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  1. Bonjour, Suite au RETEX sur mon passage au CSO que j’ai prit un énorme plaisir et satisfait des retours que j’ai eus (en MP ou directement sur le sujet), je reste fidèle à la promesse que j’avais faite de faire un retex sur la FGI et la FSI pour donner un aperçu complet (ceux qui ont lu l’ancien retex comprendrons ^^) de ce que s’est ; faute de temps je n’ai pas vraiment pu le faire auparavant. 5 Décembre 2014 : 26 soldats de la section du Lieutenant Q rangé en rang parfaitement aligné sur la place d’arme face au colonel, les autres compagnies présente nous entourant et les familles venues de partout les mains congelées par le froid mordant de la Sarthe posées sur le FAMAS ; et pourtant personne ne bouge, tout le monde à le regard fixe, droit, imperturbable, la section ne bouge qu’au « portez/présentez arme » et « reposez arme » ; pas un bruit, pas un mouvement, les jeunes soldats sont fiers d’avoir terminées leurs formations initiales rassemblés devant leurs familles pour la remise des fourragères. Mais avant cela… Rétrospection sur une signature, un engagement, une formation. 6 Mai 2014 : Cela fait déjà une semaine environ que j’ai signé mon pré-contrat, je me dirige non pas vers mon CIRFA d’Arras mais vers Lille à 8H00 pour signer mon contrat muni de ma convocation et ma carte d’identité avant de rejoindre mon régiment : le 2e RiMa. Beaucoup de vidéos visionnées durant cette semaine, de lecture sur différents forum pour voir comment se passe une incorporation et de préparations pour le jour J (confection du sac qui à été fait, défait, refait un nombre de fois incalculable) ; relecture de la brochure envoyée à mon domicile. Une semaine d’incorporation s’annonçait. Départ pour le camp d’Auvours avec un comité d’accueil, pour ma part ce fut un sergent qui m’a accueilli (ils se relayaient entre eux forcément), évidemment au bout de quelques temps nous étions 5/6 engagés au 2e RiMa à être présent donc nous commencions à parler, à faire connaissance puis une rotation fut faite pour nous emmener directement au régiment. Une fois arrivé au régiment, nous sommes assignés vers nos chambres respectives (chambre de 6) puis dans la foulée avec le petit groupe constituée nous nous dirigeons vers un gros hangar où sont stockés les treillis, rangers et autres équipements militaires. Précisions pour la constitution des chambres : à chaque incorporation c’est 40 personnels qui ont la chance d’intégrer un régiment, dans chaque section nouvellement constituée il y à 4 groupes de 10 personnes, chaque groupe est constituée d’un chef d’équipe, d’un chef de groupe et de 10 nouvelles recrues. Il y à aussi le Lieutenant (le chef de section) et le SOA (sous officier d’active), le bras droit du lieutenant entre autres. Vous êtes évidemment classés par groupe dans les chambres. Nous sommes donc au hangar ou nous percevons les treillis, les rangers (et les Félins), le casque TTA, les tee-shirts, les grosses chaussettes vertes, slips de bains, peau de souris, duvet, sur sac, goretex, les différents sacs (sac F1, musette TTA [toute arme] et le sac marin) et nous attendons dehors en rang au repos (mains croisés dans le dos, la main gauche qui enserre le poignet de la droite, le pouce de la main droite entouré par les autres doigts). Chaque déplacement se fait en colonne, et en silence évidemment. Si c’est comme pour notre contingent, vous effectuerez au début vos déplacements en tenue de sport longue (probablement pour que tous soient égaux et portent le même uniforme, pour porter une tenue unique et ainsi commencer à créer une cohésion). Puis viennent les premiers cours : faire son lit en bataille ou au carré. Vous aurez quelques cours théoriques : notamment la CMG (cours militaire général). Puis suivrons logiquement quelques petits cours pratique : comment s’habiller en treillis, marcher au pas (en ordre serré OS) etc... Apprentissage de chant seront également au programme, je me rappelle aussi du chant de La Marseillaise qu’on avait fait derrière les bâtiments sous la pluie. Vous aurez des formalités administratives à faire, un petit passage chez le boucher hum… coiffeur pardon une visite médicale de nouveau. Vous devrez aussi (toujours si c’est comme pour notre contingent) vous présentez devant votre lieutenant à la manière militaire (on vous l’apprendra pas de panique) dans le but de mener un entretien afin de remplir des cases administratives, parler de vos motivations, de ce que vous êtes venus chercher, vos objectifs etc… N’oublions pas les fameux TIG qui commencent dès cette semaine La semaine d’incorporation vient de se finir, vous serez peut-être moins de 40 (raisons médicales ou personnelles), départ en bus du camp d’Auvours direction le Centre de Formation Initiale des Militaires du rang (CFIM 9) de Coëtquidan pour entamer la FGI (Formation Générale Initiale). Un hommage à un sergent qui une fois franchi le portail nous à dit « bienvenue en enfer mouhahaha ! » Vous trouverez vos chambres et commencerez à vous installer, vous aurez certainement une armoire type pour que le rangement d’armoire soit semblable à tous. Vous percevrez ici également du matériel pour la FGI tel que : une bâche, des sardines, des tendeurs, un bonnet, du camouflage, chatertone, bretelle et sacoche pour confectionner votre gilet de combat de qualité... médiocre :D, tapis de sol etc… Puis suivrons des semaines d’instructions, en moyenne c’est réveil 5h30, coucher vers 22h00 en moyenne, vous aurez un week end sur 2 de libre (départ le jeudi, retour dimanche soir). Vous passerez rapidement des tests sportifs (cooper, tractions, cordes, pompes, abdo) afin d’établir des groupes de niveaux afin d’évaluer le niveau individuel et global de la section. Premier footing de 40/45 minutes environ, l’objectif à court termes c’est que personne ne marche durant le footing et ne pas être éparpillés sur XX mètres. Des cours sont également fait (beaucoup de cours), tel que CMG – Education – Armement – NRBC (Nucléaire Radiologique Biologique Chimique) – Génie – Renseignement – Transmission – Combat – Piscine – Terrain etc… Beaucoup d’ISTC (Instruction Sur le Tir de Combat) afin de maitriser votre armement, votre famas. Vous apprendre à charger votre arme, faire des mesures de sécurité, faire un CPS (Contrôle Personnel de Sécurité), retrait de cartouche, résoudre des incidents de tirs, changement de chargeur tactique ou d’urgence, etc… Avec des munitions inertes évidemment. Vous ferez aussi du démontage-remontage FAMAS, avec prise de chrono à termes. Tout les lundis, le commandant annonce ce qui va se passer cette semaine globalement et il annonce ce qu’il a à dire avec chant de la marseillaise quand le drapeau Français est levé. Les premiers terrains viendront puis les premières marches ; je me rappellerai toujours des premiers terrains (le premier où on nous à dit de dormir avec les famas dans les duvets, où on pensais passer une nuit dehors comme au camping, quelle surprise quand on nous à « attaqué » vers minuit/1h00 du matin avec une alerte où il fallait entièrement se rhabiller en treillis etc… puis le second ou troisième terrain où il à plût toute la journée et toute la nuit, vieille nuit humide ou on dormait à moitié dans la flotte on s’est tous réveillés le matin en se demandant ce qu’on foutait là ^^). Les marches sont également progressives, on démarre par une marche de 5 kilomètres puis 10, 15 etc... Jusqu’à faire un peu plus de 103 kilomètres pour les fourragères. Je peux vous assurer que les 5 kilomètres quand on vient du civil s’est très… long avec le sac, les rangers etc... (Pourtant je marchais beaucoup mais c’était assez compliqué au début [surtout les rangers que je supportais difficilement] le pire fut la deuxième marche de 10 kilomètres de nuit où on à traversé des sortes de marais, de la boue partout, ont glissaient, tombaient etc.. ont ne voyaient pas à 5 mètres tout le monde s’énervaient). Puis maintenant 5 kilomètres on se dit « Pouah, 3 fois rien » x’D Traditionnellement la marche des 5kilomètres est pour l’obtention du béret même si nous l’obtenons bien avant ce béret. L’étape 1/4 pour la panoplie du marsouin (Béret – Calot – Képi – Fourragère). Un peu plus d’un mois après notre incorporation nous avons effectués première marche avec un objectif et une récompense à la fin : le 2ème équipement de la panoplie du marsouin : le calot. Marche nocturne de 25 kilomètres avec des montées, des descentes, des routes, des forêts, des sentiers etc… pour arriver à l’abbaye de Paimpont au lever du soleil dans la nuit du 11 au 12 Juin. Acte de solidarité de la part de la section le 17 Juillet 2014 ; en effet notre contingent s’est spontanément porté volontaire pour participer à un don du sang pour le soutien des troupes en OPEX un peu avant la fin de la FGI. Vous ferez également des PO (parcours d’obstacle). Régulièrement des tests sont réalisés, que ce soit par l’encadrement ou le CFIM lui-même pour voir la progression de l’apprentissage des jeunes engagés. Le premier gros test s’est déroulé de la manière suivante : simulation d’un jet de grenade, DDRO/NVAD (vous aurez le cours) puis des questions à QCM avec des balises à poinçonner pour notre part c’était ça avec un démontage/remontage FAMAS puis donner le nom des pièces du famas. Nous avons aussi eu une cérémonie où nous avons reçu en même temps que des classes se déroulant en parallèle des nôtres (le 3eme RiMa) l’insigne Brigade, je me rappellerai de la fierté et du frisson que j’ai eu lors de cette cérémonie avec les gradés, la nuit sombre, les sortes de flambeau qui nous plongeaient dans l’ambiance de quelque chose d’unique. Sans oublier tout les petits dej colo que nous avons eu entre temps. Puis vint le moment du rallye final, restituer toutes ces connaissances acquises au cours des dernières semaines cela débute par des épreuves sportives (cooper cordes abdo piscine [100mètres +10 en apnée]. Nous avons été briefés par un cadre du CFIM qui nous à passé une diapo pour nous expliquer l’enjeu, l’objectif et le contexte : nous étions plongés dans les faits réels de la Seconde Guerre Mondiale, parachutés (on ne l’a pas été hein ^^) dans le maquis de Saint Marcel, proche du camp nous avions pour but d’instruire les maquisards sur les différents matériaux en fournissant du renseignement. Ce fut un rallye d’environ 40 kilomètres sur 36h00. Nous avons débutés par une épreuve de renseignement, puis s’est enchainé toutes les autres matières, les cadres du CFIM étant habillés en vêtement d’époque pour certains, nous devions reconnaitre différentes mines, faire un itinéraire de repli car terrain miné, faire du démontage remontage famas et répondre aux questions des partisans (famas droitier, gauchier, pièce neutralisation, portée max etc.. ni plus ni moins que de la restitution de vos cours), simulation d’un tir tendu sur objectif, démontage remontage d’un poste de transmission et répondre aux questions sur les caractéristiques, répondre à des questions en nrbc + protocole de déshabillage, une phase de combat (pour noter les comptes-rendu et les passages en tiroir/perroquet notamment). Le soir nous avons eu une phase de défense à réaliser en surveillant toute la nuit des secteurs de surveillance puis une riposte à une attaque. Vous aurez aussi un compte-rendu écrit à réaliser et des tests théoriques (cmg educ etc...). Puis vint au final la phase de réintégration de matériels, nettoyage famas, anp etc... Et des locaux pour retourner au régiment mais juste avant une bonne semaine de permission vous sera donnée. Retour vers le régiment, alors que nous pensions rentrés tranquillement, fier de nos résultats section très bon nous avons étés surpris de ne pas tourner vers le régiment mais de continuer tout droit et d’entendre les cadres dire « retirez les ceinturons, montres et videz vos poches » ; une arrivée inoubliable en marche course qui donnait le ton pour la FSI accompagné de notre futur commandant d’unité, le capitaine M. Nous sommes arrivés sur la place d’arme où nous nous sommes vu remettre l’insigne du 2ème RiMa par nos cadres ; suivi d’un petit dej’ colonial avec le colonel. A l’issue une semaine de permission (bon bah ça je ne vous détaille pas x’D). Puis retour au régiment pour une semaine d’acculturation où vous ferez des tâches administratives, visiterez le régiment en détails, visite du musée du régiment, découvrirez les traditions régimentaires et reverrez celles des troupes de marines et présentation de la structure du régiment. Nous avons eu un terrain par semaine le temps de découvrir chaque semaine les différentes missions du trinôme (donc 6 terrains environ). Il y à également eu la continuité des cours ; avec des cours de topographie en plus, plus d’armement (frf2, minimi, pamac, pamas, anf1, 12-7 etc…), des cours d’explosifs. Une semaine de tir à Coëtquidan pour passer différent module et nous avons eu l’occasion de faire de l’explosif. Nous avons effectués notre marche au képi à la sortie de la campagne de tir à Coëtquidan du 11 au 12 Septembre le long des côtes Bretonnes où nous attendaient d’autres marsouins de la compagnie en pleine FSE au fort de Penthièvre ; lieu symbolique qui caractérise parfaitement la devise du régiment « Fidélité et honneur sur Terre et sur Mer ». De magnifique paysages, une arrivée avec une vue superbe et à l’arrivée nous avons dû manger un oignon gracieusement offert par l’adjudant d’unité Pendant la FSI nous avons pu tirer au FRF2, à la minimi, à l’AT4 reducteur Le Rallye FSI fut un raid d’environ 80 kilomètres qui à pour objectif toujours de restituer les connaissances tactiques et théoriques acquises lors de la formation que ce soit en topographie, renseignement, transmission, génie, armement, NRBC etc… Marche constamment sous la pluie battante sans réellement s’arrêter sauf pour les petites pauses ou pour les ateliers ; quand on pense arriver à la fin du rallye (on reconnait les lieux) après un incident SC1 on réalise un brancardage qui explose les ampoules, à l’issue le lieutenant nous prend en marche course jusqu’à la fosse à VAB pour la franchir, en ressortir entièrement mouillé jusqu’au os mais sans réel problème car nous étions déjà trempés puis à l’issue on reprend la marche course direction un sergent qui nous à fait nous déchaîner sur des sacs de frappe, roulet à terre, ramper etc.. Avant de nous emmener derrière une butte où il n’y avait... rien… enfin c’est ce que je pensais quand tout à coup je vois un black man qui sort de derrière les arbres. Après un combat acharné on se dirige vers le PO pour réaliser un Parcours d’Obstacle groupe avec des pneus, des bidons, des rondins de bois, une corde à passer. Puis retour au régiment pour la fin de ce rallye. Voilà à quoi ressemble le black man grosso modo Nous avons eu une semaine à Fréjus où nous avons visités le musée des troupes de marine ; visite de bateaux de la Marine nationale, nous avons même pu voir un SNLE qui rentrait (Sous Marin Nucléaire Lanceur d’Engins) puis le porte-avion Charles de Gaulle. Voir toutes cette histoire, ce qui nous précède c’est juste... énorme ! Puis la section s’est rendue de nouveaux à Penthièvre, pour un stage d’initiation d’aguerrissement sur la presqu’île de Quiberon ; descente en rappel, escalade, lancer de grappin, piste individuelles et collectives. Marche course et brancardage dans le sable avec un vent de face horrible qui nous ralentissait considérablement, avec une pluie qui nous fouettait le visage ainsi que les grains de sable. Nous n’avons pas pu faire le dessalage (retourner un petit bateau dans l’eau) car les vagues étaient trop énorme avec des creux allant jusqu’à 4 à 5 mètres par moment. Puis il y à eu les 2 mois de formations et d’adaptation au système FELIN dont est équipé le régiment, ainsi que la découverte du VBCI. Nous avons eu aussi la marche aux fourragères d’environ 103 kilomètres entre Sainte Mère l’Eglise et Ouistreham où nous avons marché le long des côtes Normandes pour rendre hommage au débarquement qui à eu lieu en Normandie, nous avons visités divers endroits, divers musées et marchés sur les pas des anciens combattants, la totalité de la section à fini cette marche, avec des écarts assez important à la fin mais nous l’avons tous fini. Puis nous revoilà au 5 Décembre 2014 où les 26 soldats de la section du lieutenant Q sur les 40 initiaux reçoivent leurs fourragères. Entre temps nous avons fait un mois et demi d’opération sentinelle (d’abord 2 semaines quand l’alerte à éclatés lors des attentats survenus sur Paris puis un mois ensuite). Puis nous avons pu faire une semaine de CETIA (centre entrainement au tir inter-arme), une semaine de MO (maitien de l’ordre) et là actuellement je suis en FSE avec une bonne partie de mon contingent, nous abordons le rallye cette semaine. Au régiment nous réalisons des PACO de temps à autres, tout se passe bien etc… Donc on peut dire que nous avons eu un programme chargé en un an Voilà j’espère que ce RETEX vous à plut, qu’il à pu être utile à certains, j’ai prit un énorme plaisir à l’écrire.
    19 points
  2. Bonjour, Je reviens tout juste des 2 jours en GRS et ai donc passé les tests psychotechniques. Comme je n'ai pas trouvé de sujets résumant ce que ce sont ces fameux tests, je vais écrire mon propre compte-rendu. Deux précisions : Je ne traiterai pas du test de stress pour la simple raison que je ne l'ai pas passé puisque je suis candidat de l'armée de l'air. Secondement, il existe ceci : https://librairie.studyrama.com/produit/3360/9782759034512/Sous-officier Je l'ai acheté. C'est nul. Le livre est mal foutu et les exercices de maths et de logique réellement utiles sont rares. Gardez ces 20 euros pour acheter de la bière, c'est plus utile. Test de personnalité C'est un QCM de 77 questions auxquelles ils faut répondre en une vingtaine de minutes. Chaque question concerne l'attitude du candidat dans une situation donnée. Il y a 5 réponses possibles : Cette affirmation est tout à fait vraie ; assez vraie ; ni vraie, ni fausse ; assez fausse et tout à fait fausse. Les questions concernent peu de thèmes puisque plusieurs sont de simples reformulations. De mémoire, il y a au moins 4 grands thèmes : Confiance : "Faites facilement confiance aux gens ?", "Êtes vous méfiant envers les nouvelles personnes que vous rencontrez ?"... Curiosité : "Lisez vous des livres scientifiques, politiques ou philosophiques ?", "Êtes vous intéressé par les questions existentielles ?" Fait d'être organisé : "Pensez vous que chaque chose doit être à place ?", "Quelle est votre attitude envers le désordre ?"... Goût du changement : "Pensez vous être routinier ?", "Vous arrive-t-il de changer votre routine pour vous donnez une impression de changement ?"... Test de logique/raisonnement C'est une série de 24 questions auxquelles il faut répondre en 12/15 minutes. Le test, c'est ça : Chaque question est une série de 4/6/9 cubes dont une ou plusieurs faces du cube final est restée blanche et c'est au candidat de choisir parmi 5 propositions. Honnêtement, c'est un test étrange et l'on est jamais certain de son résultat. Test spatial Voilà ce qu'est le test spatial. On vous donne un quadrillage partiellement noirci et l'on vous demande de vous retrouver parmi 5 propositions le même quadrillage après qu'il ait subi une rotation. Dans mon exemple, c'est la première proposition. Une vingtaine de questions et 12 minutes pour y répondre. Test de vocabulaire Certaines questions portent sur la définition d'un mot, imputrescible par exemple, d'autres consiste à trouver un intrus parmi une liste de mots. Si les premières listes sont évidentes, les dernières sont franchement étranges puisqu'il y a 3 mots avec une signification proche et 2 autres tout aussi proches mais traitant d'un autre sujet, alors qu'il n'y a qu'un seul intrus... Test de maths Les premières questions utilisent les opérations de base, puis viennent les fractions, les pourcentages, les systèmes d'équation (Avec le problème des canards et des lapins), la proportionnalité (parfois inverse) et enfin des problèmes de vitesse et de temps. Si les premières questions sont franchement accessibles les dernières méritent vraiment un entrainement pour acquérir des astuces pour exprimer mathématiquement le problème et le résoudre. De plus, le chrono tourne et le petit quart d'heure ne m'a pas été suffisant pour répondre à la vingtaine de questions... Test d'attention Ce test, et le suivant, sont tous deux impossibles à terminer. Normal, c'est 40 questions et 3 minutes pour y répondre. Le test d’attention consiste à trouver s'il y a, ou non, un intrus dans une série de chiffres, lettres ou de noms. Par exemple : 456128 456128 456129 456128 TGHIO TGHIOP TGHIOP TGHIOP Kwolawskaia Kwulawskaia Kwolawskaia Kwolawskaia Test de codage Même topo qu'avant, le chrono est impitoyable et vous mets sous pression. Ici, une liste de 9 mots sont associés à des codes de 4 chiffres (et sera affiché tout au long du test) : Submersible 4521, Motocyclette 8237, Chaussure 6067 Les 40 et quelques questions consistent à retrouver dans une série de 4 codes, le code correspondant au mot recherché : Submersible ? 4421 4921 4612 4521 Test d'anglais Obtenir un bon score à ce test exige une réelle maitrise de l'anglais. Si votre spécialité requière de speak english, learn it. Typiquement, il y a des questions sur les temps (I went to the bookshop and ... a comicbook ; buy, bought, has bought, will buy), mais aussi l'emploi des propositions (in, at, to, from) en évoquant un lieu ou un événement, les pronoms interrogatifs (why, where, who, whom, whose, what, which) et du vocabulaire (quand les questions parleront de "fire", répondre "put out"). Et je pense avoir fait le tour. Donc merde à ceux qui passeront ces tests.
