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Pour remplacer les quatre Boeing E-3F d’alerte précoce et de commandement aéroporté [AWACS] de l’armée de l’Air & de l’Espace, le ministère des Armées aurait l’intention de se tourner vers Saab afin de se procurer le système GlobalEye.

Seulement, cette solution repose sur un avion d’affaire canadien Bombardier Global 6000, doté de capteurs résilients au brouillage électronique et, surtout du radar à longue portée Erieye ER, du radar à antenne active [AESA] SeaSpray [fourni par l’italien Leonardo] et d’une boule optronique.

Le système GlobalEye permet de collecter des données dans un rayon de 400 km et de fusionner ces dernières au sein d’un système de commandement et de contrôle [C2] multi-domaines.

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En janvier 2024, le quotidien Les Échos avait avancé que le Falcon 10X de Dassault Aviation (ci-dessus), alors en lice pour le programme du futur avion de patrouille maritime, avait tous les atouts pour mettre en œuvre le système GlobalEye. Ce serait un « projet à long terme pour européaniser un équipement majeur de défense aérienne », avait-il souligné.

Pour rappel, le Falcon 10X peut parcourir de longues distances sans escale [7 500 nautiques, soit près de 14 000 km] et voler à la vitesse maximale de Mach 0,925, grâce à deux réacteurs Rolls-Royce Pearl. Conçu en matériaux composites [fibres de carbone] et doté de commandes de vol numériques de nouvelle génération, cet appareil offre une « excellente maniabilité aux basses vitesses d’approche », assure Dassault Aviation.

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Seulement, malgré ses qualités, le Falcon 10X a été écarté au profit de l’Airbus A321MPA (ci-dessus) pour le programme des avions de patrouille maritime. Et, il ne devrait pas être de la partie pour le renouvellement des E-3F AWACS. Pour le moment, du moins.

D’ailleurs, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, ce 9 avril, le PDG de Dassault Aviation, Éric Trappier, l’a déploré. « Ça m’embêterait quand même que mon concurrent canadien, même si j’ai beaucoup de respect pour mes concurrents, rentre dans le domaine de la défense. En plus, si j’ai bien compris, il vient s’installer dans la région bordelaise [alors que Dassault Aviation possède une usine à Mérignac, ndlr] où je me mobilise dans un contexte difficile, sur les droits de douane avec les Falcon », a-t-il dit.

Et « ça m’embêterait que Saab, qui n’est pas une société particulièrement française mais que j’apprécie, vienne faire du travail sur un Bombardier. Je pense qu’il serait beaucoup plus intelligent de faire travailler les gens qui travaillent déjà sur les Falcon en région Aquitaine et ailleurs plutôt que de travailler sur un avion canadien », a fait valoir M. Trappier, sans en dire davantage.

https://www.opex360.com/2025/04/09/dassault-aviation-deplore-le-possible-choix-du-global-6000-pour-le-futur-avion-dalerte-avancee-de-larmee-de-lair/

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Ya Rab Yeshua.

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