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Posté(e)

Bonsoir!

je vais passer mon bac à la fin de l'année, et je voulais savoir s'il valait mieux pour moi que je continue des études avant de m'engager ? même si elles n'ont aucun rapport avec le métier de militaire ?

merci d'avance pour les réponses :)

La beauté du soldat venait de ce qu'il ne se défendait pas pour lui-même, mais bien pour protéger les faibles qu'il sentait menacés.

Si le grain ne meurt, André Gide

Posté(e)

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Posté(e)

c'est a dire la conjoncture ?

La beauté du soldat venait de ce qu'il ne se défendait pas pour lui-même, mais bien pour protéger les faibles qu'il sentait menacés.

Si le grain ne meurt, André Gide

Posté(e)

oui je vois ... c'est fou que l'armée en arrive là

La beauté du soldat venait de ce qu'il ne se défendait pas pour lui-même, mais bien pour protéger les faibles qu'il sentait menacés.

Si le grain ne meurt, André Gide

Posté(e)

oui la fac c'est déjà oublier lol

pourquoi le bts ?

La beauté du soldat venait de ce qu'il ne se défendait pas pour lui-même, mais bien pour protéger les faibles qu'il sentait menacés.

Si le grain ne meurt, André Gide

Posté(e)

Z'êtes bien gentils, tous, mais continuer quoi et pourquoi?

Des études pour être militaire, ou bien pour ne pas l'être?

Faire une prépa pour espérer intégrer une école d'officiers, si notre ami en a le niveau?

Sinon, pourquoi un BTS plutôt qu'une fac?

On n'en est pas là, mais je vous rappelle que les armées sont friandes de futurs officiers diplômés de seconds ou troisièmes cycles de haut niveau (même si ce n'est évidemment pas la voie la plus directe).

Un BTS? Lequel?

Je veux bien concevoir que les écoles de sous-officiers seront sensibles à un qui soit dans une discipline technique pertinente (et qui sera toujours moins côté qu'un DUT dans ce type de discipline), mais je ne vois pas, concernant un BTS "gaz de ville" (qui comme chacun sait est incolore, inodore et sans saveur) ce qui y serait décisif à l'égard dun simple bachelier qui aura su "vendre ses poireaux", je veux dire son projet, correctement.

(Mon fils par exemple, aujoud'hui officier, est rentré à l'école de Maistrance ne faisant suite après un bac S qu'à 2 "tourismes" non validés à bac+1).

Je voulais, en bref, illustrer que le parcours jusqu'à présent de notre ami (ce à quoi il lui permet ou non de prétendre après son bac), et à défaut qu'il nous ait expliqué quel serait le projet de son "engagement", rend d'autant difficile de disserter sur l'intérêt de ce qu'il peut ou non faire dans ce but.

A mon sens, on ne s'engage pas juste "pour s'engager" et tuer le temps (que l'on me pardonne si ce n'est pas le cas): c'est un choix de vie (parfois aussi de mort) et c'est, à défaut forcément d'une carrière tracée, une option qui mérite que l'on en mette noir sur blanc (peut-être pas sur un forum mais sûrement dans sa tête) les tenants et aboutissants, et en tout cas pas qu'on la choisisse par défaut ou par dépit.

Posté(e)

Je ne choisis pas l'armée par défaut, absolument pas. Je pense que j'ai les capacités pour continuer des études dans ma branche, mais ça fait plusieurs mois que je me pose de réelles questions sur mon intérêt pour l'armée et un engagement qui se prononce de plus en plus.

Mais ayant pris connaissance de la situation plus ou moins difficile que traverse la défense (comme le dis danidu59 fermeture de régiments, baisse du recrutement etc par exemple), je me demande aussi s'il ne vaudrait mieux pas que "j'assure" ma vie civile avec un diplôme, d'où ma question.

La beauté du soldat venait de ce qu'il ne se défendait pas pour lui-même, mais bien pour protéger les faibles qu'il sentait menacés.

Si le grain ne meurt, André Gide

Posté(e)

Certes, mais on dit la même chose:

un certain nombre de BTS "n'assure" rien du tout dans la vie civile, demain encore moins qu'aujourd'hui (et il en va aussi de même d'un certain nombre de diplômes universitaires, y compris de haut niveau).

