BTX Posté(e) 19 janvier Signaler Partager Posté(e) 19 janvier Il est possible d’avoir été militaire et de le redevenir après quelques années de vie civile, sans pour autant être réserviste. Ainsi, en 2018, devant gagner la « bataille des compétences » sur fond de montée en puissance du programme SCORPION, l’armée de Terre avait lancé une campagne de recrutement s’adressant à ses anciens sous-officiers ayant quitté l’uniforme à l’issue de leur contrat ou après avoir démissionné pour suivre une reconversion. « La conquête des qualifications est désormais un enjeu majeur des ressources humaines. Par cette campagne de recrutement, l’armée de Terre répond à cette problématique et participe à la réduction des déficits en sous-officiers supérieurs constatés dans certaines spécialités », avait-elle expliqué à l’époque. N’étant pas nouveau, le réengagement d’anciens sous-officiers et de militaires du rang après une « interruption de service » était cependant soumis à des conditions strictes. Ainsi, les ex-sous-officiers de l’armée de Terre souhaitant « rempiler » devaient ne pas dépasser une ancienneté totale de service, fixée à 27 ans, souscrire un contrat de 5 ans et déposer leur demande « au moins 6 mois après la date » de leur « départ de l’institution ». Évidemment, ceux qui avaient bénéficié d’un dispositif d’incitation au débat [pécule, promotion fonctionnelle, pension afférente au grade supérieur] ne pouvaient pas être éligibles. Cela étant, lors de la pandémie de covid-19, les règles encadrant le réengagement d’anciens militaires ont temporairement été élargies et assouplies par la loi n° 2020-734 du 17 juin 2020 « relative à diverses dispositions liées à la crise sanitaire ». Ainsi, celle-ci a autorisé « les anciens militaires de carrière radiés des cadres depuis moins de 3 ans, à revenir au service jusqu’à la limite d’âge », à leur niveau d’ancienneté [grade/échelon]. Ce qui n’était pas le cas jusqu’alors puisque seuls ceux ayant servi « en vertu d’un contrat » pouvaient se réengager après un retour à vie civile. Mais ce qui est « temporaire » a souvent tendance à devenir définitif. « Dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, la loi n° 2020-734 du 17 juin 2020 a autorisé pour une durée limitée le réengagement temporaire d’anciens militaires pour permettre aux armées de continuer à mener ses missions dans un contexte tendu lié aux enjeux de la crise sanitaire. Les armées dressent un bilan très positif de cette faculté qui leur a été offerte, conduisant le ministère des armées à souhaiter pérenniser ce dispositif », avait-il été expliqué dans l’exposé des motifs de la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30. Ce texte a même encore assoupli les règles « d’exception » adoptées durant la crise sanitaire car, désormais, la loi permet aux anciens militaires de carrière ayant « cessé leurs fonctions depuis moins de 5 ans » d’être « réintégrés dans des conditions de reprise attractives » [sous statut de carrière, au grade et à l’ancienneté de grade détenus lors de leur radiation des cadres, etc.]. Quant aux militaires ayant servi sous contrat, ils pouvaient « rempiler » avec un grade susceptible d’être inférieur à celui qu’ils détenaient au moment de leur radiation des contrôles… Et cela, « sans reprise d’échelon ni d’ancienneté d’échelon ». « La régression indiciaire accompagnant le réengagement, particulièrement sensible en cas de recrutement dans un grade inférieur, est un frein à l’attractivité de cette voie de recrutement. Il est proposé de légiférer pour remédier à cette situation décourageante », était-il soutenu dans l’exposé des motifs de la LPM 2024-30. Ces nouvelles mesures ont-elles porté leurs fruits depuis qu’elles sont entrées en vigueur ? Au vu des objectifs de l’armée de Terre en termes de recrutement [15 à 16 000 jeunes par an], le nombre d’anciens militaires ayant décidé de se réengager après une parenthèse civile peut sembler dérisoire. Mais, tout de même, selon le dernier numéro de Terre Mag, ils ont été environ 330 à franchir le pas l’an passé. « La procédure de réengagement est