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https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/05/pakistan-haro-sur-le-rafale-et-la-france.html

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Dans sa confrontation militaire avec le Pakistan, les Rafale de l’Indian Air Force ont récemment frappé neuf sites ennemis, faisant de nombreuses victimes.
Islamabad a aussitôt organisé une riposte sur le champ informationnel. Avec pour objectif de transformer un échec stratégique en succès de communication. 

Narratif qui met en avant la destruction de 5 avions indiens dont 3 Rafale, sans apporter de preuves.Toutefois, selon nos informations, l’hypothèse de la destruction d’un chasseur de Dassault aviation pourrait être crédible.

Fake news
Cette campagne de désinformation repose sur un dénigrement exclusif, sur les réseaux sociaux, du Rafale et de l’industrie de défense française. Parmi les fake news utilisées, un refus de Paris de fournir les codes sources à New Delhi afin d’améliorer les performances de l’appareil. D’autres contenus affirment que la France exigerait de l’Inde de ne plus utiliser les Rafale contre son ennemi. Et, enfin, que l’Indonésie aurait annulé sa commande de l’appareil « omnirole ».

Appareils russes et chinois
Cette manœuvre de dénigrement permet de valoriser des matériels concurrents, chinois et russes moins performants. Pourtant des avions de fabrication russes utilisés par les Indiens (dont un Su-30MKI et un MiG-29) semblent avoir été abattus lors de ces affrontements entre les deux pays. Etonnament, la propagande pakistanaise ne met pas en avant ces potentiels succès. 
Les avions de combat chinois n'offrent pas non plus des garanties maximum. Un matériel dont est doté l’armée de l’air pakistanaise (avec des J-10 et J-7). Rappelons que dans l'histoire récente, l’armée birmane a immobilisé plusieurs JF-17 chinois. Et que l’armée nigériane a constaté des problèmes également sur ses F-7 chinois.

Le PCC à la manoeuvre
Ces narratifs de bashing du Rafale sont repris avec gourmandise par des sphères proches du Parti communiste chinois. Campagne qui a permis au constructeur Chengdu Aircraft Corporation d’enregistrer une hausse de son cours en bourse.
Les Iraniens ont également critiqué les Rafale ainsi que les Américains, ravis de déprécier un concurrent.
 
Photo :  ©Dassault Aviation

Ya Rab Yeshua.

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https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/06/le-pakistan-complique.html

Le Pakistan compliqué

 
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Aujourd’hui, le Rafale et l’industrie de défense française sont la cible des réseaux sociaux pakistanais (voir post du 31 mai). « Il ne s’agit là que d’un nouvel épisode des relations bilatérales complexes » rappelle un diplomate, solide connaisseur de la région. « Les Pakistanais qui cultivent une obsession anti-indienne considèrent souvent que la France a fait son choix « ajoute notre interlocuteur. D’où cette nouvelle campagne. Savamment orchestrée ?

« L’ISI utilise évidemment des trolls » réagit un spécialiste français de la guerre informationnelle. L’ISI, c’est l’Inter-Services Intelligence, le plus puissant des services de renseignement, contrôlé par les militaires. C’est-à-dire les hommes les plus influents du Pakistan. « Ce sont eux qui décident ce qui est bien ou pas bien pour le pays » précise le diplomate français.

Le sentiment anti-français
En 2021, le parti islamiste radical Tehrik-e-Labbaik Pakistan (TLP), avait appelé les Français à quitter le territoire et ses partisans avaient bloqué partiellement plusieurs métropoles. Des Français bien peu nombreux dans ce pays d’Asie du Sud de plus de 215 millions d’habitants. Moins de 1 000 inscrits sur les registres consulaires, dont beaucoup sont des bi-nationaux.
Cette surexcitation fanatique avait, officiellement, été causée par la réédition des caricatures de Mahomet par Charlie Hebdo lors de l’ouverture, le 3 septembre 2020, du procès des attentats de janvier 2015. Quelques semaines plus tard à l’occasion de la cérémonie d’hommage à Samuel Paty, le président de la République avait, dans son discours, affirmé : « Nous ne renoncerons pas aux caricatures. » Le Premier ministre pakistanais d’alors, Imran Khan*, avait accusé Emmanuel Macron « d'attaquer l’islam ».

Déclarations outrancières
Dans ce pays où le blasphème est une question sensible, le chef du gouvernement « essayait ainsi de ne pas être débordé, mais ce n’était là que des calculs politiques à courte vue » précise le diplomate interrogé.
Les autorités d’Islamabad avaient ensuite convoqué l’ambassadeur français qui avait également été la cible de menaces de mort. Les réseaux sociaux locaux diffusaient ad nauseam un tweet de la ministre des droits de l’homme qui expliquait que : « Macron fait aux musulmans ce que les nazis infligeaient aux juifs. »
Les ministres français ne se bousculent pas pour se rendre à Islamabad.

