est bien loti . Citer
Stvn Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s Je ne parlais pas de menace de ce type, l'Afrique en particulier devient de plus en plus hostile et c'est une menace non nucléaire, là-dessus une flotte digne de ce nom pourrait être utile en complément de troupes au sol. Avec la guerre en Ukraine, on voit un peu trop sous le prisme de la guerre contre un État mais il y a encore la menace terroriste qui n’utilisera jamais le nucléaire. Voilà pourquoi il ne faut pas tout miser sur la dissuasion car je vois mal un pays européen décider d'atomiser un État islamiste... 1 Citer Signature 😁
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