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Mission du génie


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Bonjour, je voulais savoir si le génie pouvait faire les même mission que l'infanterie (combat en zone urbaine, patrouille, fouille de maison, maitien de la paix au contact des populations etc...) parce que ça avait l'air d'être le cas sur le site de l'ADT, si oui, c'est en compagnie de combat du génie? Tous les régiments du génie ont les mêmes missions?

Enfin, quel est le rôle d'un officier au sein de cette arme, peut il par exemple "déminer lui même" une bombe ou une mine ou est ce toujours ses subordonnés?

Veuillez m'excuser si mes questions paraissent un peu bêtes, mes connaissances s'arretent au film Démineur :wub:

Et merci d'avance pour vos réponses.

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CS,

Le Génie combat est une arme d'appui au même titre que l'Artillerie.

Dès lors ses missions ont pour objet d'appuyer l'action des armes de mêlée que sont l'Infanterie et l'ABC.

Un conseil : visiter le site de l'EG à Angers.

www.defense.gouv.fr/terre/formation.../ecole-du-genie

BTX

Ya Rab Yeshua.

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Le génie peut donc se retrouver dans le feu au même titre que l'infanterie et l'ABC?

Je viens de voir le site que vous m'avez conseillé, il est bien fait mais un peu compliqué car il y a beaucoup de termes techniques.

Les officiers dirigent les déminages ou ils peuvent également y participer?

Quel est le rôle d'un plongeur de combat du génie?

Merci d'avance pour vos réponses.

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Les différences armes de mélées/armes d'appuis s'estompent de plus en plus avec la primauté des conflits asymétriques. Aujourd'hui, pas une compagnie d'infanterie en Afghanistan déployée sans sa section du génie.

De plus l'on enseigne de plus en plus aussi le métier "de base" c'est à dire militaire point barre, et l'on voit des cavaliers déployés comme fantassins ou des artilleurs comme fantassins (ce qu'on appelle les MICAT "MIssions Communes de l'Armée de Terre" qui se traduisent en missions dites "ProTerre". Maintenant du fait des risques de sabotages/minages et autres le Génie reste une arme ultra-sollicitée.

A l'heure actuelle, les 9 derniers régiments du génie existant dans l'AdT (mis à part le 25e Régiment du Génie de l'Air) ont des missions comparables, avec des spécificités particulières liées à la brigade dont ils dépendent (combat blindé pour les 13e et 19e Génie, para pour le 17e RGP, montagne pour le 2e REG).

Il existait auparavant des régiments du Génie particuliers : 1er Génie pour le franchissement déminage, 2e Génie pour l'aide au deployement et 5e Génie pour les travaux lourds. Ces 3 régiments ont été dernièrement dissous et leurs effectifs/missions répartis dans les régiments restant.

Plus pratiquement les travaux de déminages sont éffectués par des militaires du rang ou des sous-officiers.

Modifié par Clairon

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Un sapeur de combat pris sous le feu va bien sur se défendre, mais ce n'est pas sa mission.

Donc oui et non, forcément si des démineurs voient des insurgés, ils vont ouvrir le feu (enfin si on leurs en donne l'autorisation), mais le génie n'est pas un substitut a l'infanterie.

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Un plongeur de combat du génie a essentiellement un rôle de reconnaissance d'itinéraires par voie "humide" (infiltration en zone ennemie via fleuves, rivières et réseaux d'égouts) et l'aide au franchissement (amènagement des berges, reconnaissance de rivières/fleuves, ...)

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A peu près les mêmes, ce sont 2 régiments du génie de Brigades Interarmes. Au 6e Génie, il y a peut-être une plus grande tradition d'OPEX, car il fait partie de la 9e BLBIMa, une unité habituée aux OPEX depuis près de 30 ans. Et puis, la douceur angevine .....

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CS,

Si vous aimez la lecture.

Réflexion menée par le Colonel Patrice Q.*Centre des Hautes Etudes Militaires :

Eléments de réflexion pour le dialogue interarmes : comment augmenter l’efficacité des sapeurs intégrés au sein des sections d’infanterie ?