    18 points
  3. Bonjour à toutes et à tous, Je me permets humblement de vous présenter un RETEX destiné à celles et ceux qui s’intéressent à la réserve opérationnelle et se demandent quelles sont les marches à suivre, les délais, et je vais m’efforcer de donner un maximum d’infos. 1ere étape, une fois la décision prise de s’engager, il faut commencer par s’inscrire sur le site internet de la réserve opérationnelle ( https://www.reservistes.defense.gouv.fr ), en se créant un compte dans la section idoine. De mémoire (j’aurais dû prendre des screenshots) cela commence par un questionnaire, suivi d’un choix d’unité. Il convient de privilégier les régiments stationnés près de chez soi, à une ou deux heures de voiture, mais l’on peut postuler ailleurs. Tout dépend de la demande de chaque régiment au moment où l’on s’inscrit, cette demande en réserviste est fluctuante. L’étape suivante est peut-être la plus stressante du processus d’engagement, c’est celle de l’appel téléphonique. Un militaire vous contactera par téléphone, grosso modo n’importe quand, entre 8h et 17h. Ratez l’appel 3 fois et c’est dead. Prenez l’appel et vous aurez un entretien bref avec une personne souhaitant s’assurer de vos motifs, de votre conscience des risques, etc, préalablement à la validation de votre inscription. Vous aurez la joie de voir votre profil sur le site internet évoluer à chaque étape. D'ailleurs, pas de panique si le processus d'engagement saute des étapes ou les fait dans le désordre, chaque régiment gère un peu à sa sauce. Vient ensuite l’appel par un militaire du régiment sélectionné, de même il appellera 3 fois max. Pour aller plus vite vous pouvez aussi prendre les devants, appeler le régiment et demander à être mis en contact avec la personne en charge des dossiers de réservistes. C’est par exemple ce que j’ai fait après 1 mois d’attente d’un coup de fil. J’ai été mis en contact avec un Adjudant-Chef réserviste qui m’a pris en charge et envoyé une flopée de documents, par mail, à remplir et renvoyer. Vient alors l’amusante partie administrative. Vous devrez remplir les documents reçus et les renvoyer par mail et/ou par courrier. Ce fût pour moi l’étape la plus longue car 1) l’ADC est réserviste et n’est présent que quelques jours par mois, 2) la messagerie interne (l’intradef) est très tatillonne sur les pièces jointes (max 9 mo). J’ai ainsi perdu 1mois et demi, persuadé d’avoir renvoyé les documents, lesquels n’avait pas passé le pare-feu. Parmi ces documents, en plus des documents spécifiques propres au régiment / à la réserve, qui vous seront fournis, prévoyez : lettre de motivation - copies des diplômes, de la CV, de la CNI, du Permis - un extrait d’acte de naissance - un relevé de groupe sanguin (un établissement français du sang pourra vous filer ça en 2 mn, si vous êtes donneur) – photocopie de l’avis d’imposition – photocopie de la JAPD – RIB – certificat médical d’aptitude (doc fourni par le régiment à remplir par votre médecin traitant) Une fois tout cela rassemblé, envoyé, et reçu, vous serez conviés à vous rapprocher de l’antenne médicale des armées la plus proche, pour prendre rendez-vous avec eux afin de procéder à la visite médicale, poussée, délivrant le certificat médico-administratif d’aptitude initiale. C’est là que vous serez fixés sur le fameux SIGYCOP. Note, si vous voulez intégrer un régiment de montagne, pensez à le préciser au médecin, sinon il faudra lui faire refaire le document. Je dis ça, je dis rien… Puis envoyez le certif’ au régiment. Une fois tous les docs reçus, le régiment vous recontacte. Gardons à l’esprit que le sous-officier en charge sera sûrement réserviste lui-même, donc il ne faut pas s’attendre à ce que ça aille à la vitesse du son. Qui plus est, une pandémie avec confinement n’aide pas… La prochaine étape de votre engagement est, justement, l’engagement. Vous recevrez par courrier recommandé votre Engagement à Servir dans la Réserve, à renvoyez paraphé, signé. A réception, le régiment vous appelle et finalise le processus en vous envoyant, par courrier à nouveau, votre contrat signé par les deux parties. Bravo, bienvenue. Prochaine étape, la FMIR, Formation Militaire Initiale du Réserviste, laquelle dure 2 semaines. La mienne a eu lieu le 1er aout 2020, au 13e BCA à Chambéry. Attaquons donc le gros morceau. 14 jours, programme très (très) intense, énormément de choses à acquérir très rapidement, pour pouvoir en faire une restitution notée, à l’échec éliminatoire, parfois le jour même. Je vais procéder à un retex qui j’espère sera le plus précis, exhaustif et compréhensible possible. Commençons donc par la préparation du départ en FMIR, c’est-à-dire la confection du paquetage. Normalement, le sous-off de liaison vous enverra par mail un petit livret explicatif. Le mien contenait un document à remplir, un programme détaillant grosso-merdo les 2 semaines, une liste de choses à emporter avec soi. Je m’en vais dresser ici la liste des affaires que j’ai emporté, ou vu les autres emporter. En noir l’indispensable, en vert le nécessaire, en rouge l’inutile. C’est parti : Sac à paquetage (le gros), sac montagne (moyen-gros), sac musette (30 ou 45L). Notons que les sacs diffèrent selon les perceptions, à vous de gérer. Uniforme FELIN x2 (tenue de travail ou tenue de combat, c’est le même) Uniforme F2 x2 (un neuf pour les cérémonies, un usé pour les parcours d’obstacles. Si vous en avez perçu 2 neufs ou 2 usés, à vous de gérer) Sac de couchage (pas besoin de prendre les 2, j’ai pris le plus léger because mois d’août) Tapis de sol Bidon (gourde) avec quart, couverts monobloc, gamelle. Réchaud. Concernant le réchaud, ne prenez pas une usine à gaz de camping de 3 kg, c’est totalement superflu. Un petit kit compact de moins d’1 kg, pourquoi pas, sinon faites comme moi, ne vous emmerdez pas avec un réchaud. Je rappelle qu’il faut porter tout ce que l’on emporte… Lampe frontale de perception Blouson en polaire (c’est un oreiller de luxe) Tee-shirt TTA x2 (vous pouvez prendre des tee-shirts Décat’ du moment que ça voit vert TTA ou kaki) Ensemble intempérie (haut et bas en goretex) Casque F1 Coudières et genouillères (mettez-les dans le casque). Paire de gants (de combat) Chaussettes vertes x3. Le débat fait rage sur les zinternet pour savoir si les chaussettes montantes TTA sont, ou non, de la grosse merde. Personnellement je n’ai porté que ça pendant 2 semaines, les lavant à tour de rôle et les garnissant de talc chaque matin, et n’ai récolté qu’une seule petite ampoule (avec les rangers). Ces chaussettes sont, selon moi, tip top. Alors oui elles tiennent chaud, mais leur épaisseur assure également un bon maintien dans les chaussures de combat. En plus elles sèchent vite. A vous de voir, sinon prenez des paires de chaussettes de rando Décat’ vertes. Chaussettes de sport x3 (blanches ou noire, hautes ou basses) Chaussures de sport (de perception ou pas) Chaussures de combat (j’ai vu les copains porter les Haix, les Sable, ou les Rangers, à chacun de voir) Chaussures rangers (le top pour le parcours d’obstacle, et la cérémonie) Le chapeau de brousse TTA de la honte Ceinturon F1 de cérémonie Ceinture TTA (verte ou kaki) Bouchons anti-bruit Lunettes balistiques (celles de perceptions = kaka. Trouvez-vous des lunettes de soleil Décat’ aux normes balistiques, ça ne coûte rien et c’est incomparablement mieux) Culotte de sport noire (prenez un short de sport simple et efficace, couleur noire, plutôt que le fringue officiel, hideux et mal-pratique, de perception. Pour mesdames, privilégiez un legging sportif noir ou quelque chose du genre) Maillots de sport manche courte x2 (de perception) Survêtement réglementaire (pas servi du tout, à prendre selon la saison) K-way ou sweat de sport (de perception) La tarte et les insignes régimentaires Un petit cahier ET un petit calepin, quelques stylos 2 cadenas 1 bâche verte (pas si indispensable mais tellement pratique) Nécessaire de camouflage, nécessaire de cirage. (peuvent au pire être empruntés aux copains) Voilà, ça c’était la to-do liste officielle. A présent voyons les divers trucs à emporter qui vous faciliteront incomparablement la life à un moment ou un autre. Ces objets ne sont pas obligatoires, mais ils sont parfaitement utiles : Caleçons. Prenez-en au moins 5, les boxers de chez Décat’ sont parfaits et se lavent / sèchent en un temps record. 1 serviette de toilette Affaires de toilette perso. (pour les mecs c’est rasage, le stagiaire moquette n’a pas le droit de prétendre porter la barbe, fût-elle belle et entretenue) Cotons-tiges, WD 40, quelques cure-dents, et une vieille brosse à dent. Et votre nettoyage de FAMAS ne sera plus jamais le même… Talc et crème anti-frottement (Décat’ ou Nok), Compeed. Vos pieds sont vos outils les plus précieux et les plus malmenés pendant ces 2 semaines. Donc, tous les matins, c’est crème sur les ièp’ et talc dans la chaussette. NB : les compeed et les chaussettes mili vertes ne font pas bon ménage (l’un absorbe l’autre et vice-versa), donc veillez à couvrir votre ampoule de compeed et le compeed de sparadrap. Chatterton noir. Utile pour le FAMAS et pour gérer les 32157 sangles et lanières de vos sacs. Boules Quiès. Pour le dormeur sensible aux divers sons de la vie en collectivité. Une montre. 10 balles chez décat’ et vous brillerez en société. Piles. La lampe frontale de perception nécessite 3 piles AAA, par exemple. Une petite trousse de secours, du désinfectant, une pince à épiler, de la lysopaïne, un coupe-ongles, de l’antihistaminique, du doliprane, du baume du tigre ou de la crème à bobo. Pour la bobologie au quotidien, pas seulement pour vous mais surtout pour aider les copains. Le kit de 3 trousses de voyage de chez Décat’. Mon dieu ce petit ensemble de compartimentage rectangulaire a changé ma vie. Une trousse pour le nécessaire de toilettes, une pour les objets divers (clés, argent, électronique, etc) une pour les sous-vêtements et tee-shirts. Et paf, ça fait 3 objets à caser dans le sac, au lieu d’une multitude. De la thune. Prévoyez une dizaine d’euros en pièce (pour les veinards qui auront accès à un lave-linge). De plus prévoyez 10 ou 20 € en pièces, pour vous faire zizir à la popotte. Une brosse et un tube de lessive à main (ou un savon). Pour nettoyer vos fringues. Une petite corde ou du tendeur. Pratique pour sécher le linge, et, combiné à la bâche, pour parfaire votre abri. Le sur-sac de couchage en Goretex et le tee-shirt à manches longue F1. C’est du fond de sac, utile si ça caille dehors. Quelques sacs de congélation (avec le zip) pour stocker des trucs mouillés, ou pour les protéger de l’humidité. Un savon à fringues ou un calepin, par exemple. Des masques jetables. Ambiance Covid-19 uniquement respectée à l’ordinaire (le réfectoire), mais si vous ne voulez pas subir les masques lavables en polaire #troupesdemontagne™ (je vous jure que c’est vrai), prenez en quelques un. Voilà. A présents quelques astuces et conseils pratiques : Mettez vos initiales ou un symbole distinctif sur vos effets et objets. Ne prenez pas de livre, vous n’aurez pas le temps de lire plus une page en deux semaines (pensant lire à mon rythme habituel, j’ai trimballé 3 livres). Pensez à votre chargeur de portable. Les sous-vêtements chauds de perception sont à prendre selon la saison. Les uniformes FELIN sont adaptés à plusieurs températures, voir l’étiquette (le « zone tempérée » tient plus chaud que le « zone chaude »). N’embarquez pas les affaires de montagne ou de grand-froid s’il fait 30° dehors. Ne prenez pas vos 2 duvets, en bref ne prenez pas absolument tout le merdier obtenu lors de la perception : adaptez votre paquetage à la saison, pensez qu’il faut tout porter sur son dos. Concernant les sacs, mettez le plus lourd vers le fond, pensez à bourrer entre chaque ajout, répartissez le poids de manière équilibrée, mettez le tapis de sol à la verticale (il créera une sorte de paroi rigide dans l’intérieur du sac et améliorera l’équilibre). Si vous le pouvez, virez les sacoches auxiliaires, roulez les sangles superflues et scotchez-les au chatterton. Concept de fond-de-sac : les trucs qui ne doivent pas quitter le sac. C’est-à-dire le tapis de sol, le haut d’uniforme intempérie en goretex, le sursac goretex, un ou deux fringues chauds / de rechange. C’est le fond, la base de tout sac, qui sera utile si les circonstances l’exigent, FMIR ou pas. On peut y ajouter aussi un peu de bouffe et une bouteille d’eau. Un sac bien fait tient debout tout seul. Je précise que je ne suis pas sponsorisé par Décathlon. Bon je pense avoir à peu près fait le tour de l’étape paquetage. Je m’en vais à présent narrer deux semaines de dinguerie. Notons que chaque journée commence à 6h ou 6h30, ne comporte de pause que pendant les 3 repas pris à 7h, 12h et 19h en moyenne, et se termine entre 22h et minuit. Jour 1 : arrivée au 13e BCA, courte marche vers le bâtiment de la 5e compagnie. Le logement se fait en dortoir. Accueil et présentation à 16h par l’encadrement, constitué de 3 1ere classe, 3 caporaux, 2 sergents, 2 sergent-chefs, et l’Adjudant-chef de section. Ma section FMIR comporte 24 stagiaires. Après une introduction-présentation de la FMIR, l’encadrement nous explique que le rythme ne fera que s’accélérer, de même que l’exigence, la sévérité, et les accomplissements. Nous avons 2 semaines pour caser le programme de 3 mois de FGI... Repas du soir à l’ordinaire, puis quelques généralités sur les rassemblements, la formation, le garde-à-vous, tout ça tout ça. Dès le premier soir, cours en salle de classe sur le FAMAS, puis sur la hiérarchie. Jour 2 : perception du FAMAS (oui, déjà), puis la journée consiste en découvrir, apprendre, assimiler et savoir la substantifique MOAL (Maîtrise Opérationnelle de l’Armement Léger), de même que les 4 règles indispensables de l’armement et les 5 fondamentaux du tir, le démontage-remontage du FAMAS, etc. No spoil. Jour 3 : départ le matin vers la base militaire de Vulmix, près de Bourg-Saint-Maurice. Répétition-rabâchage de la MOAL et des cours de la veille, nouveaux cours. Jour 4 : Division de la section en trois groupes (3 golfs), Golf 1 part passer la journée sur le pas de tir, restituer l’apprentissage de la veille, à balles réelles. Golf 2 passe la journée sur le PSC1, à apprendre comment réagir à des accidents, malaises, crises cardiaques et autres joyeusetés. Dans la foulée, examen et validation du PSC1, super utile dans le civil, de rien c’est gratuit. De même, le SC1 (secourisme de combat) sera enseigné et validé par tous, je ne me souviens plus quel jour. Golf 3 fait du sport et enchaîne les cours sur divers sujets, comme le combat, le droit, l’armement, le NBC, la transmission, etc. Enormément de cours à assimiler immédiatement. Puis pendant les jours 5 et 6, les trois Golfs alternent les ateliers. Concernant le tir à balles réelles, c’était une chouette expérience. Pensez à toujours appliquer les 4 règles de bases du maniement de l’arme, les 5 fondamentaux, et tout ira bien. Astuce apprise dans la sueur : avec chaque tir, il est possible que l’œilleton du FAMAS, avec le recul, passe de précis à bof. Je conseille de vérifier entre chaque tir pour éviter de voir sa performance se dégrader sans raison apparente, s’inquiéter d’être une quiche au tir, avant de réaliser que l’œilleton est sur bof. Je dis ça je dis rien… Appliquez consciemment et consciencieusement les fondamentaux et ce que l’on vous a appris, et vos tirs du soir n’auront rien à voir avec ceux du matin. La soirée du jour 6 est clôturée par du tir de nuit. Toute la section est sur le pas de tir, chacun doit effectuer 5 tirs dans le noir, sur des cibles brièvement illuminées par les phares du camion de transport. Une soirée à flinguer des cibles et à mater le ciel étoilé de Savoie, ça vaut le détour. Jour 7 : Les 3 groupes étant tous au même niveau concernant le tir, le secourisme et les cours, nous voilà vendredi et c’est l’heure du parcours d’obstacle, destiné à améliorer la cohésion de la section. Il faut savoir, et comprendre, que passer ses journées et nuits avec de parfaits inconnus dans un contexte inconnu, nécessite chez chacun des ajustements immédiats de la mentalité, de la patience, etc. La cohésion est indispensable, et elle ne s’invente pas. Le parcours-cohésion est une épreuve sportive par équipe qui ne peut se terminer qu’en s’entre-aidant, en se soutenant, se relayant, en se coordonnant. C’était une expérience très amusante. Notons l’arrivée du Chasseur Dubois, aimable et discret tronc d’arbre d’une vingtaine de kilos pour 2m50 de long, membre à part entière de la section. Où nous allons il ira, où nous dormons il reposera. « Si le chasseur Dubois, lequel n’a ni jambe ni bras, touche le sol, cela lui fera très mal. Si vous laissez pareille chose arriver à ce membre de votre section, vous allez tous prendre très cher », dixit le caporal. Les encadrants feront leur possible pour le dérober, le faire tomber, nous le voler, comme pour les FAMAS. Spoiler : on a pris cher. Superbe outil de cohésion que le chasseur Dubois, et on est passé à ça du chasseur Michelin, m’a confié un autre caporal… Jour 8 : Marche à la tarte ! Aimable randonnée de 12 ou 13 km avec un dénivelé de 500m, je crois. Rien d’effarant, il faut toujours assurer la cohésion et aider les plus fragiles et Dubois. Notons un encadrant qui, par fourberie, a trouvé le moyen de se retrouver portant Dubois à la place d’un membre de la section, uniquement pour le lâcher et laisser choir au sol à grands cris. C’était une splendide journée d’été savoyard et je décrète par la présente que la Savoie est la plus belle région de France. Après ma terre natale de Bretagne, bien sûr (ai-je seulement besoin de préciser l’évidence-même). Petite cérémonie de remise officieuse de la fameuse tarte, dans un cadre splendide, un moment empreint de fierté. Jour 9 : La journée consiste en la préparation à une mission simulée de combat, laquelle a lieu à partir de 16h, par trinômes issus des golfs (remaniés). Gilet de combat, casque, sac au dos, FAMAS chargé (balles à blanc), let’s go crapahuter dans les bois subir divers scénarios (no spoil) pendant plusieurs heures. Une fois la nuit tombée, les golfs se dirigent vers un lieu de bivouac où nous seront pris à partie à la grenade, à l’IED, sous des feux sporadiques, dans le noir, etc. Délirant, épuisant. La nuit s’effectue à la belle-étoile filante, avec tours de gardes entre trinômes issus des golfs, et tentatives diverses de l’encadrement de pénétrer notre périmètre. Coups de feu, insultes, alertes. Mention spéciale au cadre en tenue ghillie et NVG qui a bien failli y parvenir, mention honoraire à l’ombre se mouvant doucement vers un bosquet, vers 4h du matin, que j’ai pendant 20mn pris pour un cadre plutôt patient, avant que l’ombre n’émette un « meuh », car c’était une simple et aimable génisse. Pour ce qui est de la contemplation méditative des cieux, la nuit étoilée des monts savoyards n’est qu’à peine un cran en-dessous d’une nuit en mer. Jour 10 : débrief à 6h du mat, remise en condition, et on enchaîne sur la journée, car le repos c’est pour les civils. Et paf, nouveau parcours de cohésion, plus foufou que le précédent, mais tout aussi exutoire et décrassant. L’encadrement ayant une imagination infinie, nous avons fait la connaissance du chasseur Dufer, lequel ne reste dans la section qu’une journée, car il ne s’entend pas bien avec Dubois, au final. Qu’il soit constitué de fer rouillé et porteur d’environ 1800 maladies n’y est pour rien. Jour 11 : Les dingueries de combat sont derrière nous, la journée est plutôt scolaire et orientée sur diverses classes de topographie, théorie, NBC, juridiction, IED, etc. L’encadrement nous accorde de longues plages de révision et de repos en vue de l’examen. Jour 12 : Après une superbe course à pied au petit matin, ce jour est celui de l’examen final, un parcours de restitution de l’intégralité des acquis. Organisé en 6 ateliers répartis sur un large secteur autour de la base, le parcours prend quelques heures et est une épreuve physique, mentale, intellectuelle, par trinômes. Comme pour la mission de nuit, chacun porte le gilet de combat, FAMAS avec chargeurs, le sac chargé au dos, le casque. De plus et à chaque atelier, le stagiaire doit littéralement remplir un questionnaire écrit, lequel est également noté. Atelier 1 - connaissances générale, atelier 2 - transmissions, atelier 3 – PSC1 / SC1, atelier 4 – armement, atelier 5 – combat, atelier 6 – NRBC. Entre chaque atelier, diverses IED, grenades, contacts à balles blanches, et encadrants oisifs vous infligeant diverses épreuves physiques. A l’armée, on aime le HIIT en tenue et situation de combat, le tout sous un orage et une pluie diluvienne. L’épreuve est physique et il faut se dépasser, tout donner. Mention spéciale à l’épreuve de démontage-remontage de FAMAS sous chrono, à l’arrière d’une camionnette cheloue, dans le noir, avec du Ultravomit à fond pour ambiancer. Le programme de la FMIR étant quasi-achevé, ce soir-là a lieu la soirée de cohésion, où apparaissent par magie bières, saucissons, burgers, gâteau d’anniversaire d’une stagiaire, chants, ambiance bien défoulante. Le caporal-chef dansant sur une table en imitant Moumou la mouette laisse une empreinte sur la rétine. Jour 13 : Réveil et découverte de la disparition de 3 FAMAS et de Dubois, pourtant harnaché au cadre métallique de 2 lits superposés. Je rends hommage à la fourberie d’un encadrant qui a su, au cœur de la nuit et tel le proverbial ninja, dérober d’une traite tout ce bazar sans réveiller quiconque. Sinon et à part la purge des punitions qui s’en suivent, la journée consiste en la remise en condition du matériel, des personnels, des logements. Je quitte la section car je suis réquisitionné par les sergent-chefs pour revenir en avance au 13eBCA, pour restitution d’un camion rempli de matériel. Une fois que c’est fait, quartier libre jusqu’au lendemain matin. J’apprend que la section a dégusté sa race, de nuit, pour diverses causes auxquelles l’ami Dubois n’est pas étranger. Dernier jour : Arrivée du reste de la section vers 10h30, cérémonie vers 11h30 en présence du CDU. Toute la section et les encadrants se présentent en ordre et au pas chasseur (90 pas/mn) sur la place d’arme du bataillon, où ne nous attendent pas les familles, pour cause de Covid. Les trois meilleurs de la promotion sont présentés au commandant, lequel nous remet personnellement les tartes, pendant que les encadrants remettent les leurs aux autres stagiaires. La section est officiellement rebaptisée Promotion Jacques Renoux, en hommage à un jeune chasseur, membre de la résistance, tué en 1944 dans le Vercors, et la major de promo prononce un discours relatant la biographie de ce jeune homme. Une fois la cérémonie achevée, la section se rassemble devant le bâtiment de la 5e cie, où nous poireautons littéralement pendant plusieurs heures, le temps que les véhicules soient lavés et restitués. Manque de bol, les beaux griffons tout neufs du bataillon, de retour d’exercice, font déjà la queue devant la station de lavage. Pendant ces heures de patience, un stagiaire chasseur est envoyé chercher les clés du GBC, un autre une bobine de ligne de mire, une autre une boite à impacts… Finalement l’on est rendu à la vie civile vers 18h, et le temps de se changer, chacun part retrouver un parent ou son véhicule. On aura perdu 3 membres de la section, par abandon, dans le processus. J’ai été « tué » par au moins 5 grenades à plâtre, car les encadrants aiment particulièrement en user et abuser. La section est dispersée mais garde son canal de discussion, partage les photos et vidéos, une brouette et demie de souvenirs. Les potos, si vous me lisez, rendez-vous au BAM, au BSM, aux exercices, au CAME, en Sentinelle et j’en passe. Je salue ici la mémoire de l’Adjudant-Chef B, qui m’a aidé à faire tout mon dossier, et est prématurément décédé chez lui, pendant ma FMIR. Voici donc, le petit retex de 32 kilomètres de long, à destination de tous et particulièrement des futurs réservistes en quête d’éclaircissements.
