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Posté(e)

Tout d'abord bonjour à tous et à toutes!

Je me présente, je m'appelle Syd, j'ai 22 ans et suis tout juste diplômé en Anglais de l'université (BAC+2).

J'ai crée ce topic (en espérant que le même sujet n'a pas déjà été évoqué, sinon je m'en excuse) pour poser quelques questions à propos de la formation des pilotes d'hélicoptères à Saint-Maixent.

J'ai trouvé sur internet des infos sur le concours donc je ne vous embêterai pas avec ça mais simplement j'aurais souhaité savoir en quoi consistent les cours théoriques dans cette spécialité et est-il nécessaire d'être bon en maths et physique pour s'en sortir (je suis (très) littéraire...)?

Merci par avance!

Posté(e)

Bonjour SYD06,

On vous excusera de ne pas vous être, au préalable, présenté dans la rubrique du forum, intitulée "PRESENTATION des MEMBRES".

Je suis au regret de vous apprendre que SAINT MAIXENT ne forme pas de pilote hélico et que désormais cet emploi est UNIQUEMENT ouvert aux OSC/P.

Allez sur le site du recutement de l'ADT. C'est très bien expliqué.

BTX

Ya Rab Yeshua.

Posté(e)

Pour devenir pilote d'hélico en tant osc il faut posseder le BAC !

voici la formation a suivre :

Les OSC/P suivent d’abord une formation militaire

initiale d’environ 5 mois au sein des écoles de Coëtquidan.

Ils reçoivent ensuite une formation de pilote

de combat d’une durée de 24 à 36 mois, au sein de

l’école d’application de l’aviation légère de l’armée

de terre (EAALAT), avant de rejoindre leur affectation

en corps de troupe. La formation de spécialité du

1er degré « pilote hélicoptère », est effectuée selon les normes eurpeenes !LA formation comportes des cours de mécanique et d'anglais !

voici les conditions pour postuler :

-avoir au minimum le BAC

-etre de nationalité francaise

-etre apte midicalement pour les test ALAT

-satisfaire au conditions d'age

-etre en règles vis a vis de la journée d'appel a la defense ( JAPD)

ps: la connaissance de la lange anglaise est necessaire voir indispensable !

pour plus d'informations : allez sur "devenz vous mème " et allez dans la rubrique "officier sous contrat pilote "!

Bonne chance a vous !

lieutenantpara

Posté(e)

Merci lieutenantpara pour cette réponse! :)

En fait au niveau de l'Anglais, je ne me fais pas (trop) de souci, étant diplômé de l'université dans cette spécialité (bien sûr le vocabulaire aéronautique est à approfondir mais au niveau de la grammaire... je suis blindé ;))

C'est justement plus les mathématiques ou la physique qui me stressent car j'ai eu une formation universitaire plus littéraire mais j'ai cru lire quelque part que pour les tests c'était d'un niveau plutôt facile (surtout du calcul mental), je voulais simplement avoir des précisions à ce sujet.

Je prends note de vos réponses malgré tout!

Merci à vous!

(J'ai corrigé mon erreur concernant ma présentation!)

Posté(e)

Eu... du haut de mes 15 ans je ne sait pas vraiment comments les test de se passe réelement mes je sais qu'il y a des test de math et physiques ! au pire tu peux t'entrainer par le CNED !

renseigne toi au près de ton centre de rectrutement , ils pourront surement d'apportetr d'avantage de présiscion que moi !

a bientot !!!:D

Posté(e)

Re-bonjour SYD06,

LIEUTENANTPARA "du haut de ses 15 ans" vous a dit l'essentiel. Et c'est exact. Je vais compléter sa réponse.

Sachez que ce recrutement très "confidentiel" (beaucoup de candidats et peu d'élus) est conditionné par la réussite à un AT (agrément technique) propre à l'ALAT que vous passerez automatiquement dans la cellule "ad hoc" à Vincennes.

Récupéré sur un autre site et mis à jour par mes soins, je vous livre ma contribution :

"L'officer sous contrat pilote (OSC/P):

Pré-requis:

Depuis le 1er janvier 2009 la filière d'OSC/P est ouverte aux détenteurs d'un baccalauréat minimum. Le candidat doit être âgé de plus de 18 ans et de moins de 30 ans.

Outre les obligations administratives requises pour tous candidats dans l'armée (nationalité française, JAPD effectuée, etc.) et le passage au CSO (Centre de Sélection et d'Orientation), le candidat OSC/P doit satisfaire aux tests spécifiques "pilote ALAT" qui se déroulent à Vincennes, ainsi qu'être déclaré médicalement apte par le CEMPN (Centre d'Expertise Medicale du Personnel Naviguant) à l'hopital militaire de Percy.

