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Ukraine/Russie : « Le risque d’un nouveau conflit est réel », estime le secrétaire général de l’Otan


BTX

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https://lignesdedefense.ouest-france.fr/huit-jours-doffensive-ukrainienne-sur-le-front-de-koursk-en-russie/

Huit jours d’offensive ukrainienne sur le front de Koursk, en Russie

 

UKRAINE-chars-1236x824.jpg Photo by Roman PILIPEY / AFP

L’Ukraine contrôlait lundi soir 800 km² dans la région russe de Koursk, selon une analyse de l’AFP à partir de données fournies par l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW).

A titre de comparaison, la Russie a progressé de 1360 km2 en territoire ukrainien depuis le 1er janvier 2024, toujours selon les calculs de l’AFP à partir des données de l’ISW.

Pour sa part, l’Ukraine affirme avoir pris le contrôle de 1000 km2 en une semaine.

Ce chiffre est réfuté par la Russie qui estime que Kiev s’est emparé de moins de la moitié de cette superficie. Mais selon des sources russes, cette incursion a quand même permis à Kiev de s’emparer de 28 localités, poussant plus de 120 000 civils russes au départ.

Au-delà de cette guerre des communiqués, l’incursion ukrainienne sur le sol russe qui a débuté mardi dernier est la plus importante depuis le début de la guerre en février 2022.

Selon un haut responsable ukrainien, s’exprimant sous couvert d’anonymat, le but de cette manoeuvre offensive est « d’étirer les positions de l’ennemi, de lui infliger des pertes maximales, de déstabiliser la situation en Russie (…) et de transférer la guerre sur le territoire russe ».

Elle pourrait aussi être destinée à renforcer la position de négociation du pays dans l’hypothèse de pourparlers de cessez-le-feu après la présidentielle américaine.

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...

https://lignesdedefense.ouest-france.fr/ukraine-en-aout-la-plus-large-conquete-territoriale-russe-depuis-octobre-2022/

En août, la plus large conquête territoriale russe depuis octobre 2022

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En août, les forces russes ont gagné 477 km² en Ukraine, ce qui constitue leur avancée mensuelle la plus importante depuis octobre 2022, selon des données  fournies par l’Institut d’étude de la guerre (ISW) et citées par l’AFP. Les troupes russes ont avancé à un rythme de plus de 15 km² par jour en août, en grande majorité dans la région de Donetsk. L’essentiel de ces gains s’est fait en direction de l’important noeud logistique de Pokrovsk, dont l’armée russe se trouvait, dimanche soir, à moins de 7 kilomètres.

 

La dernière fois que Moscou avait pris autant de territoire en un mois, c’était en octobre 2022, en réponse à l’importante contre-offensive ukrainienne autour de Kharkiv (nord-est), dans une phase du conflit où la ligne de front était beaucoup plus mobile qu’aujourd’hui.

Depuis le début de l’année 2024, Moscou a repris son expansion en territoire ukrainien, avec 1730 km² d’avancées supplémentaires. C’est déjà trois fois plus qu’en 2023, où ses gains, moindres, avaient en plus été annulés par des contre-offensives ukrainiennes. Désormais, la Russie occupe au 1er septembre 66 266 km² du territoire ukrainien. Avec la Crimée, annexée en 2014, et les zones de l’Est déjà sous contrôle de séparatistes pro-russes avant l’invasion, les avancées confirmées ou revendiquées par Moscou représentent 18% du territoire de l’Ukraine de 2013.

Kiev à la peine
L’armée ukrainienne a pour sa part progressé rapidement à partir du 6 août en Russie, dans la région frontalière russe de Koursk. Ses forces ont capturé plus de 1100 km² en deux semaines et se trouvent à moins de 35 km de la capitale régionale. Mais ce nouveau front se fige progressivement, oscillant entre 1150 et 1300 km² d’avancées sur ces 15 derniers jours.

 

Ces derniers mois, les troupes de Kiev ont peiné à contre-attaquer sur leur propre sol. En 2024, seules 8 journées ont vu l’armée ukrainienne reprendre plus de terrain que ce qu’elle cédait aux Russes, avec généralement des avancées très marginales de quelques km².

Ya Rab Yeshua.

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https://lignesdedefense.ouest-france.fr/guerre-en-ukraine-moscou-decide-a-conquerir-le-donbass-a-tout-prix/

Moscou décidé à conquérir le Donbass à tout prix

 

ukraine_kramatorsk-1185x824.jpgL’avenue qui mène au centre de la ville de Kramatorsk est toujours bordée de drapeaux jaune et bleu qui semblent clamer « Ici, c’est l’Ukraine », n’en déplaise aux partisans d’un Donbass russe et aux artilleurs du Kremlin, occupés à dévaster cette cité qui comptait près de 160 000 habitants avant février 2022.

La grande ville de l’oblast de Donetsk est directement menacée par l’armée russe, qui ne se trouve plus qu’à une vingtaine de kilomètres. Aux yeux du Kremlin, Kramatorsk est une cible tactique et un objectif stratégique.

 

Point stratégique majeur
Tactiquement, la grande ville est un nœud ferroviaire et routier essentiel. En effet, il permet à l’armée ukrainienne d’acheminer, depuis Kiev et le centre du pays, les combattants, armements et munitions vitaux pour éviter l’effondrement de ses troupes dans le Donbass. En prendre le contrôle, c’est faire reculer les centres de la logistique et du soutien ukrainiens, et ainsi affaiblir les dernières troupes défendant le Donbass. C’est l’objectif du président russe qui exige, comme condition avant toute discussion de paix, un retrait ukrainien complet.

Stratégiquement, la ville constitue l’un des points de la future frontière dont rêve Vladimir Poutine. Une frontière dont le tracé sera âprement discuté lors des inévitables négociations qui suivront une cessation des hostilités.

