Personne n’est laissé en arrière

[vittorio venturi]

Bonjour,

quelles que fussent les raisons (la vie de pekin n’est pas toujours en rose) y avait parfois des anciens Légionnaires qui frappaient à la porte du 1er RE pour se rengager.

Radio bidasse disait qu’après six mois de la cessation du contrat il fallait repartir à zéro, pour cette nuance j’ai croisé des ex Légionnaires avec le double de nôtre age qui ont du refaire tout le parcours.

Je me souviens d’un camarade qui, soi disant avoir eu le grade de Sergent-Chef, demandait au gradés quand il pouvait remettre ses décorations, ou encore nous conseillait comment astiquer correctement les boutons de la vareuse.

Nous fistons le regardions avec un mixte de curiosité et de bienveillance et je dois dire que l’épithète de “cadavre”, qui touchait au consultant medical, pour lui etait tenu en sursis, vue sa gueule lorsq’il,  raide au garde-à-vous devant le CDC qui lui en demandait la raison, debitait : “ mon genou mon capitaine”.

Les chevilles et les genoux etaient les premiers victimes des marches, aussi pour les jeunes, mais on se gardait bien de se porter consultant pourquoi si l’infirmerie ne confirmait pas la malaise c’etaient vit 30 jours de taule.

Bien après on a compris que la Légion (ou l'Armée), des fois marâtre, reste toujours une mère poule pour les garçons qui se sont bien conduits.

[BTX]

C'est vrai. A la Légion étrangère, suite aux conseils d'enquête et aux avis qu'ils communiquaient au COMLE qui, seul, prenait la décision et infligeait ou pas une lourde sanction, à la fois disciplinaire et statutaire, aux contrevenants, un adjudant pouvait être réduit au grade de caporal.

Il était alors muté de régiment. Mais, chacun peut mesurer les conséquences morales et matérielles de cette sanction, a fortiori si l'adjudant était marié avec des enfants.

J'ai connu ce cas. Réduit au grade de caporal, brevets professionnels acquis, il lui a fallu plusieurs années pour être rétabli dans son état ante.

BTX