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  1. http://www.opex360.com/2018/09/01/nouvelle-ecole-de-guerre-terre-a-rentree/ Depuis les années 1990, la communication officielle a banni le mot « guerre » parce qu’il désignait sans doute une incongruité. Ainsi, par exemple, ce substantif était soigneusement évité quand il s’agissait d’évoquer l’engagement militaire en Afghanistan. Ainsi, Hervé Morin, ministre de la Défense en 2008, donc au moment de l’embuscade d’Uzbeen, avait contesté « totalement le mot de guerre » lors d’une audition parlementaire. Cependant, Bernard Kouchner, alors chef de la diplomatie française, avait eu moins de scrupules pour appeler les choses par leur nom. « Vous pouvez appeler ça une guerre : ce sont des opérations meurtrières et ce sont des opérations de guerre », avait-il lancé. Cette précaution de langage était déjà d’usage au moment de la réforme de l’enseignement militaire supérieur menée en 1993 : le « Collège interarmées de défense » (CID) se substitua aux « écoles supérieures de guerre » propres à chaque armée. Il faudra attendre 2011 pour qu’il prenne l’appellation d' "École de Guerre ». Au niveau de l’armée de Terre, et dans le cadre du plan « Au Contact », le Cours supérieur d’état-major (CSEM), dédié à l’enseignement militaire supérieur des officiers, a changé de nom pour devenir, en 2016, le « Cours supérieur interarmes » (CSIA). « En optimisant la formation des officiers, l’armée de Terre confirme son excellence dans le domaine tactique. Stimuler la réflexion sur le milieu terrestre, là où commencent et finissent toutes les crises : avec le CSIA, les chefs de demain sont désormais mieux armés pour assumer leur mission », expliquait, à l’époque, le Sirpa Terre. Mais, en octobre 2017, lors d’une audition parlementaire, le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Jean-Pierre Bosser, qui n’hésite pas à parler « d’esprit guerrier« , avait dit soutenir « la renaissance d’une école supérieure de guerre ‘Terre' ». « Je souhaite en 2018 finaliser le modèle ‘Au Contact’ et sa gouvernance. Cela ne réclame pas forcément des augmentations budgétaires. Nous voulons renforcer la cohérence d’ensemble de la doctrine, de la formation et de l’entraînement, soutenir la renaissance d’une école supérieure de guerre ‘terre’, redéfinir le rôle et la place du renseignement de niveau tactique, face aux menaces conventionnelles, irrégulières et hybrides », avait en effet expliqué le CEMAT. Moins d’un an après, cette École de guerre « Terre » [EdG-T] a donc fait sa rentrée avec 97 stagiaires (dont 7 officiers étrangers et 17 auditeurs civils), 11 instructeurs permanents et 120 intervenants civils et militaires de « haut niveau ». En réalité, il ne s’agit pas d’une création stricto sensu car cette École de guerre « Terre » n’est que la nouvelle appellation du « Cours supérieur interarmes », lui-même lointain héritier de l’École supérieure de guerre créée en 1880. « Cette rentrée revêt un caractère exceptionnel, puisque vous inaugurez la nouvelle scolarité », a lancé le CEMAT aux stagiaires qui faisaient leur rentrée, le 30 août. « Elle concrétise une ambition capitale du modèle Au Contact, renouer avec l’excellence de la pensée militaire et réinvestir le champ de la stratégie », a-t-il ajouté. La scolarité à l’EdG-T dure 43 semaines, soit 1.634 heures de formation. L’enseignement qui y est dispensé met l’accent, explique l’armée de Terre, sur les « aptitudes fondamentales », c’est à dire « commander, planifier, conduire, négocier, comprendre et penser », afin que les officiers passés sur ses bancs aient acquis une « attitude stratégique. » En outre, il s’agit d’un « enseignement d’excellence centré sur l’approfondissement de la connaissance interarmes, interculturelle, interministérielle et interprofessionnelle à l’image de la formation délivrée chez nos alliés, complémentaire de celui dispensé en interarmées. »
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  2. Salut ! Pour ceux ayant des questions à propos du 4e BAT, n'hésitez pas, j'y étais je viens de rentrer en DA. A plus et bonne intégration !