Globalement, l’ambition des Russes, qui ont déjà conquis 1 730 km²en territoire d’Ukraine depuis le début de l’année, est de conserver le contrôle de la rive gauche du Dniepr (oblast de Kherson), du centre et du sud de l’oblast de Zaporijjia et de s’emparer totalement des deux oblasts du Donbass (Louhansk et Donetsk). D’où l’intense pression sur Kramatorsk et, plus au sud, Pokrovsk.

 

Le calcul prêté aux Ukrainiens prévoit un futur troc territorial, puisque Kiev est désormais résolu à ne plus reconquérir les zones perdues depuis février 2022. Mais l’échange escompté entre les quelque 1 200 km² capturés par Kiev en territoire russe, près de Koursk, et les vastes pans de l’Ukraine aux mains des Russes risque de devenir déséquilibré.

En outre, les forces de Kiev piétinent désormais en territoire ennemi, alors que l’armée russe poursuit inexorablement son avance vers Kramatorsk et, plus au sud de l’oblast de Donetsk, vers Pokrovsk, Kurakhove et Vouhledar. Ce dont s’est félicité Vladimir Poutine qui a martelé, hier, que « la libération » totale du Donbass « est notre priorité numéro un ».

Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

https://www.opex360.com/2024/10/08/selon-m-lecornu-les-mirage-2000-5f-seront-livres-a-lukraine-dans-le-courant-du-premier-semestre-2025/

Selon M. Lecornu, les Mirage 2000-5F seront livrés à l’Ukraine dans le courant du premier semestre 2025

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Annoncé par le président Macron, le 6 juin dernier, le projet de céder une partie des Mirage 2000-5F de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] à l’Ukraine a été médiatiquement éclipsé par les élections européennes, la dissolution de l’Assemblée nationale, les Jeux olympiques et paralympiques et la quête d’un nouveau Premier ministre. Aussi, beaucoup de questions à son sujet attendent encore des réponses.

Cependant, le 18 septembre, au détour d’un reportage sur le quatre-vingtième anniversaire de DGA Essais en vol [DGA EV] à Cazaux, le quotidien Sud Ouest a révélé que les Mirage 2000-5 destinés à l’Ukraine allaient être modifiés afin de leur permettre d’emporter des munitions air-sol, probablement des missiles de croisière SCALP EG et des armements air-sol modulaires [AASM].

Vingt jours plus tard, ayant conservé son poste de ministre des Armées dans le nouveau gouvernement, Sébastien Lecornu a confirmé cette information, lor d’un entretien accordé à Sud Ouest, à l’occasion de sa venue à Biscarosse, où il doit assister à un essai du système de défense aérienne SAMPT NG, mené sous l’égide de DGA Essais de missiles.

« Les Mirage 2000 qui seront livrés à l’Ukraine seront dotés de nouveaux équipements. Cette opération de transformation aura lieu sur la base de Cazaux en Gironde », a d’abord affirmé M. Lecornu. « Il s’agit de les doter de capacités de combat air-sol. Et de renforcer leur système de guerre électronique », a-t-il ensuite précisé.

 

Pour rappel, contrairement aux Mirage 2000C RDI qui, récemment retirés du service, pouvaient emporter des bombes lisses Mk82, voire des munitions à guidage laser, ou encore aux Mirage 2000-5EG grecs, capables de tirer des SCALP EG, les Mirage 2000-5F ne possèdent que des capacités air-air, reposant sur deux canons de 30 mm ainsi que sur des missiles air-air MICA IR et MICA EM.

Cela étant, pour M. Lecornu, le « plus important » reste « la formation des pilotes et des mécaniciens ». Celle-ci « se poursuit à Nancy », où l’escadron 2/3 Champagne dispose de 7 Mirage 2000B pour l’instruction.

Pour rappel, le mois dernier, l’AAE a annoncé que les premiers élèves pilotes ukrainiens qu’elle a formés sur Alphajet, avaient reçu leur « macaron » lors d’une d’une cérémonie présidée par le [nouveau] général commandant de la Brigade aérienne de l’aviation de chasse [BAAC]. Seront-ils appelés à prendre les commandes d’un Mirage 2000-5 ? M. Lecornu ne l’a pas précisé.

En revanche, le ministre a livré une autre information : les avions promis seront remis à la force aérienne ukrainienne d’ici quelques mois. « Les Mirage 2000 pourraient voler en Ukraine au premier semestre 2025 », a-t-il en effet déclaré.

Ils devraient être rejoints par vingt-quatre chasseurs-bombardiers F-16 supplémentaires promis par les Pays-Bas.

 

« Pour la première fois, je peux annoncer officiellement que les premiers F-16 néerlandais ont été livrés à l’Ukraine. C’est une nécessité urgente. Lors de ma visite à Kharkiv, j’ai constaté les dégâts causés par les raids aériens russes. Le reste des 24 appareils suivra dans les mois à venir », a en effet assuré Ruben Brekelmans, le ministre de la Défense des Pays-Bas, le 6 octobre.

Photo : Armée de l’Air & de l’Espace

Ya Rab Yeshua.

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https://lignesdedefense.ouest-france.fr/formee-dans-lest-de-la-france-la-brigade-155-de-larmee-ukrainienne-a-ete-baptisee-anne-de-kiev/

Formée dans l’est de la France, la brigade 155 de l’armée ukrainienne a été baptisée Anne de Kiev

 

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EPA-EFE/THIBAULT CAMUS / POOL MAXPPP OUT

L’armée de Terre française forme et entraîne 2300 soldats sur les 4500 qui armeront à terme la future brigade. Ces soldats passeront deux mois en France pour s’entraîner et manoeuvrer d’une part, pour se familiariser avec les équipements dont la France va la doter: 128 véhicules blindés de l’avant (VAB), 18 canons Caesar, « plus de 18 » AMX-10, des postes de missiles antichars Milan et 10 camions TRM 10 000 conçus pour des missions de soutien en terrain difficile.

