BTX Posté(e) il y a 5 heures Signaler Posté(e) il y a 5 heures Depuis peu, les commandos marine, en particulier ceux du commando Hubert, basé à Saint-Mandrier [Var], utilisent le Propulseur sous-marin de 3e génération [PSM3G], grâce à un hangar de pont amovible [encore appelé Dry Dock Shelter, ou DDS] placé derrière le kiosque des sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] de classe Suffren. Produit par Exail [ex-ECA Group] et doté d’un mât télescopique muni d’un capteur optronique et de systèmes de transmission, cet engin peut emporter une dizaine de nageurs de combat pour des missions d’infiltration. Mais ses caractéristiques sont confidentielles. « C’est un véritable outil anti-déni d’accès. […] Il y a très peu de nations qui possèdent ce type de vecteur et maîtrisent la capacité globale du triptyque PSM-DDS-SNA. Les capacités opérationnelles du PSM3G sont révolutionnaires par rapport à l’actuel PSM2G », précise la Marine nationale. Outre le PSM3G, les commandos marine utilisent aussi des « tracteurs sous-marins » [TSM], comme, du reste, les nageurs de combat du 1er Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine [RPIMa] et du 13e Régiment de Dragons Parachutistes [RDP]. De dimensions réduites, ces propulseurs sous-marins permettent de doubler le rayon d’action des plongeurs tout en emportant une charge utile [notamment des explosifs] de plusieurs dizaines de kilogrammes. En novembre 2010, il avait été rapporté que la Marine nationale s’intéressait au tracteur sous-marin DPD [Diver Propulsion Device], conçu par l’entreprise américaine STIDD et commercialisé en France par TR Équipements (ci-dessus). Il s’agissait de remplacer les modèles autrefois fournis par la société française Premeco. Visiblement, ce modèle a donné satisfaction, à en juger par les rares photographies du Commando Hubert publiées à l’occasion de reportages sur les forces spéciales. D’une masse de 75 kilogrammes à sec, le DPD mesure 2,24 mètres une fois déployé, pour un diamètre de 61 centimètres. Il permet de transporter deux plongeurs avec leurs équipements [soit 40 kilos] sur une dizaine de nautiques. D’une autonomie de 4 heures, grâce à des batteries lithium-ion, il est doté d’un système de navigation par GPS et d’une antenne télescopique. Mais ces engins ont fait leur temps. En effet, via un avis de marché qu’elle vient de publier, la Direction générale de l’armement [DGA] a fait savoir qu’elle était en quête de nouveaux tracteurs sous-marins destinés à la Marine nationale. « Un tracteur sous-marin […] est un engin automoteur de forme et de taille variable destiné aux plongeurs, leur permettant d’augmenter leur rayon d’action et de transporter du matériel. Ils sont constitués possiblement de sous-ensembles sur étagères, seront utilisés par des plongeurs de la Marine nationale depuis la terre [quai, etc.] ou la mer [embarcations, etc.] pour diverses actions comme la reconnaissance sous-marine, l’intervention contre les obstacles sous-marins, etc. », rappelle d’abord la DGA. Ces futurs TSM devront avoir des « performances propulsives » et une autonomie devant permettre à « un binôme de plongeurs d’augmenter significativement son rayon d’action via une autonomie supérieure à 10 nautiques avec un fort état de mer », précise-t-elle, avant d’ajouter que le « système de propulsion [unité d’énergie, moteur, hélice] devra être « fonctionnellement redondé ». Autre spécification : l’utilisateur devra être en mesure d’assurer « certaines tâches de maintenance en autonomie comme le remplacement de moteur, d’unité d’énergie ou d’hélice ». Enfin, les TSM recherchés devront être dotés « d’un système de cartographie et de navigation, de moyens de positionnement, d’un sonar de navigation et de sonars latéraux ». Selon l’avis de la DGA, l’industriel qui sera retenu aura à fournir deux TSM « à courte échéance », ces derniers devant faire l’objet d’une « commande ferme ». Puis, douze autres suivront par la suite. La valeur du marché est estimée à 30 millions d’euros maximum. Cette somme couvre « des prestations associées comprenant notamment la fourniture d’accessoires, de sous-ensembles, de conditionnements de transport, la formation, la documentation d’utilisation et de maintenance ainsi que des rechanges et outillages ». Les candidats – et leurs éventuels sous-contractants – devront être basés « exclusivement sur le territoire de l’Union européenne ». Et la DGA d’ajouter : « La livraison des matériels et la réalisation de la formation se dérouleront au sein des principales bases navales de la Marine Nationale en France métropolitaine. Les documents seront livrés à Paris ou Toulon ». Reste à voir le modèle susceptible d’être choisi. En 2021, le 1er RPIMa a reçu deux TSM de type Divejet RD2, fournis par l’entreprise allemande Rotinor, via TR Équipements. Mais ses performances ne sont sans doute pas celles qu’attendent les commandos marine, dont le choix pourrait se porter sur une solution française, à savoir celle proposée par Alseamar, avec le Murene. Photo : ALSEAMAR https://www.opex360.com/2025/08/07/le-ministere-des-armees-est-en-quete-de-14-nouveaux-tracteurs-sous-marins-pour-les-commandos-marine/ 1 Citer Ya Rab Yeshua.
Yann pyromane Posté(e) il y a 3 heures Signaler Posté(e) il y a 3 heures Normalement ils savent ce dont ils ont besoin ...le reste doit suivre ...Ou bien c'est le monde à l'envers . Citer
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