54 Jaguar et Griffon pour le nouveau Bataillon des Guides-Chasseurs luxembourgeois

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Photo Armée luxembourgeoise

Comme l’a annoncé mercredi, le ministère luxembourgeois de la Défense, une nouvelle étape dans le cadre de la mise en place du bataillon de reconnaissance binational belgo-luxembourgeois a été franchie avec la signature de la commande de véhicules Jaguar et Griffon y compris les moyens radio et informatiques nécessaires pour mener le combat informatisé, dans le cadre de l’exploitation conjointe d’un bataillon de reconnaissance de combat de type médian.

En effet, 54 véhicules de combat et d’appui au combat seront acquis par la Défense belge au profit de la Défense luxembourgeoise. Ces véhicules auront la même configuration que les véhicules belges afin de garantir l’interopérabilité entre les forces armées belges, luxembourgeoises et françaises.

La commande porte sur:
38 exemplaires du Jaguar, un Engin Blindé de Reconnaissance et de Combat (EBRC) dont l’armement comprend un canon de 40 mm, des lanceurs pour Missile Moyenne Portée (MMP) et une mitrailleuse de 7,62 mm télé-opérée.
16 Griffon; ce véhicule Blindé Multi-Rôles (VBMR) sera livré en plusieurs versions : commandement, soutien logistique et appui au combat.

Bataillon des Guides-Chasseurs luxembourgeois
Le nom du futur bataillon de reconnaissance binational s’ancre dans l’histoire et reflète les valeurs partagées par le Luxembourg et la Belgique, explique le ministère luxembourgeois. Historiquement, les unités de guides et chasseurs ont été des composantes de la cavalerie, spécialisées dans la reconnaissance. Ils constituaient les yeux et les oreilles de l’armée. Cette dénomination du bataillon a pour but de rappeler et faire durer les traditions belges et luxembourgeoises des unités de cavalerie et de reconnaissance du passé et d’aujourd’hui dans leur transformation vers une unité de reconnaissance de combat.

L’effectif du bataillon binational s’élève à environ 700 personnes, soit 350 pour chaque pays. Ils seront répartis en quatre escadrons.La mise en place et l’exploitation conjointe du Bataillon binational (BnBinat) s’effectuera en trois phases à l’horizon de 2030:
i. Phase initiale, avec une intégration initiale à ARLON.
ii. Phase intermédiaire, marquée par l’implantation graduelle du bataillon de reconnaissance binational à ARLON et par la mise en service progressive des installations au Grand-Duché de Luxembourg.
iii. Phase finale, marquée par une intégration maximale, avec ARLON (BEL) comme centre de gravité et avec une empreinte logistique importante à SANEM (LUX).