A suivre.


* En août 2023 M. Khan a été placé en détention, cité dans 200 affaires, a été condamné, en janvier dernier, à 14 ans de prison pour corruption.

Illustration :  © logo ISI Facebook

Ya Rab Yeshua.

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https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/06/rafale-pour-linde-mirage-pour-le.html

Rafale pour l’Inde, Mirage pour le Pakistan

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Opération Sindoor contre opération Mur de plomb.

Indian Air Force contre Pakistan Air Force.

De cette courte confrontation aérienne, début mai, nous n’avons retenu, ici en France, qu’une image, qu’une information. Que les réseaux sociaux pakistanais avaient trouvé leur cible : les Rafale qui équipent l’armée de l’air indienne. Un nouvel exemple, sur un autre théâtre, de l’utilisation accrue par les puissances belligérantes, de l’arme informationnelle. Avec, pour le Pakistan, essayer de transformer un échec stratégique en succès de communication (voir post du 31 mai).


Entreprise peu ou prou réussie car la presse s’est intéressée à ces nouvelles attaques menées contre la France. Mais au-delà de l’angle politique et de l’effet d’opportunité, l’histoire retient pourtant que la France et le Pakistan ont noué des liens commerciaux militaires depuis la deuxième partie du XXe siècle. Plus récents avec l’Inde. Et qu’Islamabad a toujours été friand de chasseurs français.

Avions Dassault
En effet, on trouve dans les deux camps des aéronefs tricolores.

36 Rafale au sein de l’armée de l’air indienne*.

Mirage, opérés par sa rivale pakistanaise. 159 y sont actuellement considérés comme actifs (69 Mirage III et 90 Mirage V). 42 auraient été engagés dans cette récente crise. Et sur les réseaux sociaux indiens, en particulier, est fait état de la destruction d’un ou deux Mirage.
« C’est la plus ancienne flotte de Mirage dans le monde » commente un diplomate qui a été en poste à Islamabad. « Ils sont bichonnés et dotés de matériels performants » ajoute un expert militaire. « « Nous avons atteint un tel niveau de capacité que nos experts peuvent intégrer n’importe quel système récent dans nos vieux Mirage 
» se félicitait, il y a quelques années, un officier général pakistanais, cité par l’AFP.

Islamabad a d’ailleurs construit, au siècle dernier, une usine de reconstruction des Mirage (MRF).

1971
Premier emploi par les Pakistanais des avions construits par Dassault : la guerre perdue face à l’Inde en 1971. L’une des plus courtes de l’histoire ; celle-ci  n’a, en effet, duré que 13 jours et a conduit à la création du Bangladesh (partie orientale du Pakistan). 

Le Rafale qui équipe aujourd’hui l’ennemi indien ayant été jugé trop onéreux et les contraintes logistiques lourdes, le Pakistan a noué un partenariat avec la Chine voisine et les deux pays travaillent sur le développement d’appareils tel le JF-17. 
Les Chinois sont très présents dans le pays mais Pékin est perçu comme un pesant allié. 
Pour leur part, les Mirage continuent leur très longue vie…

*New Delhi vient de passer commande de 26 Rafale pour sa marine
Photo : Mirage V de la Pakistan Air Force. @PAF

Ya Rab Yeshua.

  • 1 mois plus tard...
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Pékin mobilise ses attachés de défense à l’étranger pour tirer profit des attaques informationnelles visant le Rafale

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Lors de l’opération Sindoor, menée par l’Inde pour détruire des positions tenues par des organisations terroristes au Pakistan, Islamabad a dit avoir abattu six avions de combat indiens, dont trois Rafale, grâce à ses Chengdu J-10 armés de missiles air-air à longue portée PL-15, fournis par la Chine.

Et cela, sans apporter de preuves… Reste que le chasseur-bombardier de Dassault Aviation a ensuite été la cible d’une attaque informationnelle massive.

Cela étant, l’état-major pakistanais n’a pas forcément cherché à remettre en cause les qualités du Rafale étant donné que plusieurs pays « amis » du Pakistan ont choisi cet appareil pour moderniser leurs forces aériennes. Son intention était surtout de laisser entendre que les pilotes indiens n’étaient pas au meilleur niveau… contrairement aux siens. « C’est un avion très puissant, à condition qu’il soit bien utilisé », a en effet affirmé le général Aurangzeb Ahmed, le porte-parole de la force aérienne pakistanaise.

