Yann pyromane Posté(e) 20 mars Signaler Posté(e) 20 mars Salut ( AVE!) , quelqu'un aurait il un article intégral sur le Fonds SAFE avec le détail des chiffres ? ...Merci . Citer
BTX Posté(e) 20 mars Signaler Posté(e) 20 mars https://www.safecluster.com › Évènements Les Journées d’information du Fonds européen de défense mercredi 2 avril 2025 - jeudi 3 avril 2025 « T’as pas 500 euros ? » : la défense fait la manche pour lever 5 milliards Les Français peuvent désormais contribuer au financement de la défense, via le lancement par la banque publique d’investissement Bpifrance d’un nouveau fonds destiné aux particuliers, dont la cible est de collecter 450 millions d’euros. Avec un « ticket d’entrée » minimum de 500 euros, les contributeurs pourront « devenir indirectement actionnaires des entreprises du secteur de la défense », a expliqué le ministre de l’Économie Éric Lombard. Comme il faut 450 millions, ce sont donc 900 000 Français qui sont attendus pour mettre la main à la poche! Jugeant « très important » d’associer l’ensemble des Françaises et Français à cet effort », le ministre a ajouté que « les grands réseaux bancaires et d’assurances vont mettre à disposition d’autres fonds, purement privés, pour ceux qui le veulent, sur une base de volontariat ». Il s’agit de financer le secteur de la défense dont les besoins sont estimés jusqu’à 5 milliards d’euros, du fait de l’évolution de la position américaine vis-à-vis de l’Ukraine, et la menace russe. Le ministre Lombard a par ailleurs annoncé que « les investisseurs publics français, comme la Caisse des dépôts et Bpifrance, investiront 1,7 milliard d’euros pour renforcer les fonds propres des entreprises de la défense ». Avec les co-investissements des investisseurs privés, cela représente « en fait jusqu’à 5 milliards d’euros de fonds propres additionnels en soutien du secteur », s’est félicité le ministre, une somme proche des besoins actuellement évalués. Petite révolution culturelle Le monde de la finance est souvent réticent à investir dans la défense, car il est très sensible aux « risques ESG » (environnementaux, sociaux et de gouvernance) dans le choix de ses investissements. Eric Lombard s’est élevé contre « ce malentendu sérieux », cette « vision fausse ». Selon lui, « L’investissement dans le secteur de la défense est un investissement responsable (…); il protège notre souveraineté (…), la démocratie, la liberté, le développement durable », a insisté le ministre, appelant les acteurs financiers à « s’affranchir de (leur) frilosité ». Et le ministre des Armées Sébastien Lecornu de renchérir: produire des armes, « ce n’est pas sale », « il n’y a que des armes interdites ou des armes autorisées ». Bémol « Il ne peut pas y avoir de nouveau +quoi qu’il en coûte+ » à ce sujet, a prévenu sur BFM TV/RMC le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, plaidant pour un effort « mesuré » et « financé ». Quant au président du Medef, Patrick Martin, il a souligné que les entreprises du secteur « s’inquiètent (…) de la pérennité de cet effort » et qu’elles « ne bougeront que si elles ont des certitudes ». 1 Citer Ya Rab Yeshua.
