BTX Posté(e) il y a 23 heures Signaler Posté(e) il y a 23 heures https://www.forcesoperations.com/les-aviateurs-precisent-leurs-intentions-sur-le-rapidfire-terrestre/ Principal soutien d’une version terrestre du RapidFire, l’armée de l’Air et de l’Espace évoque pour la première fois un besoin estimé à plusieurs dizaines d’exemplaires d’un canon anti-aérien développé par KNDS France et Thales. Mentionnées de longue date, les discussions entamées avec l’AAE concernant le RapidFire s’assortissent cette fois d’objectifs chiffrés. Selon un rapport parlementaire relatif au prochain budget des armées françaises, le besoin porterait sur sept systèmes comprenant chacun trois à quatre canons de 40 mm. Autant de systèmes appelés à renforcer la protection des bases aériennes et à participer aux dispositifs particuliers de sûreté aérienne. Le tout, idéalement livré d’ici à 2035. Selon le député Franck Giletti (RN), rapporteur des crédits sur la préparation et l’emploi des forces aériennes, la sur-marche budgétaire de 3,5 Md€ allouée au projet de loi de finances pour 2026 pourrait permettre de financer l’acquisition des 12 premières pièces. De quoi disposer de trois à quatre systèmes complets d’ici à 2030, précise le rapport parlementaire. Qualifié début 2025 dans sa version navale, le système RapidFire est aujourd’hui l’objet d’un contrat de production de 48 exemplaires. Les deux premiers sont déjà opérationnels sur les bâtiments ravitailleurs de forces de la Marine nationale. Le duo industriel planche sur deux versions du RapidFire terrestre, l’une strictement sur plateau déposable et l’autre montée sur camion mais déposable en option. La première serait dépourvue de stabilisateurs et disponible dès 2027. Développée selon une logique incrémentale, la seconde intégrerait le poste de tir dans la cabine d’un porteur logistique 8×8. La copie continue de s’affiner à la marge. Le coeur du système subsiste tel quel mais, hormis le retrait des stabilisateurs, il est question de redessiner les caissons de munitions et le générateur pour en diminuer le volume. Côté munition, l’obus téléscopé A3B spécifique aux menaces aériennes poursuit son cycle de qualification. La production de ces obus s’adosse depuis l’an dernier à l’opération « munitions moyens calibres » (MMC). Conduite par KNDS Ammo France, celle-ci porte notamment sur la mise en place de doubles sources d’approvisionnement entre la France et le Royaume afin d’augmenter les capacités de production. L’enjeu consiste désormais à décrocher le feu vert de la Direction générale de l’armement à l’horizon 2028, sésame nécessaire pour proposer la munition à la vente et, au passage, progresser à l’export. Citer Ya Rab Yeshua.
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