simple et immédiate. Un militaire du rang réengagé conserve le bénéfice de ses états de service [ancienneté, grade, diplômes, décorations et récompenses]. Son déroulement de carrière est le même que celui des autres militaires du rang et il peut prétendre à un recrutement sous-officiers ou officiers dès les conditions réunies », rappelle Terre Mag. Cependant, ce recrutement d’anciens militaires est à la main du « chef de la formation d’emploi ». https://www.opex360.com/2025/01/18/chaque-annee-environ-330-anciens-militaires-se-reengagent-dans-larmee-de-terre/ 1 Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 19 janvier Signaler Partager Posté(e) 19 janvier c'est très intéressant 330 çà reste pas beaucoup mais si çà a pu les sauver de la rudesse de la vie civile 😁.... 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
h2M Posté(e) 19 janvier Signaler Partager Posté(e) 19 janvier Mon petit doigt me dit qu'il y a une poignée d'EVAT dans ces 330 qui profite de ce système pour se réengager dans un régiment qui les rapprocherait de chez eux puisque la fameuse "mobilité" vendue par la DRHAT s'arrête à la porte du CDU. 😎 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 19 janvier Signaler Partager Posté(e) 19 janvier Moi qui est fait les 2 mondes , j'étais bien mieux sous l'uniforme ...J'ai cédé à une tentation financière alléchante mais au final si je pouvais remonter le temps j'aurais préféré passer 35 ans dans un régiment de TDM qu'avoir connu les affres du secteur privé ou tout est pour le pognon le vice avec ....la retraite , les promotions etc ..Donc je trouve que ce réengagement est une bonne filière. 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Decurio Posté(e) 20 janvier Signaler Partager Posté(e) 20 janvier Dire qu'on nous foutait dehors, par milliers, sans retour, lors du "tournant de la rigueur"...J'aurais bien fait quelques années de plus à l'époque, au moins le temps de me retourner. C'est vrai que même après un temps relativement court mais un mode de vie choisi, le monde civil, brutalement, encore plus dans des emplois de fortune non choisis, paraît l'exact opposé de ce qu'on a vécu. Cependant, avec le recul de la vie, plusieurs expériences professionnelles, la réflexion, l'observation de sous-officiers ayant végété, je ne sais pas si une carrière de 35 ans est souhaitable , à moins d'évolution réelle dans le travail, les responsabilités. Sur le moment, je ne me voyais pas faire autre chose, mais on ne voit pas les choses de la même manière dans la vingtaine et plus tard. Il y a des choses qui doivent lasser, car ce qui est trépidant à cet âge devient, comme tout, une routine. Ou être plus difficiles à supporter physiquement, ou encore mentalement.Rétrospectivement, je revois quand-même des anciens désabusés, voire écœurés. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 20 janvier Signaler Partager Posté(e) 20 janvier Oui c'est uniquement la perspective d'évolution par "l'effort" que je n'ai pas retrouvé dans le secteur privé .Limite celui qui est au dessus de toi complote pour pas que tu lui piques sa place Heureusement que j'ai vite compris que mes meilleurs amis seraient les artisans , j'ai investi très tôt dans la pierre grâce à eux , on a fait du beau et j'en vis . Je me souviens bien des sergents PESO VSL etc..on leur promettait la signature et puis au dernier moment c'était plus bon ...... 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Decurio Posté(e) 20 janvier Signaler Partager Posté(e) 20 janvier (modifié) Il y avait aussi des sergents anciens, passer chef avant sept ans relevait presque du miracle. Ils se plaignaient des critères opaques, du "coefficient de gueule". Et même une fois chef, végéter encore, obtenir péniblement le statut "de carrière". L'armée est une bonne école mentalement mais pas toujours un bon avenir. Après, comme je disais plus haut, ce qui est nouveau est motivant très jeune ne l'est plus au bout de quelques années à ce que j'ai constaté : enfiler les camps de manoeuvre, les stages commando, l'instruction des contingents, dans les "trous" être sans arrêt