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  4. Salut la team Terre ! Je profite d’un petit arrêt de travail qui va sans doute me valoir le statut si peu convoité d’IRP pour vous rédiger un petit RETEX de mes deux premiers mois à Saint-Maix. J’ai incorporé le 1e bataillon de la 372e promo en février dernier, la fameuse promo des JO. Au départ, nous étions 330 élèves dont 31 majors FGI, mention spéciale à l’arme du train qui compte dans ses rangs 10 majors FGI sur 14 élèves, autrement dit les 4 directs n’auront que peu de choix concernant leur affectation. Je complèterai plus tard avec les statistiques concernant le nombre de bac+2, féminines et ultra-marins quand je retournerai à l’école. Dans ma section, quasiment la moitié a déjà de l’expérience militaire, que ce soit en tant que major FGI, réserviste, voire active dans l’AAE mais leur avance s’atténue assez vite. Pour ce qui est des spécialités, les plus répandues sont sans conteste le génie combat, les SIC et la sécurité civile pour seulement une dizaine de fantassins et une dizaine de cavalos. Sans surprise, les spés sont réparties équitablement entre les sections (jamais plus de 2/3 représentants de la même spé par section). Avant de commencer le descriptif de mes premiers mois à l’ENSOA, quelques petits points concernant les récentes altérations de la formation des sous-offs. La promo de juin sera la dernière à suivre la formation de 8 mois avant que cette dernière ne passe à 6 mois. Le contenu a cependant déjà été fortement réduit avec notamment la suppression du stage en corps de troupe et des cours d’anglais, seul le TOEIC a subsisté. La promotion de novembre est la première à expérimenter cette réduction du volume de la formation et les cadres commencent à se demander comment ils vont réussir à combler les derniers mois. Un autre changement majeur est la suppression partielle du CM1 remplacé par du contrôle continu. A titre d’exemple, en deux mois, on a déjà eu 4 évaluations en topographie. Circuit d’incorporation La première semaine est exclusivement dédiée au circuit administratif (visite médicale, prise de mesures, coiffeur, perception paquetage, papiers,…) qui donne lieu aux premiers départs. On a malheureusement 5 inaptes d’entrée de jeu dont 2 rien que dans ma section, certains se sont par ailleurs lassés de l’attente ou n’ont pas supporté les premières contraintes telles que faire le lit au carré et un gars n’a pas supporté sa tête sans les dreadlocks et a préféré arrêter directement (c’est pas une blague). Le soir on retrouve notre section et nos cadres, en général 3 chefs ou adjudants appuyés de 2 sergents de promotion pour les premiers mois. En bref, ce sont des sergents de la promotion sortante diplômés quelques jours plus tôt condamnés à rester à l’école 4/5 mois supplémentaires car il y a trop d’attente avant leur rentrée en école de spécialité. Ils n’apprennent que quelques jours avant qu’ils sont sélectionnés et malheureusement, pour certains il est flagrant qu’ils ne veulent pas être là. Pour d’autres en revanche, ça leur permet d’avoir une expérience dans l’instruction, ce que leur futur affectation ne leur aurait pas permis. Début de la formation Les cours débutent le premier week-end avec énormément d’amphis et d’OS le soir ainsi que les tests sportifs initiaux (tractions, pompes, 2400m) mais le sport ne commence véritablement qu’après l’amphi sur les mutuelles, ce serait dommage qu’on se blesse avant d’être assurés. Dans notre cas, le moniteur qui nous a fait passé les tests n’avait clairement aucune attente concernant le niveau des féminines, c’en était limite insultant. Par contre, les gars qui se sont fait battre par une féminine dans ne serait-ce qu’une seule des épreuves ont passé un sale quart d’heure car, je cite, « ce n’est pas normal ». Le message est clair, préparez-vous. Les premiers temps les journées sont longues, on est régulièrement retenu après le diner pour des cours, du chant, de l’OS ou toujours plus d’administratif. On doit notamment désigner les responsabilités de chacun : - Administratif : lister ceux qui mangent à l’ordinaire le week-end et les adresses de ceux qui rentrent, ils ont toujours les chefs et l’ADU sur le dos, très grosse charge de travail (en général les élèves RH) - Tradition : chargés de prendre des photos, réaliser le film de fin, écrire le chant section, déterminer l’animal totem et créer tous les goodies qui en découlent - Optique : responsables du matériel d’optique (pourtant l’instant RAS) - Transmissions : pour l’instant on ne se sert pas encore des postes de radio, les élèves trans sont uniquement condamnés à porter ces 10kgs en plus de leur musette de combat pendant les marches (en général les élèves SIC) - TAM (Tir Armement Munitions) : aider les chefs lors de la réintégration et de l’entretien des armes à l’armurerie (meilleur rôle y a pas de débat) - Sport : suggérer des entraînements et échauffements (pour l’instant RAS) - Popotier : organiser les repas section sur le terrain - Trésorier : récolter l’argent pour les multiples commandes et cautions (oh vous allez en verser de l’argent… vous ne verrez que très peu la couleur de votre 1e solde entre l’achat d’équipements parfois obligatoires et les cotisations quant à elles toujours obligatoires) - Auto : laver les voitures au retour des terrains - Fourrier : responsables de tout ce qui va à la fourre - NBC (Nucléaire Biologique Chimique) : responsables du matériel NBC (pour l’instant RAS) - Santé : soigner les éventuels blessés, vérifier l’état des pieds après les marches - Informatique : aucune idée (pour l’instant RAS) - Chant : faire réviser les chants, rédiger le chant section, désigner de nouveaux chants Pour ce qui est de l’élève chef de section, la sélection se fait sur lettre de motivation, idem pour les élèves compagnie et bataillon qui auront en prime droit à un entretien avec le capitaine et le lieutenant-colonel. Pas de permission les deux premiers week-ends, juste un QL de quelques heures le 2e week-end pour faire le plein de fournitures avant le 1e terrain On ne ramasse que très peu et encore moins à l’école (« ça se paiera sur le terrain » comme disent les cadres), apparemment ce n’est plus vraiment la mentalité. Il y avait trop de désistement alors ils essayent de nous ménager un peu. Après tout dépend des sections, dans ma compagnie il y en a une en particulier qui ramasse régulièrement car les PAX reviennent saouls tous les soirs tous les week-ends. Sport Les premiers mois, les cours sont surtout centrés sur la topographie, le combat et la MOAL (puis le SITTAL et le tir après l’obtention du CATi à repasser plusieurs fois pour certains), avec bien entendu toujours un peu de sport à la clé. Le sport en question dépend de votre moniteur EPMS. Chez nous le modèle est clair : 1 séance = 50% de corde + 50% de cardio. Et par cardio, j’entends de la course sur piste, notamment du fractionné, le footing c’est sur votre temps libre. Pour ce qui est du reste c’est anecdotique : la natation (à part le test initial) et le PO n’arrivent qu’après 2 mois, les cours de CO sont rares et épars, le C4 (remplaçant du TIOR) ne démarre qu’1 à 2 mois avant la fin et vous ne verrez la couleur de la piste d’audace que 2/3 fois. J’avais noté le détail de chaque module en sport mais je l’ai laissé à l’ENSOA, je le posterai quand j’y retournerai. Pour ce qui est des évaluations de 2400m, pompes et grimpers de corde, vous serez évalués ¾ fois au cours de la formation et seule la meilleure note sera retenue. Terrains Pour ce qui est des terrains, ils sont assez condensés au début. On retourne passer trois nuits dans la boue toutes les deux semaines, des nuits avec des alertes à la clé dès le 2e terrain. Vous risquez d’ailleurs d’en faire des cauchemars de cette boue mais bon à Avon la seule météo possible c’est la pluie. Un point qui peut sembler anecdotique pour certains mais qui prend vraiment une ampleur considérable sur le terrain c’est les rations, ou devrais-je dire l’absence de rations. Les rations prévues pour l’ENSOA ont été envoyées en Ukraine et nous sommes pour l’instant à court. A la place nous avons droit à des sachets froids le midi et chauds le soir. Le contenu des sachets est digne des pique-niques d’école primaire, autrement dit on meurt de faim, vraiment. Les chefs ont été tellement sidérés en voyant notre petit-déjeuner (une madeleine et une brique de jus de pomme) qu’ils nous ont rapidement autorisé les amélios. Les terrains sont pour l’instant quasiment exclusivement centrés sur le combat en trinôme avec une marche en bonus à chaque fois. Les marches en question sont progressives : 5km, 10km, 16km puis la fameuse marche au képi de 25km, toutes uniquement avec la musette. Vie sur place Les sections sont regroupés par couloirs dans des chambres de 3 à 6 lits avec une chambre systématiquement réservé aux féminines. Chaque chambre comprend une douche, deux lavabos et une barre de traction. Pour les toilettes, c’est sur le palier. Niveau matériel, les éléments les plus indispensables vous seront indiqués dans le livret d’accueil remis par votre CIRFA mais vous pouvez déjà vous munir des éléments suivants : - Pour l’école : cadenas, cintres, PQ, lessive à main, baskets de course persos - Pour le terrain : lingettes, lampe frontale qui éclaire en rouge, sardines - Pour l’entretien de l’arme : chiffon, cure-dents, brosse à dents, coton-tiges Mis à part les premiers temps où le circuit d’incorpo rend l’emploi du temps assez instable, les journées fonctionnent toutes selon le même modèle, mis à part le vendredi où vous serez en général libérés vers 13h : - 5h30 : Réveil + TIG - 6h15 - 7h15 : Petit-déj (heure variant selon les semaines et les compagnies mais si vous passez à 7h15, soyez certains que vous aurez à courir au retour sans avoir pu avaler quoi que ce soit) - 8h à midi : Cours - Midi - 14h : Pause déjeuner (soyez certains que deux heures de pause sur le papier ne valent jamais deux heures en pratique) - 14h - 18h : Cours - 18h15 - 19h : Dîner - 22h30 : Extinction des feux En définitive, tout se passera bien. Le niveau demandé n’augmente que progressivement et de toute façon, cohésion oblige, on se sert les coudes dans la section. On a tous nos points forts et nos points faibles. Ceux qui ont besoin d’aide pour porter leurs sacs lors des marches / courses aident par exemple les plus endurants lors des évaluations de topo. Tâchez quand même de vous préparer un minimum physiquement et surtout (SURTOUT !) apprenez les grades avant votre arrivée si vous ne voulez pas vous prendre une râclée comme le bitos (désolé mais là y a pas d’autre terme) qui a appelé le général Didier « mon capitaine » en amphi… Alors bon courage aux futurs EVSO et comme dirait le capitaine, GARDEZ LA BANANE !
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  5. L’EMHM et les Troupes de montagne qu’est-ce que c’est ? (29/04/18 : Il faut que je fasse des modifications car certaines infos ne sont plus trop a jour comme les tests pour l'agrément technique par exemple. Il faut que je corrige certaines fautes d'orthographe aussi...) Je crée ce post pour les personnes qui veulent intégrer les troupes de montagne en tant que MDR ou Sous off voire même officier direct. La majorité des informations sont consultables sur internet ou avec votre Conseiller en Recrutement mais bon comme je suis gentil et que j’ai l’esprit de cordée, je vous aide moi aussi ! La 27e BIM La 27ème Brigade d’infanterie de Montagne est la brigade qui regroupe tous les régiments ou les bataillons ayant la spécificité montagne (sauf exception comme la BFST, ou la 2e compagnie du 2e REP). C’est une brigade d’urgence au même titre que la 11e Brigade Parachutiste. Elle est spécialisée dans les milieux montagneux et par extension dans les milieux difficiles. La 27 BIM est composée des régiments/bataillons suivant : - 7 BCA, 27 BCA, 13 BCA ce sont les Bataillons de chasseurs alpins (INFANTERIE) basés respectivement à GRENOBLE, ANNECY, CHAMBERY - 93 RAM, seul régiment d’artillerie de montagne équipé de CAESAR et Mortier ainsi que de DRAC et de RADAR (ARTILLERIE), basé à GRENOBLE - 4 RCH, Régiment de chasseur est le régiment de Cavalerie légère de la brigade équipé d’AMX 10 RC, ERC 90 SAGAIE et des VBL (CAVALERIE) basé à GAP - 27 CCTM, compagnie de transmission. (TRANSMISSION) basée à GRENOBLE - 7 RMAT, plus précisément une compagnie DU régiment de matériel (MATERIEL) basé à GRENOBLE - 2 REG, régiment de génie de la légion étrangère (GENIE) - EMHM, Ecole Militaire de Haute Montagne qui est l’école de formation de la BIM. Basée à CHAMONIX - ETAT MAJOR 27 basé a GRENOBLE Mais pourquoi les alpins vont au Mali, alors qu’il n’y a pas de montagne ni de neige ? Le Mali est un exemple concret de milieu difficile à cause de la chaleur et aussi de ses reliefs certes pas hauts mais avec du dénivelée. Donc on est en mesure d’intervenir efficacement même s'il n’y a pas de neige… (Pour rappel l’été en montagne, il n’y a pas de neige) Je rebondis là-dessus pour dire que non la 27 BIM ce n’est pas que du Ski, il y a l’hiver mais aussi l’été donc avis aux freeriders de l’extrême… Il faut savoir grimper aussi. C’est aussi uniquement à la 27 BIM que nous portons avec fierté, la TARTE ! Couvre-chef emblématique des troupes de montagne qui s’obtient à l’issue d’une longue marche en Montagne. Les Qualifications montagne Comme la hiérarchie militaire, il y a des « grades » en montagne, plus des qualifications, que vous passerez tout au long de votre carrière d’alpin, qu'elle soit longue ou courte, en fonction de vos capacités de montagnard. Brevet Alpiniste Militaire : C’est le diplôme de base pour un alpin en été, vous êtes désormais exécutant en montagne été. Stage d’environ 4 semaines. Formation interne régimentaire. Brevet Skieur Militaire : Diplôme de base pour l’hiver, exécutant montagne hiver. Stage d’environ 4 semaines. Formation interne. Félicitation vous voilà BASM, passons à la suite CEHM HIVER/ETE : La stage de Chef d’Equipe de Haute Montagne vous donnera une autonomie technique en montagne et vous donnera le « grade » de chef de cordée. Vous êtes maintenant un élément essentiel en montagne. Stage de 4 semaines pour l’hiver et 4 semaines pour l’été. Formation interne. NOTA BENE : C’est le diplôme maximum auquel un militaire du rang peut accéder. (Hormis exception). Vous êtes maintenant sous –officier et votre soif de sommet et votre goût de l’effort vous amènent au stade suivant ! BQTM HIVER/ETE : Brevet de Qualification des troupes de montagne. Sensiblement le même stage que le CEHM en terme technique mais vous apporte des capacités dans la conduite de détachement, des responsabilités dans la pose d’équipement de passage ainsi qu’en montagne. Vous rentrez maintenant dans le cursus du CDHM et vous devenez formateur des BASM et des CEHM. Formation d’environ 5 semaines pour l’hiver et pour l’été. Stage à l’EMHM par les cadres techniques de celle-ci (CDHM et guide). Le stage suivant requiert une liste de courses (une course est un sommet ou une sortie avec des critères précis en montagne) pour l’été et pour l’hiver qui doivent s’effectuer avec un détachement militaire et dans le civil. Donc ça demande un investissement personnel conséquent ! Mais bon, vous êtes une machine qui vit que grâce au goût du sang dans la bouche et vous vivez dans un igloo ! Votre liste de course est complète ! CDHM HIVER/ETE : Chef de détachement en Haute montagne, c’est un peu le graal pour votre régiment et votre compagnie car vous êtes maintenant capable de prendre la responsabilité technique (et juridique…) d’un détachement complet en montagne qu’il soit de 2 PAX jusqu’à un régiment entier !!! Stage de 6 semaines pour l’hiver et 6 semaines pour l’été à l’EMHM. Elevé au rang de demi dieu au sein de votre unité, il vous en faut plus et l’appelle de l’or blanc vous titille et vous souhaitez vraiment laisser une marque dans votre régiment (ou dans le siège du bureau montagne). Et surtout de vous baladez en civil dans le régiment sans aucune impunité ! Vous allez présenter le MGM MGM : La formation de guide militaire est une formation qui est normalement dispensée par l’EMHM mais au final l’armée vous redirige vers l’ENSA qui vous formera comme un guide civil (qui vous donnera le Diplôme d’Etat de guide et vous pourrez donc exercer vos deux métiers en même temps ! BRAVO le cumul d’emploi et vive les sous !!!). Hormis que ça soit le seul moyen qui vous rendra riche à l’armée c’est une formation très longue et très difficile techniquement, il y a peu d’élu. Vous serez responsable ensuite d’un bureau montagne régimentaire donc de toutes les sorties ou le matériel montagne du régiment et ainsi que la formation des CDHM. Voici donc le cursus possible dans les troupes de montagne, c’est exactement le même cursus pour nos amis de la BFST et des diverses compagnies montagne comme celle du 2REP ou de la DGSE. ATTENTION : Ces diplômes (hormis celui de guide car celui-ci est un diplôme d’état mais quand vous serez à ce stade, vous ne vous poserez pas la question…) n’ont aucune équivalence réelle dans le civil ou en gendarmerie. Pour la gendarmerie, un BQTM ou un CDHM vous donnera à la rigueur un niveau de base mais pas celui équivalent car en gendarmerie leur formation comprend notamment du secourisme. Comment intégrer les troupes de montagne ? Ces informations ne sont pas forcément au goût du jour en fonction du jour voire de l’année où vous lirez ce post. Car le contexte de recrutement change en fonction des besoins et surtout du budget ! Je ne vous donnerai pas des résultats exacts à avoir aux épreuves sportives ni un profil à avoir mais sachez que les troupes de montagne tendent vers une certaine « élite » de l’ADT, donc on ne cherche pas des tocards ! Donnez-vous à fond, ayez un projet clair et ne faites pas le touriste de base ! SIGYCOP DES TROUPES DE MONTAGNES (indicatif) : 2 2 2 4 4 2 1 Militaire du rang : Un Engagé Volontaire de l’Armée de Terre s’engage au titre d’un régiment pour une spécialité donnée. Il n’est pas nécessaire d’avoir un BAC ou équivalent mais c’est préférable car le BAC vous donne la possibilité d’accéder au concours officier. Donc pour cela il faut faire un tour dans un CIRFA et prendre contact avec votre CeR. Prendre des informations. Vous préparer physiquement et intellectuellement. Et vous lancer direction les tests de sélection qui durent 2 ou 3 jours. Après ces tests, vous ferez vos vœux et vous demanderez tout simplement les régiments de la BIM. Une fois en régiment votre cursus théorique (je dis bien théorique car tout peut arriver !!) sera : CFIM (formation générale initiale 3 mois), FTS (formation technique de la spé, durée change en fonction de l’arme et de la spé), ensuite un BAM ou BSM. Si vous souhaitez avoir des spés un peu particulières (comme TP, Milan etc etc…) sachez qu’elles seront définies en fonction de votre classement et de vos aptitudes à l’issue de la Formation Générale Initiale donc toujours à fond ! Vous pouvez et devez passer par la Légion étrangère pour aller au 2e REG. Pour cela il faut vous présenter à un centre de recrutement de la Légion ! Comme ça vous ferez partie des FUN FLASH FLUO de la légion ! La grande classe ! Sous-officier : Cette fois ci un peu plus compliqué, car il y a plusieurs voies ! Mais pour vous je vais faire simple, ne me remerciez pas ! Semi-direct : Vous étiez militaire du rang et vous aviez un bac ou son équivalent et vous souhaitez monter en grade ! Vous faites l’affaire, vous êtes un bon soldat et vous avez votre CME et un même un CEHM ! Le semi-direct s’offre à vous ! Vous passerez par Saint Maixent (4 mois) ou par l’EMHM (10 mois) et reviendrez dans votre