BTX Posté(e) 20 mars Signaler Posté(e) 20 mars https://www.opex360.com/2025/03/20/le-gouvernement-va-proposer-aux-particuliers-un-produit-depargne-pour-financer-lindustrie-de-defense/ Le gouvernement va proposer aux particuliers un produit d’épargne pour financer l’industrie de défense Jusqu’à présent, confortée par le projet de taxonomie porté par la Commission européenne afin de classer les activités économiques en fonction de leur impact sur l’environnement, l’application stricte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance [ESG] par les établissements financiers a engendré d’importantes difficultés pour les entreprises de la Base industrielle et technologique de défense [BITD], celles-ci peinant, par exemple, à souscrire prêts bancaires. La guerre en Ukraine aurait pu conduire à un virage à 180 degrés en la matière. Mais il n’en a rien été, comme en témoigne la tentation d’Euronext de sortir Airbus, Safran et Thales du CAC 40 ESG en raison de leurs activités liées au secteur de la défense. Cependant, devant la pression politique, l’opérateur de la Bourse de Paris a dû rétropédaler… Cela étant, à l’heure où l’on parle, sans doute abusivement, « d’économie de guerre », les difficultés de financement concernent essentiellement les petites et moyennes entreprises [PME] de la BITD, dont certaines peuvent posséder des compétences cruciales pour la dissuasion nucléaire. En décembre dernier, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le Délégué général pour l’armement [DGA], Emmanuel Chiva, avait estimé qu’il leur manquait entre 100 et 200 millions d’euros par an, environ, de fonds propres. « Nous réalisons une campagne auprès des banques et des assureurs afin de nous attaquer à toutes les institutions qui auraient des politiques d’exclusion du secteur de la défense dans leurs thèses d’investissement », avait expliqué M. Chiva. « Cela passe aussi par les termes des règlements. Par exemple, plutôt que de parler d’armes controversées, il vaudrait mieux parler d’armes interdites », avait-il continué. Sur ce point, la Direction générale de l’armement [DGA] « mène tout une action, notamment à l’échelle européenne. Le nucléaire étant désigné comme une arme controversée, vous voyez tout l’intérêt qu’auraient certains lobbies à dire qu’il ne faut pas financer des entreprises de la dissuasion. Nous devons être vigilants sur ce point », avait conclu le DGA. Pour financer les entreprises de la BITD, plusieurs initiatives ont été lancées au cours de ces deux dernières années. Lors des débats sur la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, le Sénat avait voté la création d’un livret d’épargne « souveraineté », qui ne passa pas l’étape de la Commission mixte paritaire [CMP]. L’idée de réorienter une part non centralisée des ressources collectées au titre du Livret A et du Livret de développement durable et solidaire [soit environ 40 % de l’encours] vers l’industrie de défense fut avancée à deux reprises… mais sans succès puisqu’elle fut censurée par le Conseil constitutionnel. Alors que le gouvernement entend augmenter significativement les dépenses militaires en les portant à 90-100 milliards d’euros par an, la question du financement de la BITD [4 500 entreprises et 210 000 emplois directs] ne s’est jamais posée avant autant d’acuité. D’où la nécessité de trouver rapidement des solutions pour que celle-ci puisse trouver des prêts et disposer de fonds propres suffisants afin d’augmenter ses capacités de production. Ce 20 mars, une grande réunion, présidée par les ministres de l’Économie et des Armées, à savoir Éric Lombard et Sébastien Lecornu, se tiendra à Bercy. Il s’agit de faire en sorte que les industriels de la défense et les investisseurs privés puissent se rencontrer. Cependant, M. Lombard a d’ores et déjà annoncé une première mesure, avec la mise en place, sous l’égide de Bpifrance, d’un produit d’épargne qui, ouvert aux particuliers, permettra de financer la BITD à hauteur de 450 millions d’euros. « Les Français vont pouvoir placer leur argent et participer à l’effort de réarmement de l’Europe. Bpifrance va lancer un produit permettant, pour un ticket minimum de 500 euros, de financer des entreprises du secteur de la défense », a en effet déclaré le ministre de l’Économie, à l' antenne de TF1. « J’encourage les Français à investir plus dans l’économie, sur la longue durée, ça rémunère mieux que l’épargne », a-t-il insisté. Les modalités de ce nouveau produit d’épargne sont encore floues. Mais il permettra à un particulier de placer jusqu’à « quelques milliers d’euros ». Cette somme ne sera pas disponible pendant plusieurs années. « C’est du capital d’entreprise, il faut [le temps] que les entreprises montent en régime » avant de retirer l’argent investi, a en effet expliqué M. Lombard, qui n’a pas précisé le taux de rémunération. « D’autres fonds d’investissement et banques vont proposer des produits [supplémentaires] à leurs clients », a aussi assuré le ministre. Certains le font déjà en Europe, non sans succès d’ailleurs, au regard de la hausse à deux chiffres du cours des actions des plus grands groupes d’armement. Tel est le cas de VanEck Defense ETF [ETF pour Exchange-Traded Fund / fonds négocié en bourse], créé en mars 2023. Récemment, la société de gestion Wisdom Tree annoncé le lancement d’une ETF ne comprenant que des valeurs d’entreprises de défense européennes. On peut également citer le fonds français Tikehau Capital, qui gère 1,5 milliard d’actifs, ou encore Defense Angels, un réseau d’investisseurs « providentiels » [business angels] qui s’est donné la mission de favoriser la création, le développement, le financement et la transmission d’entreprises liées aux secteurs considérés comme stratégiques. 1 Citer Ya Rab Yeshua.