J’ai eu l’occasion d’en parler mardi dans deux posts.

 

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EPA-EFE/THIBAULT CAMUS / POOL MAXPPP OUT

Mercredi, le président Macron s’est rendu dans l’un de ses camps où l’armée française forme une partie de l’unité ukrainienne baptisée Anne de Kiev, du nom de l’épouse du roi de France Henri Ier.

Comme il est expliqué dans un sujet paru sur le site de France 3 Régions en 2022 (« Qui est Anne de Kiev, princesse d’Ukraine, reine des Francs et fondatrice de l’abbaye Saint-Vincent à Senlis ?« ), Anne est née vers 1027; elle est l’une des neuf enfants que Iaroslav le Sage, grand prince de Kiev, a eus avec sa seconde épouse, Ingigerd de Suède, rebaptisée Irina. Au 11e siècle, Kiev est considérée comme la deuxième plus belle ville du monde, après Byzance. La ville est alors la capitale d’un état slave, nommé la Rus’ de Kiev (prononcer « rousse« ) ou Ruthénie.

À l’époque, Henri 1er est veuf et sans héritier. Il faut absolument remarier le roi mais les prétendantes possibles sont toutes des cousines trop proches. Henri 1er accepte de demander la main d’Anne à son père. Iaroslav donne sa bénédiction. La jeune femme est alors âgée d’environ 25 ans; son futur époux a 43 ans.

 

Henri 1er meurt le 4 août 1060. Anne de Kiev se retire dans la demeure royale de Senlis avec ses enfants dont le futur roi Philippe (1052-1108), Robert (1054-vers 1063), Emma (1055-vers 1109) et Hugues (1057-1101). La trace de la princesse ukrainienne se perd alors; elle s’est remariée en 1063 avec Raoul IV et elle serait morte entre 1075 et 1089. Une source anonyme et postérieure affirme qu' »après la mort de Raoul, [Anne] regagna le sol natal. vingt-cinq ans après l’avoir quitté ».

A noter un excellent article de Robert-Henri Bautier, paru en 1985, intitulé »: « Anne de Kiev, reine de France, et la politique royale au XIe siècle : étude critique de la documentation » où est décrite l’alliance entre Kiev et la cour de France.

Ya Rab Yeshua.

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https://lignesdedefense.ouest-france.fr/en-ukraine-des-etrangers-recrutes-comme-officiers-le-retour-des-tigres-volants/

En Ukraine, des étrangers recrutés comme officiers: le retour des Tigres volants?

 

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La Verkhovna Rada (Parlement ukrainien) a adopté, jeudi, un projet de loi autorisant les ressortissants étrangers à servir sous contrat en tant qu’officiers dans les forces armées ukrainiennes, le service spécial des transports de l’État et la Garde nationale d’Ukraine.

Au total, 276 députés ont voté en faveur du projet de loi n° 12023, sur les 450 qui siègent.

Selon le ministre de la Défense Rustem Umierov, « au cours des deux années et demie de guerre contre l’agression russe, nous avons vu de nombreux étrangers rejoindre les forces de défense ukrainiennes, prouvant ainsi leur capacité à mener à bien des tâches complexes sur le champ de bataille. Aujourd’hui, la Verkhovna Rada d’Ukraine a adopté une loi importante élaborée par le ministère de la Défense, qui ouvre la voie à une augmentation du nombre d’étrangers servant sous contrat à des postes d’officiers au sein des forces armées ukrainiennes, du Service spécial des transports de l’État et du Garde nationale. »

« La nécessité d’améliorer la législation est apparue en raison de la situation opérationnelle difficile sur la ligne de front, qui nécessite une augmentation significative du nombre de combattants des forces armées ukrainiennes et d’autres formations militaires, à la fois par des mesures de mobilisation supplémentaires et par le recrutement volontaire de tous ceux qui ont les spécialités militaires appropriées et l’expérience de combat, y compris les étrangers et les apatrides », peut-on lire dans la déclaration explicative.

 

Tigres volants
Cette mesure pourrait permettre à Kiev de recruter des pilotes étrangers qui seraient en mesure de voler sur F-16 ou sur Mirage 2000. Un tel recrutement rappellerait les belles heures des Tigres volants, ces pilotes US démissionnaires de l’USAF puis entrés sous contrat avec les forces de Tchang Kaï-chek pour lutter contre les Japonais.

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  • Thanks 1

Ya Rab Yeshua.

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https://lignesdedefense.ouest-france.fr/laide-francaise-a-lukraine-depassera-les-deux-milliards-deuros-en-2024/

L’aide française à l’Ukraine dépassera les deux milliards d’euros en 2024

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Selon le ministre des Armées Sébastien Lecornu, s’exprimant lundi devant les députés de la commission de la Défense, l’aide militaire française à l’Ukraine pourrait dépasser les deux milliards d’euros en 2024. « Dans les faits, nous serons au-dessus de deux milliards d’euros, mais pas à trois milliards d’euros ».

 

Pour rappel, paris précise que l’aide militaire française a atteint 1,7 milliard d’euros en 2022 et 2,1 milliards en 2023 (533 millions d’euros selon l’Institut Kiel pour l’économie mondiale, basé en Allemagne).

Le don à Kiev de matériels anciens des armées françaises amenés à être remplacés par des équipements neufs, comme les véhicules de l’avant-blindé (VAB) ou les chars AMX-10RC représentent un coût de 533 millions en 2024, contre 177 millions l’an passé. Ces dons de matériels anciens à l’Ukraine représenteront l’an prochain « pratiquement 700 millions d’euros », a précisé Sébastien Lecornu, la hausse s’expliquant par les dotations destinées à la future brigade Anne de Kiev.