De son côté, l’Indian Air Force [IAF] a officieusement admis qu’elle avait perdu trois avions de combat. Dont très probablement un Rafale. Mais il n’en reste pas moins qu’elle a atteint les objectifs qui lui avaient été fixés lors de l’opération Sindoor.

« Au-delà des pertes, l’opération indienne doit être évaluée à l’aune de son ampleur et de sa complexité […] Le simple fait que l’IAF ait pu frapper des cibles malgré la défense aérienne pakistanaise et mener des attaques ultérieures démontre sa capacité à mener des opérations coercitives de précision », a ainsi résumé le Royal United Services Institute [RUSI], dans une note publiée le 21 mai.

Pour autant, via des milliers de comptes sur les réseaux sociaux, des images créées par l’intelligence artificielle et des séquences tirées de jeux vidéos, la campagne de dénigrement du Rafale s’est poursuivie par la suite… et elle continue encore, avec, comme on pouvait s’en douter, la Chine à la manœuvre.

Selon l’Associated Press, qui cite un service de renseignement français [que l’agence n’a pas précisé], les attachés de défense des ambassades chinoises ont été mobilisés pour exploiter ces attaques informationnelles contre le Rafale, notamment pour tenter de convaincre les pays ayant déjà commandé cet avion, comme l’Indonésie, de ne pas en acheter davantage, et encourager d’autres acheteurs potentiels à choisir des appareils de conception chinoise.

Évidemment, Pékin a opposé un démenti aux informations de l’Associated Press. « Ces allégations sont de pures rumeurs infondées et des calomnies. La Chine a toujours adopté une approche prudente et responsable en matière d’exportations militaires, jouant un rôle constructif dans la paix et la stabilité régionale et mondiale », a fait valoir le ministère chinois de la Défense.

Après avoir fait le dos rond, les autorités françaises ont fini par répondre à ces attaques informationnelles.

« Le Rafale n’a pas été ciblé au hasard. Il s’agit d’un avion de chasse particulièrement performant, vendu à l’export et engagé dans un théâtre à forte visibilité. Dans ce type de configuration, l’appareil devient autant un vecteur militaire qu’un symbole politique ou économique. À ce titre, la campagne de désinformation observée s’est appuyée sur des réseaux favorables à des compétiteurs industriels du Rafale. Un certain nombre d’écosystèmes informationnels étrangers ont ainsi relayé des narratifs visant à promouvoir la supériorité d’équipements alternatifs, notamment de conception chinoise », a ainsi réagi le ministère des Armées.

Plus largement, ce dernier estime que le Rafale n’est pas le seul visé : cette campagne de dénigrement cherche aussi à saper « l’image nationale d’autonomie stratégique, de fiabilité industrielle et de solidité des partenariats ».

Au Sénat, le 1er juillet, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a remis les pendules à l’heure. « On a entendu beaucoup d’idioties à propos du Rafale dans les opérations militaires qui ont opposé l’Inde et le Pakistan. Le vrai retour d’expérience que nous avons d’État à État et d’armée de l’air à armée de l’air, c’est la demande de pouvoir reconstituer très vite des stocks de munitions, notamment de missiles complexes, c’est un enjeu décisif pour certains industriels », a-t-il dit.

Puis, à l’occasion de son déplacement à Toulon pour l’admission au service actif de sous-marin Tourville et l’inauguration du bassin Missiessy n°2, M. Lecornu a enfoncé le clou, dans les pages de Var Matin.

Lors de l’affrontement entre l’Inde et le Pakistan, « un seul avion [Rafale] a été abattu et le pilote est sauf. Ça n’a eu aucun impact sur la commercialisation de l’avion. Après, ce qui est intéressant, c’est de voir la guerre informationnelle qui a vu le jour autour de la perte de l’appareil. Être capable de vendre des avions de chasse, c’est faire partie de la cour des grands. Et dans la cour des grands, le degré de compétition est d’une brutalité inouïe », a expliqué le ministre.

Et d’ajouter : « Le Rafale qui connaît aujourd’hui un très grand succès à l’export, et qui va continuer d’enregistrer un grand succès à l’export, a été pris pour cible parce qu’il dérange. Après, je note que lorsqu’un avion est abattu en Ukraine, qu’il soit d’origine américaine ou soviétique, personne ne songe à faire des articles pour se poser la question sur la qualité de cet avion. Cela dit beaucoup de choses ».

https://www.opex360.com/2025/07/07/pekin-mobilise-ses-attaches-de-defense-a-letranger-pour-tirer-profit-des-attaques-informationnelles-visant-le-rafale/

Ya Rab Yeshua.

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