Une fois ces étapes réussies, il entame sa formation.

Le Militaire=>l'Officier:

Si l'OSC/P est pilote de par sa spécialité (de son métier dirait-on dans le civil) il est militaire de son état.

Parce qu'il a vocation à être militaire, l'élève-officier (EOSC) retenu après sélection part suivre une formation d'environ 5 mois au sein des écoles de Cöetquidan. C'est une période consacrée aux activités "purement militaires".

Le "terrain" est l'appellation qui englobe tout ce qui est effectué en dehors de l'école. C'est la partie pratique, sportive. On y apprend les "fondamentaux du métier de soldat" : les marches en treillis/rangers (ajout du paquetage à mesure de la progression), le tir au FAMAS, les différentes techniques de survie, etc...

On peut assimiler cette partie de la formation à une sorte de service militaire classique.

L'aspect "futur officier" entre en compte, entre autres, dans l'apprentissage du combat pro-terre en tant que GV (grenadier-voltigeur) de tête en finissant chef de section dans des exercices de combat (commandement d'une trentaine d'hommes).

Les sorties terrain comprennent également une semaine d'initiation commando et plusieurs jours de raid.

Ces 5 mois intègrent une formation théorique qui, comme pour la partie pratique, va crescendo.

Le candidat évolue très vite de l'état de soldat dénué de toute expérience à celui de futur officier. Il étudie entre autres l'aspect technique des armes, les explosifs, les attaques chimiques/nucléaires, etc...

Il bénéficie également d'une formation au renseignement ainsi qu'à l'aspect psychologique qu'inclut le commandement de plusieurs hommes/d'une unité/d'un régiment.

La filière OSC/P est réputée très exigeante, tant par sa sélection que par son déroulement.

Au vu du temps imparti dans lequel l'élève-officier (EOSC) doit faire ses classes ainsi qu'appréhender son futur statut d'officier, les appréciations supra ne peuvent qu'être confirmées.

Le pilote:

L'ALAT dispose de deux bases-écoles :

• La base école Général Navelet (Dax) forme les futurs pilotes d'hélicoptère au pilotage de base de leur aéronef.

• La base école Général Lejay (Cannet-des-Maures) forme les futurs pilotes d'hélicoptère de combat.

L'EOSC/P est envoyé à l'EALAT (Ecole de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre) de Dax pour une durée totale de 11 mois.

Cette école forme ses futurs officiers pilotes au pilotage d'hélicoptère en deux phases :

- Une phase au sol d'une durée de 5 mois (environ 1000 heures de cours) qui comprend :

• mécanique,

• anglais aéronautique,

• réglementation sécurité et circulation aérienne,

• météorologie

• principes de vols...

Cette formation est sanctionnée par l'obtention du CPL (Commercial Pilot Licence).

Une phase en vol de 6 mois incluant environ 130 heures de vol (30% à 50% de ces heures de vol s'effectuent sur simulateur), sanctionnée par l'obtention du brevet de pilote d'hélicoptère.

L'ALAT possède, encore, 8 types d'aéronef qui regroupent plus de 400 machines.

La quasi totalité de ces aéronefs sont des hélicoptères.

L'ALAT compte cependant 12 avions TBM 700 et 5 avions type PC 6 PILATUS.

Il n'existe pas de voie directe pour piloter ces avions : ce sont des pilotes formés "ALAT" (donc sur hélicoptères) qui sont le plus souvent amenés à piloter ces appareils. Et ce, après plusieurs centaines, voire milliers d'heures de vol uniquement.

Quelques rares pilotes d'avion de l'Armée de l'Air ou de la Marine sont amenés à bénéficier d'un échange interarmées au besoin.

La phase en vol de Dax est effectuée sur la base école Général Navelet et comprend les domaines d'enseignements suivants :

• brevet de pilote d'hélicoptère

• vol en montagne

• vol opérationnel aux instruments

• vol JVN stade 1 (Jumelles de Vision Nocturne)

Si 130 heures de vol sont prévues sur ces 6 mois, 40 à 65 heures se passent sur simulateur.

Cette utilisation massive de simulateur de vol s'explique par plusieurs raisons :

- d'abord le coût de l'heure de vol : si le matériel utilisé pour la confection d'un simulateur est de haute technologie et donc coûteux, c'est sans commune mesure avec le prix d'une heure de vol sur Gazelle (1000 euros).

