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Cephalyx

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Tout ce qui a été posté par Cephalyx

  1. En fait je viens de comprendre d'où provient la confusion (et accessoirement mon erreur) : l'appellation GAV. L'article 21 CPP ne fait fait aucune distinction sur cette dénomination. Donc, suivant l'adage "la loi ne distingue pas, il n'y a pas lieu de distinguer", un GAV, quelque soit son cadre d'emploi, devrait bénéficier de la qualité d'APJA. Or, le GAV EP n'a pas vocation à servir en unité opérationnelle (qui est une condition visée par la loi). Dans ce cas, effectivement, il ne peut pas être APJA. Tout s'explique !
  2. Pas vraiment. Les APJA n'ont aucun pouvoir judiciaire propre (sauf celui de constater certaines contraventions au code de la route et d'en rendre compte) et agissent sur ordre et contrôle de leur hiérarchie. Dans les faits, la seule qualité requise pour être APJA, c'est de savoir tenir un stylo et de taper au clavier sans faire trop de fautes d'orthographe
  3. Hello, Ce qui te donne officiellement le droit au port de la defnat, c'est la décision administrative individuelle d'attribution prise par le chef de corps / bâtiment qui est l'autorité compétente pour décerner cette décoration. Cette décision est reportée par la suite sur ton état signalétique des services (ESS) ainsi que la décision d'admission de radiation des cadres de l'armée (qui est un "mini" ESS). Le diplôme en lui même n'a qu'une valeur probatoire accessoire (puisqu'y figurent la date de remise + numéro de la décision). Donc oui, tu peux porter ta defnat sans le diplôme si tu peux justifier sa remise par d'autres moyens, l'ESS étant le document le plus incontestable puisqu'y figure en détail toute ta carrière (promotions, formations/diplômes, OPEX et décorations). Toutefois si tu veux vraiment le diplôme, qui doit surement trainer quelque part dans ton dossier, et plus important connaître ton décompte des points, il faut alors que tu prennes contact avec la chancellerie de ta base/bâtiment d'attachement. Selon la durée qui te sépare de la fin de ton service, soit ton dossier est encore à la chancellerie, soit il a été envoyé aux archives militaires de la marine. Il faudra alors faire une demande, soit directement, soit par le biais de la chancellerie pour en obtenir un duplicata.
  4. Selon les retours sur le forum, les 6 mois d'attentes sont loin d'être rares ... Ce n'est certes pas la norme, mais c'est possible. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette longueur : débordement des services chargés de l'enquête, antécédents personnels ou ceux de tes proches qui nécessitent d'avantage d'approfondissement etc. Le mieux que tu aies à faire c'est d'appeler régulièrement ton CeR pour connaître l'avancement. Toutefois, si ça peut te rassurer, on a encore rarement vu une enquête de sécurité s'étaler sur plus d'un an ... Patience, tu dois être au bout !
  5. C'est effectivement la distinction que fait la gendarmerie mais elle est inopérante. Juridiquement, même les EP sont APJA. D'ailleurs, la circulaire de mai 2016, qui précise le cadre d'emploi des GAV EP/HN/APJA, permet de basculer d'une fonction à l'autre sur simple autorisation hiérarchique, signe que cette qualité ne dépend pas du pouvoir réglementaire. En fait, il y a une confusion par la gendarmerie entre la qualité et l'emploi. Un EP ne fera certes jamais de mission de PJ, mais pour autant il possède intrinsèquement cette qualité de par la loi. Ainsi, si d'aventure un GAV, quelque soit son cadre d'emploi, établirait un PV sous l'autorité ou ordre d'un OPJ, ce PV n’encourrait pas la nullité sur le plan de la légalité externe.
  6. C'est marrant cette précision "APJA". Juridiquement, tout agent des forces de l'ordre (aka, qui exerce une mission de police judiciaire) est APJA, qui est une qualité résiduelle (vis-à-vis d'OPJ et APJ) par détermination de la loi. Les "recrutements" et autres "examens" que fait passer la gendarmerie sont tout à fait superfétatoire quant à la validité des actes accomplis par les GAV en matière de PJ.
  7. Comme l'a très justement dit SG5375, méfiez vous de ce genre d'affaires : On ne connait pas les motifs de l'agression, à peine le contexte. Evitons donc les jugements à l'emporte pièce de type facebook "Il a été agressé, car militaire". A ce propos, je suis particulièrement satisfait des débats que l'on peut mener sur ce forum dont la modération des membres et le recul sont exemplaires, contrairement à ce que je peux lire sur d'autres médias sociaux.