garnison d’origine avec votre graton de sergent ou de maréchal des logis ! Les directs : Civil titulaire du BAC ou d’un équivalent et de préférence avec le permis VL, vous souhaitez intégrer les troupes de montagne ! Vous avez deux possibilités ! Une plus ou moins hasardeuse, une autre plus longue et plus dure mais qui vous garantira un régiment de la BIM ! Pour prétendre à intégrer une de ces deux écoles, il vous faudra passer les tests de sélection et avoir l’aptitude sous-officier. Bien entendu, il vous faudra un meilleur dossier que pour une candidature EVAT et surtout vous serez face à une concurrence importante ! ENSOA : Ecole Nationale des sous-officiers d’active, il vous faudra choisir un Domaine de Spécialité qui correspond au régiment de la BIM donc INFANTERIE, ARTILLERIE, CAVALERIE, TRANSMISSION et MATERIEL (Vous remarquerez qu’il n’y a pas le GENIE car il est impossible de rentrer directement en tant que sous-officier à la Légion). Formation de 8 mois qui comporte 2 mois de CME et 6 mois de CM1). Pourquoi c’est hasardeux ? Car à l’issue de la formation de 8 mois et fonction de votre classement par rapport aux épreuves, vous devrez faire votre choix de régiment ! Sachant que les premiers choisissent et les derniers sont choisis. De plus, rien ne vous garantit que cette année les régiments en question recrutent… Ça serait balot de finir premier et comme il n’y a pas de régiment des troupes de montagne… Bah de finir chez les parachutistes ! Mais comme vous êtes un joueur né et que finalement sauter d’un avion avec un drap ne vous dérange pas tant que ça, choisissez l’ENSOA ! Conseil : Prenez l’infanterie vous avez 3x plus de chance ! (C’est mathématique hein !) EMHM : Je vais vous expliquer dans une autre grande partie car aller déjà que l’EMHM c’est la classe mais c’est un peu plus long et plus compliqué que l’ENSOA ! Donc rdv à la partie EMHM ! Officier : Je ne vais pas trop m’attarder sur les officiers car déjà je ne connais pas trop et si vous les tentez vous êtes assez grand pour trouver les infos tout seul ! Mais sachant que le grade de sergent c’est juste le même que celui de lieutenant sauf que le nôtre est tordu par le travail, je vais vous donner les grandes lignes ! Le parcours est autant hasardeux que ceux qui passent par l’ENSOA encore une fois c’est une affaire de classement et vous avez des chances de finir chez les fraises de bois ! Par expérience, certains lieutenants montagnard dans l’âme, regrettent de ne pas être passés par l’EMHM par simple ignorance de l’école ! (Et oui l’EMHM personne connaît mais tout le monde la veut ! Et ça c’est classe) Direct Saint Cyr : A la suite de votre formation à St Cyr, votre classement vous permettra de choisir votre arme. Qui vous donnera accès à l’école d’application et après celle-ci vous pourrez prétendre à un régiment de la BIM encore une fois en fonction de votre classement donc très élitiste ! Une fois le choix fait, vous devriez faire un tour à l’EMHM pour passer les « qualifs lieutenants » qui vous donneront le BQTM complet. NOTA BENE : Contrairement aux sous-officiers, les officiers peuvent accéder à la légion étrangère donc au 2e REG (Ce qui augmente vos chances) Semi direct EMIA/OAEA : Même principe que les directs mais avec un cursus à St Cyr plus court, mais autant de hasard, sauf pour les OAEA qui eux retourneront dans leur régiment d’origine. Et ensuite direction les « qualifs lieutenants ». L’EMHM, description, cursus, comment et pourquoi ? Bon avant de commencer la présentation, je vais m’excuser d’avance car forcément je ne serais pas complètement objectif puisque évidemment je viens de l’EMHM. Encore une fois ce sont des données qui datent de 2014 et je sais déjà qu'en 2017 il y a eu des changements mineurs mais bon comme d’hab je vais vous donner les grandes lignes et si vous voulez plus de précisions ! Une seule solution, intégrer l’EMHM. Description : l’Ecole Militaire de Haute Montagne est basée à Chamonix et porte plusieurs casquettes ! Elle héberge l’Equipe de France de ski du moins son siège ainsi que le GMHM. Elle est responsable de la formation des cadres de montagne en formant des BQTM et des CDHM. Et son action principale reste la formation des futurs sous-officiers des troupes de montagne grâce aux SEM. C’est donc la deuxième école de sous-officiers, à l'époque autonome maintenant l’ENSOA a remis la main sur le CME. Elle est globalement peu connue (je me souviens que mon CeR découvrait l’école en même temps que moi et j’étais le premier du CIRFA à y aller) mais maintenant elle gagne en popularité grâce à la relative montée en puissance des troupes de montagne et aussi à une campagne de communication pour augmenter les effectifs ! Elle est actrice dans les activités montagne française comme l’organisation de l’UTMB mais forme aussi des troupes de montagne étrangères. Elle est en étroite collaboration avec les militaires suisses, allemands et italiens. Des civils et des militaires travaillent ensemble dans cette école. Equipe de France de Ski : Supportée par l’EMHM, elle met à disposition des infrastructures d’entrainement mais finance aussi les athlètes en les sponsorisant ! On peut croiser divers athlètes internationaux comme Martin Fourcade dans les locaux de l’EMHM. GMHM : C’est le groupe militaire de haute montagne, en gros c’est le "nec plus ultra" des montagnards, composé de militaire mais aussi de civils. Il repousse les limites de l’alpinisme et participe au rayonnement de la France. Il teste du nouveau matos et sert de cobaye pour des expériences scientifiques (un peu comme Thomas PESQUET, pas dans l’espace mais en montagne). Ouvre des voies en montagne. Et de temps en temps fait de la formation au profit des GCM. Je vous conseille l’excellent film/documentaire « Sur le fil de Darwin » qui retrace son exploit récent !! SEM : La Section d’éclaireur de Montagne n’est autre que la section composée des futurs sous-officiers directs et semi directs. Jugés comme les « enfants des troupes de montagne », ils armeront après un an de formation le corps des sous-officiers des bataillons et régiments de la 27 et feront partie du futur vivier des CDHM ! Venir d’une SEM, vous confère une "étiquette" et surtout vous lie à une vraie « famille » car il y a une forte cohésion entre les SEM. Comment rentrer à l’EMHM ? : Le cursus au départ est sensiblement le même que pour intégrer l’ENSOA sauf que, en fonction de vos résultats au CSO/GRS, vous aurez accès ou non aux agréments pour l’EMHM. Voici le RETEX de mes agréments. Ils datent de 2014 mais c’est encore sensiblement la même chose. Sachant qu’à l’époque nous étions en baisse drastique d’effectifs ! Soyez indulgents aussi j’avais 17 ans ! Agréments techniques EMHM (page 3 et descendez un peu) : https://www.aumilitaire.com/communaute/topic/13897-lemhm-parlons-en/?page=3 Retex agréments techniques 2021 : https://www.aumilitaire.com/communaute/topic/45657-retex-agréments-techniques-emhm-2021/ Cursus : Le cursus change un peu fonction des années mais reste le même dans sa globalité ! Il y a notamment une volonté d'excellence et une rigueur qui sont de mise donc la formation reste plus dure que celle de nos camarades de l’ENSOA grâce justement à la liberté de manœuvre du chef de section. CME : Pour les directs, passage de 2 mois à Saint Maixent. On nous a martelé le crâne "faut être meilleur que l’ENSOA" sur les tests théoriques et physiques donc beaucoup de marche, beaucoup de cours, beaucoup de sport ! Assez dur et très fatiguant pour d’anciens civils ! CM1 : Directs et semi directs passent le CM1 dans l'optique de devenir sergent mais surtout en vue de passer le monitorat commando au CNEC donc encore plus de rigueur et différents raids. Le CM1 change d’endroit chaque année entre les régiments de la BIM notamment les BCA et se conclue par un camp d'un mois à Caylus ou au Valdahon. BQTM complet : Passage du BQTM hiver et été. Deux fois 6 semaines Semaine combat tactique en montagne : 1 semaine d’apprentissage du combat spécifique en montagne dans les GLIERES. Semaine de combat AZUR : 1 semaine d’apprentissage de combat en zone urbaine à Draguignan. CNEC : Passage du Monitorat commando au CNEC à Mont louis et à Collioure. Quelques semaines de permission entre les blocs mais une grosse intensité tout au long de cette année. Chaque module est sanctionné par un examen et les échecs sont possibles. Ces différents examens donnent un classement et permettent aux directs de choisir leur affectation. A la différence de l’ENSOA, les ESO (= élève sous-officier) ne signent pas au titre d’un domaine de spécialités mais au titre de l’EMHM donc ils peuvent devenir fantassin, artilleur, cavalier ou transmetteur. De plus depuis un certain temps une place au profit de la BFST (13e RDP/1er RPIMA) est ouverte. Pourquoi l’EMHM ? : L’EMHM permet d’accéder de façon certaine à la 27e BIM, dispense une formation de qualité et permet à un sergent d’arriver chef en montagne ainsi qu'autonome, avec un niveau dans les techniques commandos ainsi qu'avec des qualifications de combat et des CATi plus complets qu’un Saint Maixentais. Ayant cet avantage, il est projeté plus rapidement. De plus il bénéficie d’une étiquette « EMHM » et d’une « reconnaissance » dans le milieu. Le GROUPEMENT COMMANDO MONTAGNE Le GCM est un groupement commando, héritier des Sections d’Eclaireurs Skieurs et plus récemment des URH. Il est composé du personnel de la 27e BIM. Il est sous commandement direct de l’ETAT MAJOR de la 27. Il est spécialisé dans le renseignement ainsi que l’intervention en milieu montagneux et/ou difficile. De plus il est spécialisé dans l’AéroCombat. Il est fait aussi du soutien pour les Forces Spéciales. Pour intégrer le GCM, il faut passer des tests. Une à deux campagnes de recrutement visent à trouver les futurs commandos. Ils passeront ensuite un CTE avant d’intégrer complétement le GCM. Les tests ont récemment été harmonisés dans la brigade donc chaque régiment fait passer les mêmes tests. Pour accéder aux tests, il faut différent prérequis notamment au niveau sportif (CCPM). De plus la réussite des tests dépend d’une excellente condition, d’une préparation intellectuelle et technique efficace ainsi que d’une solide expérience opérationnelle. Le profil du candidat rentre également en compte. Voilà pour la présentation des troupes de montagne, j’ai essayé de faire au mieux. Si vous voulez des précisions supplémentaires n’hésitez pas à poster un message sur le post. Faites quelques recherches complémentaires sur internet. Notamment les sites du gouvernement et sur certains posts du forum. C’est comme cela que j’ai réussi à intégrer l’EMHM. Bonne chance pour vos tests !
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  6. Je pense, sans vouloir être méchant, que je vais dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas en lisant votre topic : Vous avez le profil typique du candidat immature, souhaitant intégrer les forces spéciales "parceque c'est trop stylé", sans vraiment comprendre le sens de leur engagement, ni les tenants et aboutissants de leur métier, leur formation, la portée de leurs actions etc... Je préfère être très honnête, prennez le temps de grandir, murissez votre projet, mettez vous le plus vite possible au sport, élargissez votre culture et cherchez plus loin que "c'est qui les meilleurs ? Est ce qu'on est plus fort que les seals et les devgru ?". Pour avoir côtoyé plusieurs personnes (amis et candidats) postulant sérieusement pour les forces spéciales/gign/unités spécialisés, ils ont tous un gros point commun : la maturité. Je pense que vous êtes encore trop jeune pour ce monde là.
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  7. Ceux qui tournent autour de Pau généralement c'est les hélicoptères du 4 RHFS ou du 5 RHC...
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  8. À ceux qui souhaitent s'engager dans la Légion étrangère Pour avoir apprécié le contenu de ce retour d'expérience, je crée ce nouveau sujet pour qu'il soit mis en avant. "Bonjour à tous. Je viens vous faire un compte rendu suite à ma courte expérience dans la Légion Etrangère (23 jours de sélection et 4 mois d'instructions) de septembre 2020 à février 2021. Tout d'abord, je me suis présenté au PILE de Toulouse. Ce jour là nous étions 3 français à nous présenter. L'adjudant chef nous a précisé que c'était la 1ère fois en 10 ans qu'il y avait autant de candidat et surtout de français en 1 seule fois. A mon arrivée, j'ai dû passé un petit entretien: présentation, test psychotechniques (formes géométriques dans l'espace) et physiques (tractions). Après entretien verbal (questions sur nos motivations et passé judiciaire), changement d'identité, nous avons réalisé l'entretien du PILE (ranger un local, ramasser des feuilles, plier des draps). L'avantage du PILE c'est d'avoir un premier aperçu de la Légion notamment les corvées. Il paye le billet de train jusqu'à Aubagne, et vous êtes prioritaire pour rentrer au Centre de Sélection et d'Incorporation (CSI), car quand nous sommes arrivés il y avait une vingtaine de candidat. Nous sommes passés devant eux alors que certains attendait depuis plusieurs jours. (6 jours pour mon futur camarade mongole). Une fois à Aubagne donc, il faut se présenter au poste de recrutement. Après quelques questions, la confiscation de vos documents ( le tout notifié sur papier), vous intégrez le "paradise". Une Minuscule cour grillagée avec quelques chaises sous une tente et un préfabriqué. Vous être sous statut civile. Ma première impression comme beaucoup d'autre a été la sensation d'être en prison. Assez déstabilisant!!! Vous attendez toute la journée sans rien faire (5h30/22h30). Les fumeurs, équipez-vous de vos cigarettes car le temps est très long. Les cigarettes se négocient comme tous produit rare! Faîtes des stocks. Vous en aurez besoin pour la suite à la ferme. On vous appelle à certains moments de la journée. Il faut être très réactif. À partir de ce moment vous commencez à être observé sur tous vos faits et gestes. Vous êtes soumis au tests d'entrée, éliminatoires si échec!!! - 1er jour vous avez le droit au tests psychotechniques sur ordinateur (géométrie dans l'espace, math etc ...). - 2ème jour test médicaux. (Faîtes attention, beaucoup de problèmes à ce niveau, surtout les dents et vieilles blessures). - 3ème jour tests physiques ( pour ma part Luc léger et tractions). La tolérance est plus forte pour les français car besoin important. Si tout est OK, vous passez "BLEU" donc sous contrat avec la légion. Vous êtes payés pour les jours passer au sein de l'institution, 45€/jour je crois. Vous recevez donc un mini packetage avec savon, papier toilette, mousse à raser, rasoirs, lessive, sous vêtements. Tous les jours il y a des corvées. Soyez-en conscient car on va vous demander régulièrement de faire du ménage, de l'entretien, des tâches ingrates. (Soyez volontaire quoi qu'il arrive. Les premières armes du légionnaire sont le balai et la serpillière). Vous passerez aussi des entretiens, ou plusieurs, avec la DSPLE (Gestapo), un psychologue, et un sous officier supérieur.. Soyez naturel et franc. Ils ont accès à beaucoup d'informations sur vous!!!!! (Casiers judiciaires, voyage à l'étranger, famille, entreprises, etc...). Suite à ces entretiens on vous attribue une note sur 20. Pour ma part par exemple, le fait d'avoir des enfants et 32 ans fait perdre des points. Si vous avez des crédit etc encore plus. Par contre le jeune de 18 ans célibataire, sans enfants, sans crédits etc .. il a toutes ses chances!!!!! Après 2 semaines de sélection en "BLEU" avec de longues journées interminables (5h30/22h30 en extérieur quelque soit le temps), je suis passé en "ROUGE" autrement dit: "Engagé Volontaire", vous êtes retenu pour la suite. Vous recevez votre tenue de combat: Treillis, rangers, béret + insigne et vous encadrez les "Bleus" surtout le soir pour la douche et le coucher. Vous commencez les tours de garde 1 jours sur 2. Vous êtes susceptible de partir à Castelnaudary faire votre instruction. A ce moment il faut encore 1 semaine à Aubagne. Après 1 semaine si vous êtes toujours là, vous partez en car direction Castelnaudary faire votre instruction. Vous avez votre packetage ( tous ce que vous utiliserez pour l'instruction : tenues, rangers, sacs, équipements etc.) Vous arrivez donc à Castel. Changement d'ambiance radical. Vos nerfs sont mis à rude épreuve pendant 3 jours avec grosse pression des instructeurs. A ce moment, certains pleure, d'autre veulent abandonner, on se demande où on est? C'est très déstabilisant!!!! Vous devrez acheter des affaires pour la ferme (fer à repasser, table à repasser, affaires de cours, chaussures de sport, camouflage, tondeuse, PQ etc....). Donc gardez un maximum l'argent gagné à Aubagne. Ne dépensez pas tout en chocolat, boissons, cigarettes. Après ces 3 jours, direction "LA FERME". Pendant 1 mois vous y subirez les corvées tous les jours 7/7, le repassage, la lessive, cours de français niveau CP, du sport avec course à pied, parcours d'obstacles, pompes, crossfit, marche de 7 à 25 kilomètres avec 30 kilos d'équipements, bivouac, course d'orientation, les gardes de nuits, les couleurs, marche au pas, chants Légion, répétition de la cérémonie képi blanc, instruction sur le combat militaire, punitions, etc., vous serez coupé du monde extérieur ,(pas de télé, téléphone, internet, permissions, civile etc.). Seulement le samedi soir vous aurez club : films et friandises. Vous apprendrez les traditions Légion : code d'honneur, chants: section, compagnie et régiment, la poussière, le boudin, marche au pas 88 pas/ minute, camaraderie, l'histoire de Camerone etc. Le 1er mois est le plus difficile. Beaucoup d'abandon sur blessures et Moral. Soyez fort et patient. On ne mange pas beaucoup, il y a beaucoup de fatigue, un nouveau rythme de vie et on se demande pourquoi on est là? C'est normal!!! Tenez bon. A la fin du 1er mois: marche képi blanc. 