Les appareils-école Gazelle ont été récemment (2009) remplacés par des Colibri (EC-120).

La fourniture et l'entretien de ces appareils ont été externalisés, pourtant la formation des élèves est toujours effectuée par des instructeurs militaires.

Un contrat de mise à disposition des hélicoptères-écoles selon les besoins journaliers de l'EALAT, (pouvant atteindre 22 000 heures par an), à été conclu entre le Ministère de la Défense et la société Helidax.

Le Colibri, construit par Eurocopter, représente un progrès appréciable en termes de maniabilité, de nuisances sonores moindres et de consommation (deux fois moindre que celle de la Gazelle).

Enfin, grâce à sa technologie "Glass Cockpit"et ses capacités de vol sous JVN, cet appareil est parfaitement adapté à la formation des futurs pilotes Tigres/Caracal/NH90 et Cougar rénovés.

Dans cette époque de restriction budgétaire, on comprend mieux l'utilisation active des simulateurs de vol.

Grâce aux recherches en matière de Système d'Information Géographique (SIG) et de façon générale, de technologies de mesures embarquées, les vols tactiques de pilotes en OPEX, de moniteurs-écoles ou encore de camarades de formation, sont reproductibles à l'identique sur les simulateurs.

Encore plus fort, il est possible, comme dans un jeu vidéo, de modifier ces scénarios réels et d'y ajouter/retirer des difficultés (conditions météorologiques, positions ennemies/amies, reliefs, dysfonctionnements moteurs,etc.)

De part leurs incroyables similitudes avec le pilotage d'aéronefs réels, ces simulateurs permettent de mettre le pilote en herbe dans des conditions de stress et de concentration quasi identiques, en éradiquant le facteur danger.

Finalement, ces simulateurs "high tech" sont aussi utilisés à Dax pour préparer les vols des élèves pilotes, afin d'appréhender au mieux les premières sorties aériennes.

A l'issue de ces 11 mois de formation soutenue, l'EOSC/P est breveté pilote d'hélicoptère militaire.

Il va être formé au Cannet des Maures, comme officier sous contrat pilote d'hélicoptère de combat.

Le pilote d'hélicoptère de combat:

Cette formation s'effectue entre 5 et 11 mois, selon la filière choisie, sur la base école Général Lejay au Cannet des Maures. Elle intègre :

• vol de combat

• vol aux instruments rénové (IFR allégé),

• JVN stade 2

• qualification IFR (hélicoptères de manoeuvre).

A la fin de cette formation, les pilotes (tous formés "combat") seront orientés vers deux filières, selon leurs souhaits/résultats/places disponibles : les hélicoptères de Manoeuvre (HM) ou les Hélicoptères Légers (HL).

Les pilotes désignés pour intégrer une escadrille d'hélicoptères de manœuvre (HM) effectueront une transformation sur ceux-ci.

Ceux qui intégreront des escadrilles de combat (HL) termineront leur formation en continuant l'instruction "combat" sur les hélicoptères qu'ils seront amenés à piloter.

Les pilotes sont amenés à passer des qualifications sensiblement différentes à la fin de leur formation au Cannet des Maures, selon leur filière de destination (HM ou HL).

Il convient de préciser que la nouvelle génération d'hélicoptères Tigre est réservée aux pilotes de l'ALAT formés par l'EFA (Ecole Franco-Allemande) qui a ouvert ses portes en 2003 au Cannet des Maures.

Tout au long de leur carrière, les Officiers sous contrat Pilotes d'Hélicoptères seront amenés à retourner à l'EALAT de Dax afin de valider de nouvelles compétences techniques (vol JVN, système d'arme) ainsi qu'au CFCU (Centre de Formation des Commandants d'Unité) du Luc en Provence pour les attributs suivants :

• chef de bord

• chef de patrouille

• moniteur ou pilote instructeur

• commandant d'escadrille

Grâce à leurs équipements de pointe et à la qualité de leurs formations, les 2 écoles de l'ALAT accueillent les pilotes des autres armées françaises (AIR et MARINE) à différents stades de leur formation mais aussi pendant leur carrière en tant que pilotes opérationnels afin de les qualifier en vol montagne, JVN ou encore de les former aux nouvelles technologies embarquées.

Du fait de la restructuration récente de l'ALAT (renouvellement du parc d'aéronefs, numérisation totale de l'espace de bataille, perfectionnement des simulateurs) cette formation déjà rigoureuse est sur le point de faire s'accélérer l'étape pilotage pur pour accorder une plus grande part à l'apprentissage des nouvelles technologies embarquées (qui font néanmoins partie de la formation de commandant de bord).

