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L'Armée garante des Institutions?

http://www.courrierinternational.com/breve/2013/06/25/l-armee-serait-prete-pour-l-apres-morsi

"Une période de transition, avec une présidence collégiale dirigée par le président de la Cour suprême" : c'est ce qu'annonce le journal de centre gauche ce 25 juin. Alors que l'opposition compte organiser une grande manifestation anti-Morsi le 30 juin, le Conseil suprême des forces armées, qui avait pris le pouvoir après la révolution de 2011, se serait "réuni à plusieurs reprises" afin d'élaborer un scénario "en cas d'absence de Morsi". Il prévoit "une période de transition d'un an et demi à deux ans, un gouvernement restreint, une [nouvelle] constitution et de nouvelles élections".

http://www.courrierinternational.com/breve/2013/06/24/l-armee-annonce-qu-elle-empechera-le-chaos

"“L’armée est du côté du peuple”, titre le quotidien du Caire en citant le chef des armées, Abdelfattah Al-Sissi. Celui-ci a déclaré que “l’armée empêchera le chaos et l’effondrement de l’Etat”, et ce quelques jours après une manifestation de soutien au président Mohamed Morsi, marquée par des slogans violents, et moins d’une semaine avant la grande manifestation prévue pour le 30 juin par l’opposition afin de réclamer la démission de Morsi. Sissi est populaire chez les opposants, et son appel sonne comme une mise en garde adressée aux Frères musulmans."

Déjà un article en Mars:

"Les opposants ont notamment scandé des slogans appelant l'armée à "ne pas les abandonner", tout en brandissant des portraits du ministre de la Défense, le général Abdel Fattah al-Sissi. D'autres criaient "l'armée doit revenir" (au pouvoir) ou "A bas le pouvoir du guide", en référence à Mohammed Badie, guide suprême des Frères musulmans. Des manifestations de soutien à l'armée ont également été organisées à Damiette, dans le nord du pays, selon le site internet du journal Al-Ahram. Il faut savoir que l'armée est un acteur capital dans le jeu politique en Egypte depuis 60 ans. La chute de Hosni Moubarak en février 2011 avait amené le Conseil suprême des forces armées (CSFA), dirigé par le maréchal Hussein Tantaoui, à prendre les rênes du pays jusqu'à l'investiture de Mohamed Morsi fin juin 2012. Restée plus au moins discrète depuis l'accession de ce dernier au pouvoir, elle s'était manifestée en décembre dernier pour appeler au dialogue et rappeler son rôle de garante de la stabilité du pays, lors d'une vive crise liée à l'adoption d'un projet de Constitution controversé. Après une vague de troubles fin janvier, l'armée avait mis en garde contre un "effondrement de l'Etat" appelant "toutes les forces politiques" à trouver une issue aux "problèmes politiques, économiques, sociaux et de sécurité" au pays

http://www.atlantico.fr/pepites/egypte-mohamed-morsi-en-danger-peuple-reclame-retour-armee-au-pouvoir-670473.html

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http://www.courrierinternational.com/article/2013/07/01/la-charia-ne-nourrit-pas-son-peuple

Deux ans après la révolution qui a chassé Hosni Moubarak du pouvoir, l’Egypte est un Etat en déliquescence. Selon l’indice des Etats en faillite, nous sommes passés de la 45e place, un an avant la chute du dictateur, à la 31e. Je n’ai pas regardé où nous en étions dernièrement parce que je n’ai pas envie de déprimer davantage. Mais les preuves de cette aggravation sont autour de nous.

Nous assistons aujourd’hui à une érosion de l’autorité de l’Etat égyptien. Il est censé assurer la sécurité et la justice. Mais l’Etat de droit est en voie de désintégration. En 2012, les meurtres ont augmenté de 130 %, les vols de 350 % et les enlèvements de 145 %, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Des gens se font lyncher en public sous les yeux de passants qui s’arrêtent pour prendre des photos. Nous sommes au XXIe siècle, pas pendant la Révolution française. Résultat, les gens pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent. Et naturellement cette situation crée beaucoup de peur et d’angoisse. On ne peut pas demander à l’économie égyptienne de fonctionner normalement dans ces conditions. Egyptiens ou étrangers, ceux qui ont de l’argent n’investissent pas. Lorsque l’Etat de droit n’est plus respecté, lorsque les institutions ne fonctionnent plus et que vous ne savez pas ce qui peut se passer le lendemain, il est naturel de rester prudent.