2x30 kilomètres avec bivouac pour recevoir le fameux KÉPI BLANC (votre fierté). Les épaules et le dos meurtris, des pieds et des cuisses douloureux.....Vous devenez légionnaire et la remise Képi Blanc (RKB) est le moment le plus émouvant de l'instruction. INOUBLIABLE !!!! Retour a Castelnaudary. En tant que légionnaire, vous avez un peu plus de considération qu'un Engagé Volontaire. Vous continuez l'instruction. Sport toujours : course à pied, piscine, Cooper, tractions, pompes, abdos, crossfit, monter de corde, course d'orientation, Cross régimentaire etc. - Pour le raid marche 1 : Vous ferez du tir à balles réelles et lancer de grenade au Caylus (terrain en forêt humide avec des conditions météorologiques affreuses en général: pluie, vent, humidité, froid). Vous apprendrez des techniques plus avancées comme l'embuscade, le check point, s'emparer d'un point, fouiller un personnel etc ... Vous serez certifié sur l'utilisation de votre arme à feu. Après ça, différentes missions au sein du 4RE vous attendrons comme les gardes 24H ou sentinelle, ou les missions à l'ordinaire (cantine), au stand de tir ou le service général etc. Vous aurez le droit d'acheter un téléphone jetable sans abonnement. Disponible le weekend uniquement si pas d'autres choses de prévues. Et vous aurez peut être le droit à 2 ou 3 Quartiers Libre en tenue Terre De France (repassée comme il faut avec les plis sur la chemise) de 5 heures dans Castelnaudary. Vous pouvez donner RDV à votre famille (pour ma part 0 QL en 4 mois, COVID oblige). Après ceci, stage de décompression 1 semaine dans un chalet dans l'Ariège (Pyrénées). Pour moi course à pied tous les jours dans la neige (en hiver!!!, dont 18 kilomètres un certain jour + 1 marche avec juste un t-shirt sous la parka avec de la neige jusqu'au genoux) ping pong, baby-foot, DVD, Club (friandises et bières cette fois) appel à la famille , cartes postales et si pas COVID: vélo, randonnée, ski, accrobranche etc. Suite à ça vous ferez votre raid marche 2 toujours au Caylus (terrain hostile avec pour ma part du -7°C à -10°C, très humide. Heureusement Club tous les soirs). Pour le raid 2 il s'agit d'instruction plus poussée + validation des acquis théoriques comme la mission du trinôme, les règles du fantassins, le secourisme, le pick and run , NRBC etc., connaissance sur l'arme de service, culture légion, marche de 75 kilomètres sur 3 jours + mission ( pour ma part infiltration et destruction) + bivouac, combat corps à corps: (étranglements commandos, étranglements avec cordes) Il y a aussi le test de puissance: tenue de combat (arme, casque, Gilet Par Balle, musette 15 ou 20 kilos), sur une partie du parcours d'obstacles avec: positions à plat ventre puis debout, tirage poids 80 et 100 kilos. Le tout en moins de 7 minutes si ma mémoire est bonne. Plus tard, le 8000 mètres TAP (Troupes Aéro Porté) à faire en moins de 55 minutes. Attention! ici les résultats comptent beaucoup pour l'affectation en régiment. Après tout ça retour a Castel et attente des résultats. Pour les français, mâture, avec un bon comportement (fermes sa gueule et obéis, pas de banane) et une certaine expérience de vie, possibilité de passer caporal en filière rapide. En gros à la fin de l'instruction, 2 mois supplémentaires en stage caporal et prise de poste immédiate pour l'encadrement des engagés volontaires. Voilà ce que je peux vous dire de mon expérience. Il y a peut-être des erreurs ou des omissions dans mon discours mais cela fait plusieurs mois que j'ai quitté l'institution et repris la vie civile. Ce que je retiens c'est que c'est une aventure inoubliable et exceptionnelle. Je n'ai pas donné suite car je n'ai pas réussi à mettre mon cerveau sur OFF totalement. Je suis rester attaché à certains souvenirs de ma vie civile. Je suis quand même allé au bout de l'instruction, j'ai fini 5e de ma section avec la possibilité de passer caporal filière rapide ou de choisir le régiment de mon choix. Le retour à la vie civile a été très difficile. J'ai mis 2 semaines à m'en remettre car même si c'est difficile, ça reste addictif. J'aurai aimé faire mes 5 ans mais j'étais trop engagé dans la vie (enfants, femme). - Je conseille vraiment d'être célibataire sans enfants ou d'avoir une bonne raison de s'engager. - La sélection à Aubagne est vraiment longue (24 jours très longs de 5h30 à 22h30). Armez-vous de patience. Beaucoup s'en vont avant après 1 semaine par lassitude. - L'instruction à Castelnaudary est encore plus longue et parfois on a du mal à comprendre la finalité de ce que l'on subit (maternage, punitions, corvées). Mettez vraiment le cerveau sur OFF. Ça vaut le coup. - La communication est parfois très difficile avec la barrière de la langue. Soyez indulgent! - Idem avec les différentes cultures. - Les instructeurs (sergents, caporaux-chefs et caporaux) sont extrêmement sévères au début pour fixer des limites mais ils sont humains comme vous. Vous apprendrez à les apprécier avec le temps. Ou pas. - Au début la camaraderie a du mal à se mettre en place. Soyez patient. A la fin des 4 mois vous avez vraiment de bons camarades. - Après l'instruction, à part les filières rapides, tous partent en régiment et rebelote pour 2 mois de FTS. Encore une fois patience. Certains weekends sont libres pendant la FTS. Après la FTS tous les weekends Libres si pas de services et pas de banane. - Selon mes caporaux, après 9 mois en régiment vous passez 1ère classe. Fini les corvées. vous commencez à avoir de l'ancienneté et un début de reconnaissance si vous n'êtes pas bananier. Les meilleurs passent le stage caporal entre 1 an et 2 ans de service. J'espère avoir été clair et avoir fourni suffisamment de détails pour les futurs volontaires. Bon courage à vous. Ne réfléchissez pas trop longtemps sur le forum. Lancez-vous, vous aurez les vrais réponses à vos questions. Merci à ceux qui m'ont conseillés et encouragé à l'époque: LÉVY PIERRE et BTX" Source : https://www.aumilitaire.com/communaute/topic/39796-modalités-de-recrutement-du-pile-de-toulouse/#comment-448250 Un grand merci à Malo1277 pour ce partage, Cordialement, Crokmo
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  9. Ici la PRESENTATION prime sur le reste. Douche individuelle. Rassurez vous = il y a aussi un porte savonnette. Voilà celui de Bitche BTX
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  10. Bonjour à tous, Je profite d’un petit moment de répit en Division d’Application pour vous faire part de mon RETEX sur le cursus EMAC OSCE 2021-2022, qui pourra servir à de nombreux candidats potentiels ! 1) L’EMAC c’est quoi ? L’Ecole Militaire des Aspirants de Coëtquidan est la nouvelle école de l’Académie Militaire de Saint Cyr Coetquidan, « creuset de la formation des officiers de l’Armée de Terre » (oui oui c’est marqué comme cela dans la plaquette). L’Ecole Spéciale Militaire (ESM) forme les Saint-Cyriens en 3 ans, après leur CPGE, l’Ecole Militaire InterArmes forme en 2 ans les anciens Militaires du Rang ou Sous-officiers ayant passé le concours pour devenir officier, et l’EMAC forme les Officiers Sous-Contrat Encadrement en un an, recrutés sur diplôme (minimum licence mais dans les faits 95% ont un Bac +5). L’EMAC succède donc au 4ème bataillon de l’ESM, qui formait auparavant les OSC-E. 2) Comment entrer à l’EMAC ? Le parcours de recrutement est plutôt bien structuré : Pour un début du cursus en Septembre de l’année N, il y a 3 commissions de recrutement, en général en Janvier N, en Juin N et en Août N. Pour ma part, et pour l’immense majorité des élèves officiers de l’EMAC, le cheminement est le suivant. Janvier N (ou avant) : Prendre RDV en CIRFA pour constituer un dossier de candidature OSC-E. Votre CIRFA vous inscrira sur une Préparation Militaire Supérieure (PMS), qui aura lieu avant votre passage en commission de recrutement. Ce stage dure 3 semaines, et vous mettra en situation de formation militaire au sein d’une section constituée (en général) de candidats OSCE et OST, dans l’un des régiments de l’armée de Terre. Cela vous permettra de vérifier votre appétence pour la chose militaire, et cela permettra à l’armée d’évaluer votre niveau physique et intellectuel. Votre Notation en PMS sera inscrite dans votre dossier de candidature. Février N : Stage PMS Mars N : Passage au CSO (Centre de Sélection et d’Orientation) pendant 2 jours pour passer une batterie de tests et d’entretien. Tests psychotechniques (similaires tests de QI) ; Test d’anglais ; Tests de personnalité ; Entretien de motivation avec un officier supérieur (Commandant, Lieut-Co, Colonel) qui vous posera également plusieurs questions de culture générale ou militaire (que pensez-vous du SCAF ? Quelles sont les différentes OPEX en ce moment ? Que pensez vous des résultats de Barkhane ? etc.) ; Un entretien avec un autre officier ; et enfin un entretien avec un psychologue. Vous passerez également les tests sportifs classiques : Luc Léger ; Tractions ; Squats. Un bon niveau pour un dossier OSCE Infanterie ou Cavalerie = 10 tractions mini ; 11 ou 12 au Luc Léger ; + de 55 squats. Entrainez-vous plusieurs mois à l’avance ! Juin N : Réponse de la commission de recrutement, votre CIRFA vous préviendra dès qu’il recevra les résultats. Septembre N : Signature d’un contrat de 1 an couvrant l’année de formation à Coetquidan, avec période probatoire de 6 mois (à la fin de votre année à Coet, vous ressignerez votre « vrai contrat »). Dans la foulée, départ pour Coëtquidan, pour un cursus qui durera de Septembre N à fin Juillet N+1. 3) Comment se déroule la formation ? Je vais ici essayer d’aller du général au spécifique. Le cursus est globalement bien structuré, et divisé en 2 : Le 1er semestre, de Septembre à Décembre (permissions de Noël) est consacré à la formation GV (les basiques du soldat), puis chef de trinome et enfin Chef de Groupe (8 personnes). Ce 1er semestre est sanctionné par un Rallye (une évaluation) début Décembre, que vous effectuerez en groupes mixtes avec les élèves officiers de l’ESM3. On testera vos compétences en tactique, en topographie, NRBC (lutte anti armes chimiques), en Génie (reconnaissance de mines, IED, etc.), en sport, etc. Ce rallye permet à l’EMAC de publier un classement du 1er semestre, qui vous donnera une idée de votre position vis-à-vis de vos pairs. En décembre aura lieu le 2S puis votre baptême de promotion, étape importante qui marquera votre passage de bitoss à élève officier. Vous serez toujours un bitoss, mais moins qu’avant ! Le 2nd semestre, de Janvier à Juillet, est consacré à votre formation de Chef de Section ProTerre. Vous apprendrez à commander une section de 30 personnes sur le terrain, à rédiger des ordres tactiques de niveau section. Vous devrez également rédiger votre mémoire, sur le sujet de votre choix (parmi une 50aine de sujets possibles). Plusieurs échéances importantes au cours du 2nd semestre : - Les évaluations sportives : Ces dernières comptent pour quasiment 30% de votre classement, et sont effectuées sur les mêmes barèmes que l’ESM ou l’EMIA. En Course à Pied, en Cordes Bras Seul, en Parcours d’Obstacle, en Natation, etc. Prenez les devants et entrainez vous en solo ou avec votre section dès que vous avez un moment de libre ! - Le stage à Penthièvre ou aux Adelpes : En Avril, ce stage d’une ou deux semaines vous donnerez un avant-goût (très proche) de ce que vous vivrez au CNEC pendant 4 semaines. Piste rouge, piste verte, marches de nuit, marche de jour, rappel, cours théoriques, etc. ça ressemble à peu près à ça, mais sur 6 jours : https://www.youtube.com/watch?v=X5je54n1GAM . Les St Cyriens font également ce stage en 3ème année (ESM1) afin de préparer le CNEC. - Le stage Moniteur Commando au CNEC : C’est l’un des moments phares de l’année, vous irez passer votre monitorat commando au CNEC pendant 4 semaines. Vous allez subir mais c’est une sacrée expérience. Attention aux blessures ;) Je vous laisse aller voir sur Youtube, beaucoup de vidéos montrent le contenu du stage. Le stage vous permet d’obtenir la Qualification Moniteur Commando, qui vous permettra de faire beaucoup d’activités avec votre section quand vous serez en régiment (Escalade, Rappel, etc.). - Le rallye commun EMAC ESM EMIA : Ce rallye sanctionne votre 2ème semestre, et a lieu en Juin, après le CNEC. En groupes Mixtes avec l’EMIA et l’ESM, vous serez testés en tactique, génie, etc. de niveau Chef de Section. Ce rallye compte pour une grande partie de vos coeffs de l’année. - Votre stage en corps de troupe : Stage de courte durée (3 semaines maintenant il me semble) qui vous permettra de comprendre le focntionnement d’un régiment (et de tester votre fanature ?) - Le 14 juillet : Vous défilerez au 14 juillet sur les champs. Inoubliable - Le triomphe : Ce moment marque la fin de votre année à Coëtquidan. Vos gratons de sous-lieutenant vous seront également remis avant la cérémonie. 4) Quelles est mon impression globale sur la formation ? Elle est globalement très positive. Le cursus OSCE a beaucoup évolué depuis 2018, la formation s’est grandement allongée (de 5 mois à Coet à un an aujourd’hui) et est aujourd’hui très similaire à celle des OST. Vous arriverez en DA en ayant tout pour réussir votre année de spécialisation. La structuration et la publicité réalisée par l’Armée de Terre sur le nouveau cursus ont permis d’augmenter la sélectivité (4.3 candidats pour 1 place OSCE en 2021 vs. Moins de 3 pour 1 en 2017) Les parcours de carrière OSCE se sont enrichis, le concours de l’Ecole de Guerre vous est désormais ouverts, et 98% de ceux qui souhaitent signer un 2ème contrat le font. Le niveau global a en conséquence bien augmenté, et vos camarades de section auront très souvent de beaux diplômes (grandes écoles d’ingé ou de commerce, etc.) et auront parfois quitté de beaux voire très beaux salaires civils pour intégrer l’EMAC. La création de l’EMAC a permis de donner une identité et un parcours tradition à l’école, héritière de l’ESM4 mais aujourd’hui mieux structurée, aux côtés de l’ESM et de l’EMIA. La cohabitation avec les cyrards et les dolos se passe très bien (beaucoup mieux qu’il y a quelques années), et plusieurs activités permettent aux 3 écoles de se rencontrer (rallyes communs, 2S, etc.). 5) Questions pratiques diverses Les permissions et les weekends --> Les 3 premières semaines de votre cursus sont vos classes, vous n’aurez pas de weekend (juste un dimanche pour faire vos lessives). Ensuite, le rythme est assez irrégulier mais s’améliore. Vous serez lachés régulièrement le vendredi soir à 17-18h (donc Okay pour choper le TGV à Rennes), ou le samedi en fin d’après-midi quand il y a des activités le samedi. Le rythme est crevant, mais ne vous inquiétez pas c’est faisable ! Vous aurez également une semaine à la toussaint, 2 semaines à Noel, 1 semaine en Février et en Avril, et 4 semaines de vacances en Juillet/aout. Pour ceux que cela inquiète, vous pourrez voir votre copine (ou copain pour les personnels féminins) ! Certains sont fiancés / mariés et cela se passe très bien, il faut juste anticiper ! L’hébergement --> De Septembre à Décembre vous serez logés en chambre collective de 5 ou 6 pax. C’est beaucoup mais on se marre vraiment bien ! A partir de Janvier (donc après votre baptême d’officier), vous pouvez théoriquement prendre un logement Guer ou dans l’enceinte de l’Académie Militaire pour y habiter avec votre compagne. L’immense majorité des pax restent en chambres collectives, pour des questions de praticité / coût. La solde --> Le premier mois, pendant vos classes, vous êtes payés au grade de soldat (donc vraiment pas grand-chose). Ensuite, de Novembre à Juillet, vous êtes payés au grade d’aspirant. A Partir d’Aout, vous êtes payés au grade de Sous-Lieutenant. Chaque nuit passée hors de l’Académie donne droit à des primes, ce qui fait que le salaire moyen pendant l’année n’est pas si mal. Cela s’améliore ensuite beaucoup en DA. Les mariés/pacsés gagnent + (bienvenue dans la fonction publique !) Le matos à prévoir --> Il y a déjà eu 1000 posts à ce sujet, je vous laisse faire une recherche sur le forum ! N’hésitez pas à poster en dessous de ce poste ou à me contacter en message privé si vous avez des questions plus précises ! Bon courage à tous !
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  11. Personnellement, au vu de nos capacités nucléaires, je n'ai pas spécialement peur d'une guerre, mais plutôt d'une fracturation de la nation qui mènera à des révoltes et à des actes de terrorisme par ci et là. Quand je vois que des manifestants (Palestine) probablement LFI, on était arrêté avec des armes/explosifs/matraques ... Je ne doute pas que dans le camp d'en face, il y est la même ... Sans oublier les islamistes et autre joyeusetés ... On est mal barré pour assurer notre souveraineté ! Rien qu'au niveau de nos politiques, c'est la guerre, avec aucun accord entre eux, comment le peuple peux s'entendre quand nos éminents politiciens se font déjà la guerre...
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  12. Salut à tous/toutes ! Alors j'ai pu voir que le sujet "il ne faut pas communiquer entre vous car il faut rester dans l'anonymat en tant que futur ou actuel militaire" était récurant par ici. Je vais donc faire un tuto sans explications techniques pour ne pas vous assommer. Je vais seulement citer les étapes à respecter. 1) Sur tout sites internet ou forum ayant un sujet avec l'armée, empruntez un pseudonyme que vous n'avez jamais utilisé auparavant, et que vous n'auriez jamais eu l'idée d'emprunter. Ne postez jamais de photo personnelles de vous ou d'une connaissance, seulement des images trouvé sur internet. Pour l'image du profil et la signature de profil même règle, ne mettez rien ou mettez quelque chose que vous n'aviez jamais mis auparavant et qui ne correspond pas à votre personnalité. 2) Sur votre téléphone ou PC, installez le logiciel Malwarebytes, allez dans les paramètres puis dans l'onglet sécurité, activez "Recherchez les rootkits" Ensuite dans l'onglet compte désactivez l'option premium en période d'essai gratuite (important car sinon cela va annuler les effets de votre antivirus). Lancez une analyse 3) Achetez un antivirus et un VPN performant (Bit Defender total security par exemple avec l'option "achat VPN intégré). Vous pourrez assurer plusieurs appareils comme votre PC et votre portable par exemple avec l'antivirus et le VPN. Si vous n'avez pas le budget, prenez un Antivirus gratuit et achetez un VPN (ça ne coute pas cher). Lancez une détection complète. Le VPN devra être constamment connecté 4) Installez le logiciel Ccleaner, allez dans outil puis désinstallation de programmes. Désinstallez les programmes dont vous n'avez pas entendu parlé et dont vous ne vous servez pas Dans nettoyage personnalisé (il y aura l'onglet Windows et l'onglet application) cochez toutes les cases qui concerne les navigateurs web ainsi que l'explorateur de fichiers. Dans "système" laissez "raccourcis du bureau" et "raccourcis du menu démarrer" non coché. Puis dans "avancé" cochez seulement "Nettoyer l'espace libre". Ensuite cliquez sur le bouton "Nettoyer" Redémarrez votre PC/tel puis dans Ccleaner RDV "registre" puis "chercher des erreurs" et "corriger les erreurs" en sauvegardant le registre qq part. 5) Vérifiez les MaJ Windows (PC) (Paramètres > Windows Update) 6) Maj de toutes vos apps (PC) => Installez "FileHippo App Manager" choisissez "au démarrage". En ouvrant le logiciel vous dira si certaines de vos apps peuvent être mise à jour. Sur tel cela dépend mais mettez vos apps à jours également 7) Mettre les drivers à jours (PC) : Allez sur le site touslesdrivers.com, cliquez sur "lancer la détection" ça va vous demander d'installer un logiciel, faites le. Puis téléchargez les derniers drivers pour une mise à jour si c'est disponible. 8 ) Redemarrez le PC puis refaites l'opération du registre avec Ccleaner 9) Oubliez Messenger, WhatApps et les MP sur les forum etc... privilégiez Télégram pour communiquer il utilise un bon chiffrage. 10) avant d'utiliser Télégram il faut que vous créez un compte. Pour cela grace à l'application OnOff vous pouvez acheter un numéro de portable jetable (sans acheter de SIM et créer un compte Télégram avec). Vous aurez tout via l'application sur votre tel et même sur PC si vous le désirez. Je vous recommande dans l'ordre de : - créer un faux compte Google - se connecter sur le Store pour installer OnOff avec ce faux compte - ne pas payer avec votre carte bleue ou votre facture mais avec PayPal 11) Séparez votre vie militaire et vie civile en 2 parties. Des que vous êtes en mode "militaire", utilisez le navigateur Tor. Aucune information de votre vie militaire sur les réseaux sociaux. Si vous prenez une photo du à votre vie militaire, supprimez les données EXIF, vous trouverez plusieurs sujet sur internet vous expliquant comment faire 12) Ne divulguez pas trop d'informations personnelles même avec ces mesures là lorsque vous communiquez. 13) Vous serez un peu plus anonyme sur un PC que sur votre Téléphone mais sur un réseau local, vous n’êtes pas anonyme (a moins de changer son adresse MAC, mais je ne vais pas expliquer comment le faire ici). 14) Lancez des nettoyages Malwarbytes, Ccleaner et Antivirus, régulièrement (au moins 1 fois par jour), vérifier les Maj tous les jours. Toujours le VPN activé et soyez en permanence vigilant. Toutes ces mesures sont loin d'être suffisantes pour être et rester anonyme mais c'est mieux que rien.