La numérisation de l'espace de bataille (NEB) représente une avancée majeure en matière de système embarqué, ainsi que dans la préparation des missions au sol et nécessite un apprentissage très précis afin d'être utilisée au mieux.

Une fois encore, les simulateurs sont, eux aussi, amenés à jouer un rôle de plus en plus important tant par leur facilité d'utilisation que par leur précision accrue.

NB : Les informations relatives aux nombres d'heures de cours ou de vols ainsi que les durées des formations dans les centres de l'ALAT sont susceptibles d'évoluer chaque année.

Ces informations ont été communiquées par Phillipe Lépinard, pilote militaire d'hélicoptère et responsable de formation SIG et SI embarqués.

Il a crée un site dédié à l'ALAT et à ses recherches en matière de système d'information géographique et de simulation d'hélicoptère en réseau : http://www.sig-gps.net/

Je vous recommande par ailleurs de vous connecter aux liens suivants :

http://www.aviation-...se.com/ALAT.htm

http://www.sig-gps.net/

http://www.helicopas.../02/pilot02.htm".

Enfin, je peux vous adresser la plaquette OSC/Pilote. Vous trouverez mon e-mail dans ma présentation.

BTX

Ya Rab Yeshua.

Posté(e)

Et bien! Je dois vous dire un grand merci à tous les deux!!! :D

On ne peut faire plus précis que vos réponses!

Je vais (re)lire toutes les informations que vous m'avez donné avec une grande attention! Merci BTX pour les liens que vous m'avez donné, c'est vraiment gentil!

Posté(e)

Tu peux ( eventuelement ) postuler également aux EOPN ( armée de l'air ) ou les EOPAN

( marine national ) , si tu veux avoir plus de chance de réussite !

condition pour postuler :

Pilote : chasse, transport, hélicoptère

- Navigateur Officier Système d'Armes (NOSA): chasse ou transport

Quelles conditions requises pour postuler à la sélection EOPN ?

Etre titulaire d'un BACCALAUREAT de l'enseignement général ou technologique

Etre âgé de plus de 17 ans et de moins de 22 ans :

- au 1er juillet de l'année en cours si la candidature est déposée durant le premier semestre

- au 1er janvier de l'année suivante si la candidature est déposée au second semestre ;

Etre de nationalité française.

ps : tu aura peut etre du mal pour les matières scienctifique ( math , physique etc..) mais tu peux parquer de points sur l'anglais ;) !

EOPAN :

condition pour postuler :

Pilote : chasse, transport, hélicoptère

- Navigateur Officier Système d'Armes (NOSA): chasse ou transport

Quelles conditions requises pour postuler à la sélection EOPN ?

Etre titulaire d'un BACCALAUREAT de l'enseignement général ou technologique

Etre âgé de plus de 17 ans et de moins de 22 ans :

- au 1er juillet de l'année en cours si la candidature est déposée durant le premier semestre

- au 1er janvier de l'année suivante si la candidature est déposée au second semestre ;

Etre de nationalité française.

( ce sont un peu près les mèmes conditions pour les EOPAN(s) )

http://2002alpha.free.fr/ : voici un petit lien

en voici en autre : http://forum.aeronet-fr.org/viewtopic.php?t=8324

Voila voila ...

  • 1 year later...
Posté(e)

Bonjour,

Je voudrais savoir si le fait d'avoir eu une myopie de croissance corrigée par une opération "Lasik" est rédhibitoire pour une éventuelle candidature OSC/P (et par la même occasion savoir quelles sont les autres portes que cela pourrait fermer...)

Merci par avance.

Posté(e)

Salut, je pense qe si ton opération a une ancienneté supérieure à 2 ans, il n'y a pas de raison que ça ne passe pas.

Posté(e) (modifié)

Je crois que ça peu être utile cette information:

"Vous souhaitez devenir militaire et vous avez été opéré ou envisagez d'être opéré pour corriger votre myopie ou votre hypermétropie ? Vous devez savoir que cette intervention a entraîné des conséquences sur votre aptitude médicale. L'aptitude dépend notamment de l'état de yeux avant l'opération, du type de chirurgie pratiquée et de ses résultats. Votre degré d'aptitude après chirurgie ne pourra être apprécié que par un spécialiste militaire d'ophtalmologie, au moment de votre visite médicale de recrutement, et au minimum 12 mois après l'intefvention. Si l'opération a eu lieu avant votre 20e anniversaire, l'aptitude ne sera évaluée qu'après l'âge de 21 ans.

