BTX Posted December 13, 2024 Report Share Posted December 13, 2024 Encore récemment, il y avait au moins deux filières possibles pour devenir officier de la réserve opérationnelle de l’armée de Terre par recrutement direct. Ainsi, celle dite « commandement » concernait les volontaires ayant un niveau scolaire équivalent à Bac + 2. Ces derniers devaient effectuer une Préparation militaire supérieure [PMS], avant de rejoindre le 4e Bataillon de l’École spéciale militaire [ESM] de Saint-Cyr Coëtquidan pour suivre une formation militaire initiale [FIOR D1] pendant 19 jours. Puis, ils terminaient leur cursus par un stage « chef de section PROTERRE", d’une durée de deux semaines. La filière « état-major » s’adressait aux volontaires justifiant un niveau Bac + 5. Après avoir été sélectionnés, ils devaient passer 14 jours au sein du 4e Bataillon pour leur formation militaire initiale d’officier de réserve [FIOR D2], sanctionnée par un stage initial de technique d’état-major [SITEM] à l’École supérieure des officiers de réserve spécialistes d’état-major [ESORSEM] En 2021, le 4e Bataillon s’est fondu au sein de l’École militaire des aspirants de Coëtquidan [EMAC] qui, actuellement, forme environ 200 élèves-officiers de réserve [EOR] chaque année. Seulement, la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 ayant fixé l’objectif d’arriver à un ratio d’un réserviste pour deux militaires d’active, l’armée de Terre doit revoir le cursus de ses EOR. D’où la refonte de leur formation afin de la rendre plus « flexible » et plus « exigeante ». L’objectif est de « répondre aux besoins opérationnels tout en s’adaptant à la disponibilité des réservistes », explique ainsi la Direction des ressources humaines de l’armée de Terre [DRHAT]. Ainsi, précise-t-elle, la « formation des officiers [de réserve] repose désormais davantage sur une logique d’adéquation entre les parcours, la fonction et le grade avec un système garantissant une meilleure reconnaissance mutuelle pour renforcer la fidélisation des réservistes ». Ce qui passera par une « réduction de la durée de formation », une « augmentation de l’enseignement à distance pour les modules théoriques » et des « mises en situation pratiques systématiques ». « Ces ajustements visent à offrir des formations exigeantes mais adaptées à la réalité opérationnelle et aux disponibilités des réservistes », soutient la DRHAT. Pour devenir chef de section, les EOR de la filière « commandement » [encore appelée « corps des officiers des armes », ou COA] suivront un module d’enseignement à distance pendant une semaine. Puis ils enchaîneront avec deux modules pratiques [12 et 7 jours] à l’EMAC. Enfin, ils termineront leur cursus par une « période de 7 jours en binôme avec un chef de section d’active ». Une formation de moniteur en instruction sur le tir de combat [ISTC] sera aussi à leur programme. Quant aux futurs officiers réservistes du corps technique et administratif [CTA, filière « état-major »], leur formation comprendra deux modules de 12 jours chacun, l’un à EMAC, pour les fondamentaux militaires, l’autre à l’ESORSEM. Enfin, une troisième filière, dite « spécialiste », est une voie pour devenir officier de réserve de l’armée de Terre. À la différence des deux autres, elle n’exige pas de formation initiale spécifique. Elle est « ouverte à toutes les personnes disposant d’une qualification issue du milieu civil dans les spécialités dont l’emploi trouve une utilité au sein des unités » et « le grade d’un réserviste spécialiste est lié à son niveau d’expertise et de responsabilité », explique la DRHAT. https://www.opex360.com/2024/12/12/larmee-de-terre-mise-sur-lenseignement-theorique-a-distance-pour-former-ses-futurs-officiers-de-reserve/ Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Recommended Posts
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.