sergent de semaine (ça manquait cruellement, les tours revenaient vite) , chef de poste ou autre mission dont la passion est vite désamorcée, surtout pour ceux qui avaient un embryon de vie privée. Je parle surtout des sous-off, parce que c'était la majorité des contrats à l'époque de la conscription, les MDR (HDR disait-on à l'époque) étaient rares, hormis dans les quelques régiments déjà professionnels. Mais les MDR subissaient les mêmes aléas. Modifié 20 janvier par Decurio coquilles Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Uffholtz Posté(e) 20 janvier Signaler Partager Posté(e) 20 janvier Il y a 19 heures, h2M a dit : Mon petit doigt me dit qu'il y a une poignée d'EVAT dans ces 330 qui profite de ce système pour se réengager dans un régiment qui les rapprocherait de chez eux puisque la fameuse "mobilité" vendue par la DRHAT s'arrête à la porte du CDU. 😎 Ah bon. Votre CDU est un mauvais cas isolé alors. Depuis que je suis en situation de commandement j'ai pu faire muter 4 EVAT qui le demandaient, dans leur 1er choix. L'intérêt c'est de les conserver dans l'institution, pas dans leur unité (surtout s'il y a assez de monde). De plus les vieux qui se réengagent reviennent évidemment dans un environnement qu'ils connaissent, donc au même régiment. Cordialement 1 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
h2M Posté(e) 20 janvier Signaler Partager Posté(e) 20 janvier (modifié) il y a 20 minutes, Uffholtz a dit : Ah bon. Votre CDU est un mauvais cas isolé alors. Depuis que je suis en situation de commandement j'ai pu faire muter 4 EVAT qui le demandaient, dans leur 1er choix. L'intérêt c'est de les conserver dans l'institution, pas dans leur unité (surtout s'il y a assez de monde). Bonjour, Plaisant à lire un CDU au contact et à l'écoute de ses subordonnés. Quand je dis que ça s'arrête à la porte du CDU, j'entends que les EVAT sous 5 ans de service n'osent même pas imaginer s'entretenir avec lui, et que leurs projets ou simple idée de mutation font bondir de rire le cadres de sections. Les EVAT sous 5 ans de service ne savent même pas pour la plupart ce qu'ils signent au moment de leur fiche d'orientation. Ils ignorent même qu'ils ont l'opportunité de répondre "oui" à la mobilité, mais on ne leur dit souvent pas. Les cadres de proximité sont responsables de la communication RH en interne, mais la plupart négligent ce rendez-vous important. Je rajouterai que si ça n'a pas changé depuis 2 ans, surtout dans les régiments de mêlées, la majorité n'a même pas accès à l'information depuis intranet (du moins on ne leur dit pas qu'ils ont le droit de profiter de leurs comptes intradef...) et sont dispensées de toutes informations utiles. Modifié 20 janvier par h2M Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Uffholtz Posté(e) 20 janvier Signaler Partager Posté(e) 20 janvier Sur ce point je suis d'accord, il arrive souvent que les cadres ne fassent pas l'effort d'informer leurs pax. Encore une fois ce n'est pas une généralité. Mais comme des futurs engagés lisent ce forum, on doit leur dire que la mutation est possible pour un EVAT réunissant les conditions, en 1er lieu avoir atteint la fin de son primo-contrat effectivement 👍 1 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 20 janvier Signaler Partager Posté(e) 20 janvier 😁 et chez nous il avait fait un texte pour obliger les gus à bouger car certains notamment l'escadron de Bayonne et d’Ajaccio avaient des records de présence au même endroit sans jamais avoir eu l'idée d'aller respirer ailleurs ...pire que des tiques ..... 