La liberté de manoeuvre de la

force, son niveau de protection,

de sauvegarde et la qualité de

son déploiement dépendent du temps

laissé au sapeur pour oeuvrer, ainsi que

des engins, du matériel et … des bras

mis à sa disposition. C’est bien ces

fameux «délais et moyens» qui feront

la différence… La responsabilité du

chef interarmes, éclairé par son sapeur,

est de définir le bon compromis entre

les effets escomptés et les délais et les

moyens à y consentir. La définition de

ce compromis est justement au coeur

du dialogue interarmes.

Le développement de l’entraînement

au combat en zone urbaine puis l’exigence

des engagements au Liban et

surtout en Afghanistan ont révélé la

nécessité d’une intégration interarmes

aux plus bas échelons. Les réarticulations,

indispensables pour que soit

produit l’effet «génie» attendu, apparaissent

désormais autant essentielles

qu’illusoires. Essentielles parce qu’un

combat par nature imbriqué et cloisonné

nécessite que toute unité,

indépendamment de son volume, dispose

de toutes les capacités interarmes.

Illusoires car l’imbrication et le cloisonnement

rendent les renforcements

en cours d’action sinon impossibles,

du moins sources de frictions.

Ainsi, par nécessité et par réalisme,

les détachements sont-ils devenus de

façon «native» interarmes.

Notons en passant quelques inconvénients

d’une telle organisation. Les

renforcements sont donnés d’emblée

et à tous et non plus en fonction du

besoin ; le coût est donc plus élevé et

la concentration des moyens «génie»

est plus délicate. L’efficacité d’une

telle organisation n’est donc pas

acquise : maintenant que le commandement

tactique des unités du génie

échappe au sapeur qu’il soit colonel,

capitaine, voire lieutenant, maintenant

que l’ensemble des moyens

génie est disséminé auprès des plus

petits détachements interarmes, comment

atteindre une efficacité minimale

? Dans cet objectif, 2 actions

sont nécessaires, l’une pour assurer

l’autonomie des sapeurs insérés et

l’autre pour garantir la pertinence de

la chaîne technique du génie.

Seuls de leur arme au sein de la section

d’infanterie, les sapeurs doivent

être techniquement capables de tout.

Le rythme des ordres et de leur exécution

est, au niveau d’une section d’infanterie,

très élevé et les sapeurs qui y

sont insérés doivent suivre ce tempo

rapide. Ils doivent finalement être

capables de tout, et tout de suite.

C’est-à-dire qu’ils doivent être polyvalents,

équipés de matériels performants,

légers et peu encombrants…

C’est vite dit mais c’est certainement

compliqué à mettre en oeuvre.

Seul, le chef de cet élément est responsable

de la mise en oeuvre de l’action

génie. Il lui faut donc détenir toutes

les qualifications et les habilitations

nécessaires, en particulier dans le cadre

de la reconnaissance, du déminage,

de la dépollution et bien-sûr du

«dépiégeage».

?

Il doit également participer, à son

niveau, au dialogue interarmes, c’està-

dire conseiller l’emploi de ses

moyens, prévenir de leurs limites,

éventuellement demander de les renforcer.

La dualité des fonctions exercées

par le chef de détachement du

génie (conseiller l’emploi/conduire la

mise en oeuvre) atteint ici ses limites.

Le chef de groupe de combat du génie

a beaucoup à faire et rapidement,

nous l’avons vu. Peu de temps donc

pour le dialogue interarmes. Echange

qui, de surcroît, suppose la connaissance

de quelques rudiments de la

manoeuvre interarmes et réclame un

minimum de poids pour exposer, et le

cas échéant pour défendre, son point

de vue. Il semble alors sage de dédoubler

ces deux fonctions : quand l’un

contrôle et conseille, l’autre commande.

La question importante des

qualifications et des habilitations

nécessaires pour intervenir sur des

engins explosifs serait par ailleurs

résolue. Elles dépassent les compétences

et souvent l’expérience d’un

chef de groupe. C’est pourquoi, seule

la présence au minimum d’un sousofficier

qualifié « EOD-2 » auprès du

groupe de combat du génie et donc

au sein de la section d’infanterie, permet

de garantir un appui vraiment

autonome. Il garantit en effet une

appréciation fiable de la situation

génie pour le chef de section d’infanterie

et apporte en cas de besoin une

expertise complémentaire dans le

domaine des engins explosifs.