Un "acquis de l'expérience" dans certaines formations militaires, si.

Reste donc à savoir, si j'ose m'exprimer ainsi, quel diplôme civil pourrait servir de "parachute" sans handicaper l'admission dans une carrière militaire:

au risque de me répéter, à mon sens les armées se contremoquent que l'on dispose de n'importe quel diplôme juste pour le fait d'avoir un papier, et il convient donc d'imbriquer soigneusement les deux.

Posté(e)

c'est bien ce qu'il me semblait ... pour le moment mon projet d'orientation post bac n'a strictement aucun rapport avec le milieu militaire (j'ai plutôt mal géré mon orientation dans l'ensemble et je le paye maintenant).

si je vous entend, il vaudrait mieux que j'envisage un post bac en lien avec un métier de l'armée ? effectivement c'est plus logique... (pour info je vais tenter les concours d'école d'art, donc quand je disais qu'il n'y avait pas de rapport...)

La beauté du soldat venait de ce qu'il ne se défendait pas pour lui-même, mais bien pour protéger les faibles qu'il sentait menacés.

Si le grain ne meurt, André Gide

Posté(e)

" il vaudrait mieux que j'envisage un post bac en lien avec un métier de l'armée ? effectivement c'est plus logique... (pour info je vais tenter les concours d'école d'art, donc quand je disais qu'il n'y avait pas de rapport...)".

L'étape "militaire" dans l'ensemble du parcours professionnel global, à l'orée duquel vous vous trouvez aujourd'hui, représentera quoi ?

Si vous êtes OSC une quinzaine d'années.

Si vous êtes sous-officier, toute une vie dans le meilleur des cas, soit 35 à 40 ans.

Et si vous êtes EVAT, pas plus de 15 ans.

Il vous faut donc "assurer vos arrières".

Et ce, à deux titres :

- votre pension de retraite "militaire" ne vous permettra pas de mener avec une famille une vie décente (au moment même où votre progéniture désirera entamer un cursus universitaire) ;

- l'armée n'est pas une garantie. La contractualisation des parcours est très à la mode. Du jour au lendemain, vous pouvez être prié de quitter l'uniforme.

En conclusion, soyez pragmatique dans la continuation de vos études sans penser devoir coller aux "besoins de l'ADT" qui fluctuent. Adoptez la voie qui vous convient le mieux et qui d'ici 15 ans pourra vous assurer un gagne-pain honorable, en complément d'une pension de retraite réduite à la portion congrue.

BTX

Ya Rab Yeshua.

Posté(e)

merci pour cette réponse!

je n'avais pas vu les choses sous cet angle, merci de m'avoir éclairé ^^

La beauté du soldat venait de ce qu'il ne se défendait pas pour lui-même, mais bien pour protéger les faibles qu'il sentait menacés.

Si le grain ne meurt, André Gide

Posté(e)

Très utile ce topic, et comme dis kifi, celà m'éclaire moi aussi dans mon orientation futur. :)

"La guerre, c'est comme la chasse, sauf qu'à la guerre les lapins tirent." Charles de Gaulle

Posté(e)

content que ma question puisse servir à d'autres ^^

La beauté du soldat venait de ce qu'il ne se défendait pas pour lui-même, mais bien pour protéger les faibles qu'il sentait menacés.

Si le grain ne meurt, André Gide

Posté(e)

Je vois autour de moi beaucoup de jeunes cherchant à stopper les études. Je ne suis pas pour l'arrêt prématuré de ses études. Imaginons un instant que vous soyez retenu dans l'institution. Ok. Si pour une raison ou une autre vous devez quitter l'armée, que va t il se passer? Retour case départ? Je conseille de mettre des œillères, serrer les dents afin d'acquérir un minimum de diplôme.

Ne pas faire comme les Kennedy, ne pas se laisser abattre

Posté(e)

Aujourd'hui le BAC est vraiment la base minimum pour trouver du travail ou continuer ses études pour se spécialiser dans un domaine.

Il vaut mieux attendre 2 ou 3 ans de plus pour finir ses études et avoir "un autre bagage" si jamais l'armée ne marche pas car dans la vie on ne sait jamais ce qu'il peut se passer.

Et à 25 ans il est plus difficile de se remettre aux études qu'à 18 ans.

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