BTX Posté(e) 31 juillet Signaler Posté(e) 31 juillet https://lignesdedefense.ouest-france.fr/le-fonds-safe-action-de-securite-pour-leurope-interesse-18-etats-de-lue/ Le fonds « Safe » (Action de sécurité pour l’Europe) intéresse 18 Etats de l’UE Dix-huit États membres de l’Union européenne (UE) ont jusqu’à présent exprimé leur intérêt pour le programme européen d’achats d’armements en commun (fonds Safe pour Action de sécurité pour l’Europe) destiné à renforcer les capacités de défense du bloc européen, pour un montant de 127 millions d’euros. Le fonds Safe s’inscrit dans le plan « ReArm Europe/Préparation à l’horizon 2030 » d’un montant de 800 millions d’euros (sur lequel lorgnent les Américains); il s’agit d’un train de mesures ambitieux en matière de défense qui met à la disposition des États membres de l’UE des leviers financiers pour stimuler une montée en puissance des investissements dans les capacités de défense. Ce fonds devrait à terme permettre de lever 150 milliards d’euros d’investissements dans la défense. Les pays ont jusqu’au 30 novembre pour soumettre leurs demandes. La Commission a précisé que l' »intérêt fort » initial pour ce programme lui permettait désormais de se préparer à lever des fonds sur les marchés de capitaux. Andrius Kubilius, le commissaire chargé de la défense et de l’espace, a déclaré que « le vif intérêt suscité par SAFE, avec au moins 127 milliards d’euros d’achats potentiels dans le domaine de la défense, témoigne de l’unité et de l’ambition de l’UE en matière de sécurité et de défense. Nous restons déterminés à soutenir les pays de l’UE dans leurs efforts pour renforcer la sécurité européenne. SAFE est le symbole de notre engagement collectif à renforcer notre préparation en matière de défense pour un avenir plus sûr et plus uni. » A noter la petite phrase de Kubilius qui réclame une « Union européenne de la Défense » intégrant, en plus des pays de l’UE, le Royaume-Uni, la Norvège et l’Ukraine. Les pays ayant exprimé leur intérêt incluent la France, la Belgique, la Bulgarie, Chypre, la Croatie, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie. 1 Citer Ya Rab Yeshua.
BTX Posté(e) 10 septembre Signaler Posté(e) 10 septembre https://www.forcesoperations.com/leurope-propose-une-ligne-de-credit-de-16-mde-pour-soutenir-leffort-de-defense-francais/ L’Europe propose une ligne de crédit de 16 Md€ pour soutenir l’effort de défense français Les commissaires européens ont rendu leur verdict : la France pourra recevoir plus de 16 Md€ sous forme de prêt dans le cadre du programme « Security Action for Europe » (SAFE). Un emprunt aux conditions avantageuses et destiné à soutenir l’accélération consentie par les armées européennes dans plusieurs domaines capacitaires prioritaires. Adopté fin mai, SAFE permettra à l’Europe d’allouer 150 Md€ sous forme de prêts à long terme et à faible coût. Fin août, 19 pays avaient candidaté pour cette manne, dont la France. Résultat : une ligne de crédit de plus de 16,2 Md€ qui viendra soutenir l’effort de réarmement français à des taux d’intérêts d’autant plus compétitifs que niveau d’endettement particulièrement élevé du pays menace aujourd’hui sa capacité d’emprunt. Le commissaire européen à la Défense et à l’Espace, le Lituanien Andrius Kubilius, a salué « un succès historique pour l’Union européenne » qui « contribuera à dissuader nos ennemis et à renforcer la défense européenne ». Si SAFE n’est pas ouvert à l’Ukraine, le dispositif pourra participer à son soutien via des achats réalisés auprès de l’industrie ukrainienne, avec l’armée ukrainienne ou au profit de celle-ci. Le voisin belge devrait quant à lui recevoir plus de 8,3 Md€, l’Italie près de 15 Md€ et la Hongrie une enveloppe étrangement identique à l’euro près à celle de la France. Mais le gros lot revient à la Pologne, à qui l’Europe envisage de prêter plus de 43 Md€. Rien d’étonnant au vu de la trajectoire d’investissements sur laquelle Varsovie s’est engagée pour se doter de la plus grande armée européenne. Chaque pays pourra demander jusqu’à 15% de l’enveloppe nationale sous forme de prépaiement pour matérialiser les investissements les plus urgents, dont des achats potentiellement engagés dès 2025. Reste, pour les États retenus, à présenter leur plan d’investissement national d’ici fin novembre à la Commission à des fins d’évaluation. Sauf écueil, les premiers décaissements devraient intervenir à compter du printemps 2026. Citer Ya Rab Yeshua.
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