(...)

ATTITUDE DANS LES ARMÉES FRANCAISES.

La chirurgie réfractive évolue très rapidement et reste soumise dans les armées au principe de précaution. Ainsi, sa prise en compte dans les critères visuels d’aptitude a été progressive, selon le recul sur les techniques et les résultats en terme d’acuité visuelle et de qualité de vision et selon les implications pour les différentes spécialités, en évaluant toujours le rapport bénéfice/risque.

Les normes d’aptitude visuelle après chirurgie réfractive prennent en compte cinq critères : degré d’amétropie initiale, type de chirurgie pratiquée, délai postopératoire, résultats anatomiques et fonctionnels et enfin la position de l’intéressé vis-à-vis de l’institution.

En France, les normes d’aptitude visuelle (article 310 de l’instruction N° 2100/DEF/DCSSA/AST/AS du 2septembre 1988 au BOEM 620-4) considéraient la kératotomie radiaire dès 1983 et étaient à l’époque peu restrictives (classement Y = 2 à 5 après un délai minimal d’un an). La législation s’est ensuite modifiée pour devenir plus sévère en raison des réserves émises sur la kératotomie radiaire et le faible recul sur les autres techniques.

Ainsi, jusqu’en 1997, les différents modificatifs à l’instruction ont porté à 3 ans le délai nécessaire pour juger de l’aptitude après chirurgie réfractive. En novembre 1996 était présenté au comité consultatif de santé des armées un rapport technique sur la chirurgie réfractive et ses implications sur l’aptitude physique aux armées. Il faisait le point sur l’état des connaissances sur les différentes techniques, les moyens d’exploration de la fonction visuelle et les conséquences sur l’aptitude.

Un nouveau modificatif de l’article 310 était proposé et portait le délai d’inaptitude pour la PKR à 2 ans et une possibilité de reclassement Y3 (11e modification publiée au BO du 19 mai 1997). Depuis, avec le recul sur les techniques chirurgicales les critères ont été assouplis. La nouvelle instruction N° 2100/DEF/DCSSA/AST/AME du 1er octobre 2003 dont l’article 319 concernant la chirurgie réfractive est actuellement toujours en vigueur, portait le délai d’observation post-opératoire à 1 an après PKR et 2 ans après LASIK. Seul le domaine aéronautique est resté définitivement fermé aux candidats opérés.

L’évolution s’est ainsi faite vers une simplification et surtout un raccourcissement des délais d’inaptitude à l’engagement et d’expertise nouvelle pour les militaires en activité. Cependant, les textes officiels n’évoluent pas aussi rapidement que les progrès aussi bien du côté de la chirurgie réfractive et de son marketing que des conditions de travail des militaires. Et si les décisions d’aptitudes laissaient une grande place à l’appréciation de l’expert qui se basait sur différents examens et les conditions d’exercice du patient, de nombreux personnels en activité ont été opérés sans en référer à leur médecin d’unité par crainte de perdre leurs qualifications.

Ceci concernait particulièrement les plongeurs, les sous-mariniers et les parachutistes. La mise en place de centres de chirurgie réfractive militaires ainsi que les nouvelles propositions de modification des normes d’aptitude visuelle après chirurgie réfractive devraient mettre un terme à ce déficit de confiance."

Sur l'instruction officielle c'est marqué que:

"N.B. : Toute chirurgie réfractive entraîne de facto l’inaptitude définitive à tout emploi de navigant dans les forces aériennes, quelle que soit l’armée, et l’inaptitude aux spécialités du contrôle aérien."

http://www.snof.org/vue/IM-2100-2005.pdf

Puis, je crois que Saint-Maix ne forme plus les pilotes, puisque les pilotes maintenant sont tous officiers?

Modifié par Malina

"La guerre n'est rien d'autre que la continuation de la politique par d'autres moyens."

Posté(e) (modifié)

Mouais, tu sais je n'ai pas une vue formidable, et pour info des pilotes portent des lunettes...

Le mieux que tu aies à faire si tu as 500euros à dépenser, c'est d'aller faire une visite médicale complète auprès d'un CEMPN (Centre d'Expertise Médicale du Personnel Navigant), car ce sont eux qui statuent sur tes aptitudes. ;)

Modifié par Invité
Posté(e)

Oui j'imagine que ce sont des évolutions de la vue, cependant même en école à Dax j'ai croisé un ou deux élèves avec des lunettes le soir.

C'était un trinôme... Les initiales ne me disent rien...

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Invité
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