  8. Outre la question d'un report ultérieur du CM1 (que je laisse aux spécialistes), passer de SO à MDR n'est pas un choix à la légère. D'abord, cela veut dire repasser par tout le processus de recrutement (cependant les tests psy et med/sport seront valides si respectivement moins de 3 et 1 ans). Ensuite, cela te fait passer de EVSO à EVAT, ce qui est un tout autre monde. Pourras-tu supporter cette rétrogradation ? Enfin, et c'est le plus important, rien ne te garantira le semi-direct en fonction de la formation que tu vas choisir. Ca peut être rapide (dans les clous d'un premier contrat de 5 ans en supposant une réussite et un bon classement au CME/CTE), ou très longs (gugus qui sont plus vieux en service, gestion RH/Section m'enfoutiste etc). Bref, c'est quelque chose qui n'est pas à prendre à la légère (d'ailleurs, si ce n'est pas indiscret, comment se fait-il que tu n'aies pas pu passer ton CM1 ? Blessure ?).
  9. Pour pouvoir répondre correctement à ta question, il faudrait déjà savoir : - A quel titre tu t'engages (EVAT, EVSO etc). - Où en es-tu dans le processus de recrutement ?
  10. Même si BTX a déjà tout dit, je me permets de réagir à ce paragraphe. Un GV, c'est un combattant. Le sapeur, lui, est non seulement un combattant mais également un spécialiste ... Dès lors, il est plus "facile" (entre guillemets) d'être GV que d'être sapeurs, les régiments recherchant des personnels ayant un profil à la fois de combattant mais également de bonnes prédispositions à l'apprentissage technique et à la fameuse GESTION DU STRESS (éliminatoire pour la spé génie). Ne te laisse donc pas avoir par le fait que le génie soit une spé d'appui, elle est tout aussi, voire plus, exigeante que le GV pur. Dans ce cas, parler de "repli" vers sapeur si d'aventure ta candidature ne pouvait être retenue en GV est un non sens, car impossible. Être inapte GV te rendra quasiment sur inapte Sapeur. Toutefois, là où les choses vont réellement se jouer c'est sur l'offre. Les RPIMa (pour en être issu), sont très demandés ... donc fatalement l'offre ne peut satisfaire la demande alors que les régiments de génie sont davantage ouverts , car plus confidentiels.
  11. D'après les dernières études anthropologiques, c'est bien la consommation de viande qui a permis à l'homme d'évoluer vers sapiens sapiens, notamment grâce à l'apport massif en protéine nécessaire au développement de son cerveau (ce qui le distingue des espèces herbivores) et qui l'a permis d'être au sommet de la chaîne alimentaire. Sauf que l'homme au milieu de la savane est une créature bien piètrement équipée face aux animaux qu'il convoite (les herbivores, rapides) et ceux avec lesquels il est en compétition (les prédateurs). Les chercheurs pensent alors que l'évolution nous a octroyé un avantage considérable : la perte des poils. En perdant ses poils, l'homme a gagné de l'endurance car pouvant se réfrigérer grâce à la transpiration. Cet avantage l'a aidé, notamment, à développer la traque de pistage, technique encore pratiquée dans certaines région d'Afrique. Au terme de cette évolution, cela a permis à l'homme non seulement de se fournir en protéine, mais également de se constituer des cheptels, puis de devenir ainsi sédentaire. Évidemment, en ce temps là nos ancêtres, encore chasseurs-cueilleurs, ignoraient que la culture des lentilles (25gr protéines pour 100gr, autant qu'une tranche de poulet) aurait pu mener au même résultat :D.
  12. L'armée à ceci de bien par rapport au civil et même à l'administration en général, elle essaie de placer le bon profil à la bonne place pour que les personnes avec du potentiel puisse s'épanouir et que les rêveurs redescendent de leur nuage. C'est tout le but du passage en DEI. Si le CIRFA et le GRS t'ont aiguillé dans cette voie, c'est que tu avais le potentiel pour. Comme le dit Aegise, commencer sous-cul dans un régiment de contact quand tu as un profil SO spécialiste, c'est à mon avis pas le meilleur plan, même si tu penses le contraire. Je ne parle même pas de l'ambiance, ce qui va de soi, mais des possibilités d'évolution et de carrière qui n'ont absolument rien de comparable avec ta spé actuelle. Pèse bien le pour et le contre, parle en à tes représentants et président en scolarité.