    9 points
  13. Bonjour à tous ! Je suis très heureux de pouvoir vous présenter ce retex aujourd’hui car je m’en gavais avant de partir en formation et les lire est toujours un régal. Je suis âgé de 17 ans et je passe mes 18 en septembre. J’ai commencé les démarches en octobre et ma FMIR s’est faite en avril. C’est pour vous dire les délais… Enfin bref commençons sans plus tarder. Jour 0 : Nous arrivons au régiment, il était indiqué d’arriver avant 17h, donc je suis arriver à 15h 😆. Nous attendons que tout le monde en étant réuni près de la compagnie. 17h les cadres nous souhaite la bienvenue et nous font former directement l’ordre du toit que l’on gardera pour le reste de la formation. Chance pour moi (ou pas) je suis le plus grand. On enchaîne avec un cours sur les grades et un autre sur l’alphabet OTAN. Voilà pour le jour 0. Jour 1 : On a senti que c’était le début. Réveil 5h45, TIG (aucune surprise) et ensuite sport pour nous réveiller. Perception du paquetage, le plus attendu je pense. Honnêtement c’est un moment assez long, ça a pris la journée pour faire passer tout le monde. Pour midi nous avons appris ce qu’était « l’apéro » qui n’est donc pas une rondelle de saucisson accompagné d’une bière mais bien une série de pompes accompagné de gainage et j’en passe. Le repas du soir a l’ordinaire s’en suit par un digestif, tractions pompes et rampages. Jour 2 : perception du Famas, donc apprentissage sur la MOAL, démontage/remontage etc. Comme tout les autres jours qui vont suivre, cours de chant et OS. Nous passons directement au jour 4 étant donné que le jour 3 n’est pas très intéressant. Jour 4 : Camp de Caylus Aux alentours de 14h nous chargeons et embarquons dans les GBC pour partir sur le camp de Caylus ( camp de la 11BP) Arrivée à Caylus, les cadres nous font courir du parking jusqu’à la ferme (100m) avec nos musettes et sac d’alleg remplis. Arrivée à la ferme, l’adjudant nous dit de retourner au GBC et évidemment arriver au GBC on nous dit de retourner à la ferme (en courant ;)) L’ADJ nous montre comment fonctionne la ferme et comment nous allons vivre pendant 10 jours. Les toilettes sont dans des cabanes en bois, et sont seches. De ce fait nous devons remplir d’eau un pot pour nettoyer les traces de pneus. L’ADJ nous fait donc remplir un bidon de 300L que l’on doit déplace jusqu’aux toilettes qui se situe à 100m. Arriver la bas il nous dit qu’il s’est trompé et qu’on doit revenir au point de départ…. Bon accueil à Caylus et on enchaîne avec du sport. La douche quant à elle, un petit tuyau d’arrosage ahaha Jour 5 : premier tir avec le Famas Pour ma part, c’était pas la meilleure journée. Premier tir, position couché bipied- 1 cartouche demandée. Je tir et là c’est une rafale qui part. Autant vous dire que je me suis fait dessus, déjà une rafale est très impressionnante mais alors quand on s’y attend pas c’est pire surtout que je n’avais jamais tiré de ma vie ! A ce moment là j’entends la caporal derrière moi : « oh le con » on nous avait bien précisé que si on tirait en rafale on allait se faire écraser par les cadres. L’adjudant en charge de l’ISTC s’approche de moi, check mon sélecteur de tir et voit qu’il est réglé normalement. Alors il me demande de retirer UNE cartouche. Rebelotte, rafale de trois. Alors il me font changer de boîtier de mécanisme en le prenant sur un autre famas. Je tir et encore une rafale. Rien à faire, c’est un défaut venant du famas lui même. Nous allons tout de même voir la cible qui se situe à 75 m et elles sont toutes dedans ! L’adjudant me lâche un sacré bravo, moi étant dépité et assez bousculé de mes tirs en rafale je lui dit que je n’ai même pas fait exprès de toucher la cible, j’étais tout aussi surpris que lui. On m’avouera que je suis le seul personnel depuis longtemps à avoir tirer autant de rafale dans le régiment. Les autres jour s’en suivent par des cours, topo, course d’orientation, transmissions et NRBC, nous tirer encore une journée entière avant de passer le module Bravo deux jours après. Le dimanche, donc une semaine après notre arrivée, nous venons d’effectuer une journée sur le pas de tir, les cadres nous demande de nous laver et de prendre nos gamelles avec nous sans nous dire où nous allons. Nous embarquons dans les GBC et nous rejoignons une ferme située pas très loin où était rassemblée notre compagnie qui effectuait un terrain à Caylus. Ce fut un chouette moment où l’on a pu se relâcher complètement et apprendre à connaître les personnes de notre compagnie. Barbecue, bière, chants etc.. On a même fêter le pot de départ d’un sergent qui s’en allait dans l’active. Donc soirée qui finit assez tard mais vraiment un chouette moment. Lendemain, passage du module bravo et du SC1. Voilà rien à dire là dessus. C’était une journée assez chargée. Point que je n’ai pas abordée, les gardes de nuit, nous en effectuons tout les soirs depuis notre arrivée au camp. Et il s’avère que des vols ont lieu dans la grange où est stocké les petits déjeuners. Les cadres savait que ce n’était pas nous et nous on même dit de faire attention aux autres unités qui sont présentes sur le camp car il est déjà arrivé que des pax se fasse attrapés et câliné dans un buisson parce que des mecs en rallye avait la dalle. Alors pendant les gardes tout le monde était assez vigilant. Pendant une de mes gardes, j’étais en statique devant la fameuse grange avec mon binôme quand je vois un reflet de lumière dans le objets face à moi. Je me retourne et voit une lumière qui disparaît aussitôt. J’allume ma frontale et je vois un groupe de 8 pax entièrement équipé et qui ne viennent évidemment pas de chez nous. Nous somme tous figé en nous regardant pendant quelques secondes. Et le groupe envoie un fort signal lumineux dans ma direction et fait demi tour. J’ai pris ça comme (pas fait exprès, on passe par un autre chemin) 10 min à peine juste après, un autre groupe et même situation, ils font demi tour. Quelques autres nuit, différentes gardes ont entendu des bruits autour du camp. Sachant qu’était présent à ce moment là : le 13RDP, le 1er RPIMa et le 8RPIMa qu’on avait déjà croisé plusieurs fois en manœuvre aux alentours. Donc l’atmosphère était assez différente la nuit quand on sait qu’on est observé de partout. Vient une nuit très mémorable et qui est mon anecdote préférer. Garde de 00h à 1h, j’ai déjà effectué deux tours dans le périmètre avec mon binôme. Au bout du troisième, nous voyons une camionnette civil qui est habituellement utilisé par les cadres en train de sortir de la ferme. Elle se situe à environ 150m devant nous, mais c’est assez bizarre d’observer ça alors qu’il est 00h30, tout les cadres sont censé dormir. Je décide d’aller la voir, mon camarade se situe 10 à 15 m derrière moi étant donné que je marchais tres vite. Tout d’un coup, 3 personnel armées sortent des buissons dans une tenue que je n’avais jamais vu (tenues très sombres + visions nocturnes) et deux d’entre eux se dirge vers mon camarde derrière moi en le braquant. J’arrive à voir qu’ils l’embarquent dans la camionnette de manière assez sportive, de mon côté je m’échappe en hurlant ALERTE pour réveiller tout le monde (comme on nous l’a recommandé) je cours donc vers la ferme, j’aperçois deux cadres dehors qui font le tour de la ferme mais passé le mur je ne les vois plus. Je te tombe dans l’obscurité quand un homme grand et musclé s’approche très vite de moi et me dit de me mettre au sol. Voyant qu’il n’a pas d’arme et que moi si. Je décide de ne pas me mette à terre et nous nous tournons autour pendant quelques instants. Je retire la sangle de mon famas en le brandissant, mais heureusement pour moi, l’homme dit mon nom. À ce moment le stress redescend totalement. Il me dit son nom, caporal chef M*** je me sentais un peu con mais vraiment rassuré. Il m’ordonne d’aller réveiller tout le monde et qu’ils soient tous en tenue de combat dans 3 min Je fonce dans la ferme, tout le monde panique. S’en suit un très bon exercice d’infiltration de nuit et de libération d’otage en zone urbaine dans un petit village de combat. L’exercice a duré 4h. J’étais dans le groupe de reconnaissance de zone, entre prise à partie au milieu d’un découvert et grenade, j’étais très content de faire cet exercice que les cadres nous avait offert et où l’on a pu remettre en pratique tout ce que l’on avait appris auparavant. Nous rentrons au village en exflitrant un blessé sur brancard. Fin assez dynamique mais très sympathique. Un jour après nous changeons d’endroit pour un bois non loin de Montauban où nous allons effectuer notre rallye finale. Toute la journée a été un succès pour chacun d’entre nous. Repas du soir = ration. Puis à la tombée de la nuit nous partons pour une marche tout équipé selon leurs dire « 10km » nous arrivons aux alentours de 23h au régiment. Nos téléphones nous sont rendu à l’issue. Et nous partons en chambre nous coucher. Lendemain, nettoyage armement, donc ça prend la journée évidemment, plus entretien avec le lieutenant et l’adjudant chef. Fin de journée, remise des bérets sur la place d’arme, moment assez spécial et attendu de nous tous. Félicitations aux trois majors de promos qui ont roulé sur nos résultats. S’en suit un très bon barbecue avec des anciens du régiment et tout l’encadrement. L’ambiance de la section était vraiment super et tout le monde n’a pas eu une once de démotivation. Beaucoup de chouette profil surtout pour moi qui était le plus petit (en âge en tout cas). Merci à tous d’avoir lu ce retex, je prend vos remarques sans problème.
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  14. Bonjour tous le monde, après plusieurs mois d’attente j’ai enfin eu la réponse de la commission!! Je suis accepter au 21 rima a frejus 😍 Petit message pour toute les personnes ayant fait quelque bêtise étant plus jeune mais qui rêvent de rejoindre l’es rang de l’armée, n’abandonner jamais! Malgres un refus définitif en 2016, j’ai pas lâcher j’ai fait la demande de supprimer le casier b2 (ils voit quand même tout et même plus que les condamnations) j’ai effectuer un service civique et surtout je n’ai jamais perdu espoir malgres que tous le monde me disait que c’était mort. Si des personnes sont dans cette situation n’hésitez pas à venir me poser des questions peut importe lesquels je serrai content de vous aider. Et surtout ne négligez pas votre condition physique et votre motivation c’est un gros point qui m’a aider à ce qu’ont prenne mon dossier au sérieux!
    9 points
  15. Math00... Vous déclarez souhaiter intégrer la Réserve Opérationnelle... Fort bien... Quelles sont vos motivations en cela ? §§ Puis vous confessez à demi-mots, être consommateur régulier de cannabis. Soit.. Chacun est responsable de ses travers, des ses choix, de sa vie. Se déjanter à la fumette est tout aussi pitoyable que se torcher à l'alcool... A ceci près que : le trafic de cannabis entretient une économie mafieuse et une délinquance systémique, alors que l'industrie des spiritueux (dont la consommation excessive est au moins tout aussi néfaste), a "au moins le mérite" de participer à l'économie "officielle"... 😑 §§ Mais surtout, au final, vous vous hasardez à déblatérer des propos infamants envers un (sinon LE), pilier du forum.. Dont d'évidence, vous n'imaginez sans doute pas l'expérience, le vécu, les compétences, et l'opiniâtreté à guider les postulants au métier des Armes... La question n'est pas ici que vous ayez aveuglément prétendu dénigrer telle ou telle personne, mais bien la teneur de votre discours. Peut-être étiez-vous, lors de l'écriture de votre message indigne, encore sous l'emprise d'une bouffée cannabique, fusse-t-elle "ancienne de 46 jours"... Mais cela ne saurait excuser ces propos, qui signent une impulsivité, et une immaturité incompatibles à assurer les moindres responsabilités dans la Réserve Opérationnelle. §§ Bref : "Dégagez" !
    9 points
  16. Petite vidéo simple qui pourra ravir les futurs candidats, si ils utilisent la fonction recherche...
    9 points
  17. Bonjour à tous, Suite aux attentats de vendredi soir, qui ont fait au moins 129 morts, nous tenons à témoigner aux victimes et à leurs proches notre plus profond soutien. Nous pensons également à tous les militaires et forces de polices déployés qui œuvrent chaque jour à assurer la sécurité des français. Dans les mois qui viennent, les militaires risquent d'être fortement mobilisés afin de sécuriser les lieux et axes stratégiques. Nous leur rendons hommage ici et les assurons de notre plus complet soutien. Comme on peut aisément le constater, le monde entier soutient la France dans cette douloureuse épreuve ! Vive l'armée française et vive la France !
    9 points
  18. Se réveiller ce matin, et ne pas comprendre ce qui se passe.... J'ai une grosse pensée pour les familles, les proches des victimes. Sans doute la plus belle image, la plus belle preuve de la solidarité international. La capitale s'est éteinte. Les autres, partout dans le monde, se sont occupés de la rallumer . Vive la France!
    9 points
  19. Salut à tous ! Voici le RETEX de ma Formation Générale Initiale de Réserve d'octobre 2024 dans un régiment relevant de l'arme blindée-cavalerie. Jour 1 : Nous étions attendus au régiment entre 14 et 15h afin de déposer nos affaires civiles en chambre ( 6 par chambre, nous étions 6 filles et il y avait 6 golfs, nous avions donc une chambre féminine ) pour, par la suite, que l'on visite tous ensemble le régiment en colonne ( on était 45 à participer à la FGI-R ). C'était assez bizarre dans un premier temps de recevoir des ordres et d'effectuer des gardes à vous en tenues civiles, on était pressés de percevoir notre paquetage mais ils nous avaient prévenus qu'une fois en tenue militaire, l'indulgence disparaitrait 😅 S'en est suivi des cours sur les bases de l'Armée, de la tenue militaire, du savoir-vivre en unité...jusqu'à 22h...ce qui est après devenu presque quotidien pendant 2 semaines, donc on a fini par s'y habituer et savoir rester concentrés en se levant tôt et en assistant à des cours tardifs. Jour 2 : Réveil à 6h mais avec les autres filles, on s'était mise d'accord pour se réveiller à 5h45 tous les matins pour être en avance, ce qui nous a valu une bonne réputation auprès des encadrants ! Ensuite, pour la moitié du peloton, nous avons reçu les paquetages avec un sac TAP, un sac F2 et une musette tous bien remplis. L'après-midi, c'était visite au CMA pour les vaccins et retour à l'escadron pour un peu d'administratif. Une fois fini, on nous a laissé 30 minutes pour ranger les effets de notre paquetage dans nos casiers et de la même manière pour tous les membres d'une même chambre...pendant que nous rangions nos treillis fraîchement perçus, une annonce de rasso en bas de l'escadron retentit, ce qui nous a retiré 10 minutes sur les 30 minutes de base et pour qu'au final le rasso soit un exercice. 6 minutes de retard qui nous ont valu notre première ligne sur l'ardoise de mon golf 😂 Jour 3 : Ce jour était plutôt light, passage du PSC1 toute la journée et après avoir fini les cours du soir, petite séance de sport ! Globalement, c'était une séance de footing dans le régiment avec des pompes, de la planche, des abdos de temps en temps. Ca n'a vraiment pas durer bien longtemps, mais c'est à partir de ce jour que la cohésion de groupe s'est formée : quelques-uns de nos camarades avaient un rythme plus lent que certains, donc la règle était simple...le groupe se met au rythme du plus lent en se mettant derrière lui et on l'encourage ! Après le footing, des petites courses relais en confrontation avec les autres golfs et bien évidemment, notre Golf a fini 1er sur chaque relais 😏. Jour 4 : Ce matin-là, nous avons visité le musée du régiment puis on a pu percevoir les FAMAS. Ensuite, c'était départ pour aller sur un terrain militaire avec initiation à l'Instruction Sur le Tir de Combat ( ISTC ) et à la Maîtrise Opérationnelle de l'Armement Léger ( MOAL ) toute la journée. Jour 5 : On a continué à travailler la MOAL et l'ISTC pour passer, le soir, le Certificat d'Aptitude au Tir d'Infanterie ( si je ne me trompe pas ? Le CATI quoi ! ). Jour 6 : Pour nous chauffer un peu dès le matin car il faisait froid, on a refait une séance de sport à l'extérieur. Pour la suite de la matinée, on a été initié au Concept Commun de Combat Terrestre ( C3T ) et à la topographie l'après-midi. Jour 7 : Si je ne me trompe pas sur ce jour là, on a eu des cours sur les armes Nucléaires, Radiologiques, Biologiques et Chimiques, et le reste de la journée était consacré à l'initiation au tir et au passage du Bravo ( l'instruction sur les tirs initiaux ) et du Delta ( tir de nuit ). Ce soir là, un évènement tant attendu : la marche au béret en montagne d'un peu plus de 8km, de nuit, lampe frontale interdite, avec l'équipement...Non seulement on en pouvait plus de ce satané chapeau de brousse, mais en plus on était fiers de l'avoir mérité ! Jour 8 : Le matin tôt, nous avons assisté à la montée des couleurs avec le chant de la Marseillaise interprété par nos soins ( qu'on a apparemment très mal chanté...oups 😅 ) pour enchaîner sur notre remise du béret. Après ce moment, on est repartis au régiment pour une seconde visite au CMA pour le groupage sanguin, puis on est restés dormir à l'escadron. Jour 9 : Départ sur le terrain une nouvelle fois mais dans un endroit proche du régiment cette fois-ci pour passer une nuit en bivouac. On a donc monté les tentes dans la plaine, et on a passé l'après-midi à s'entraîner au combat. Le soir, les encadrants nous avaient réservé une petite surprise qui nous a ravi : ils avaient acheté de quoi faire une marmite remplie de pâtes à la tomate et au fromage pour nous faire une petite récompense de moitié de formation...qu'est-ce que ça faisait du bien de manger des pâtes chaudes ! Même si les rations sont très bonnes ( parfois on en avait pas et nos repas étaient assez légers, le matin on pouvait avoir une madeleine avec un peu de confiture et le midi et soir on mangeait une salade avec des chips, de la terrine, une compote et un gâteau ), les pâtes étaient les bienvenues 😭 Et puis après avoir mangé, on a eu un cours sur les véhicules blindés avant d'aller se coucher. Jour 10 : Après une nuit assez fraîche en tentes, on a passé l'épreuve de combat et nous voilà partis en GBC pour rejoindre un village de montagne où on a dormi dans une salle des fêtes dans nos sacs de couchage. Elle était chauffée, c'était je pense la meilleure nuit de ma formation ! On a en plus dormi par Golf donc j'étais avec les copains, je me sentais bien entourée. Cette nuit là, c'était la 4ème fois que je montais la garde ( les 3 premières nuit, j'ai été de garde de 23h à 00h et pour cette nuit là, j'ai fait 00h de 1h ) et je me souviens de cette fois en particulier car en faisant le tour du bâtiment pendant que les suivants prenaient la relève, je regardais parfois le ciel qui était rempli d'étoiles et on apercevait des étoiles filantes. Le ciel était magnifique comme on était en montagne, j'ai adoré cette garde seulement pour ça ! Jour 11 : Le lendemain, c'était le jour du Rallye ( les épreuves qui ont pour but d'évaluer les compétences et connaissances acquises pendant la formation ). Epreuves écrites le matin, et une fois fini, on était partis pour la marche au calot couplée avec les épreuves pratiques. Je ne sais pas combien de km on a marché, mais ça a à peu prés duré jusqu'au soir. Même chose que pour la marche au béret, quelle fierté d'avoir le sentiment d'avoir mérité son calot ! Le soir même, on est retournés au régiment pour y dormir. Jour 12 : Dernier jour avant la cérémonie, dédié à l'initiation au Parcours d'Obstacles et au nettoyage des FAMAS avant de les réintégrer ( une tâche que j'ai adoré, comme beaucoup d'autres camarades...alors qu'ils nous avaient dit qu'on voudrait plus entendre parler d'un FAMAS après avoir passé des heures à la nettoyer 😂 nettoyage qui a en fait duré 1h30.. ). Jour 13 : Jour de la cérémonie : on a répété le chant en faisant de l'Ordre Serré ( OS ) pour se préparer à chanter devant les familles pour la remise du calot. La cérémonie a duré environ 15 minutes, on a eu du temps après pour échanger avec nos proches et partager un en-cas avec eux pour leur raconter nos folles aventures haha. L'après-midi, on a visité l'escadron dans lequel on a été affecté. Jour 14 et 15 : Ces deux jours ont marqué la fin de la formation avec le Secourisme au Combat de niveau 1 ( SC1 ). Au final, seulement une personne sur 45 a été contrainte d'abandonner à cause de problème de santé sous jacents qui l'ont empêché de continuer. Globalement, en ce qui concerne les encadrants que j'ai eu du moins, ils ne cherchaient pas à éliminer les personnes qui n'avaient pas forcément un excellent niveau en sport ou même qui ont échoué dans certaines épreuves. Ils nous ont encouragé tout le long, en nous poussant dans nos retranchements parfois pour certains, et je leur en suis très reconnaissante. J'ai compris au fur et à mesure pourquoi ils se montraient exigeants et pouvaient être durs ( autant comprendre leur comportement au lieu de seulement l'accepter ! ), et ma FGI-R était une super expérience grâce à eux en partie. Sous leurs airs froids, ils savaient être rassurants et bienveillants quand il le fallait. Merci d'avoir lu ce retour d'expérience ! :) ( c'est en lisant des RETEX que j'ai su à peu près à quoi m'attendre pour ma FGI-R et que j'ai pu me rassurer sur certains points et y aller avec de l'enthousiasme plus que de l'appréhension...alors j'avais envie de partager le miens ! )
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  20. Je crains qu'il va falloir encore une fois profondément revoir la formation initiale et la période de quelques semaines précédant l'incorporation. - Généraliser ou augmenter le nombre de prépas militaires, même en rendre certaines obligatoires pour certaines fonctions/régiments - Prévoir des FGI plus longues mais plus progressives pour certains profils, pour leur permettre d'atteindre un niveau physique plus progressivement - Grace aux technologies de télé-travail, déjà organiser quelques réunions/Visio/Teams entre des référents/cadres de la FGI et les futurs engagés, pour les préparer, les informer, ... - Faire un gros effort sur l'environnement de vie des jeunes engagés (chambrées, locaux, matériels, ...) - Arrêter de "cacher la merde au chat" durant les campagnes de recrutement et les "entretiens d'embauche" et de "mentir par omission" sur la réalité de la vie d'un militaire, non c'est pas avec 70 hélicos NH90 dispos à 50 % que l'on va faire tous les mois des entrainements et missions héliportées, un char Leclerc ça passe 99 % de l'année dans un garage, l'armée c'est aussi plus de 200 jours par an loin de chez soi, c'est aussi les missions gonflantes comme Vigipirate, ... - Le caporalisme semble toujours bien régner et il faudrait peut-être en recadrer quelques uns ... Bon ça va pas améliorer le taux de re-signature, mais quand tous les dégoutés seront partis, il ne restera plus que les dégoutants ... - Envisager de vraiment professionnaliser la formation initiale et de la donner par les meilleurs cadres dispos, et pas comme actuellement ou les CFIM servent plus de dépotoirs et les FGI sont vu comme des corvées par les encadrants - Enfin que nos hommes et femmes politiques se démerdent pour déclencher tous les 4 à 5 ans une brave petite guerre de basse/moyenne intensité (pas trop exagérer, on va pas provoquer la Corée du Nord non plus), pour qu'on aie toujours une gentille petite OPEX, si possible dans un pays chaud (pour pas se gêler les miches avec l'équipement hiver pas top de l'armée ...), avec quelques risques et quelques combats (juste ce qu'il faut pour l'adrénaline), comme ça ça motive les jeunes en recherche d'aventures ... Clairon
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  21. C'est pour cela qu'on aime bien les opérations militaires, car comme disait le sage : Il y a une grande paix à la guerre : c'est d'y être sans femme. Clairon
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  22. Bien le bonjour tout le monde ! Actuellement à l'ENSOA, je vous partage la liste des domaines de spécialités ainsi que les conditions de recrutement et durées de formation associées. A noter que pour les domaines de recrutement indiqués en orange, le choix de la filière de recrutement ne s'effectue qu'en fonction du classement à la fin de l'ENSOA. Par exemple, un élève RH ne pourra pas choisir la chancellerie d'entrée de jeu mais uniquement si son classement et le nombre de places disponibles en fin de formation coïncident. La liste d'origine comprenait 20 pages mais c'est impossible de téléverser autant de photos sur un seul article alors j'ai recopié l'essentiel dans un fichier, j'espère qu'il n'y aura pas de coquille. Par ailleurs, la liste comprenait aussi le détail des modules pour certaines spés mais j'avoue avoir eu un peu la flemme de recopier autant d'information alors n'hésitez pas à me le demander si ça vous intéresse. Bonne lecture Filières ENSOA.pdf
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  23. La masse musculaire de l’adjudant BTX est supérieure à son poids total. Quand l’adjudant BTX dit qu'il va « jeter un œil », il ne parle pas du sien! L’adjudant BTX joue à la pétanque tout seul. On ne touche pas aux boules de l’adjudant BTX. Un jour le père Noël a frappé à la porte de l’adjudant BTX, depuis il passe par la cheminée. L’adjudant BTX ne ment pas, c’est la vérité qui se trompe. L’adjudant BTX est capable de laisser un message avant le bip sonore. L’adjudant BTX n’essaie pas. Il réussit ! Le pitbull de l’adjudant BTX a mis une pancarte devant sa maison avec écrit dessus : « ATTENTION, ADJUDANT BTX» Quand l’adjudant BTX scrute l’horizon, il voit son dos. Quand l’adjudant BTX dit « Hein ? », personne ne dit 2… Quand l’adjudant BTX va au restaurant, c’est le serveur qui laisse un pourboire. Depuis que l’adjudant BTX joue, l’important c’est de participer. Quand l’adjudant BTX s’est mis au judo, David Douillet s’est mis aux pièces jaunes. L’adjudant BTX est le seul homme à posséder une Bible dédicacée. L’adjudant BTX peut encercler ses ennemis. Tout seul. Quand l’adjudant BTX pisse face au vent, le vent change de direction. L’adjudant BTX peut claquer une porte fermée… Il peut aussi enfoncer une porte ouverte ! L’adjudant BTX a déjà compté jusqu'à l’infini. Deux fois. Certaines personnes portent un pyjama Superman. Superman porte un pyjama d’adjudant BTX. L’adjudant BTX ne porte pas de montre. Il décide de l’heure qu'il est. L’adjudant BTX peut diviser par zéro. Dieu a dit : « que la lumière soit ! » et l’adjudant BTX répondit «on dit s’il vous plaît » La seule chose qui arrive à la cheville d’un Adjudant BTX … c’est sa chaussette. Quand Google ne trouve pas quelque chose, il demande a l’adjudant BTX. L’adjudant BTX fait pleurer les oignons… Pour certains hommes le testicule gauche est plus large que le testicule droit. Chez l’adjudant BTX, chaque testicule est plus large que l’autre. L’adjudant BTX sait parler le braille. Il n’y a pas de théorie de l’évolution. Juste une liste d’espèces que l’adjudant BTX autorise à survivre. L’adjudant BTX et Superman ont fait un bras de fer, le perdant devait mettre son slip par-dessus son pantalon. Un jour, au restaurant, l’adjudant BTX a commandé un steak. Et le steak a obéi. Un jour, l’adjudant BTX a avalé un paquet entier de somnifères. Il a cligné des yeux. L’adjudant BTX mesure son pouls sur l’échelle de Richter. L’adjudant BTX connaît la dernière décimale de Pi. L’adjudant BTX peut taguer le mur du son. Quand la tartine de l’adjudant BTX tombe, la confiture change de côté. Dieu voulait créer l’univers en 10 jours. L’adjudant BTX lui en a donné 6. Si l’adjudant BTX dort avec une lampe allumée, ce n’est pas parce qu'il a peur du noir mais parce que le noir a peur de lui. L’Adjudant BTX est capable de laisser un message avant le bip sonore. Une larme de l’Adjudant BTX peut guérir du cancer ; malheureusement, l’Adjudant BTX ne pleure pas. Personne ne fait de blague a l’adjudant BTX. Quand l’adjudant BTX entre au Vatican, le Saint-Père se met au garde-à-vous. Clairon