Des aides et compensations
Pour 2024, quelque 300 millions d’euros d’aide proviennent de l’utilisation des intérêts d’avoirs russes gelés après l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022. Voir mon post. Ils « permettent de financer des munitions – plutôt des obus de 155 mm -, des canons Caesar, du carburant », a détaillé le ministre.

 

Le financement de l’aide à l’Ukraine provient également de « gains d’inflation », évalués cette année entre 400 et 600 millions d’euros cette année, selon lui. Ces « gains » proviennent du ralentissement de l’inflation par rapport aux hypothèses d’inflation plus élevées retenues lors de l’élaboration de la loi de programmation militaire.

Enfin, la France, qui a contribué via ses cessions de matériel à hauteur de 1,2 milliard d’euros au mécanisme de Facilité européenne pour la paix (FEP), a perçu en retour 143 millions d’euros en 2024.

Ya Rab Yeshua.

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https://www.opex360.com/2024/10/16/le-cellule-diplomatique-de-lelysee-aurait-envisage-de-livrer-des-rafale-a-lukraine/

La cellule diplomatique de l’Élysée aurait envisagé de livrer des Rafale à l’Ukraine

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En mai 2020, la force aérienne ukrainienne adopta le plan « Air Force Vision 2035 » afin de moderniser son aviation de chasse en la portant aux standards occidentaux, ce qui supposait évidemment de retirer du service l’ensemble de ses avions de combat hérités de son passé soviétique.

Ce plan, doté d’environ 7,5 milliards d’euros, devait se dérouler en deux temps. Il s’agissait d’abord de se procurer six à douze chasseurs-bombardiers de génération 4,5 entre 2023 et 2025 afin de mener des essais et des évaluations opérationnelles. L’idée était, en quelque sorte, de préparer le terrain avant la mise en service d’une trentaine d’appareils supplémentaires entre 2025 et 2030.

À l’époque, selon la presse ukrainienne, quatre modèles d’avions de combat étaient envisagés : le JAS-39 Gripen E/F, le F-16 Viper, le F/A-18 Super Hornet et le Rafale, dont la candidature était ardemment défendue par le président Macron. « Le dossier est ainsi tout en haut de l’agenda de la prochaine visite d’Emmanuel Macron en Ukraine », avait en effet écrit Intelligence Online, en mars 2021.

Seulement, l’invasion de l’Ukraine par la Russie balaya ce projet… Cependant, afin de permettre à son aviation de chasse de faire face aux forces russes, Kiev demanda très vite des F-16 de conception américaine [et même des A-10 Warthog]. Mais les États-Unis furent réticents à donner une suite favorable à une telle requête.

Finalement, la force aérienne ukrainienne obtint gain de cause, grâce aux Pays-Bas et au Danemark, ces deux pays ayant pris, en 2023, la tête de la « coalition F-16 pour l’Ukraine », rejointe ensuite par la Norvège et la Belgique.

Cela étant, en janvier 2024, Kiev évoqua la possible livraison de Mirage 2000D français… Ce qui fut d’abord exclu par Sébastien Lecornu, le ministre des Armées. « Sur la question de l’aviation, de manière globale, on cherche là aussi à faire de l’utile. Pour être transparent, […] à la livraison de Mirage 2000, dont on en a peu et dont le MCO [maintien en condition opérationnelle] présenterait des défis terriblement compliqués, on a préféré démarrer la formation généraliste de pilotes », avait-il expliqué aux députés, quelques semaines plus tard.

La suite est connue : en juin, le président Macron a finalement annoncé que la France livrerait des Mirage 2000-5F à l’Ukraine.

Mais, d’après Le Monde, il aurait pu en aller autrement. En effet, dans un portrait de M. Lecornu publié dans son édition du 16 octobre, le quotidien révèle que la cellule diplomatique de l’Élysée a émis « un jour l’idée de déposséder l’armée de l’Air de ses précieux Rafale pour les envoyer à Kiev ». Sauf que le ministre des Armées y a mis son veto.

Pour rappel, en 2021, l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE disposait de 102 Rafale. Mais cette flotte fut réduite de 24 unités pour honorer les commandes passées par la Grèce et la Croatie.

Depuis, ces appareils ont été remplacés, grâce à la reprise des livraisons en janvier 2023. Et selon la dernière édition des « chiffres clés de la défense », l’AAE comptait 97 Rafale au début de cette année.

La réduction temporaire de la flotte de Rafale avait mis l’AAE sous tension, notamment pour l’entraînement de ses équipages, le nombre annuel d’heures de vol étant passé 164 à environ 147. « Notre potentiel technique est moindre puisque nous disposons de moins d’avions et que le nombre de pilotes est le même », avait expliqué le général Parisot, alors numéro deux de l’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [EMAAE], en juillet 2022.

Par ailleurs, si l’idée de livrer des Rafale à Kiev avait été suivie d’effet, alors la France aurait été le seul pays à se séparer d’avions de combat en service, les F-16 promis à l’Ukraine devant être remplacés par des F-35A.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

https://lignesdedefense.ouest-france.fr/des-nord-coreens-aux-cotes-des-russes-une-escalade-significative-selon-lotan/

Des Nord-Coréens aux côtés des Russes: « une escalade significative », selon l’Otan

 

Qu’ils soient à terme dix, onze ou quinze mille, la simple présence de soldats nord-coréens en Russie (une fois documentée) constituerait un développement inquiétant s’il s’avère qu’ils vont prendre part aux opérations militaires contre l’armée ukrainienne.

