BTX Posté(e) 30 mars 2018 Signaler Partager Posté(e) 30 mars 2018 http://www.opex360.com/2018/03/30/syrie-kurdes-forces-speciales-francaise-empecher-offensive-turque-a-manbij/ Il y a quelques jours, et après la prise d’Afrin, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a indiqué que la ville de Tal Rifaat, située à une quarantaine de kilomètres au nord d’Alep, serait la prochaine cible de l’opération « Rameau d’olivier », lancée en janvier par Ankara dans le nord de la Syrie, contre les milices kurdes syriennes (YPG). Mais c’est surtout la localité de Manbij qui est l’objectif principal des forces turques et des groupes rebelles syriens soutenus par Ankara. Cette ville est actuellement contrôlée par les Forces démocratiques syriennes (FDS – dont les YPG constituent le gros des troupes), qui en chassèrent les jihadistes de l’État islamique (EI ou Daesh) en 2016. Déjà, dans le cadre de son opération « Bouclier de l’Euphrate » et après sa victoire contre l’EI à al-Bab, Ankara avait menacé de lancer une offensive à Manbij, avant de renoncer. Reste que le président Erdogan n’a pas renoncé à prendre Manbij. Il ne cesse de le dire et de le répéter sur tous les tons. Le 28 mars encore, le Conseil de sécurité national turc a de nouveau affirmé que la Turquie interviendra si les milices kurdes syriennes présentes à Manbij et dans les zones situées à l’est de l’Euphrate ne se retirent pas. Avec le soutien de la coalition anti-jihadiste, dirigée par les États-Unis, les FDS, dont les YPG, ont été – et restent même – en première ligne contre l’EI, auquel elles ont infligé des revers militaires cuisants, comme à Raqqa, qui était il y a encore peu la capitale du « califat ». Seulement, l’offensive turque à Afrin a détourné les FDS de leur combat contre les jihadistes, lesquels tiennent encore quelques positions sur le rive orientale de l’Euphrate. En outre, les milices kurdes ont eu le sentiment d’avoir été abandonnées par la coalition, les États-Unis cherchant à ne pas froisser la Turquie, par ailleurs membre de l’Otan. Et les propos qu’a tenus le président américain, Donald Trump, ne rassureront certainement pas les FDS. « On va quitter la Syrie très vite. Vraiment très bientôt », a-t-il lancé lors d’un discours prononcé le 29 mars. Or, ce serait un virage à 180° pour Washington. Il y a encore peu, Rex Tillerson, le désormais ex-secrétaire d’État, avait déclaré qu’il était « crucial, pour notre intérêt national, de maintenir une présence militaire et diplomatique en Syrie. » Quoi qu’il en soit, le même jour, le président Macron a reçu, à l’Élysée, une délégation des FDS, comprenant des représentants des communautés kurde, arabe et chrétienne ainsi que des chefs militaires. Et visiblement, M. Macron est décidé à ne pas laisser tomber les FDS. Via un communiqué diffusé à l’issue de cette rencontre, l’Élysée rapporte que le président français avait « assuré les FDS du soutien de la France, en particulier pour la stabilisation de la zone de sécurité au nord-est de la Syrie, dans le cadre d’une gouvernance inclusive et équilibrée, pour prévenir toute résurgence de Daesh dans l’attente d’une solution politique au conflit syrien. » Selon Khaled Issa, le représentant à Paris de la Rojava [partie du nord de la Syrie sous contrôle kurde, ndlr], et Asiya Abdellah, il serait question d’un renforcement de la présence militaire française à Manbij « pour sécuriser l’ensemble des régions protégées par les FDS ». « Afrin n’est plus seule » et « la France a été à la hauteur de son engagement dans la lutte contre le terrorisme », s’est félicité M. Issa, lors d’une conférence de presse. « Dans le cadre de la sécurisation de la reconstruction du nord de la Syrie, il y aura un renforcement du dispositif militaire français et d’autres pays à Manbej , pour la défense de Manbej », a-t-il encore assuré Cela étant, le communiqué de l’Élysée n’évoque nullement le déploiement de forces françaises à Manbij. « Prenant acte de l’engagement des FDS à n’avoir aucun lien opérationnel avec ce groupe terroriste [le PKK turc, ndlr] et à condamner tout acte à caractère terroriste d’où qu’il vienne, il a souhaité qu’un dialogue puisse s’établir entre les FDS et la Turquie avec l’assistance de la France et de la communauté internationale », précise-t-il seulement. 1 Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BTX Posté(e) 2 avril 2018 Auteur Signaler Partager Posté(e) 2 avril 2018 https://www.yenisafak.com/dunya/fransadan-munbice-isgal-gucu-3192156 La France a envoyé 50 officiers dans la ville syrienne de Manbij, dans le nord-ouest du pays, afin de soutenir les Kurdes syriens, relate le journal Yeni Safak. Selon le média, ces militaires français sont arrivés en ville vendredi à bord de quatre avions. Dans le même temps, le journal précise que des officiers pourraient être envoyés à Manbij à partir de différentes bases situées en Syrie ainsi que depuis l'étranger. Cette information n'a pas été confirmée par des sources officielles. Le 29 mars, Emmanuel Macron a reçu à l'Élysée une délégation venue de Syrie incluant des responsables militaires kurdes mais également des personnalités issues des institutions civiles liées à la coalition arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS). Lors de cette rencontre, le Président français a assuré les Kurdes du «soutien» de la France. Plus tard, selon Le Parisien, une des représentantes kurdes, Asiya Abdellah, a annoncé que la France allait envoyer des soldats à Manbij. «La coopération va être renforcée», a-t-elle affirmé. «La France va renforcer son dispositif militaire», a précisé le représentant du Kurdistan syrien (Rojava) en France, Khaled Issa. Le 30 mars, Paris a toutefois nié l'envoi annoncé par les Kurdes de renforts militaires, assurant «ne pas prévoir de nouvelle opération militaire sur le terrain dans le nord de la Syrie en dehors de la coalition internationale anti-Daech*». PS. Comme lors de la projection de FS sur le sol libyen par JYLD alors Ministre de la Défense, il n'y a pas lieu d'attendre ni de MMe PARLY ni de JYLD la moindre confirmation sur cette éventuelle opération. BTX. Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BTX Posté(e) 4 avril 2018 Auteur Signaler Partager Posté(e) 4 avril 2018 https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/syrie-selon-turquie-cos-serait-present-dans-cimenterie-lafarge-146047 Syrie : selon la Turquie, le COS serait présent dans la cimenterie Lafarge Jeudi 29 mars au soir, Emmanuel Macron recevait à l’Elysée une délégation du PYD, le parti kurde de Syrie PYD lié au PKK, déclenchant la colère de la Turquie. La réponse du président Erdogan ne s’est pas fait attendre : dès vendredi, l’agence de presse turque Anadolu publiait une carte détaillant les implantations des forces spéciales françaises dans le nord de la Syrie, un secret bien gardé par Paris. En juillet, Anadolu avait déjà publié un document décrivant la présence des forces américaines dans la même région. Fidèle à sa politique de non-communication sur les forces spéciales (sauf pour des reportages soigneusement encadrés au Sahel ou en Irak), l’état-major des armées est resté silencieux. Impossible donc de confirmer les informations divulguées par l’agence Anadolu. Rappelons que, contrairement au Service Action de la DGSE, les personnels du COS ne mènent pas des opérations « clandestines ». Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BTX Posté(e) 4 avril 2018 Auteur Signaler Partager Posté(e) 4 avril 2018 Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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