BTX Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s https://www.opex360.com/2025/06/29/plus-leger-et-performant-le-casque-f4-entrera-en-dotation-au-sein-de-larmee-de-terre-en-2027/ En 2019, l’armée de Terre avait dévoilé son projet « Combattant 2020 », lequel visait à renouveler les « petits » équipements de ses soldats en les dotant, entre autres, d’un treillis résistant au feu, du casque F3, d’une « structure modulaire balistique » [en clair : un nouveau gilet pare-balles] et du fusil d’assaut HK-416F. Cet équipement a de nouveau évolué depuis peu, avec l’entrée en dotation du nouveau treillis « F3 Bariolage multi-environnement » [BME] dont la particularité est de s’adapter à tous les milieux [forêt, désert, montagne, urbain, etc.] grâce à un « bariolage passif » permettant de « tromper l’œil » de l’adversaire. Cela étant, d’autres équipements destinés aux fantassins seront prochainement disponibles. Le général Tony Maffeis, le directeur de la Section technique de l’armée de Terre [STAT] en a donné le détail dans le dernier numéro de la revue Fantassins, publiée par l’École de l’infanterie. « En termes de résilience du combattant, la miniaturisation des équipements permettra d’alléger le fantassin tout en augmentant son efficacité », a d’abord souligné le général Maffeis. Ce sera ainsi le cas du viseur TIREX, qui « offrira de meilleures performances d’observation et de feu à moindre poids », a-t-il indiqué. De conception pourtant récente, le casque F3, avec sa coque aramide [kevlar] qui offre une protection contre les éclats et les tirs de balles de 9 mm, sera remplacé par le modèle F4 à partir de 2027. Selon le directeur de la STAT, il « améliorera ergonomie et sécurité en réduisant le poids de 30 % ». Probablement que ce casque F4 reprendra les caractéristiques du modèle TAP F3+, que la Direction générale de l’armement [DGA] avait présenté lors de l’édition 2024 du salon VivaTech, en expliquant qu’il était censé préserver les « capacités biomécaniques et physiologiques » du combattant « sans faire le moindre compromis sur sa protection balistique ». Si le général Maffeis ne l’a pas précisé, il est possible que ce casque F4 soit conçu avec des fibres de polyéthylène à ultra haut poids moléculaire [UHMWPE] et qu’il puisse être équipé du système SLAC [pour Système de Localisation Acoustique pour le Combattant] pour permettre au fantassin de localiser l’origine d’un tir et de détecter des drones de type FPV. Le directeur de la STAT a évoqué d’autres développements capacitaires, sans toutefois donner de détails. « Des robots mules seront utilisés pour l’évacuation de blessés ou les mouvements logistiques » et les « technologies de lutte anti-drones [LAD] au plus près du combattant permettront détection et neutralisation de cette menace sur la ligne de contact », a-t-il écrit. Enfin, les fantassins seront également dotés de l’application WARLEX [War and Lexicon] qui, intégrée au Système d’information du combat de Scorpion – Débarqué [SICS – D], facilitera la « communication en traduisant rapidement des mots simples dans différentes langues », ce qui ne peut qu’être très utile quand il s’agit de manœuvrer au sein d’une coalition. Photo : casque TAP F3 PS. Biographie du directeur de la STAT. Le général Tony Maffeis est né le 19 septembre 1969 à Thionville. Entré en service en 1988 à 19 ans, il débute sa carrière au 32e régiment du génie au sein des Forces françaises en Allemagne. Il est alors chef de section de combat en tant qu’appelé volontaire service long puis officier de réserve en situation d’activité. À l’issue de l’école militaire interarmes (promotion Combats de Tu-Lé 1992-1994), il sert aux 4e régiment étranger, 6e puis 1er régiment étranger de génie en tant que chef de section, officier adjoint puis commandant de compagnie de 1995 à 2002. Il est alors engagé dans quatre opérations ou missions extérieures en République centrafricaine, en Bosnie-Herzégovine dans le cadre de l’OTAN, à Djibouti puis au sein de la mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée. Affecté en 2002 à l’école de l’artillerie en tant qu’instructeur, il intègre le cours supérieur d’état-major en 2005 puis est breveté du collège interarmées de Défense en 2007 (école de guerre aujourd’hui). Dans ce cadre, il est engagé une première fois en Afghanistan au sein des forces armées américaines. Il alterne ensuite entre des postes opérationnels et capacitaires de 2007 à 2023. Il rejoint ainsi la section technique de l’armée de Terre (STAT) pour y exercer les fonctions d’officier de programme. Promu au grade de lieutenant-colonel en 2008, il est désigné chef du bureau opérations instruction du 1er régiment étranger de génie de 2009 à 2011 et est projeté une seconde fois en Afghanistan à la tête d’un détachement de conseil et d’appui au combat Operational Mentoring and Liaison Team. Le 31 juillet 2011, il prend le commandement de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère qu’il installe aux Émirats arabes unis, et est promu colonel en 2012. En 2013, il retrouve la STAT en tant que chef de groupement, sert ensuite au centre de planification et de conduite des opérations de 2016 à 2018 en charge de la conduite des opérations sur le territoire national. Il rejoint l’état-major de l’armée de Terre en 2018 pour y exercer les fonctions d’adjoint du bureau plans, de chef du bureau programmes et systèmes d’armes pendant trois ans, enfin d’adjoint au sous-chef des opérations aéroterrestres. Promu général de brigade le 1er août 2023, il est nommé directeur de la section technique de l’armée de Terre. Auditeur de la 52e session nationale « armement et économie de défense » de l’institut des hautes études de défense nationale, il est officier de la Légion d’honneur. Le général Tony Maffeis est marié et père de deux enfants. Citer Ya Rab Yeshua.
Messages recommandés
Réagir à la dicussion
Vous pouvez poster maintenant et vous inscrire plus tard - Déja membre ? connectez vous pour poster avec votre compte