  13. Si je ne me trompe, les classes au temps du SN était comme il y a peu de temps, laissés à l'encadrement désigné volontaire, donc appelés et engagés. On a mis du temps à comprendre les limites de ce système mais les choses ont favorablement évoluées avec la mise en place récente des CFIM qui sont à l'heure actuellement unanimement salués. Pour les formations plus spécialisées, effectivement c'était pros, mais elles étaient loin de concerner tout le monde comme le souligne SG5375. Quant aux errances post-circonscription qui concernent notamment les MDR, elles sont unanimement reconnues par la DRHAT et pointées du doigt par la cour . Le turnover massif qui a eu lieu après les grandes campagnes de recrutement massif du début des années 2000 sont largement dues à une mauvaise gestion de ces "nouveaux engagés", considérés la plupart du temps comme des post-appelés n'ayant pas vocation à rester. Résultat, une gestion erratique des carrières qui en a laissé plus d'un sur le carreau. Heureusement, la réforme de la DRAT et les circulaires de 2010 ont depuis largement rationalisés le suivi des carrières, ce qui était loin d'être le cas avant. Enfin, je ne vois pas en quoi cette conclusion est à jeter, à moins de croire que la France puisse encore jouer la va t'en guerre sans les moyens de ses ambitions. Je vous rappelle que, in fine, c'est le politique qui décide de l'engagement ou non des forces, pas l'institution. Actuellement, c'est la France qui supporte toute seule le poids de la politique interventionniste, le plus souvent au nom de la communauté européenne. Cette situation est d'une part politiquement inacceptable vis-à-vis de nos partenaires européens (je pense notamment à l'Allemagne qui, enfin, semble se réveiller), mais également par rapport aux moyens investis qui, comme l'a rappelé le CEMA, sont dérisoires avec un effondrement prévisible d'ici 2020 si ce rythme perdure. Donc oui, je suis un fervent partisan, non d'un retour du SN à papa, mais d'un véritable projet de garde nationale citoyenne et surtout volontaire. On a une première étape qui a été franchie, il faut simplement espérer que ça ne s'arrêter pas à des voeux de papier. Maintenant je ne suis pas dupe. Il manque 17 milliards pour que l'armée d'active fonctionne sans attrition ... Je vois mal le politique débourser encore plus pour faire fonctionner la réserve, ce que semble confirmer le programme de chaque candidat. Vous me prêtez une vision caricaturale du SN, à savoir celui où on apprenait plus à boire et cloper qu'à faire des choses constructives. Bien évidemment, ce SN a existé aux côtés d'un SN utile. J'ai pour ma part de nombreux militaires dans ma famille, ou tout simplement appelés, qui gardent un très bon souvenir du SN, notamment sur les possibilités de formation (les fameux permis).Ce n'est pas l'objet de ma critique. Non, ma conclusion se porte surtout sur ce qu'était devenu le SN à terme : court, dérogatoire à foison, formations "utiles" de plus en plus réduites et cher pour les deniers publiques. Quand aux valeurs véhiculées, je pense qu'à ces âges, il déjà trop tard pour de nombreux réfractaires à toute forme d'autorité, le respect et les valeurs se transmettent bien en amont, notamment par l'école et la famille. Donc, la vision du SN salvateur pour les égarés de la vie est à mon sens un pur fantasme. D'ailleurs c'est un mythe qui a largement perduré post-circonscription avec l'engagement de nombreux paumés qui ont fait de piètres soldats professionnels même si, il faut le reconnaître, certains ont quand même réussi à s'en sortir grâce à ce cadre. Aujourd'hui le recrutement et la formation des jeunes est largement rationalisée. Suffit de lire les conseils sur ce forum. Je pense que personne ici n'a jamais conseillé à quelqu'un en errance de s'engager dans l'armée, bien au contraire.
  14. Personnellement, et sans entrer dans des développements qui mériteraient que l'on y consacre une thèse, je pense que le mythe du SN est largement fantasmé, notamment par des personnes qui ne l'ont pas vécu ou alors par le prisme de leur propre expérience. Dans tous les cas le SN dans des derniers temps était largement décrié pour son inefficacité. Il coutait cher, les passes-droits étaient nombreux, et la qualité des formations étaient pour le moins discutables. Quant à l'emploi de ces contingents, on sait tous qu'il était réduit à sa plus simple expression et que le SN se résumait, post-classes, à un ennui quasi mortel. Enfin, en ce qui concerne la transmission de valeurs républicaines, cela devrait plutôt être le rôle de l'école et non de l'institution militaire. Je pense, pour ma part, que le développement de la réserve (et assimilés) est l'avenir. Il permet déjà d'intégrer des personnes motivées avec une visibilité à long terme sur les recrutements (alors que l'aspect obligatoire du SN ne permettait aucune flexibilité et démobilisait, surtout lorsque certains bénéficiaient de passes-droits), permet une formation de qualité par des professionnels (alors que sous le SN c'était les cadres issus du contingent, donc non professionnels), enfin rémunère à un juste prix ceux qui s'y engagent (ce qui était de loin un des griefs du SN, notamment pour ceux qui devaient abandonner leur travail). Actuellement, après les errances des années 95/2005 sur la gestion des personnels, je pense que sur le papier l'armée est sur une bonne voie en terme de formation et d'adaptabilité face aux enjeux contemporains. Sur le terrain, je reprendrais à mon compte l'analyse du CEMA sur la nécessité de débloquer des fonds à la hauteur des ambitions de notre pays, ambitions que ne pourront passer que par une contribution à la mise en place d'une véritable défense européenne commune.