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  24. Bonjour à tous, Comme annoncé dans mon dernier post, voici le Retex complet de ma PMP (Préparation Militaire Parachutiste). En espérant que cela soit utile ! N'hésitez pas à me corriger si vous remarquez une erreur ou si vous souhaitez apporter une précision. Si vous avez des questions j'y répondrai avec plaisir. CONTEXTE GLOBAL La PMP est un stage de 12 jours proposé par l'armée de Terre s'adressant aux civils souhaitant avoir une première approche des TAP (Troupes AéroPortées). Elle permet d'avoir à la fois une instruction initiale des fondamentaux militaires communs à toutes les armes et un volet orienté entièrement vers les TAP. En théorie (et comme nous allons le voir plus bas, c'est bien seulement en théorie), 2 sauts en parachute sont prévus durant celle-ci, sous réserve de la validation des conditions que je vais détailler ensuite. A l'issue, une PMP réussie débouche sur l'obtention du "Brevet PRÉmilitaire de parachutiste", aussi appelé "Brevet de PMP". Ce dernier ne doit pas être confondu avec le BPM (Brevet de Parachutiste Militaire), qui est quant à lui délivré aux personnels engagés dans un régiment TAP ou les officiers de toute arme lors de leur formation et qui consiste en 6 sauts dont 1 de nuit et 1 avec armement. Il est important de savoir ceci car de nombreux conseillers CIRFA ont une idée assez vague du contenu de la PMP, notamment concernant le nombre et la nature des sauts. Cela débouche sur le fait qu'au sein de ma PMP, certains pensaient que nous allions faire 0 saut, d'autres 1, 2 voire 6. Le nombre prévu officiellement est bien de 2 durant une PMP, réalisés de jour avec uniquement parachute dorsal et ventral (sans armement). Dans le cas de ma PMP (et j'imagine que c'est le cas pour toutes), la première semaine se fait au régiment et la deuxième à l'ETAP (École des Troupes Aéroportées) située à Pau afin d'y réaliser les 2 sauts. Le nombre de PMP est assez limité chaque année. Dans un mail reçu en novembre 2023, seule 2 étaient alors prévues en 2024 : l'une au 1er RCP (régiment de chasseurs parachutistes) de Pamiers du 3 au 15 mars 2024, l'autre au 1er RTP (régiment du train parachutiste) à Cugnaux (près de Toulouse) en avril 2024. Le mail précisait qu'aucune PMP n'était prévue durant l'été (sûrement en raison des JO). Cela étant, j'ai entendu un cadre s'occupant des sauts à l'ETAP dire qu'ils recevaient 4 PMP par an. A voir donc si certains sont prévues durant l'automne 2024. Il convient donc de s'y prendre en amont. Enfin, il faut bien différencier la PMP de la PMP FS (Forces Spéciales) qui dure également 12 jours mais qui s'adresse à des candidats triés sur le volet et qui diffère sur de nombreux points dans son organisation (à vous de vous renseigner si cela vous intéresse, je n'ai pas plus d'information et ce n'est pas notre sujet ici). COMMENT S'INSCRIRE À UNE PMP Je tiens en premier lieu à contredire l'affirmation que j'ai souvent lue selon laquelle les PMP sont réservées aux élèves des lycées militaires. Dans ma PMP, moins du tiers de la section (30 stagiaires) était issu de ce type d'établissement. La plupart n'avait aucune expérience militaire. Vous pouvez donc tout à fait postuler pour ce type de PM en étant un pur civil, malgré ce que peuvent dire certains conseillers CIRFA. La première étape va logiquement consister à prendre rendez-vous en CIRFA. Le nombre de places étant tout de même limité (pas de stress là-dessus, il s'agit d'une formation qui reste largement accessible) et la tenue d'une telle PM engendrant un coût significatif pour le budget de l'armée de Terre (et donc pour nos finances publiques), à vous de montrer votre motivation, votre connaissance de l'institution, des TAP et d'inscrire cette opportunité de PMP dans votre parcours. Ceci est valable selon moi pour tous les types de PM : ne pas donner l'impression qu'on vient pour une colonie de vacances. Ensuite, il faut réaliser la visite médicale au CSO, en précisant bien au médecin de préciser l'aptitude médicale TAP (voir les autres Retex sur la médicale). Une fois validé, il faut fournir votre dossier médical à votre conseiller CIRFA pour qu'il puisse l'envoyer à son tour. Dans mon cas, j'ai parlé de mon intérêt à participer à une PMP à mon conseiller CIRFA fin octobre 2023, il m'a ensuite dit qu'il se renseignerait. Il m'est revenu quelques jours plus tard pour m'informer que deux PMP étaient prévues comme mentionné plus haut. J'ai déposé ma candidature pour celle organisée par le 1er RCP en mars 2024 (les dates m'arrangeaient parfaitement et mon grand-père habite à Pamiers). J'ai fait ma visite médicale le 23 novembre 2023, l'ai envoyé le soir même à mon CIRFA et j'ai reçu la confirmation que j'étais retenu pour la PMP le 8 décembre 2023. Il faudra ensuite obligatoirement réaliser une radio complète du rachis (la colonne vertébrale en gros) dans une clinique civile avec les commentaires (pas d'anomalies de telle ou telle partie) du radiologiste. Il faudra envoyer le tout à votre CIRFA qui le transmettra au régiment de la PMP ou le présenter au format papier lors de votre arrivée à la PMP. Pas de radio, pas de saut et le stage s'arrête immédiatement ! Il faudra ultérieurement convenir de votre horaire d'arrivée à la gare avec le régiment une fois que le CIRFA vous aura envoyer les billets de train. Des navettes sont organisées pour vous conduire au régiment depuis la gare. Idem pour le retour à la fin du stage. DÉROULEMENT DE LA PMP: A partir d'ici, il s'agit de mon expérience propre. Aussi, les éléments peuvent varier d'une PMP à l'autre (notamment sur la question centrales des sauts...) bien qu'un tronc commun existe entre elles. Ma PMP a donc été organisée par le 1er RCP du 3 au 15 mars, voici son déroulé: 1ère semaine : la vie au régiment Arrivé le dimanche 3 mars au régiment depuis la gare, en attendant que tout le monde soit là (les premiers sont arrivés en milieu d'après-midi, les derniers en fin de soirée), installation dans les chambres, on fait connaissance entre nous, un dîner sous sachet froid est offert par le régiment. Nous sommes au début 30 stagiaires, moyenne d'âge 18 ans (les plus jeunes avaient 16 ans, les plus âgés étaient dans leur vingtaine), que des garçons sauf une féminine qui a arrêté au bout de quelques jours (mais de ce que j'ai entendu en général il y a au moins 3 ou 4 féminines dans ce type de PM). Sans faire un exposé jour par jour de la semaine du lundi 4 au dimanche 10 mars, voici les éléments qui ont constitué nos premiers pas chez les paras du 1er RCP: - Instruction lit au carré / lit en batterie (la base de la base) - Perception effets militaires (treillis, chapeau de brousse, musette, rangers, etc.) - Instruction OS (Ordre Serré, donc apprendre à se mettre en rang, à se déplacer en formation, marcher au pas en chantant) - Présentation armement (HK 416 F, FN Minimi, SCAR H-PR, 12.7) - Instruction en salle de cours (grades, topographie, organisation régiment, parcours possibles dans l'armée, actes élémentaires du combattant) - Présentation du VBMR-L Serval (nouveau véhicule blindé récemment perçu par le régiment) - Atelier démontage/remontage FAMAS FÉLIN - Terrain (marche de 5km, atelier bivouac, poste de combat, dégustation des rations de combat) - SITTAL (Système d'Instruction Technique du Tir aux Armes), un simulateur de tir sur FAMAS F1 - Visite du musée du régiment - Course d'orientation avec 20 balises à poinçonner dans tout le régiment, il faut revenir voir le cadre pour validation à chaque balise donc on court pas mal (les meilleurs ont fini en 35 minutes environ). Très sympa pour découvrir tous les recoins du régiment. - Sport (une à deux fois par jour, je conseille logiquement de bien se préparer pour ne pas subir tout le stage car le niveau est assez élevé) : course à pied, pompes, gainage, tractions, montée de corde, jumping jack (on en a fait littéralement 750 une fois... ceux qui arrêtaient avant devaient aller directement faire des pompes avec le caporal), exercices divers de renforcement musculaire, parcours du combattant, toute une matinée à crapahuter dans la boue en portant des poids comme des poutres, des tubes ou des camarades sur des brancards improvisés avec des branches en marchant sur des pneus et en passant dans des tunnels. Nous avons aussi fait un volley (avec gages pour les perdants) et une séance d'initiation à la boxe anglaise. Ceci avec bien entendu chaque matin durant tout le stage : habillement, rasage, lits en batterie (puis au carré après le déjeuner) et TIG A la fin de la première semaine, réalisation des tests physiques pour pouvoir sauter la semaine d'après. Il ne s'agit pas des vrais tests TAP, on vous demandera uniquement de valider les épreuves suivantes : - Courir 4 km en moins de 24 min (6:00/km, honnêtement à la portée de tout le monde) - Faire 8 pompes (idem) - Faire 20 flexions (squats) - Faire 30 abdos (type crunch) - Se maintenir 15 secondes sur la barre de traction avec menton au dessus de la barre - Monter 3 mètres de corde (si bien effectué, en 2 mouvements avec les pieds c'est plié) Tout le monde a validé ces tests, malheureusement un stagiaire s'est luxé le bras à la boxe (qui avait lieu juste après les tests physiques) et a dû arrêter le stage. Je dis ça pour bien montrer qu'il est primordial de ne pas se blesser et de se ménager sur les activités secondaires : vous êtes là pour sauter. Le samedi après-midi nous avons été en quartier libre, le dimanche nous avons faits tous nos sacs, les TIG de la compagnie et avons embarqué dans le bus pour nous rendre à l'ETAP située à Pau (3h30 de route en bus environ). 2ème semaine : immersion à l'ETAP Nous arrivons donc à l'ETAP en fin de journée. Installation dans les chambres. Il faut savoir que toutes les unités qui doivent faire valider le brevet militaire parachutiste à leur personnel passent par l'ETAP. Nous avons donc pu voir durant notre séjour le 8ème RPIMA, le 17RGP, les officiers de gendarmerie et même les FS du 1er RPIMA ! Les deux premiers jours (lundi et mardi) sont dédiés intégralement à l'instruction sur les sauts: - Amphithéâtre d'accueil avec toutes les unités venant passer leur brevet, vidéo de présentation sur le saut (parachute dorsal, ventral, incidents de sauts possibles et comment y réagir, procédure de sortie de l'avion et d'atterrissage). L'adjudant de l'ETAP en charge de la PMP nous annonce qu'ils vont essayer de nous faire sauter 2 fois comme prévu dans les textes, mais que logiquement nous sommes en dernier ordre de priorité vis-à-vis des autres unités pour sauter. Ce sera donc plutôt 1 saut, et il précise également qu'il est possible que nous ne puissions pas sauter si imprévu. Le saut est alors prévu pour mercredi en fin de matinée. - Multiples ateliers au sol avec un moniteur : comment vérifier son parachute dorsal et son ventral, comment les ranger après le saut, apprendre le roulé boulé pour bien atterrir, simulation dans des maquettes d'avion grandeur nature de l'entrée de l'appareil à la sortie, apprendre à se diriger une fois dans les airs, différentes procédures à suivre une fois sorti de l'avion (vérifier la coupole de la toile, les harnais, la vitesse de chute, la zone de ralliement, se mettre dos au vent, se préparer à l'atterrissage), comment réagir aux incidents de sauts, se placer maintenu en l'air à 2 mètres du sol pour simuler la sensation une fois dans les air. Beaucoup d'informations à retenir en peu de temps, mais le sommeil permet de digérer le tout et on se réveille plus à l'aise chaque jour. Une fois l'instruction terminée, il faut valider une dernière étape avant de prétendre pouvoir sauter : réussir l'agrée de synthèse (je vous laisse chercher sur internet, une image vaut mille mots) ou la tour de saut si ce dernier n'est pas fonctionnel. Il s'agit de simuler l'atterrissage en conditions proches du réel. Nous avons fait la tour de saut : suspendu à 15 mètres du sol, on vous suspend dans les air, vous chutez en diagonale comme si vous aviez le vent dans le dos et les instructeurs doivent valider votre atterrissage. 3 essais maximum, la plupart réussissent au premier coup. Seulement, arrivé le mardi en milieu d'après-midi, une fois la dernière instruction accomplie (simulation dans maquette d'avion au sol), l'instructeur nous dit "profitez bien car je crois que ça sera sûrement votre dernier saut". Il venait d'apprendre que l'avion (un CASA CN-235) qui devait nous faire sauter le lendemain devait finalement partir plus tôt que prévu (12h00 au lieu de 17h00 le mercredi), que la programmation des vols avait pris du retard et que donc des unités devaient encore sauter pour valider leur brevet, ce qui faisait que nous ne pouvions plus sauter...Le moral de la section s'est effondré. On nous a dit que nous ferions malgré tout la tour de saut mercredi matin au lieu de mardi en fin d'après-midi, pour que nous ayons suivi la formation dans son ensemble. Les cadres étaient tout aussi déçus que nous car ils voulaient vraiment nous voir sauter. Le sergent (ici notre chef de section) nous emmène faire un footing pour nous changer les idées et il a bien fait. Nous nous réveillons donc le mercredi dans une profonde amertume. Le matin nous faisons ainsi la tour de saut et nous partons déjeuner en se demandant même si nous n'allons pas rentrer à Pamiers directement. Symbolique implacable, nous rendons nos casques de saut. Les cadres nous conduisent néanmoins sur l'aérodrome pour que nous puissions voir les unités s'équiper, puis nous partons sur la zone de saut de Wright voir les parachutistes atterrir et rejoindre la zone de rassemblement. Rarement été autant frustré de ma vie que de devoir s'arrêter aux barrières sans monter dans l'avion alors que nous étions préparés pour cela. Nous sommes ensuite allé visiter le musée de l'ETAP, très intéressant. Nous avons même rencontré un ancien colonel de 90 ans qui a sauté sur Suez en 1956 !! Un monument de l'Histoire et une personne très sympathique. Le sergent nous rassemble à la sortie du musée, et nous dit "Je vous avais expliqué que la vie d'un para est faite d'imprévus, et bien c'est encore le cas pour vous. Finalement, l'avion ne part plus, vous allez donc pouvoir réaliser le saut qui était prévu aujourd'hui dès demain matin à la première heure et vous allez pouvoir en faire un deuxième l'après-midi". Comme vous pouvez l'imaginer, j'ai rarement connu et vu un déchainement de joie de 28 personnes aussi intense. La section est gonflée à bloc, nous savons que rien n'est fait et que tout peut encore changer (pluie, vent, disponibilité de l'appareil), mais nous voulons y croire. On repart percevoir nos casques, le premier saut est prévu le lendemain à 8h00. Retour au bâtiment vie, nous faisons nos sacs et les TIG pour être prêts à rentrer à Pamiers jeudi en fin de journée. Ce changement de programme fait que nous nous couchons en sachant qu'une grosse journée nous attend le lendemain. Nous voilà donc arrivé en ce jeudi 14 mars 2024. Petit déjeuner, puis direction l'aérodrome. Quelle satisfaction d'y revenir dans un contexte opposé à celui de la veille. Nous nous équipons (le parachute dorsal pèse 15 kg, le ventral 7), 4 moniteurs différents vérifient notre équipement. Une fois cela fait, nous nous dirigeons en colonne vers le tarmac. Entrée dans l'appareil, nous nous asseyons, les moteurs vrombissent de plus en plus fort, les visages se font plus silencieux, chacun a sa réaction. L'avion s'élance enfin sur la piste, c'est le décollage (certains petit gars de ma section n'avaient jamais pris l'avion avant ça). Au bout d'un petit moment, détachement et rangement des ceintures, tout le monde debout, attachement du harnais avec une main le saisissant et l'autre en protection du ventral. Premier passage sur la zone de saut, ouverture des portes, largage d'un mannequin (pour évaluer la vitesse du vent entre autre). Lumière rouge, saut dans 30 secondes à 400 mètres d'altitude. Un camarade avait sa montre connectée sur lui, 188 battement par minute ! Lumière verte, l'alarme retentit, cette fois c'est parti pour de bon. Pour ce saut, j'étais l'avant-dernier du premier câble. Impressionnant de voir ses amis se faire happés par la porte, qui se rapproche de plus en plus et très vite ! C'est mon tour, il s'agit d'un saut dit "en position", donc je donne mon harnais au largeur, je me mets en position à la porte en la saisissant des deux mains, le regard vers l'horizon comme on nous a appris. Je reçois au bout de 1.5 seconde la tape du largeur dans le dos, je m'élance dans les airs en m'éjectant le plus loin possible de l'avion. Je souhaite à tout le monde de pouvoir vivre cet instant précis une fois dans une vie, car c'est réellement indescriptible. Contraste saisissant entre le bruit sourd de l'avion et le silence des cieux une fois sorti. Le parachute dorsal s'ouvre automatiquement en 3 secondes (on vous apprend à compter 331, 332, 333 dans la tête pour marquer ces 3 secondes, une fois passé ce délai il faut commencer à regarder s'il y a un problème et potentiellement déclencher le parachute de secours ventral à la main, mais ce cas reste très rare). Bref vous l'aurez compris, sacré moment de soulagement une fois que le dorsal s'ouvre. Je fais les vérifications qu'on m'a apprises, et je profite un instant de la vue (les Pyrénées sont magnifiques depuis Pau) et de la sensation fabuleuse. Arrivé à environ 50 mètres du sol, position d'atterrissage (pensez à bien serrer les jambes). La terre ferme atteinte, on réalise à peine ce qu'il vient de se passer. Vient ensuite le moment de plier et ranger sa toile, de rejoindre un camarade pour aller à la zone de ralliement en binôme en trottinant (sympa quand vous avez les 23kg à porter et que vous avez été largués au début ou à la fin du câble, vous pouvez en avoir pour presque 1.5km, les plus chanceux du milieu sont à 300m). Une fois la zone atteinte, compte rendu oral du saut à l'instructeur qui vous accueille (nom, unité, numéro de câble, état sanitaire). Vous devrez alors ranger votre équipement en position de réhabilitation (vu pendant l'instruction comme tout le reste bien sûr) et faire le compte rendu du saut par écrit sur une petite fiche. Ensuite, rendre votre matériel à l'instructeur avec nouveau compte rendu oral. Le deuxième saut a eu lieu à 14h00, cette fois-ci j'étais le deuxième à sortir et nous sautions "au numéro" : quand c'est à votre tour de sauter, au lieu de donner directement votre harnais au largeur et de vous placer devant la porte en attendant sa tape dans le dos, vous attendez face à lui, dès qu'il appelle votre numéro (l'ordre de votre sortie) vous lui donnez le harnais et vous sauter directement sans marquer de pause à la porte ! Si le premier saut est mémorable car vous découvrez plein de sensations nouvelles en moins d'une minute, le deuxième est génial aussi car on a le temps de se poser et d'appliquer correctement ce que l'on nous a appris (par exemple je n'ai presque rien senti à l'atterrissage du deuxième saut car j'avais fait ce qu'il fallait alors que pour le premier je me suis bien ramassé sur la jambe gauche, heureusement sans conséquence). On m'a souvent dit que le deuxième saut faisait plus peur que le premier car on savait ce qui nous attendait cette fois et que donc le cerveau avait un réflexe d'anticipation, mais personnellement je n'ai pas eu cette sensation. Peu importe le saut, on a toujours la pression et c'est normal. A l'issue du deuxième saut, cérémonie directement sur la zone de ralliement où l'on nous remet l'insigne de la PMP, un moment très fort surtout pour nous qui avions bien failli ne pas sauter. Vous obtenez également le brevet de PMP, document officiel à conserver. Nous avons rendu tout le matériel à l'aérodrome puis nous sommes ensuite revenu à l'ETAP (située à 10 minutes de l'aérodrome), dernier TIG dans les bâtiments puis départ en bus direction Pamiers. Arrivés au 1er RCP, nettoyage du bus, rangement des chambres, cirage des rangers, la PMP se finit le lendemain en fin de matinée. Avant d'aller dormir, notre chef de section nous rassemble et nous annonce que la capitaine de notre compagnie a exceptionnellement proposé que nous puissions participer à la montée des couleurs du lendemain avec tout le régiment sur la place d'arme. Vendredi matin, nous sommes donc les seuls à nous présenter avec nos chapeaux de brousse face à plusieurs centaines de bérets rouges, nous avons d'ailleurs été mélangés dans les rangs avec les paras de notre compagnie, geste qui m'a beaucoup touché. Cérémonie poignante, les compagnies défilent sur la place les unes après les autres en chantant, le colonel du régiment prononce un discours dans lequel il mentionne notre PMP et le fait qu'il était ravi que nous ayons pu sauter deux fois. Il a poursuivi avec un volet historique : le 13 mars 1954, débutait la bataille de Diên Biên Phu, soit quasiment 70 ans jour pour jour, événement primordial dans l'histoire des régiments paras et du 1er RCP. J'ai eu des frissons lors de la levée des couleurs lorsque tout le régiment à entonné La Marseillaise, poignant. Nous avons ensuite rendu tous nos effets militaires et de literie (draps, alèse, couettes, traversin, taies), passé un dernier coup de TIG, puis les départs vers la gare se sont échelonnés selon chacun, pour ma part mon grand-père est venu me chercher directement au régiment, ce fut un beau moment familial. Voilà donc mon témoignage sur la PMP. Je m'estime extrêmement privilégié d'avoir pu y participer et d'avoir réalisé 2 sauts. J'ai eu énormément de chance et cela m'a permis de vivre l'un des moments les plus merveilleux de ma vie. Je conseille à tous les intéressés de postuler pour réaliser une PMP, tout en sachant que oui, il y a plus de chances de ne pas sauter que de sauter (j'ai entendu dire que sur les 8 dernières PMP, 2 dont la notre avaient sauté 2 fois, 1 n'a effectué qu'un saut et les 5 autres n'ont pas pu sauter, voilà pour vous donner un ordre de grandeur). Merci de m'avoir lu jusqu'ici pour les plus courageux, ce Retex est particulièrement long mais je voulais vous proposer une vision exhaustive de mon expérience. N'hésitez pas si vous avez des questions, j'y répondrai avec plaisir. Je vous donne rendez-vous le mois prochain pour le Retex de ma FMIR au 24ème RI ! Bon dimanche à tous, Raphaël
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  25. La majorité des choses que vous citez ce sont des faux problèmes... Refuser les femmes à l'armée parce qu'il y a des chacals c'est ridicule surtout qu'unité de combat ou pas, il y en a partout. Donc faux problème. Concernant le physique, suffit d'exiger les mêmes normes physiques. Si une femme fait comme les hommes elle a autant sa place que les hommes. Si elle fait le boulot, elle n'a pas moins sa place que les hommes. Si elle répond à ce qu'on lui demande physiquement, il n'y a pas à blablater 50 ans, même si c'est une femme en 10.000, cette femme là a sa place. C'est un faux problème. Interdire l'accès à toutes les femmes juste parce que la majorité ne fait pas l'affaire n'est pas un argument. Sinon on interdit aussi aux hommes, car la majorité des hommes ne sont pas non plus capables, les gars qui ont ce qu'il faut pour aller dans les FS, ce n'est pas tout le monde non plus, même si le pourcentage sera plus élevé. Concernant les chambrées, encore un faux problème. Je n'ai jamais eu de souci à partager des chambres, tentes et trous de combat avec des hommes. Lors de mon stage Matou on dormait tous ensemble sous tente ou sur le terrain, il n'y a jamais eu de crise. On n'avait pas fe chambre et on n'a pas manqué d'idées pour se changer et débrouiller. Quand je suis partie en séance de saut au 2ème REP ils nous ont donné une chambre de 20 (je crois que c'était ça, elle était énorme) pour 6 dont moi une femme, j'ai dormi avec les gars sans problème (sans parler de leurs douches avec des belles fenêtres ouvertes vers l'extérieur et douches sans portes, mais bon on se colle un peu contre la paroi et ça passe). L'adjudant-chef légionnaire s'est excusé une fois me disant qu'il ne savait pas qu'il y avait une femme dans le groupe, j'ai demandé quel était le souci, au juste? Dans les centaines de gardes que j'ai déjà montées, souvent ils vendent qu'il y a une chambre féminine, que dalle. En garde, 99% du temps j'ai dormi avec mon groupe composé quasiment tout le temps que de mecs. Personne ne respecte la chambre féminine sauf sur ma dernière OPEX, le groupe dort ensemble et passe 24h dans la même chambre, encore une fois sans problème... ce n'est pas une nouveauté... on est pas stupides au point de se mélanger les groupes et se faire réveiller toutes les heures)... avant, pendant les validations avant projection, on était tous sur le terrain ensemble et on dormait ensemble, ça fait relativement peu de temps que cela à changé (tente féminine maintenant). Je ne saurais plus compté combien de fois j'ai du faire chambrée avec des hommes sans aucun problème... J'ai entendu beaucoup plus parler de harcèlement sexuel et autres dans les unités de soutien que chez nous! J'ai l'impression plus on isole les femmes, pire c'est. D'ailleurs c'est bien le fait d'être souvent tous ensemble qui va faire en sorte que les chacals vont vite se calmer et garder leurs ardeurs pour eux car dans un groupe de 6, 10, 20, il est impossible qu'ils soient tous des violeurs et agresseurs sexuels. Par contre en foutant la femme seule dans un coin, c'est souvent là où les agresseurs vont plus au contact car se sentent moins surveillés, plus discrets et confiants. Ça n'aide pas à l'évolution des mentalités et à l'éducation. La gestion à la française est encore très variable et de ce que j'ai pu observer, il est pire d'isoler les femmes que de les laisser en groupe... Bien entendu cela est valable pendant le travail, les sorties, les terrains, les missions, etc. En zone "vie" il reste pertinent de séparer un minimum quand cela est possible car bon, un peu d'intimité c'est bien aussi, et cela des deux côtés. Et si dans un groupe il y a un agresseur sexuel, c'est lui qui doit dégager, pas la femme...et le même va dans l'autre sens, si la femme est plus là pour se taper des mecs et faire la princesse que bosser, elle doit se faire immédiatement dégager.