Ce lundi le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte a estimé qu’un tel déploiement de soldats nord-coréens pour combattre sur le front ukrainien aux côtés des forces russes constituerait une « escalade significative ». Et il aurait eu raison d’ajouter qu’un tel déploiement constituerait aussi un test pour l’Alliance et sa détermination à sauver Kiev.

 

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On notera le conditionnel de rigueur depuis vendredi. Alors, Rutte avait indiqué que l’Alliance ne pouvait confirmer « à ce stade » le déploiement par la Corée du Nord de troupes en Russie. « Mais, bien sûr, cela peut changer », avait-il ajouté.

De rumeur en rumeur
Selon l’agence du renseignement sud-coréen, la Corée du Nord a décidé d’envoyer jusqu’à 12000 soldats pour aider la Russie. Quelque 1500 soldats des forces spéciales nord-coréennes se trouveraient déjà en Russie pour s’acclimater et devraient bientôt se rendre sur le front, selon la même source.

 

Selon le journal Kyiv Independent, citant ce 21 octobre une source du renseignement militaire ukrainienne, les autorités russes ont arrêté 18 soldats nord-coréens qui ont abandonné leurs positions dans l’oblast de Koursk en Russie. Ils faisaient partie d’un détachement précurseur de 40 soldats déployés sur le front.

Toujours ce lundi, la Russie a annoncé son intention de « poursuivre sa coopération » avec la Corée du Nord. « Nous poursuivrons le développement de cette coopération », a ainsi déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, tout en assurant que cette alliance « ne devrait inquiéter personne » car « elle n’est pas dirigée contre des pays tiers ». Comprenne qui pourra…

A suivre donc.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

https://lignesdedefense.ouest-france.fr/la-155e-brigade-ukrainienne-a-choisi-une-devise-en-francais-on-ne-passe-pas/

La 155e brigade ukrainienne a choisi une devise en français: « on ne passe pas »

 

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Dans un communiqué diffusé le 5 novembre et relayé par @Stevius21, la 155e brigade mécanisée de l’armée ukrainienne, à l’entraînement dans l’est de la France (où aura lieu très prochainement une visite officielle de Sébastien Lecornu, ministre des Armées et des Anciens combattants, et de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères) avec la TF Champagne,  a exprimé sa gratitude envers la France. Elle explique aussi son choix d’une devise en français:

« Chers alliés et amis de France !

La 155e Brigade mécanisée distincte des Forces armées d’Ukraine exprime sa sincère gratitude au peuple et au gouvernement français pour le soutien inestimable que nous ressentons sur le champ de bataille. Grâce à vos efforts, à vos armes et à votre foi en notre victoire, nous sommes capables de tenir tête à l’ennemi et de lutter pour la liberté et l’indépendance de notre nation.

La France, comme l’Ukraine aujourd’hui, a enduré les dures épreuves de la Première Guerre mondiale. La bataille de Verdun est devenue un symbole de la résilience et de la détermination du peuple français. Inspirés par votre héroïsme, nous avons adopté la devise de la médaille de Verdun – « Ils ne passeront pas » – comme symbole de notre esprit inébranlable et de notre engagement à défendre l’Ukraine. Tout comme vos soldats ont défendu avec détermination Verdun, nous ressentons cette responsabilité envers notre peuple et notre pays. À l’époque, la France a remporté la victoire grâce à son courage et au soutien de ses alliés. En suivant votre exemple, nous savons qu’avec l’aide de véritables amis, nous remporterons également la victoire.

 

Les instructeurs français fournissent à nos soldats les connaissances et les compétences nécessaires à la guerre moderne, nous préparant à de nouveaux défis. Vos armes, en particulier l’artillerie de pointe, nous rendent plus forts et nous permettent de défendre le territoire ukrainien. Grâce à votre formation et à votre soutien, nous opérons avec des normes élevées, nous rapprochant de la victoire à chaque pas.

L’Ukraine se souvient de votre courage et s’inspire de votre histoire. Nous sommes profondément reconnaissants à la France pour la solidarité et le soutien qui nous permettent de lutter et de protéger la liberté. Comme vos ancêtres à Verdun, nous resterons fermes jusqu’au bout. Nous savons qu’avec un tel soutien, notre victoire est inévitable.

Avec un profond respect et une profonde gratitude,

La 155e Brigade mécanisée distincte des forces armées d’Ukraine. »

https://lignesdedefense.ouest-france.fr/ukraine-washington-va-confirmer-lenvoi-de-societes-militaires-privees/

Washington va confirmer l’envoi de sociétés militaires privées

 

Les Etats-Unis vont envoyer « un petit nombre » d’employés de sociétés militaires privées en Ukraine pour s’occuper de la maintenance technique de l’armement américain. C’est un sujet dont j’ai déjà parlé à plusieurs reprises puisque la décision était en attente (lire ici) et que des entreprises de service de sécurité et de défense (ESSD) américaines ne cachaient pas leur présence en Ukraine (lire ici).

Certaines de ces ESSD sont déjà à l’oeuvre en Pologne (voir ci-dessous une offre d’emploi de la société US Amentum) et en Roumanie (pour les F-16); elles n’auront donc aucun mal à projeter du personnel en territoire ukrainien:

 

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Pourquoi une telle décision? L’élection de Donald Trump chamboule tout, surtout s’il met à exécution ses menaces de cesser l’envoi d’aides matérielles et financières à Kiev. Kiev dont les armées sont en mauvaise posture dans le Donbass et qui est à court d’effectifs pour remplir toutes les missions nécessaires à la poursuite de l’effort de guerre (maintien en condition opérationnelle ou MCO, maintenance, logistique, formation etc.)

