BTX Posté(e) 8 mai Signaler Posté(e) 8 mai https://www.opex360.com/2025/05/07/linde-a-lance-un-raid-aerien-contre-des-sites-terroristes-au-pakistan-premiere-perte-dun-rafale-au-combat/ Depuis 1947, l’Inde et le Pakistan se disputent la région du Cachemire, coupée en deux par une « Ligne de Contrôle » [LoC], celle-ci marquant la frontière entre les deux pays. Régulièrement, les forces de sécurité indiennes sont prises à partie par des groupes terroristes, soupçonnés d’être instrumentalisés par l’Inter-Service Intelligence [ISI], le puissant service de renseignement pakistanais. En février 2019, bénéficiant d’une certaine mansuétude de la part d’Islamabad, l’organisation jihadiste Jaish-e-Mohammad [JeM] revendiqua une attaque ayant fait une quarantaine de tués parmi les paramilitaires indiens à Pulwama, dans l’État de Jammu-et-Cachemire. Tenant le Pakistan pour responsable, l’Inde lança un raid aérien avec 12 Mirage 2000H armés de bombes guidées de 1 000 kg contre les positions tenues par le groupe terroriste dans la région de Balakot, située non loin de la LoC. « Dans cette opération, un très grand nombre de terroristes, de formateurs, de hauts commandants et de jihadistes entraînés aux attentats suicide de Jaish-e-Mohammed ont été éliminés », fit savoir l’état-major indien. Les jours suivants, plusieurs confrontations opposèrent les forces aériennes des deux pays. Ainsi, l’Inde affirma avoir abattu un F-16 pakistanais. Ce qu’Islamabad réfuta, malgré la diffusion d’images montrant les restes d’un missile air-air AIM-120 AMRAAM. Cependant, l’Indian Air Force dut admettre la perte de l’un de ses MiG-21 ainsi que celle d’un hélicoptère Mil Mi-17 V5, victime d’un tir ami. Puis, les tensions entre ces deux pays dotés de l’arme nucléaire s’estompèrent…. jusqu’au 22 avril dernier. Ce jour-là, un groupe de cinq hommes armés ont tué vingt-huit touristes, parce qu’ils n’étaient pas musulmans, près de la localité de Pahalgam, au Jammu-et-Cachemire. Cet attentat a ensuite été revendiqué par le « Front de résistance », affilié à l’organisation jihadiste Lashkar-e-Taiba, soupçonnée, elle aussi, d’être de mèche avec l’ISI. D’où une nouvelle crise diplomatique entre l’Inde et le Pakistan, avec des démonstrations de force à la clé. « Je le dis au monde entier : nous identifierons, poursuivrons et punirons les terroristes et ceux qui les soutiennent. Nous les poursuivrons jusqu’au bout de la terre », a promis Narendra Modi, le Premier ministre indien. En outre, New Delhi a suspendu le traité sur les eaux de l’Indus, qui, signé à Karachi en 1960, répartit les affluents du fleuve Indus entre l’Inde et le Pakistan afin de réguler le partage des eaux. Ce qui est essentiel à l’économie pakistanaise, l’agriculture représentant 25 % du PIB. « L’eau appartenant à l’Inde s’écoulait jusque-là vers l’extérieur, elle sera désormais stoppée pour servir les intérêts de l’Inde et sera utilisée pour le pays », a ainsi fait valoir M. Modi, le 6 mai. Soit quelques heures avant le lancement de l’opération « Sindoor ». Ainsi, dans la nuit du 6 au 7 mai, l’Indian Air Force a bombardé neuf « sites » supposés abriter des militants du Lashkar-e-Taiba dans trois régions pakistanaises, à savoir celles de Kotli, Bahwalpur et Muzaffarabad. « Il y a peu, les forces armées indiennes ont lancé l’opération Sindoor en frappant des infrastructures terroristes au Pakistan […] d’où les attaques terroristes contre l’Inde ont été organisées et dirigées », a fait savoir New Delhi. De son côté, l’état-major indien a assuré qu’aucune « installation militaire pakistanaise » n’avait été visée. L’Inde « a fait preuve d’une retenue considérable dans le choix des cibles et la méthode d’exécution », a-t-il souligné. « Neuf camps terroristes ont été ciblés et détruits avec succès. Tous les emplacements ont été soigneusement choisis afin d’éviter toute victime civile ou tout dommage aux infrastructures civiles », a insisté l’Indian Air Force [IAF]. « Les camps visés comprenaient celui de Muridke, où deux des assaillants de Pahaglam s’étaient entraînés, ainsi que ceux de Sarjal, Markaz Ahle Hadith, Barnala, Markaz Abbas et Mehmoona Joya. Dénonçant un « acte de guerre », le Pakistan a répliqué à ces frappes par des tirs d’artillerie le long la LoC et affirmé avoir abattu au moins cinq avions indiens, dont trois Rafale, un MiG-29 et un Su-30MKI, sans donner plus de détails. Côté indien, selon plusieurs médias locaux, trois chasseurs de l’IAF se seraient écrasés en Inde, pour des raisons qui n’ont pas été précisées. Plusieurs photographies censées montrer des restes d’avions de combat ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Si certaines sont à prendre avec des pincettes [l’une d’elles montre les restes d’un MiG-21 perdu en 2021], d’autres paraissent authentiques. Sur plusieurs, on peut voir ce qui semble être le bidon externe d’un Rafale [mais aucune trace d’une épave ne se trouve à proximité]. En revanche, une vidéo expose les restes présumés d’un réacteur M88, qui ne peut appartenir qu’à un Rafale. Selon l’état-major pakistanais, il aurait été abattu par un JF-17 Thunder. Ce qui reste à confirmer. Théoriquement, un Rafale n’aurait pas eu besoin de s’aventurer au-dessus du Pakistan pour frapper les positions du Lashkar-e-Taiba avec le missile de croisière SCALP, dont la portée est d’au moins 400 km. Cependant, via un communiqué, le ministère pakistanais des Affaires étrangères a affirmé que l’AIF, « tout en restant dans l’espace aérien indien, a violé la souveraineté du Pakistan ». Et d’ajouter : « Cet acte d’agression indien a […] constitué une grave menace pour le trafic aérien commercial. Nous condamnons fermement l’action lâche de l’Inde, qui constitue une violation flagrante de la Charte des Nations unies, du droit international et des normes établies des relations interétatiques ». Pour le moment, l’IAF n’a pas donné le détail des pertes qu’elle a éventuellement subies lors de l’opération « Sindoor ». Reste à voir si l’Inde et le Pakistan en resteront là… A priori, telle n’est pas l’intention d’Islamabad. « Après l’attaque de Pahalgam, les dirigeants indiens ont une fois de plus utilisé le spectre du terrorisme pour promouvoir leur faux discours victimaire, mettant en péril la paix et la sécurité régionales. L’action irresponsable de l’Inde a rapproché les deux Etats dotés de l’arme nucléaire d’un conflit majeur », a souligné la diplomatie pakistanaise. « La situation continue d’évoluer. Le Pakistan se réserve le droit de réagir de manière appropriée, au moment et au lieu de son choix, conformément à l’article 51 de la Charte des Nations Unies et au droit international », a-t-elle prévenu. A titre purement informatif................même si le tableau date un peu 1 Citer Ya Rab Yeshua.
BTX Posté(e) 8 mai Auteur Signaler Posté(e) 8 mai Le pb est que ces deux Etats ont des voisins tout aussi puissants et potentiellement belliqueux. En clair, le moindre dérapage et boum...................... A suivre de très près. BTX Citer Ya Rab Yeshua.
Yann pyromane Posté(e) 9 mai Signaler Posté(e) 9 mai Oui et il suffit de regarder les populations , on fait figure de village perdu ... Citer
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