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 20 janvier Signaler Partager Posté(e) 20 janvier pas de réengagement , jamais vu un seul cas .Une fois parti Ciao ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BTX Posté(e) 20 janvier Auteur Signaler Partager Posté(e) 20 janvier Pour DECURIO, Vous écrivez : " Cependant, avec le recul de la vie, plusieurs expériences professionnelles, la réflexion, l'observation de sous-officiers ayant végété, je ne sais pas si une carrière de 35 ans est souhaitable , à moins d'évolution réelle dans le travail, les responsabilités.". Personnellement, j'ai servi 35 ans dans l'armée de terre en qualité d'officier. J'ai vite compris et appliqué deux principes : ne surtout pas compter sur ses chefs pour mener et construire sa carrière mais compter surtout sur soi. Et avant de penser ce que l'armée peut faire pour vous, demandez vous ce que vous pouvez faire pour elle. En sortant d'Ecole, lorsque mes camarades Saint-Cyriens ou IA comme moi choisissaient les garnisons sympathiques et une vie d'officier pas trop exposée, j'ai choisi une autre voie : celle de la remise en question perpétuelle. Quand il a fallu prendre des décisions "lourdes" en termes d'orientation sur la vie personnelle, je les ai prises en les assumant. Et je crois avoir été un officier heureux. Et je suis persuadé qu'on peut toujours l'être en 2025. Reste à le vouloir et ne pas s'apitoyer sur son sort. Ou alors, il faut choisir une autre voie. BTX 5 Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 20 janvier Signaler Partager Posté(e) 20 janvier Surtout l'IA de l'époque... J'imagine... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BTX Posté(e) 21 janvier Auteur Signaler Partager Posté(e) 21 janvier C'était l'époque où en DA à Montpellier, l'encadrement vantait les qualités et l'intérêt professionnel pour le déroulement optimal du parcours professionnel de rejoindre le puissant CBM = ses RIMéca, ses GC, etc. sans oublier ses RICA. L'idiot qui tentait l'aventure en rejoignant la Légion étrangère en Corse était perdu d'avance. A fortiori, quand il atterrissait au 2e RE le régiment le plus mauvais de la LE à l'époque. M'enfin. BTX Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
h2M Posté(e) 21 janvier Signaler Partager Posté(e) 21 janvier (modifié) En parallèle de ce sujet, on a mis fin au SNU, mais lors des vœux annuel aux armées, le président souhaite des propositions d'ici à mai pour "permettre à une jeunesse volontaire d'apprendre avec les armées et d'en renforcer les rangs". Citation "Mieux détecter les volontaires" Dans ce contexte, Emmanuel Macron a dit vouloir "proposer à notre jeunesse un engagement fort" pour lui "donner le choix de servir". "Aujourd'hui, nous nous contentons d'un recensement, d'une journée défense et citoyenneté", "c'est trop peu", a-t-il jugé. Sans "rétablir le service national obligatoire", il dit avoir demandé au gouvernement et à l'état-major des armées des propositions d'ici à mai pour "permettre à une jeunesse volontaire d'apprendre avec les armées et d'en renforcer les rangs". "Nous devrons mieux détecter les volontaires", "les former et être capable de les mobiliser le jour venu", "en renfort des armées en métropole ou ailleurs", a-t-il esquissé. "La Journée de défense et de citoyenneté sera rénovée et redeviendra demain un moment de temps retrouvé avec les armées", a-t-il ajouté. Parmi les 800 000 jeunes qui y passent chaque année, "certains se signaleront et diront qu'ils répondront présents si la Nation les appelle". La France vise 210 000 militaires d'active et 80 000 réservistes à l'horizon 2030. https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/emmanuel-macron-veut-mobiliser-plus-de-jeunes-volontaires-en-renfort-des-armees_7026290.html Au sens large, le président aurait peut-être dû insister sur le service en général des jeunes, que ce soit aux armées, mais aussi dans la réserve de gendarmerie, des pompiers volontaires, de la réserve opérationnelle de la police nationale ... Et parallèlement le combat continu de la fidélisation mené en interne pour éviter la fuite des effectifs qualifiés et expérimentés, mais aussi justement le sujet du réengagement Modifié 21 janvier par h2M Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Decurio Posté(e) 21 janvier Signaler Partager Posté(e) 21 janvier (modifié) Le 20/01/2025 à 16:30, BTX a dit : Pour DECURIO, Vous écrivez : " Cependant, avec le recul de la vie, plusieurs expériences professionnelles, la réflexion, l'observation de sous-officiers ayant végété, je ne sais pas si une carrière de 35 ans est souhaitable , à moins d'évolution réelle dans