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Vers un changement de posture pour la présence militaire française en Irak ?


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https://www.forcesoperations.com/vers-un-changement-de-posture-pour-la-presence-militaire-francaise-en-irak/

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Une décennie après sa création, la coalition internationale formée pour combattre Daech en Irak et en Syrie touche à sa fin. Rien n’est pour l’instant arrêté mais la décision pourrait rebattre quelques cartes pour l’opération Chammal, volet français d’une opération multinationale lancée il y a 10 ans. 

 

L’État islamique « est vaincu, mais n’est pas éliminé et demeure une menace pour la région et au-delà » déclarait le Pentagone le 27 septembre dans un communiqué annonçant la fin de l’opération Inherent Resolve (OIR). Il appartient désormais à chacun des quelque 30 pays de la coalition de poursuivre son soutien aux forces irakiennes et de maintenir la pression sur Daech en s’appuyant sur les partenariats de sécurité bilatéraux, à l’instar du traité stratégique signé en janvier 2023 par Paris et Bagdad.

Approuvé par l’ensemble des partenaires, ce plan de transition sera conduit en deux phases.
 
Déjà engagé, le retrait des forces coalisées de certaines bases irakiennes s’achèvera le 1er septembre 2025. Les opérations militaires menées en Syrie seront quant à elles clôturées le 1er septembre 2026, délai nécessaire pour prévenir toute résurgence du groupe terroriste. 
 

Chammal mobilise actuellement 600 militaires français. Environ 300 d’entre eux relèvent de l’armée de Terre et sont actifs sur le territoire irakien. La moitié contribue à l’appréciation sécuritaire régionale par des actions d’appui et de conseil. Une centaine d’autres constituent la Task Force Lamassu, cette unité chargée de former cinq bataillons du désert au sein de l’armée irakienne. Enfin, une trentaine de militaires de l’armée de Terre sont insérés en état-major dans le cadre de la NATO Mission Iraq (NMI), autre mission de conseil et de formation établie en 2018 à la demande du pouvoir irakien. 

 

Et pour la suite ? « Les discussions sont en cours, rien n’est totalement arrêté », expliquait-on vendredi dernier du côté de l’armée de Terre. Exit néanmoins le confort fourni par le « parapluie OIR » et ses infrastructures, son soutien quotidien et sa protection, notamment anti-aérienne et anti-drones. Une fois OIR clôturée, il faudra revoir la posture et « répartir toutes ces tâches entre les différents détachements qui resteraient », indiquait le commandant des opérations et de la force terrestre, le général de corps d’armée Bernard Toujouse.

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Si OIR disparaît progressivement, la présence française se maintiendra au moins jusqu’à l’horizon 2026. En matière de planification, ce qui a été fixé en bilatéral dans le domaine terrestre se poursuivra comme prévu. L’année 2025 verra d’ailleurs les militaires français prendre le commandement de la mission NMI, « investissement complémentaire de la France et de l’armée de Terre en particulier » à la clef. Quant à la TF Lamassu, deux bataillons du désert sont déjà à pied d’oeuvre. La formation d’un troisième est en cours depuis mi-juillet. Les deux derniers suivront d’ici au printemps 2025. 

 

Crédits image : EMA COM

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 months later...

https://www.opex360.com/2024/12/31/chammal-des-rafale-et-un-drone-reaper-francais-ont-vise-des-positions-de-letat-islamique-en-syrie/

Chammal : des Rafale et un drone Reaper français ont visé des positions de l’État islamique en Syrie

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Au terme d’une offensive fulgurante, l’organisation Hayat Tahrir al-Cham [HTS, ex-Front al-Nosra, autrefois lié à al-Qaïda] et des groupes rebelles proches de la Turquie et réunis au sein de « l’armée nationale syrienne » ont renversé le régime de Bachar el-Assad après avoir pris le contrôle de Damas, le 8 décembre.

Depuis, Ahmad el-Chareh [alias Abou Mohammed al-Joulani], le nouvel homme fort de la Syrie, s’attache à faire oublier les racines jihadistes du mouvement qu’il dirigeait jusqu’alors et assure que les droits des minorités seront respectés dans une Syrie multiconfessionnelle et multi-ethnique.

Cela étant, après que HTS et ses alliés ont décidé de s’auto-dissoudre et de rejoindre le ministère de la Défense, Ahmad el-Chareh a signé un décret pour nommer les principaux responsables de la future armée syrienne. Or, avance l’Observatoire syrien des droits de l’Homme [OSDH], dans la liste de quarante-neuf noms publiée à cette occasion figurent ceux d’au moins six jihadistes étrangers, dont un Turc, un Ouïghour, un Tadjik, un Albanais et un Jordanien.

Quoi qu’il en soit, toujours présent tant en Syrie qu’en Irak, l’État islamique [EI ou Daesh] s’est tenu à l’écart de l’offensive ayant permis de renverser Bachar el-Assad. La question est de savoir ce qu’il fera dans les semaines et les mois à venir… Les structures étatiques étant effondrées, il pourrait profiter de la situation pour ressurgir. Selon les Nations unies, il compterait entre 3 000 et 5 000 combattants, auxquelles s’ajoutent les 8 000 ou 9 000 détenus dans des prisons syriennes.

D’où les raids effectués par les forces aériennes américaines contre 75 positions tenues par l’EI en Syrie, au lendemain de la conquête de Damas par HTS et ses alliés. Puis, le 20 décembre, l’US CENTCOM, le commandement pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, a fait savoir qu’Abou Yusif [alias Mahmud] un haut dirigeant de l’organisation terroriste avait été tué par une « frappe aérienne de précision » dans la région de Deir ez-Zor.

« Comme nous l’avons dit précédemment, les États-Unis, en collaboration avec leurs alliés et partenaires dans la région, ne permettront pas à l’EI de profiter de la situation actuelle en Syrie et de se reconstituer. […] Nous ciblerons […] ses dirigeants et ses membres, y compris ceux qui tentent de mener des opérations à l’extérieur de la Syrie », a fait valoir le général Erik Kurilla, commandant de l’US CENTCOM.

Parmi les alliés et partenaires des États-Unis, le Royaume-Uni a effectué plusieurs frappes contre des positions de l’EI en Syrie au cours de ces derniers mois. Dans la même temps, la France, via l’opération Chammal, a été plus en retrait, les Rafale de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] basés en Jordanie ayant surtout effectué des vols de reconnaissance ou d’entraînement avec les F-16 irakiens.

Sauf erreur, le dernier raid aérien contre l’EI effectué par des Rafale de l’AAE remonte à janvier 2021. Selon les explications données par l’État-major des armées [EMA] à l’époque, il s’agissait d’une frappe « d’opportunité » réalisée à la demande de la coalition antijiadiste dirigée par les États-Unis [OIR, Inherent Resolve], « au-dessus du théâtre irako-syrien ».

Presque quatre ans plus tard, les Rafale de la force Chammal ont de nouveau frappé l’EI. C’est en effet ce qu’a annoncé Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, ce 31 décembre.

« Nos armées restent engagées dans la lutte contre le terrorisme au Levant. Elles contribuent à la coalition internationale ‘Operation Inherent Resolve’, depuis 2014 en Irak et 2015 en Syrie. Dimanche [29/12], des moyens aériens français ont procédé à des frappes ciblées contre des sites de Daesh sur le sol syrien », a fait savoir M. Lecornu, via le réseau social X.

Ya Rab Yeshua.

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