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L’amiral Pierre Vandier a officiellement pris la barre du Commandement allié transformation de l’Otan


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Quand, en 2008, elle réintégra la structure militaire intégrée de l’Otan, que le général de Gaulle avait décidé de quitter quarante-deux ans plus tôt, la France obtint de diriger l’un des deux commandements stratégiques de l’organisation, à savoir le « Commandement allié transformation » [SACT – Supreme Allied Command]. Dès lors, ce poste a systématiquement été confié à un ancien chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE].

Mais le départ du général Philippe Lavigne, nommé à la tête du SACT en 2021 après trois années passées à la tête de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE], aura mis un terme à cette « tradition ». En effet, le 23 septembre, il a officiellement été remplacé par l’amiral Pierre Vandier, lors d’une cérémonie organisée sur la base aéronavale de Norfolk [États-Unis] et présidée par l’amiral néerlandais Rob Bauer, chef du Comité militaire de l’Otan.

« Avec la nomination de l’amiral Vandier, c’est la toute première fois qu’un officier de la Marine nationale française prend les rênes de cette structure. Une alternance qui témoigne d’une volonté de l’Alliance de s’appuyer sur les expertises multiples de ses membres pour relever les défis complexes auxquels elle est confrontée », a commenté le ministère des Armées.

Cependant, cette « alternance » s’explique aussi par le fait que le général Stéphane Mille ne pouvait pas succéder au général Lavigne. Ayant atteint la limite d’âge après avoir été prolongé à deux reprises à la tête de l’AAE, il vient en effet de faire ses adieux aux armes, après avoir transmis le relais au général Jérôme Bellanger. D’où le choix de l’amiral Vandier, alors major général des armées après avoir été chef d’état-major de la Marine nationale, pour prendre les rênes du SACT. Un choix logique d’ailleurs, au regard de sa grande expérience opérationnelle.

Le mandat du général Lavigne à la tête du SACT aura été plutôt mouvementé. Il a fait « face à de nouveaux défis, marqués notamment par l’ambiguïté de la menace et l’invasion russe en Ukraine, ainsi que de l’accession militaire de trois nouveaux pays membres, la Macédoine, la Finlande et la Suède », résume le ministère des Armées.

Plus encore, le général Lavigne a aussi élaboré un concept d’opérations multimilieux, intégré les plans du concept de dissuasion et de défense pour la zone euro-atlantique [DDA] dans le processus Otan de planification de défense [NDPP], mis en route le programme-cadre pour le développement des capacités de combat de l’Otan [WDA] et, enfin, œuvré pour développer davantage l’innovation.

 

Si le mandat du général Lavigne aura été exigeant, nul doute que celui de l’amiral Vandier le sera tout autant. « Maintenir notre crédibilité militaire exige un effort extraordinaire pour moderniser notre façon de nous entraîner, agréger les nouvelles technologies et inventer de nouvelles techniques de combat », a-t-il dit, au moment de prendre son commandement. Et d’ajouter : « Ces efforts nous donneront une supériorité opérationnelle dans un environnement marqué par un réarmement général rapide ».

Pour rappel, le SACT est chargé d’identifier et de hiérarchiser les besoins tant en termes capacitaires qu’en matière d’interopérabilité. Il lui revient d’étudier et d’élaborer de nouveaux concepts. Enfin, il est aussi responsable des programmes d’entraînement et de formation de l’Otan.

Pour l’amiral Rob Bauer, l’ACT tient un rôle « inestimable » dans la mesure où il est censé permettre à l’Otan « de préserver la sécurité et les intérêts de ses membres face aux menaces et aux défis d’aujourd’hui et à ceux de demain, dont certains dépassent l’imagination ». Autant dire que la tâche qui attend l’amiral Vandier ne sera pas simple, surtout dans le contexte actuel.

« Dans un environnement de sécurité complexe, la difficulté consiste à définir les grandes orientations de l’Alliance, sans savoir avec certitude la forme que prendront les menaces futures. Ce travail permanent d’actualisation stratégique est déterminant, car si l’Otan reste avant tout une organisation à but défensif, elle doit renouveler ses capacités continuellement pour garder une longueur d’avance », a souligné le ministère des Armées.

Photo : OTAN

Ya Rab Yeshua.

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