L’envoi par Washington de prestataires de services en Ukraine a été annoncé vendredi par un responsable de la Défense américaine. Les ESSD américaines qui travailleront en Ukraine « seront loin des lignes de front et ne participeront pas au combat face à l’armée russe. Ils aideront l’armée ukrainienne à réparer et entretenir rapidement les équipements fournis par les Etats-Unis, selon les besoins, afin qu’ils puissent vite retourner sur le front », a-t-il été précisé.

 

« Nous prenons cette mesure car certains des équipements américains fournis à l’Ukraine — ou qui seront fournis à l’Ukraine dans les prochains mois — comme des F-16 ou les systèmes de défense aérienne Patriot demandent une expertise technique spécifique pour être entretenus », a précisé le responsable, ajoutant que cette décision a été prise « après une évaluation prudente des risques ». Et peut-être sur fond d’immixtion nord-coréenne dans le conflit.

La présence de « contractors » (je pense à ceux de la grande société américaine Amentum qui entretient les hélicoptères Black Hawk des services spéciaux de Kiev et qui a signé, en juin dernier, des accords avec des sociétés ukrainiennes pour se déployer sur le terrain) est déjà effective mais reste officieuse.

amentum-JV-juin-1264x824.jpg La signature d’un accord en juin entre Amentum et le ministre ukrainien des approvisionnements stratégiques (photo Amentum)

Actuellement, c’est dans le domaine du MCO et de la maintenance que travaillent ces contractors; d’autres sont (ou seront vite) déployés pour intervenir dans le soutien logistique, le renseignement, voire de la formation…

Claquer l’enveloppe
A cette décision de l’administration Biden (décision qui n’est pas encore officielle en ce 9 novembre) pourrait s’ajouter de nouvelles cessions d’armes et de munitions, comme l’a laissé entendre une porte-parole du Pentagone.

Avant l’investiture du républicain en janvier, le gouvernement du président sortant va certainement chercher à dépenser jusqu’au dernier cent l’enveloppe budgétaire votée en faveur de l’Ukraine. Une enveloppe qui totaliserait au moins 7 milliards de dollars dont 4 seraient utilisés pour les cessions d’armes à Kiev.

Ya Rab Yeshua.

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https://www.opex360.com/2024/11/11/la-france-livrera-finalement-six-mirage-2000-5f-a-lukraine/

La France livrera finalement six Mirage 2000-5F à l’Ukraine

 

2000-5-estonie-20220804.jpg

En janvier 2023, quand le débat portait sur la cession de chars Leopard 2 et Abrams à l’armée ukrainienne, la France fit savoir qu’il n’était pas question pour elle de se séparer de ses Leclerc. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, s’en était expliqué en indiquant que toute cession d’armes à l’Ukraine devait être évaluée selon trois critères.

Il faut « qu’elle réponde à une logique défensive, pour maîtriser l’escalade » et qu’elle « ne détériore pas notre modèle de sécurité et de défense », avait-il dit au Sénat, avant de souligner l’importance d’être en mesure d’assurer le maintien en condition opérationnelle [MCO] des équipements livrés. Or, s’agissant des Leclerc, la maintenance « est une question sensible », avait-il fait remarquer.

Le ministre aurait pu citer un quatrième critère : que, au-delà de leurs qualités et de leurs performances intrinsèques, les équipements livrés puissent permettre aux forces ukrainiennes de gagner en efficacité.

Quoi qu’il en soit, le 6 juin dernier, le président Macron a sans doute rompu avec cette approche en annonçant la cession à l’Ukraine d’un nombre non précisé de Mirage 2000-5F, un avion de combat alors censé rester en service au sein de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] jusqu’en 2029.

Or, le Mirage 2000-5F reste intensivement utilisé par le Groupe de chasse 1/2 Cigognes [l’unité « référente » de l’AAE en matière de défense aérienne] et l’escadron de chasse 3/11 Corse [ce dernier ayant assuré 200 missions et 600 heures de vol pour sécuriser la mer Rouge depuis Djibouti, ndlr]. Selon l’édition 2024 des « Chiffres clés de la Défense », vingt-huit exemplaires étaient encore en service au 31 décembre 2023.

En octobre, toujours sans en préciser le nombre, M. Lecornu a confirmé que les Mirage 2000-5F destinés à l’Ukraine seraient modifiés pour leur permettre d’emporter des munitions air-sol ainsi que pour améliorer leur système de guerre électronique. Et d’ajouter que ces appareils seraient remis à Kiev dans le courant du premier semestre 2025, c’est-à-dire après que les pilotes et les techniciens ukrainiens auront achevé leur formation.

Cela étant, la pertinence de cette cession de Mirage 2000-5 dépendra du nombre d’appareils concernés et de la capacité à assurer leur MCO [ce qui suppose une chaîne logistique ad hoc] alors que l’Ukraine doit également recevoir plusieurs dizaines de chasseurs-bombardiers F-16 d’occasion.

Or, dans son avis budgétaire sur la « préparation et emploi des forces – Air », le député Frank Giletti [RN] révèle que la France livrera prochainement « six Mirage 2000-5F aux forces armées ukrainiennes [FAU] » avec un « modèle de soutien complet ». Ces six avions seront-ils suffisants pour produire des effets militaires ? En tout cas, leur cession aura des conséquences sur l’activité de l’AAE, dont le format de l’aviation de combat est déjà « taillé au plus juste ».

« Ces cessions de Mirage 2000-5 occasionneront […] un report d’activité sur la flotte de Rafale et de Mirage 2000D rénovés au risque d’un accroissement inévitable des coûts de MCO et d’une dégradation de leur disponibilité. Elles accéléreront également sous toutes réserves le retrait du service opérationnel du Mirage 2000-5 », prévient le député.