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  3. Ce n'est pas impossible, mais rien ne dit que ça sera le cas.
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  4. Bonjour, désolé de déterrer mais je tenais juste à corriger quelque chose dans le post de la page 1 qui explique le déroulement de la sélection: C'est partiellement incorrect. Les E1 et les E2 sont conviés aux entretiens ainsi que certains E3 si le profil s'avère intéressant pour les FS malgré quelques "imperfections". Il y a d'ailleurs plus de E2 et E3 que de E1 en général au CSO. La différence est que les E3 qui ont la chance d'être convoqués passent également devant un psychologue qui décide de faire passer le dossier en E2 si l'entretien va dans le bon sens, ou à l'inverse maintient le profil E3 et là c'est fini pour le 1er RPIMa. Dans tous les cas il faut faire ses preuves en entretien. Il y a des E1 qui se font recaler, et des E3 qui sont passés E2 à la suite des entretiens et qui intègrent le 1er RPIMa.
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  5. Merci pour ces infos Jar-Jar-Binks. Par contre, il me semble qu'il n'y a pas de PMPFS au début de l'année... Donc impossible d'en faire une avant incorpo en mars pour ceux qui seront retenus. Je me trompe?
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  6. " Parcours de recrutement pour incorporer en candidat externe le 1er RPIMa. Comme tout candidat au commencement de la démarche, je suis allé au CIRFA ouvrir un dossier de candidature. Je vais parler des démarches successives à mener, communes à toutes "les unités des forces spéciales" que sont le CIRP, le 13e RDP et le 1er RPIMa. Les premiers tests sont ceux se déroulant au CSO, identiques à ceux que passent tout candidat officier, sous-officier, EVAT et VDAT, désireux de rejoindre les rangs de l'armée de terre. Ils se présentent sous la forme suivante : - Visite médicale d'aptitude (ou VMA) avec le SIGYCOP (que je ne reprendrai pas car il a déjà été détaillé maintes fois). Cette visite doit dans le cas qui nous intéresse déboucher sur une aptitude TAP (Troupes Aéroportés) sous peine de quoi le rêve s’arrête ici (tout du moins pour ce qui est de rentrer au 1er RPIMa). Jusque-là rien de compliquer, c'est on va dire "au petit bonheur la chance" ... - Les tests psychotechniques répartis en un test de logique, un test de raisonnement mathématiques, un test de connaissances de la langue française, un test de connaissances de la langue anglaise, un test de personnalité et un test de gestion du stress (il me semble que je n'ai rien oublié). Ces tests sont cruciaux pour plusieurs raisons : - ils mesureront vos capacités intellectuelles et par conséquent, définiront votre aptitude à suivre une formation lourde en contenu technique vu que la durée de formation pour ces régiments varie de 1 an et demi à deux ans et demi (donc un volume extrêmement important de connaissances à emmagasiner durant celle-ci). - pour entrer dans un de ces régiments des FS, il faut réussir un agrément technique (ou AT). Cet agrément correspond à un profil psychologique et une personnalité précis. Chacun de ces 3 régiments a des critères différents bien qu'assez proches. Vous aurez une note pour chacun d'eux E1/E2/E3. Seuls les candidats ayant eu un résultat E1 seront conviés aux tests suivants (sauf pour le CIRP qui accepte aussi les E2 et quelques rares exceptions traitées au cas par cas si à coté le dossier s'avère notoirement excellent pour les deux autres régiments). - Les tests sportifs se divisent en 3 tests différents : le Luc Léger , les tractions et le parcours d'obstacle. Le sport est également un des éléments déterminants pour votre dossier. Je vous conseillerais d'avoir au minimum un pallier 10 au Luc Léger et 10 tractions avec un 17/20 au parcours d'obstacles. Cependant avoir des résultats inférieurs à ceux-ci mais supérieurs au minima (pallier 8 au Luc Léger et 8 tractions il me semble) ne remet nullement en cause vos chances d'aller aux tests suivants. - L'entretien est