BTX Posté(e) il y a 6 heures Signaler Posté(e) il y a 6 heures https://lignesdedefense.ouest-france.fr/vol-de-portables-avec-des-donnees-sensibles-sans-impact-sur-la-securite-informatique-assure-le-chantier-piriou/ L’ordinateur portable d’un employé des chantiers navals Piriou de Concarneau, fleuron breton de la construction et de la réparation navale française, contenant des « données sensibles », a été dérobé, en soirée le dimanche 14 décembre 2025, dans une voiture stationnée à Larmor-Plage (Morbihan). L’ordinateur contenait des plans de bateaux militaires… La voiture du salarié (en poste au siège de Concarneau, dans le Finistère) était stationnée dans le secteur de Kernevel, à Larmor-Plage. C’est là-bas que le véhicule, laissé a priori ouvert, est « visité ». Y sont subtilisés un ordinateur et un téléphone portable. « La voiture ne porte aucune trace de dégradations ou d’effraction », détaille un témoin de l’affaire. Dès le lendemain, le salarié dépose plainte, informant les policiers des contenus sensibles hébergés. Dans le même temps, l’entreprise a immédiatement procédé à la désactivation des accès informatiques associés aux équipements volés. « Aucune intrusion n’est possible » Selon Piriou, les dispositifs de sécurité ont « pleinement joué leur rôle ». La direction des systèmes d’information (DSI) et la direction de la sûreté du groupe assurent que l’accès au réseau interne depuis ces appareils était « impossible ». L’entreprise précise également que l’ordinateur et le téléphone dérobés ne contenaient « aucune donnée sensible », écartant tout risque d’intrusion ou de compromission du système informatique. « Aucune intrusion dans le système informatique de Piriou n’est possible via ces appareils », indique le groupe, qui insiste sur la réactivité de ses équipes et l’efficacité des mesures de protection en place. Simple vol à la tire? « Si un service de renseignement voulait cibler physiquement un cadre de l’industrie, il est beaucoup plus simple d’identifier où il habite et de faire une visite nocturne lorsqu’il n’est pas là pour récupérer les ordinateurs et les disques durs ou par le biais d’une attaque informatique », explique Romain Mielcarek, chercheur à l’IPJ, spécialiste des conflits armés, selon qui les failles de sécurité « faciles à éviter », liées à « l’imprudence » ne seraient pas si rares. « Après un fait pareil, on rentre dans une zone d’inconnu total, tout dépend de l’accumulation des failles de sécurité », commente l’expert. Faute initiale : celle de laisser l’appareil sans surveillance. « Mais derrière, les mots de passe sont-ils assez solides ? Le disque dur est-il bien crypté ? Les fichiers sont-ils bien bloqués derrière X barrières ? », énumère le spécialiste. « Le risque est avant tout commercial » « Le « voleur » est-il seulement capable d’évaluer la sensibilité de ce qu’il a sous les yeux et éventuellement de trouver des interlocuteurs que ça pourrait intéresser ?, interroge-t-il encore. On ne rentre pas en lien avec des concurrents russes, iraniens ou chinois comme ça. Dans tous les cas, il y a un ordinateur avec des données sensibles dans la nature… » Et de fait, les conséquences potentielles ne sont pas neutres. « À mon sens, le risque est avant tout commercial. Des concurrents qui mettraient la main sur des plans ou des argumentaires commerciaux pourraient se montrer plus compétitifs. Dans ce cas précis, il n’y a pas d’enjeu absolu sur le plan technique… Une coque reste une coque, une torpille reste une torpille… » Citer Ya Rab Yeshua.
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