Aussi, selon lui, « l’anticipation de livraisons issues de la 5ème tranche de Rafale au standard F4 est un compromis respectable pour limiter le ‘trou capacitaire’ consécutif aux diverses pertes et cessions ». Et de préciser : « À terme toutefois, la cible finale restera inchangée, les avances de commandes ne consistant pas en des avions supplémentaires ».

« Un Rafale nécessitant en moyenne trois ans pour être produit, cette anticipation de livraisons doit être actée dès le projet de loi de finances pour 2025. Au-delà de la seule avance de commandes à cible constante, [ils serait souhaitable] que la cible de Rafale Air pour 2030 soit rehaussée afin de réellement compenser les futures cessions de Mirage 2000-5 qui occasionneront pendant trois ans une diminution de facto du format de notre aviation de chasse », a encore insisté M. Giletti.

Pour rappel, au terme de la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, l’AAE devra aligner 48 Mirage 2000D rénovés [soit 7 de moins qu’initialement prévu] et 137 Rafale. Soit 185 avions de combat au total. Au 31 décembre 2023, elle en comptait 196.

Cependant, il n’est pas certain que l’AAE puisse atteindre, si ce n’est maintenir, ce format à 185 appareils, lequel doit lui permettre d’honorer ses contrats opérationnels.

« Les livraisons des Rafale doivent être programmées dans cette optique en vue de remplacer les flottes Mirage 2000-5 et Mirage 2000D rénovés [retrait en 2035]. Or, la LPM 2024-2030 fixe à 137 le nombre de Rafale dont disposera l’AAE à l’horizon 2030, soit 48 avions de moins que la cible de 185 Rafale fixée par la LPM 2019-2025. La perte récente de 2 Rafale B et les hypothèses de cessions de Mirage 2000-5 aux FAU laissent présager à ce stade de la programmation un passage sous les 185 avions de chasse pendant 10 ans [2026-2036] », a souligné le rapporteur.

Selon lui, cela ne pourra qu’avoir des « conséquences délétères sur les indicateurs d’activité opérationnelle des pilotes de chasse qui sont légèrement inférieurs aux cibles, mais surtout sur la disponibilité de matériels sur-sollicités ».

Photo : AAE

Ya Rab Yeshua.

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https://lignesdedefense.ouest-france.fr/externalisation-en-ukraine-des-smp-amenees-a-jouer-un-role-dans-le-soutien-medical/

En Ukraine, des SMP amenées à jouer un rôle dans le soutien médical

 

aspen.jpg Photo Aspen Medical

Le soutien médical constitue un domaine essentiel pour les armées en opérations. Ce domaine n’échappe pas à une externalisation croissante, du fait de la baisse des moyens humains des services de santé des armées, particulièrement chez les Anglo-Saxons. J’ai eu l’occasion de publier de nombreux posts sur cette question cruciale.

J’ai aussi consacré le 9 novembre dernier un post au probable déploiement d’entreprises de services de sécurité et de défense (ESSD) en Ukraine (voir: Washington va confirmer l’envoi de sociétés militaires privées). Je citais parmi les prestations déjà réalisées (en Pologne entre autres) le MCO, la maintenance, prestations auxquelles j’ajoutais le soutien logistique, le renseignement et bien sûr la formation…

 

Ce dernier type de prestation couvre de nombreux domaines. Dont la formation au soutien médical.

D’ailleurs, l’ESSD australienne Aspen Medical est déjà déployée sur le théâtre ukrainien dans le cadre d’un contrat avec le DoD américain sur divers programmes de recherche et de formation, notamment sur les soins aux blessés en temps de guerre. La formation dispensée par Aspen comprend des cours de 2 à 3 jours en Pologne pour les soignants ukrainiens, principalement des médecins civils qui ont rejoint les forces armées pour la durée de la guerre. Le prestataire australien travaille en collaboration avec Alcoa Foundation (USA) et la First Medical Union (Ukraine).

Aspen Medical, qui dispose d’un bureau à Kiev, collabore également avec l’Université du Colorado dans le cadre d’une étude sur l’impact du syndrome de stress post-traumatique en Ukraine.

 

Médecine de l’avant
En raison de la nature du champ de bataille d’Ukraine, avec des drones et une artillerie omniprésents, une évacuation sûre et rapide des nombreux blessés peut ne pas être possible. Des soins primaires beaucoup plus lourds doivent être prodigués quasiment sur le lieu de la blessure. D’où l’importance des postes médicaux avancés (les « stabilization points ») dans le dispositif médical ukrainien.

stabilization-point-afp-scaled.jpg Un blessé de la 66e Brigade, dans un stabilization point  (Photo by Maciek Musialek / ANADOLU / Anadolu via AFP)

Mais comme le rappelait le Dr Katrina Sanders, médecin en chef d’Aspen Medical, lors de la conférence Land Forces qui s’est tenue à Melbourne en septembre, les soignants qui prodiguent les premiers soins ne travaillent pas dans des salles d’opération stériles et optimalement éclairées. Ils prodiguent ces soins sur le terrain, à proximité du front, sous la menace d’une attaque de drone ou d’une frappe d’artillerie.

« Le patient blessé doit être traité sur le lieu de la blessure, pendant un temps variable, avant de pouvoir être évacué vers un système de santé ou vers un autre pays », a-t-elle expliqué, citée par ADM. « Cela change complètement ce qui doit se passer sur le lieu de la blessure », rappelant la difficulté de prodiguer des soins ou de pratiquer la chirurgie en temps de guerre pour les infirmières ou les médecins qui n’ont pas été formés aux environnements de combat et qui s’y retrouvent brutalement confrontés ». D’où la nécessité d’une formation spécifique pour ces personnels issus du civil.