déterminant pour montrer votre motivation et défendre votre beefsteak. Suite à vos résultats à l'issue de ces tests, votre orienteur décidera ou non de vous signaler (aux régiments visés par vos souhaits) pour les entretiens ultérieurs. Certains candidats auront le temps entre leur premier passage au CSO et la date des entretiens ultérieurs de faire une PM FS (Préparation Militaire Forces Spéciales). Il y en a deux planifiées cette année, une en avril et une en juillet (ou août je ne me souviens plus). Cette PM peut être très intéressante à faire pour les raisons suivantes : - vous avez obtenu des résultats en sport plutôt moyens à votre goût et vous avez réellement progressé depuis. Des tests sportifs vous permettent de le montrer et de replacer à sa juste valeur votre dossier. - vous allez faire un premier pas dans le monde militaire et vous faire une idée bien plus précise du milieu que vous allez intégrer prochainement. En revanche, sachez que si vous faites cette PM, il est important d'obtenir un bon classement au final. Le contraire serait mauvais pour votre dossier. Vous devez également être certain d'obtenir des résultats en sport où on pourra observer un réel progrès de vos résultats. Le contraire serait là aussi très mauvais pour votre dossier. S'agissant des entretiens ultérieurs à votre passage initial au CSO, ils se déroulent avec des cadres des régiments concernés dans votre CSO. Sachez que tout candidat ayant obtenu l'agrément E1 pour un régiment est en principe reçu aux entretiens (s'il a satisfait évidemment au minima exigé en sport). Cependant vous comprendrez bien que vous serez mis en concurrence avec des candidats qui auront obtenu des résultats sportifs extrêmement bons en général. Bref, vous serez convoqué pour un ou deux jours dans votre CSO qui se dérouleront de la manière suivante : - 1re matinée = une séance d'information plus ou moins longue sur le régiment. La formation (la durée, le contenu), les missions, l'employeur et le cadre autour de ces régiments. - Par la suite, vous passerez un entretien individuel et vous serez face à deux cadres du régiment. Au cours de cet entretien, on vous demandera de vous présenter personnellement, on étudiera votre personnalité à nouveau, on testera votre ouverture d'esprit et si vous avez un minimum de connaissance sur le régiment. Pour certains candidats, cet entretien va générer beaucoup de pression et d'inquiétude. Je dirais aux jeunes qui n'ont pas trop d'expérience de ce type d'épreuve, de vendre leur vécu, de montrer qu'ils sont actifs, réfléchis et motivés. Surtout soyez vous-même et ne sortez pas de phrases bateaux du genre "je veux rentrer dans les forces spéciales parce que c'est l'élite". Montrez-vous mature. N'oubliez pas qu'un entretien est un moyen d'échanger des choses et pas seulement de vous tester. Cela vous permet vous aussi de pouvoir rencontrer concrètement des cadres du régiment et d'avoir ainsi une représentation concrète de celui-ci. Suite à cet entretien, vous saurez si votre dossier est d'office agréé ou non. Si vous êtes retenu sur la liste des candidats potentiels, vous aurez quelques semaines (peut être un peu plus) à devoir patienter pour avoir une réponse "officielle". Car une fois que les "sélectionneurs" auront effectué le tour des cinq CSO, ils enverront (par exemple pour 30 places en formation) 30 dossiers à Paris en indiquant nominativement les candidats qu'ils souhaitent récupérer. Si votre dossier fait partie de ces 30 "ELUS" vous avez 99.9% de chances d'entrer en formation. La réponse officielle arrive environ un mois après, le délai nécessaire pour que la DRHAT valide les dossiers. Voila j'espère avoir été clair. THIBAUD".
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  7. je pensais pour quelqu'un qui habite dans dom , je suppose qu'on lui paye pas un billet d'avion jusqu'en france juste pour faire un entretier quand meme ? vous savez comment sa marche pour els ultra-marins ? bonne soirée
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