  15. Tout à fait. Rien ne t'empêche de signer un ESR MDR dans un premier temps et de voir comment ça évolue.
  16. Hello, Il n'y a pas de délai car chaque catégorie fait l'objet d'un renouvellement distinct d'ESR. Depuis 2014 il est possible de progresser très rapidement entre les catégories, la seule condition étant de détenir un diplôme du supérieur et, pour la voie CDT, d'avoir effectué une PMS ou FIE/SD pour les candidats âgés de plus de 30 ans qui ne peuvent donc plus accéder à la PMS. Le processus de candidature semi-directe OR/SOR est strictement le même que pour l'intégration directe, la phase CIRFA/DEI en moins. Il faut postuler annuellement via le bureau réserve qui transmettra la candidature à Paris pour sélection en commission. S'il est retenu, le candidat renouvellera son ESR avec le dernier grade détenu pour la formation FIOR/D. En cas d'échec, il conserve son grade. Officieusement, tout dépendra du besoin de ta formation. Celle-ci privilégiera nécessairement ses anciens pour une candidature SD. Donc, oui, tu risques d'attendre un moment avant de devenir OR/SOR par la voie SD. Toutefois, rien ne t'empêche de passer par la voie directe. Dans ce cas et ta situation, tu ne pourras cependant que postuler pour la voie EM, la voie CDT demandant nécessairement d'avoir effectué une PMS, ce qui est impossible au delà de 30 ans.
  17. Le type veut quitter l'armée parce que sa famille ne supporte pas ses absences et tu veux lui proposer de devenir SOG ...
  18. Comme l'a dit BTX, ça a le mérite de l’honnêteté. Concernant la dénonciation du contrat, le sujet a été traité. Elle est possible comme pour tout contractuel de la fonction publique. En revanche, comme c'est l'armée, la procédure risque d'être plutôt longue. En effet, l’institution doit donner son accord selon l'article L4139-13 du code de la défense. En l'espèce et sans motif exceptionnel, l'armée peut faire largement trainer la procédure au point de devoir saisir le juge administratif. Il est OSC, dont c'est une intégration sous contrat pas par concours. Après ce ne sera malheureusement ni le premier, ni le dernier à vouloir quitter l'armée pour convenance personnelle ...
  19. Ca on en sait rien, tout dépend de la mission pour laquelle il a été appelé. Si c'est du renfort ordinaire, alors il est au même régime que les militaires d'active (en général QL à 17h). Si c'est du sentinelle / astreinte là, en effet, tout dépend de ce que l'autorité hiérarchique à décidé. Parfois certains permettent les QL en période de repos, d'autres non. Bon ceci dit, en MDR, je le vois mal faire du renfort de base en régiment, c'est forcément "une baise"
  20. Si tu te tracasse pour ta minorité, alors ce n'est pas un problème. L'armée n'étant pas un centre aéré ou une garderie, tu es libre de faire ce que bon te semble pendant tes permissions / QL.
  21. Je ne comprends pas ta question. Ton contrat de réserviste ? Par définition un réserviste est d'abord un civil, donc a une vie civile (logement etc) et n'est appelé qu'en renfort pour des missions. Pendant celles-ci, c'est à la discrétion de l'autorité hiérarchique.
  22. Bienvenue à toi Marion ;).
  23. Je crois que BTX a bien résumé la situation (et encore il a été sympa sur ce coup) ... Se faire virer de l'armée pendant les classes pour consommation de stup et croire qu'on va te rembaucher dans la foulée parce que tu as "pris conscience" (alors qu'il y a foule de candidats de valeur au portillon), c'est qu'on appelle communément dans le jargon "serrer les fesses une fois s'être chié dessus" ... Autant croire au Père Noël, effet.
  24. C'est surtout la manière qui est novatrice. La grande muette s'exprime peu et publiquement dans les journaux. Le but ici n'est pas d'interpeller le gouvernement, ils sont déjà au courant de la situation, mais l’opinion et les politiques. C'est une opération de communication, à quelques mois des présidentielles, clairement à l'attention des candidats et des formations politiques prétendants au "trône". Reste à savoir maintenant savoir si le CEMA sera entendu. Seul l'avenir nous le dira.

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