Rapprochement franco-canadien autour du combattant débarqué

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L’Agence de l’innovation de défense (AID) et son homologue canadienne, la direction Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC), plancheront ensemble sur le combattant de demain. 

 

Fruit d’un arrangement signé le 1er juin à Ottawa, ce rapprochement verra les deux pays développer « une coopération pour les protections individuelles du combattant débarqué (lésionnels, ergonomiques, traumatiques) », indique l’agence française dans un communiqué. 

Hormis les deux services, la démarche impliquera plusieurs acteurs majeurs du domaine, que sont la Direction générale de l’armement, l’Institut de recherches biomédicales des armées (IRBA) et l’Institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis (ISL), et les forces spéciales françaises et canadiennes. 

 

Deux axes de travail sont envisagés. Le premier, sur les matériaux, étudiera le renforcement des protections balistiques allégées, les protections anti-trauma et les protections face aux effets de souffle de forte intensité ou répétés. « Les partenaires évalueront le potentiel des matériaux augmentés et les concepts innovants à moindre coût dans le but d’alléger les protections », indique l’AID. 

Le second axe, focalisé sur les « risques pour l’Homme », se concentrera sur les risques à identifier, le choix des critères d’acceptabilité, l’optimisation des surfaces protégées et l’emploi de la simulation numérique. La démarche s’accompagne d’essais croisés entre partenaires français et canadiens. 

 

Côté français, l’essentiel des recherches sur le combattant de demain s’agrègent autour du projet de technologies de défense CENTURION. Et certains sujets parmi la vingtaine que celui-ci soutient à ce jour ne sont pas sans rappeler les axes évoqués plus haut. GMos/TherMOS, par exemple, repose sur des capteurs passifs permettant d’évaluer l’état de santé d’une plaque balistique. C’est l’un des projets arrivés à terme en 2022 et proposés pour un passage à l’échelle. 

Crédits image : EMA