En renforçant d’emblée les sections

d’infanterie de groupes du génie, le

commandement tactique des unités du

génie échappe aux sapeurs.

La chaîne technique génie mérite alors

d’être consolidée : du haut vers le bas,

le contrôle tactique vérifie en particulier

l’adéquation des moyens engagés

avec le type de mission de l’unité

appuyée et les conditions prévisibles de

son engagement ; du bas vers le haut, il

s’agit de rendre compte des réalités du

terrain, de déclencher la mise en oeuvre

de renforts spécifiques, d’alimenter les

différentes bases de données, de tenir à

jour les historiques. En bref, ces échanges

d’informations techniques permettent

la mise à jour des procédures, des

cadres d’emploi, facilitent la préparation

des missions et garantissent donc

leur bonne exécution.

Cette chaîne technique est constituée

par les conseillers génie des différents

chefs interarmes, au sein des sections,

des SGTIA, des GTIA, des brigades et

du théâtre. Sa consolidation passe certainement

par une simplification de

cette chaîne, qui s’est quelque peu

(trop ?) sophistiquée par la prise en

compte progressive de la lutte contre

les engins explosifs.

L’intégration des sapeurs au sein des

sections d’infanterie est une réponse

nécessaire et pragmatique aux conditions

d’engagements actuels.

Pour la rendre encore plus efficace, il

ne faut certainement pas négliger les

aspects matériels (aptitude pour le

groupe de combat à mettre rapidement

en oeuvre de nombreuses capacités), ni

ignorer la question des qualifications

du domaine EOD (disposer d’un

EOD-2 auprès du groupe de combat

du génie et d’une équipe EOD-3 au

sein d’un SGTIA). Mais, il ne faut pas

non plus sous-estimer l’impact de la

chaîne technique génie du commandement

du théâtre jusqu’aux SGTIA et

aux sections d’infanterie : bien organisée

et pertinente, elle contribuera directement

à l’efficacité des groupes de

combat du génie.

Ya Rab Yeshua.

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Le sapeur de combat est présent sur le front et il est souvent confronté aux feux ennemis. Leur spécialité et comme tu l'as dit le combat en zone urbaine. De plus, comme leur principale mission reste le déminage, ils sont là où l'infanterie est.

Pour les PCG, leurs missions dépendent de leur spécialité. Cela peut aller de l'aide au franchissement aux actions offensives. Pour l'info, j'ai été plongeur dans le génie et j'ai participé à deux missions en collaboration à la Division Action.

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Merci à vous tous pour votre aide.

Une dernière question, j'ai une plaquette sur les officiers de l'ESM ou il est écrit que les off ayant choisis une filière scientifique durant leurs études à l'ESM ont à la sortie d'école, le titre d'ingénieur donc je me demandais si pour accéder au combat du génie en tant qu'officier, il fallait avoir pris une fillière scientifique (Science de l'Ingénieur je crois)?

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Alors sachez que les "homme-grenouille" s'appellent désormais des Plongeurs de Combat du Génie.

Leurs missions sont principalement l'aide au franchissement, le minage/déminage, le recueil d'information, les actions offensifs. Tout cela, bien sûr, en milieu aquatique. (Doux et saumâtre)

Les Nageurs-Palmeurs font partis du 13e, me semble t-il. Et leurs missions sont sensiblement les mêmes que ceux du régiment, avec une spécialisation aquatique. Donc principalement du renseignement, au même titre que la section nautique du 2e RH.

Pour les Nageurs de Combat, leur milieu de prédilection reste le milieu marin. Avec des missions très variés qui vont du renseignement, minage/déminage aux actions offensifs.

Leurs principales différences viennent donc surtout du milieu aquatique concerné. Et également de leurs formations plus ou moins poussées.

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Et ça ne me dit pas quelle différence entre un nageur palmeur du 13e RDP et un nageur de combat du Commando HUBERT ?

Le sel ....:D le 13e RDP est plutôt tourner vers les actions nautiques en eau douce ...

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