le travail, les responsabilités.". Personnellement, j'ai servi 35 ans dans l'armée de terre en qualité d'officier. J'ai vite compris et appliqué deux principes : ne surtout pas compter sur ses chefs pour mener et construire sa carrière mais compter surtout sur soi. Et avant de penser ce que l'armée peut faire pour vous, demandez vous ce que vous pouvez faire pour elle. En sortant d'Ecole, lorsque mes camarades Saint-Cyriens ou IA comme moi choisissaient les garnisons sympathiques et une vie d'officier pas trop exposée, j'ai choisi une autre voie : celle de la remise en question perpétuelle. Quand il a fallu prendre des décisions "lourdes" en termes d'orientation sur la vie personnelle, je les ai prises en les assumant. Et je crois avoir été un officier heureux. Et je suis persuadé qu'on peut toujours l'être en 2025. Reste à le vouloir et ne pas s'apitoyer sur son sort. Ou alors, il faut choisir une autre voie. BTX Très bien et bravo, mais si tous ceux qui ont réussi à faire une carrière satisfaisante se sont en effet bougés, force est de constater que tous ceux qui se sont bougés n'ont pas forcément réussi. Il y a dans la vie en général et dans l'armée de nombreux impondérables, des tas de choses qui ne dépendent pas uniquement de la volonté ou de la capacité des individus : l'existence ou non de certaines possibilités de mutation, les renouvellements de contrat, l'"osmose" malchanceuse comme j'en ai vu, la "note de gueule", des impératifs familiaux, la santé, les peaux de banane mises sur le chemin. Plein de données dans tout ça sont systémiques, et ne relèvent pas de l'individu. Et puis même si l'on a cent types valables, exactement de même valeur, et qu'il n'y a qu'une place, il y aura automatiquement des déçus. Doit-on leur dire d'aller voir ailleurs ? Cela vaut d'ailleurs dans la plupart des domaines, si ce n'est tous, avec des variables d'amplitude selon le secteur : on joue partout plus ou moins aux dés. C'est cela que les institutions, armée comprise, peuvent essayer de tempérer, surtout dans des périodes de difficultés de recrutement. Modifié 21 janvier par Decurio coquilles Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BTX Posté(e) 22 janvier Auteur Signaler Partager Posté(e) 22 janvier Pour DECURIO Vous écrivez : " Il y a dans la vie en général et dans l'armée de nombreux impondérables, des tas de choses qui ne dépendent pas uniquement de la volonté ou de la capacité des individus : l'existence ou non de certaines possibilités de mutation, les renouvellements de contrat, l'"osmose" malchanceuse comme j'en ai vu, la "note de gueule", des impératifs familiaux, la santé, les peaux de banane mises sur le chemin". En embrassant le service des armes, on embrasse tout, la grandeur et surtout les servitudes (comme l'écrivait Alfred de Vigny). La vie, la vie militaire, n'est pas un long fleuve tranquille. Celui qui l'emprunte doit s'attendre à tout. C'est ce qui fait sa difficulté mais aussi son charme. Chaque jour qui se suit ne ressemble jamais au précédent ni à celui à venir. Sans doute étais-je mieux "préparé" à supporter et affronter tout cela après mes années de lycéen au collège militaire de Saint-Cyr l'Ecole. Rien ni personne ne m'a obligé à rejoindre l'institution. Je l'ai fait de plein gré pour donner un sens à ma vie. Et en dépit des aléas que toute organisation humaine connaît et suscite, je n'ai jamais regretté. A chacun sa vision de la vie. BTX Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Levy Pierre Posté(e) 22 janvier Signaler Partager Posté(e) 22 janvier il y a une heure, BTX a dit : Rien ni personne ne m'a obligé à rejoindre l'institution. Je l'ai fait de plein gré pour donner un sens à ma vie. Et en dépit des aléas que toute organisation humaine connaît et suscite, je n'ai jamais regretté. Je sais que j'ai rejoins l'institution via un parcours particulier (ENSTA-Bretagne à titre militaire), mais c'est un choix dont je suis heureux et fier. Je ne regrette rien ! 1 Citer Militaire d'active Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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