La BITD française mobilisée au profit de la Facilité européenne pour la paix

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Trois acteurs de la filière de défense française ont été retenus dans le cadre d’un marché global lancé au profit de la Facilité européenne pour la paix (FEP), cet instrument permettant à l’Europe d’acquérir et de livrer des équipements militaires aux forces armées partenaires. 

Conclus pour une durée de 24 mois renouvelable jusqu’à deux fois, les cinq accord-cadres officialisés jeudi dernier prévoient un appui européen dans autant de domaines, des véhicules aux hôpitaux de campagne et de l’habillement à la protection individuelle et aux systèmes de vision nocturne. Le tout pour plus de 155 M€, le plafond financier de chaque lot pouvant par ailleurs être augmenté de moitié si les besoins opérationnels l’exigent.

 

Derrière un lot de 58M€ pour l’achat de véhicules laissé sans suite, celui portant sur les structures médicales aura souri à l’entreprise mosellane Utilis. Ce spécialiste des tentes militaires, containers déployables et abris du combattant est l’un des quatre lauréats d’un accord-cadre valorisé à 81,6 M€. 

L’industriel parisien Marck & Balsan, ensuite, partagera un lot de 43,8 M€ portant sur la fourniture d’effets d’habillement avec le groupe belge Seyntex. Écarté à deux reprises, l’Économat des Armées est néanmoins retenu pour un autre accord-cadre relevant cette fois d’équipements de protection individuelle. Un lot de plus de 16 M€ qu’il partagera avec quatre entreprises européennes, dont à nouveau Marck & Balsan. 

 

Plus de 17 Md€ ont été fléchés entre 2021 et 2027 vers la FEP, mécanisme limité à l’envoi d’équipements non létaux. Derniers exemples en date ? Deux paquets de 15 M€ et 10 M€ octroyés fin juillet aux forces armées albanaises et djiboutiennes. De quoi financer l’acquisition de véhicules tactiques et multirôles pour les premières, et de moyens d’intervention en mer pour les secondes. 

Crédits image : Défense belge / Adrien Muylaert