BTX Posté(e) 2 mai 2024 Signaler Posté(e) 2 mai 2024 http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/04/27/fourniture-de-systemes-de-brechage-mecanique-de-zone-minee-e-24598.html Comme je l'ai écrit le 15 avril, "le déminage pyrotechnique fait actuellement l'objet d’une demande d’information (RFI 143) de la part de la DGA qui anticipe le renouvellement des systèmes SDPMAC (système de déminage pyrotechnique pour mines antichars) Vulcain d’ici à 2027" (photo d'illustration CAT). Voici que le ministère des Armées a lancé, le 25 avril, un appel d'offre restreint pour la fourniture d’engins de bréchage mécanique de zone minée (EBMZ) et prestations associées (formation des maintenanciers et des utilisateurs pour les systèmes). Il s'agit de lancer un effort de renouvellement des moyens de contre-minage des régiments du génie de l’armée de Terre. Le système EBMZ recherché se compose de la façon suivante : - un bouteur (un tracteur chenillé) dont la cabine est blindée ; - une charrue de déminage mécanique ; - un système de marquage/balisage du couloir ouvert ; - un ripper ou un treuil ; - une remorque tout chemin, pouvant contenir le bouteur avec sa charrue attachée ; - un kit de télé-opération, permettant de brécher à distance. L’EBMZ doit permettre d’effectuer un bréchage mécanique en zone minée, sous le tir des armes légères, tout en maintenant l’opérateur du système à distance de sécurité (en mode téléopéré). Le projet d’accord-cadre porte sur 30 systèmes maximum dont 2 fermes. Citer Ya Rab Yeshua.
Yann pyromane Posté(e) 2 mai 2024 Signaler Posté(e) 2 mai 2024 Il ressemble un peu au Caterpillar D9 Israélien moins la mitrailleuse en tourelle et les plaques de couche de blindage qui sont beaucoup moins péchues .Mais pas mal quand même . on en veut au 17 RGP.😁 Citer
BTX Posté(e) %s à %s Auteur Signaler Posté(e) %s à %s https://www.forcesoperations.com/renouveler-les-moyens-de-brechage-francais-acte-iii/ Renouveler les moyens de bréchage français, acte III Le renouvellement des moyens de bréchage reste plus que jamais dans le collimateur de l’armée de Terre. Après le système de déminage pyrotechnique et le brouteur, place cette fois à la recherche de nouvelles charges explosives, objet d’une demande d’information émise par la Direction générale de l’armement (DGA). L’enjeu derrière cette DI ? Le renouvellement de l’éventail de charges spéciales utilisées par les régiments du génie pour conduire des opérations de destruction d’infrastructures, de matériel ou de bréchage des défenses adverses. Dans un contexte sécuritaire où les enjeux de mobilité et de contre-mobilité reviennent à l’avant-plan, il s’agit visiblement d’évoluer vers des solutions « plus adaptées aux usages, notamment de par leur ergonomie et leurs performances ». L’ergonomie est souhaitée tout autant que la facilité d’emploi et la masse, un coup complet devant pouvoir être transporté par un groupe de huit combattants. Amorcées par les systèmes de mise à feu en dotation, ces charges devront également être aérotransportables, aérolargables et facilement reconditionnables en cas de redéploiement. Elles devront par ailleurs disposer d’une durée de vie de 20 ans une fois stockées, les armées visant au passage un pas de maintenance de 10 ans. Plusieurs variantes sont recherchées, des charges coupantes principalement axées vers la destruction d’ouvrages métalliques ou en béton armé à la charge spéciale perforante destinée aux actions de sabotage ou d’affaiblissement d’un ouvrage d’art en passant par la charge dite « allongée » pour la dislocation d’ouvrages défensifs. Orientée vers l’appui la mobilité, la dernière visera essentiellement à ouvrir des couloirs parmi les réseaux de barbelés et autres champs de mines antipersonnel ou antichar adverses. Comme d’accoutumée, la démarche ne constitue en rien un appel d’offres annonciateur de la passation d’un marché. L’objectif reste bien de caractériser la capacité du marché à répondre à un besoin précis. Et si ce dernier n’est pas chiffré, la DGA questionne d’emblée la filière sur son aptitude à atteindre des performances minimales « d’ici 2027-2028 » et sur « un cadencement de la production à compter de 2028 ». Cette demande est le dernier exemple en date d’une dynamique visant à renouveler les moyens de bréchage à disposition des sapeurs français. Deux autres DI étaient émises en avril 2024, l’une portant sur le remplacement d’ici à 2027 du système de déminage pyrotechnique pour mines antichar (SDPMAC) et l’autre sur un nouvel engin de bréchage mécanique de zone minée (EBMZ). Crédits image : 13e régiment du génie Citer Ya Rab Yeshua.
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