Le prochain feu vert de l’administration Biden au déploiement d’ESSD en territoire ukrainien pourrait donc signifier l’arrivée de formateurs spécialistes de la médecin de guerre pour intervenir au profit des combattants et des civils. Ce feu vert pourrait aussi provoquer le déploiement de personnels soignants dans les structures médicales proches du front, des soignants dont a bien besoin l’armée ukrainienne qui annonce régulièrement la mort sur le front d’infirmiers et de médecins.

Une telle pratique ne serait pas une nouveauté. On se souviendra qu’Aspen, à partir de 2006, a déployé des équipes au Timor oriental pour assurer le soutien médical du contingent australien, lors de l’opération Astute. On souviendra aussi que pour assurer le soutien médical de la mission EUTM Somalie, il avait fallu faire appel à une société privée: Medical Support Solutions et lui attribuer un contrat de soutien (valeur initiale: 4,9 millions d’euros). MSS avait installé un role 2 à Mogadiscio en 2019.

Ya Rab Yeshua.

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Le 12/11/2024 à 15:02, BTX a dit :

Le prochain feu vert de l’administration Biden au déploiement d’ESSD en territoire ukrainien pourrait donc signifier l’arrivée de formateurs spécialistes de la médecin de guerre pour intervenir au profit des combattants et des civils.

Pour combien de jours encore ? Le 20 janvier, tout ça risque de basculer dans l'oubli !

Militaire d'active

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https://lignesdedefense.ouest-france.fr/les-multiples-offensives-russes-accentuent-la-pression-sur-lukraine/

Les multiples offensives russes accentuent la pression sur l’Ukraine

 

pokrovsk6-scaled.jpg Un mortier ukrainien en action près de Pokrovsk (Photo Diego Herrera Carcedo / ANADOLU / Anadolu via AFP)

La guerre de « trois jours » lancée par les Russes en février 2022 (il y a bientôt mille jours) a tout d’un fiasco. Les gains territoriaux initiaux, dans le nord et le sud de l’Ukraine, ont été perdus ; l’armée russe connaît une saignée sans précédent depuis la Seconde guerre mondiale et les irréductibles Ukrainiens soutenus par les Occidentaux continuent de lui tenir tête.

Néanmoins plus de 18 % du territoire ukrainien, si l’on compte la Crimée et les secteurs du Donbass déjà aux mains des Russes depuis 2014, échappent au contrôle de Kiev. En outre les efforts insensés de l’armée russe lui permettent actuellement de grignoter des pans de l’est de l’Ukraine. Au cours de chacune des dernières semaines, les gains territoriaux russes au détriment des Ukrainiens ont varié de 160 km2 à 200 km2 selon le cartographe français « Poulet Volant « . L’objectif est d’arriver en force à la future table de négociations, surtout si est acceptée l’idée de Donald Trump d’imposer une fin des hostilités figeant le front et entérinant de facto les conquêtes territoriales russes.

 

C’est pourquoi le pouvoir russe entend atteindre des objectifs nouveaux et précis.

D’abord, chasser les forces de Kiev du territoire russe en reconquérant la poche au sud de Koursk aux mains des Ukrainiens depuis août dernier. D’où le déploiement suspecté de quelque dix mille soldats nord-coréens aux côtés des Russes.

carte-ukr.jpg

 

Ensuite, multiplier les coups de boutoirs dans l’Est, de Koupiansk (nord du Donbass) à Robotyne (sud du Donbass), à proximité de la grande ville de Zaporijia. Du nord au sud, les forces russes attaquent donc en masse sur plusieurs axes. Un de leurs objectifs est la ville de Koupiansk où ils ont tenté une incursion mercredi13 novembre. Ils visent aussi Sloviansk, Chassiv Yar, Kostiantynivka et Pokrovsk où les combats acharnés saignent les deux camps.

Enfin, couper les voies de communication routières (dont les nationales H-2O et T-0504) et ferroviaires et empêcher l’arrivée des renforts et du ravitaillement vitaux pour les défenseurs du sol ukrainien. Malgré les avancées russes, les pertes humaines et la lassitude, ces derniers ont toujours le soutien d’une majorité de la population. En effet, à 58 %, les Ukrainiens restent opposés à des concessions territoriales à la Russie pour obtenir la paix, selon un sondage publié mardi par l’institut international de sociologie de Kiev (KIIS).

Ya Rab Yeshua.

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https://lignesdedefense.ouest-france.fr/anna-colin-lebedev-les-ukrainiens-ne-refusent-pas-de-combattre-parce-quils-jugent-cette-guerre-injuste-mais-parce-quils-trouvent-leurs-conditions-inacceptables/

Anna Colin Lebedev: « les Ukrainiens ne refusent pas de combattre parce qu’ils jugent cette guerre injuste, mais parce qu’ils trouvent leurs conditions inacceptables »

 

Après plus de mille jours de guerre, l’Ukraine peine à mobiliser de nouveaux combattants. Non que les Ukrainiens soient « fatigués » de la guerre, estime la sociologue Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés postsoviétiques, qui revient d’Ukraine, mais ils veulent être « utilisés intelligemment », en fonction de leurs compétences. La transcription de l’entretien accordé à ma consoeur Cécile Réto est à lire sur ouest-france.fr (en version longue) et dans nos éditions de ce vendredi.

anne-colin-607x824.jpg

 

Kiev peine à mobiliser, alors que ses combattants sur le front, usés par deux ans et demi de guerre, ont besoin d’être relevés de toute urgence. De retour d’Ukraine, la sociologue Anna Colin Lebedev, maîtresse de conférences en science politique et spécialiste des sociétés postsoviétiques, voit trois freins majeurs à l’enrôlement : des problèmes de recensement des hommes mobilisables ; la non-démobilisation des combattants de la première heure ; et la quête de sens des Ukrainiens, qui refusent « une mobilisation bête et méchante », qui ferait d’eux « de la chair à canons ».

Ya Rab Yeshua.

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