Aller au contenu
Aumilitaire
  • Rejoignez Aumilitaire

    Inscrivez vous aujourd'hui et recevez le guide gratuit Aumilitaire

     

L’extension de la base aéronavale de Lann-Bihoué suscite des inquiétudes environnementales


Messages recommandés

https://www.opex360.com/2024/12/08/lextension-de-la-base-aeronavale-de-lann-bihoue-suscite-des-inquietudes-environnementales/

lann-bihoue-20241208.jpg

S’étendant sur 800 hectares, la base aéronavale [BAN] de Lann-Bihoué [Morbihan] abrite notamment les Atlantique 2 de la Flottille 21F, les Falcon 50M de la Flottille 24F et les E-2C Hawkeye de la Flottille 4F.

Or, le remplacement de ces appareils dans les années à venir suppose de moderniser et d’étendre les infrastructures actuelles, ce qui passera par la construction de nouveaux bâtiments, censés répondre aux besoins techniques engendrés par ces futures flottes d’aéronefs.

Pour rappel, les huit Falcon 50M basés à Lann-Bihoué seront remplacés par sept Falcon XLS « Albatros » dans le cadre du programme AVSIMAR [Avion de surveillance et d’intervention maritime] et les trois E-2C Hawkeye céderont la place à autant de E-2D Advanced Hawkeye. Quant aux Atlantique 2, leur renouvellement devrait commencer vers 2030, une fois que le choix sur leur successeur sera entériné [le Falcon 10X et l’A321 XLR PATMAR sont en lice].

Cela étant, même si l’activité de la BAN de Lann-Bihoué restera la même, le projet de son extension suscite des inquiétudes parmi les riverains et les écologistes. Alors que des opérations de déminage ont d’ores et déjà été entreprises sans consultation publique préalable, le député Damien Girard [groupe Écologiste et Social], élu de la 5e circonscription du Morbihan, s’est, en quelque sorte, fait leur porte-parole en interpellant le ministère des Armées via une question écrite.

« Ce projet entraînerait indéniablement une dégradation des conditions d’habitation pour les logements environnants, notamment à cause de la pollution visuelle, sonore et olfactive. Par ailleurs, il pourrait avoir des conséquences non négligeables sur l’écosystème naturel », a en effet souligné le parlementaire.

Signe, sans doute, de l’importance du sujet, M. Girard n’a pas tardé à recevoir une réponse. D’autant plus que les activités des bases aériennes suscitent parfois des mouvements de protestations parmi les riverains, comme c’est actuellement le cas pour la BAN de Landivisiau.

D’abord, le ministère des Armées a rappelé l’importance des missions effectuées par les Falcon 50M de la Flottille 24F dans le cadre de l’action de l’État en mer. Missions qui, au-delà des opérations de recherche et de sauvetage, concernent la protection des espaces maritimes [lutte contre la pêche illégale, lutte contre la pollution, etc.].

« La Flottille 24F est équipée de huit avions de type Falcon 50 M. Dès 2026, le renouvellement de la flotte par des Falcon 2000 LXS interviendra avec celui des infrastructures de la BAN, appelé projet AVSIMAR, afin de répondre aux besoins opérationnels de la flottille ainsi qu’aux exigences techniques de mise en œuvre et de maintenance des aéronefs », a ensuite expliqué le ministère.

Cela étant, ce dernier est évidemment conscient des enjeux environnementaux de ce projet. Aussi, toutes les précautions seront prises, a-t-il assuré. Notamment via les « procédures réglementaires prévues, en consultation avec les autorités compétentes concernées ».

Ainsi, une étude d’impact et un avis de l’autorité environnementale seront « joints aux demandes d’autorisation et aux consultations publiques ». Il s’agira de tenir compte des effets possibles sur « l’eau, les zones humides, la biodiversité, l’air, le bruit, les odeurs et le paysage ».

« Le dossier mis à l’enquête publique mentionnera la démarche menée pour éviter ou réduire ces impacts et, le cas échéant, les compenser », a assuré le ministère. Celle-ci sera menée au début de l’année prochaine, « dans le cadre de la première demande d’autorisation [administrative], qui concerne les espèces protégées ». Puis une seconde sera faite ultérieurement, « au titre des installations classées pour la protection de l’environnement et de la nomenclature des installations, ouvrages, travaux et activités ».

« Au vu de l’échelonnement dans le temps des études et des travaux de 2024 à 2028, les différentes autorisations administratives requises seront sollicitées au fur et à mesure comme le prévoit la règlementation », a précisé le ministère. Reste à voir si toutes ces procédures se dérouleront sans « accroc »…

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Réagir à la dicussion

Vous pouvez poster maintenant et vous inscrire plus tard - Déja membre ? connectez vous pour poster avec votre compte

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

© Aumilitaire - Contact - CGU

×
×
  • Créer...