Résultat, les réserves de devises étrangères sont épuisées, le déficit budgétaire s’élèvera à 12 % du PIB cette année et la monnaie perd de sa valeur. Près d’un quart des jeunes Egyptiens se lèvent le matin et restent désœuvrés toute la journée. Dans tous les domaines, les facteurs économiques fondamentaux sont dans le rouge. Au cours des prochains mois, l’Egypte risque de se trouver en cessation de paiement de sa dette extérieure.

"Ces gens n’ont pas les compétences pour gouverner"

Le gouvernement tente désespérément d’obtenir une ligne de crédit ici ou là, mais ce n’est pas ainsi qu’il relancera l’économie. L’Egypte a besoin d’investissements étrangers, d’une politique économique cohérente, d’institutions efficaces et de main-d’œuvre qualifiée. Le gouvernement égyptien n’a toujours pas réussi à proposer une vision globale, il ne prend que des mesures économiques ponctuelles sans maintenir de cap ferme. En décembre, il a adopté un plan d’austérité pour se conformer aux exigences du Fonds monétaire international (FMI) et l’a suspendu le lendemain. Pendant ce temps, les prix grimpent en flèche et la situation devient intenable, notamment pour près de la moitié de la population qui vit avec moins de deux dollars par jour. Le pouvoir exécutif ne sait tout simplement pas comment diriger le pays. Ces gens n’ont pas les compétences pour gouverner.

Cela fait des mois que l’opposition rappelle au président Morsi que l’Egypte a besoin d’un gouvernement compétent et impartial, au moins jusqu’aux prochaines élections législatives. Nous avons besoin d’une commission pluripartite pour amender la Constitution, dont à peu près tout le monde s’accorde à dire qu’elle ne garantit ni un bon équilibre des pouvoirs, ni les droits et libertés fondamentales. Nous avons besoin d’une coopération politique entre partis établis – y compris ceux de sensibilité islamique – et les Frères musulmans, qui représentent probablement moins de 20 % de la population. Ces recommandations n’ont pas été entendues. Le gouvernement perd également du terrain car, en dépit de ses beaux discours, il s’est révélé incapable de tenir ses promesses. Les gens veulent de la nourriture, des soins, de l’éducation, autant de choses que les Frères musulmans ne leur ont pas apportées. On ne peut pas se nourrir de la charia.

Les Egyptiens disent aujourd’hui quelque chose d’encore impensable hier : ils réclament le retour de l’armée. Nous pourrions également assister à une révolte des pauvres, ce qui serait désastreux. Il y a pire qu’un Etat en déliquescence, et je crains que l’Egypte soit à la veille de le découvrir.

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On a eu le cas lors de la prise de la Bastille où les gardes rejoignirent le peuple, et on l'a vu en Syrie avec les défections des soldats de l'armée loyaliste syrienne.

Et c'est dans ces moments là que l'on voit que la voix du peuple remporte la donne, lors des crises civiles.

"Adieu ma France... Tu n'es plus celle que j'ai connue, le pays du respect des valeurs, de l'hymne et du drapeau, le pays de la fierté d'être français." Marcel Bigeard

Ancien réserviste Gendarmerie

2ème Houzard:mili

Posté(e)

En rapport à la Bastille, de quelle garde parlez-vous Marsouin-Para?

Je ne sais pas Marsouin-para si "la voix du peuple" remporte toujours la "donne".

Pour prendre le cas de l'Egypte, <<l'élection démocratique>> a mené les Frères musulmans à la tête de l’État. Pouvoir en place que le peuple semble contester "aujourd'hui".

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Posté(e)

En rapport à la Bastille, de quelle garde parlez-vous Marsouin-Para?

Je ne sais pas Marsouin-para si "la voix du peuple" remporte toujours la "donne".

Pour prendre le cas de l'Egypte, <<l'élection démocratique>> a mené les Frères musulmans à la tête de l’État. Pouvoir en place que le peuple semble contester "aujourd'hui".

Les gardes royaux.

Ah non je me suis mal exprimé. Car au moment de l'élection des frères Musulmans, les choses étaient redevenues "calmes". Je pars lors des soulèvement du peuple (Lybie et Kadafi, Gbagbo, etc)

"Adieu ma France... Tu n'es plus celle que j'ai connue, le pays du respect des valeurs, de l'hymne et du drapeau, le pays de la fierté d'être français." Marcel Bigeard

Ancien réserviste Gendarmerie

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