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  26. Didier Cozin, ingénieur de formation professionnelle, a accompli son service militaire obligatoire dans les années 1970. Pour lui, la France paye aujourd’hui, sur le plan social, les conséquences de sa suppression. J’ai accompli mon service militaire dans les années 1970. Il ne plaisait pas à tout le monde, mais il était utile à tous et au pays. La suspension du service militaire obligatoire, par le président de la République Jacques Chirac en 1996, est une erreur nationale. Je vous explique pourquoi. Apprendre à se défendre Il nous apprenait les rudiments de défense de soi-même, des siens et de sa propre patrie. Un pays en arme avec des citoyens prêts à défendre leur cadre de vie, leur modèle politique et social est plus difficilement atteignable qu’un pays qui se repose sur une armée de métier, forcément plus limitée dans sa taille, moins démocratique dans son recrutement, plus coûteuse enfin. Lire aussi : > Le retour en grâce du service national > La lubie du service obligatoire L’abandon du service militaire aura été un des derniers avatars de la spécialisation de la société taylorienne (chacun réalisant un tout petit morceau du travail, l’addition de ces minuscules tâches ou contributions parcellisées étant censée produire faire sens et produire des résultats de qualité) Une prise de conscience nationale pour tous les jeunes Il donnait conscience aux jeunes qu’ils avaient le même avenir, la même patrie en commun. Un intérêt commun à vivre, à travailler, à protéger leur bien et leur pays. Même si le service national n’était plus totalement égalitaire il mettait en contact des jeunes de tous horizons, de toutes origines (sociales, ethniques, régionales…) et ce mixte (que l’école ne réalise plus depuis longtemps) participait à la cohésion nationale. Une seconde chance Le service militaire permettait de repérer les jeunes en difficulté éducative. Et l’école d’aujourd’hui rejette presque autant de jeunes qu’il y a de conscrits dans les années 1970. Le service était un moyen de lutter contre les difficultés éducatives les plus fragrantes : lutte contre l’illettrisme, formation à des métiers, promotion sociale. D’ailleurs, il offrait souvent un métier aux personnes les plus en difficulté. Un passage vers la vie adulte On apprenait à travailler et à être discipliné. Nous étions initiés aux bases de la vie d’adulte. Le service national mettait un terme à l’adolescence. Cela nous permettait, par la suite, de devenir indépendant de sa famille et de fonder un foyer. Bref, d’avoir les « armes » nécessaire pour faire le « grand saut ». Malheureusement, la société française a progressivement supprimé tous les rites sociaux d’initiation qui permettaient d’accéder à l’âge adulte, aux responsabilités et à la conscience de son rôle dans la société et le pays. Les jeunes manquent de repères Maintenant, avec moins de repères que les anciens, la jeunesse d’aujourd’hui semble errer. L’école s’est transformée en une maison des jeunes qui a renoncé à l’éducation pour de vagues missions d’instruction/animation entrecoupée de loisirs et de vacances sans fin. Les examens, comme le bac, sont souvent devenus des certificats de présence. L’important n’est plus tant d’apprendre ou de réfléchir, mais de participer à une vague communauté éducative. Le mariage est en train de se dissoudre et perd ce caractère de repère et de frontière pour accéder à l’âge d’adulte et de citoyen. Réapproprier son avenir Pour le XXIe siècle notre pays va devoir réinventer le vivre ensemble, le travailler ensemble. Le XXe siècle était celui des professionnels (de l’éducation, de la culture, des armées, de la santé, de la politique, du syndicalisme…), le XXIe sera celui de la réappropriation par chaque citoyen de son avenir social, économique, culturel et professionnel (dans un cadre européen et national de qualité). L’abandon du service militaire aura malheureusement participé de l’abandon éducatif de tout un pays face à sa jeunesse, il est plus que temps de sortir du XXe siècle industriel et taylorien. Par Didier Cozin, ingénieur de formation professionnelle Source : Les Echos.fr http://www.armee-media.com/2016/06/14/il-y-a-20-ans-la-fin-du-service-militaire-a-ete-une-erreur-nationale/
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  27. Bonjour à tous, Malgré les RETEX CSO bien rédigés sur le forum, tous les parcours de recrutement sont différents. Je me suis donc permise d'y participer aussi. Etant donné que j’arrive à la fin de mon recrutement, je souhaite partager avec vous les différentes étapes de mon parcours, ce qui pourrait peut-être aider certains. Pour rappel, j’ai 23 ans, je suis une féminine, j’ai un bac ES et je candidate pour devenir EVSO dans l’armée de terre en gestion du matériel et de l'approvisionnement. Avant toute chose: faire beaucoup de recherches sur l’Armée de terre, témoignages de militaires sur Youtube, sur des sites, sur des forums , reportages. Établir un projet global, savoir si on veut aller sur le terrain, dans les bureaux, être dans la santé, la comptabilité ou autre. L'Armée ne doit pas être un fantasme de devenir Lara Croft ou jouer à Call Of dans la vraie vie... Ce n'est pas non plus une voie de secours ''je ne sais pas quoi faire je tente l'armée". 17 janvier: prise de rendez-vous avec le cirfa le plus proche par le site sengager.fr 24 janvier: premier rendez-vous avec un conseiller (qui sera toujours le même jusqu’à la signature du contrat), échange sur le parcours personnel, professionnel, sur ce qu’on souhaite faire à l’armée, remise du dossier à remplir 22 février: deuxième rdv en cirfa avec le conseiller pour remettre le dossier et les pièces justificatives, ouverture du dossier de candidature, échange sur le projet (définitions des domaines que l’on vise), planification des tests au Centre de Sélection et d’Orientation (CSO), préparation du projet à présenter à l’entretien au CSO ( voir Tests de sélection plus loin) Préparation pour les tests (affiner son projet, se préparer aux questions que l’examinateur pourrait poser, faire des recherches sur les opérations actuelles de l’armée de terre, sur les différentes armes, sur le/les domaine(s) que l’on vise. Mon conseiller m’a également suggéré de lire le Livre Bleu (exercice du commandement) pour les sous-officiers, que vous trouvez gratuitement sur internet. Objectif de ces recherches: savoir pourquoi on s’engage (nos motivations), ce qui nous attend, les avantages, les inconvénients, savoir globalement ce qu’on veut faire et ce que l’on va faire en intégrant l’armée de terre, la formation que l’on va suivre, l’école, la durée, ce que l’armée attend de nous et ce qu’on attend de l’armée, notre nouveau mode de vie, etc … La phrase à connaître selon mon conseiller, pour l’entretien, qui détermine clairement votre projet: JE VEUX DEVENIR SOLDAT, MILITAIRE DU RANG/ SOUS-OFFICIER/OFFICIER, DANS LE DOMAINE DE … Vous exercerez un seul métier, celui de soldat, mais vous serez spécialisé dans un domaine (celui que vous mentionnez lors de votre candidature) Personnellement, je me suis entraînée pour le test d’anglais en révisant sur internet, en achetant un livre pour revoir les bases. En tant que candidate EVSO, le test d’anglais compte. Je me suis également entraînée sur les tests psychotechniques. Et surtout se préparer correctement pour les épreuves de sport. Essayez au moins une fois d’enchaîner les 3 épreuves pour vous rendre compte. De nombreuses vidéos d’entraînement sur Youtube sont disponibles sur la chaîne de l’armée de terre. 25 mars: Troisième entretien au Cirfa pour récupérer mon billet de train (payé par l’armée) pour me rendre aux tests à Rennes mais aussi la convocation (À NE PAS OUBLIER). Échangez avec le conseiller pour se préparer pour l’entretien. 28 mars: TESTS DE SELECTION arrivée à 8h devant le CSO de Rennes. Ouverture à 9h pile par un caporal-chef (c’est inutile de vouloir arriver trop en avance, ils ne vous ouvrent pas avant l’heure notée sur la convocation, 10/15 minutes suffisent). (Pour ceux qui viennent en train à Rennes, vous avez 30 minutes de marche entre la gare et le CSO de Rennes.) Vous êtes observé dès que vous passez cette porte. Il faut être poli avec toutes les personnes que vous croiserez, dire bonjour, merci, au revoir. Dites ‘’oui’’ et pas ‘’ouai’’, pas de mains dans les poches (si vous ne savez pas où les mettre, tenez vous le poignet dans le dos, ca vous redressera et à la fin du séjour vous le ferez automatiquement), et toujours avoir un bon comportement et une bonne posture. Et surtout!! Venez avec des tenues civiles correctes (pas de claquettes dans la cour, uniquement pour la douche, évitez les habits de touristes, vous n’êtes pas en vacances …). 1/2 pantalon ou jeans sobres (pas troués), une tenue pour l'entretien, chaussures propres de ville ou baskets, 2/3 hauts, sous-vêtements, un pull, un pyjama, une serviette de douche, le nécessaire d’hygiène et la tenue de sport suffisent pour le séjour. Vérification de votre identité, de votre convocation et remise de votre badge pour toute la durée du séjour. Nous étions environ 15 candidats sur cette session. Réunion dans une salle où l'on vous présente le déroulement du séjour, on récupère les documents de votre “Cahier de l’évalué” que votre conseiller Cirfa vous a remis et que vous apportez REMPLI. (Jusqu’à 10H45) L’instructeur vous pose des questions, participez au maximum pour montrer votre implication. Et PRENEZ DES NOTES ! Ces questions peuvent vous aider pour perfectionner votre projet et améliorer vos connaissances (ça vous aidera pour l’entretien). On vous fera plusieurs points d’infos pour vous présenter les tests, les armées, les armes, les différentes écoles, … A 10h45, vous allez poser vos affaires au dortoir dans l’hôtel des candidats puis vous allez déjeuner. Après votre pause, vous attendez qu’on vous récupère pour la visite médicale. Tests urinaire, de vue, auditif, daltonisme et relief, électrocardiogramme. Puis l’entretien avec un médecin, qui va faire le point sur les résultats de vos tests, vos antécédents familiaux et personnels (que vous aurez fournis dans le cahier de l’évalué) ainsi que vos habitudes (sport, tabac, alcool...). Il en profitera pour vérifier tout votre corps pour donner un avis général sur vos aptitudes. Apportez TOUS vos documents médicaux (radios, IRM, traitements, lunettes, etc…) si vous en avez, ainsi que votre carnet de santé… (Pour ma part je n’avais aucun document car jamais eu de problème de santé, ni de carnet de santé depuis mon enfance, juste un petit livret de vaccination qui date de 2013, et c’est passé.) Après votre visite médicale, vous pouvez, jusqu’au prochain point d’info, vous reposer, réviser ou rejoindre les autres (discutez, échangez, vous allez rencontrer des gens super avec des projets complètement différents du vôtre! Et en prime, vous serez noté sur votre comportement en communauté.) Ensuite vous irez dîner (18H) puis vous aurez un autre point d’info. Douche, repos, avec les autres ou au dortoir, coucher à 22H pile. 29 Mars: Réveil par soi-même, RDV 6h20 en bas de l’hôtel des candidats, petit déjeuner, participation à la cérémonie des couleurs, puis retour en chambre. 7h45 : TESTS PSYCHOTECHNIQUES sur ordinateur Personnalité (77 questions, pas de bonne réponse, il faut juste être honnête, sinon les résultats ne seront pas cohérents et ça se verra que vous avez menti) QUE DES QCM Formes (exercice de logique) Cubes (retrouver le dessin, qui a pivoté dans un sens ou dans l'autre) Problèmes mathématiques (calcul mental) Intrus et synonymes (vocabulaire) Code (exercice de mémoire) Vous ne pourrez sûrement pas répondre à tout, ne vous en faites pas, quand vous bloquez sur une question, passez à la suivante. Vous pourrez revenir sur les questions jusqu’à la fin du temps imparti. Pause de 15 minutes Test d’anglais (150 questions en 55 minutes, au minimum 50 bonnes réponses pour les EVSO). Vous avez les résultats de l’anglais à la fin de l’épreuve Repas, petite pause, mise au propre des dortoirs, remise du badge et des draps. TESTS DE SPORT Luc Léger: pour mon domaine, en tant que féminine, il fallait atteindre le palier 5 au minimum pour avoir la meilleure notation ( S1=bon niveau, S2=moyen, S3=mauvais) Vous marchez une dizaine de minutes pour aller jusqu'au gymnase. Tirage poulie-haute (tractions pour les hommes) : minimum 22 pour être S1 Enchaînement avec les squats (⅔ minutes après). Squats: 54 en 1 minute pour être S1 Pour les hommes, je n’ai pas les notations en tête. Surtout que selon les domaines, les résultats demandés sont variés. Personnellement, mon niveau sportif a été estimé S2 (Palier 4,30 au LL; poulie-haute 23, squats, je ne sais plus) FAITES LE PLUS POSSIBLE, ne vous arrêtez jamais même si vous avez atteint le minimum requis pour avoir la meilleure note. Attendez qu’on vous dise d’arrêter et donnez le meilleur de vous-même. Meilleurs seront vos résultats, plus vous aurez une belle candidature et donc vous aurez mis toutes les chances de votre côté. Valeur incontournable de l’Armée: le dépassement de soi! Ensuite vous courez à la douche (qui est OBLIGATOIRE) ! (Notre session a eu une coupure d’eau, certains ont eu de la chance, d’autres ont du attendre que l’eau revienne…A croire que c’était fait exprès) Dès que vous êtes prêts, mettez votre belle tenue civile et allez à l’entretien avec toutes vos affaires. Pensez à mettre une chemise ou un blazer et un t-shirt uni, un pantalon sobre et des chaussures propres. C’est comme si vous alliez à un entretien dans le civil. Lors de l’entretien, un gradé va vous chercher, et tout dépendra de votre catégorie et du domaine que vous visez. Tous les entretiens sont différents. Mais la trame reste la même, ils veulent savoir: qui vous êtes ce que vous avez fait ce que vous voulez faire de quoi vous êtes capable si votre personnalité (vue par les tests) correspond à qui vous êtes vraiment si vous savez vraiment à quoi vous attendre (d’où la nécessité de bien préparer son projet et d’être renseigné). L’objectif étant de savoir si vous serez un bon soldat, un bon chef (pour sous-off ou officier) et si vous avez choisi la bonne spécialité. Pour ma part, je me suis présentée, mon parcours perso, pro et surtout mon projet à l’armée. La personne qui m’a reçue m’a posé des questions sur mon parcours, mon projet et mes connaissances militaires (OPEX par exemple). Ensuite, nous avons échangé sur mes résultats aux tests psychotechniques, de personnalité et sportifs, pour travailler sur mon projet et voir si je correspondais au métier de soldat et aux spécialités que je vise. Et nous avons beaucoup parlé de mon caractère (selon des situations professionnelles ou personnelles, conflits, sentiments, amitié, famille, perception de soi, remise en question, etc…) Cette épreuve ne s’est pas très bien passée étant donné que la personne a FORTEMENT insisté sur des questions d’ordre trop personnel, pour me pousser à bout et voir où étaient mes faiblesses. Mais par la suite elle m’a donné des conseils et a fait ressortir les défauts que j’avais à travailler. Mon entretien a duré plus d’1H20. J’ai eu un avis assez positif malgré tout et par la suite, la personne a rédigé un compte-rendu en donnant son avis et l’a transmis à mon conseiller. Dès que l’entretien est terminé, vous rentrez chez vous. 7 avril: Mon conseiller a reçu les résultats et m’a appelé pour planifier l’entretien d’orientation au cirfa. 8 avril: entretien d’orientation au Cirfa pour valider le projet (selon les résultats), discussion autour des tests et de l’entretien, définition des différents choix pour les inscrire dans votre dossier final 11 avril: départ du dossier à Paris pour la décision finale (pour mon cas il n’y avait plus de commission étant donné que je candidate pour le mois de juin, donc dans 2 mois. Dans ce cas, c’est ‘’au fil de l’eau’’ que votre dossier est traité donc le retour est très rapide). 13 avril: appel du conseiller pour m’annoncer que mon dossier est en attente pour examen des casiers judiciaires des parents et du mien. Cependant un commentaire a été laissé, mentionnant le fait que ma candidature est retenue pour mon premier choix et que ma place est donc réservée à l’ensoa, sous condition que le contrôle élémentaire ne révèle pas de problème. Officieusement je suis donc future EVSO puisque je n’ai jamais eu de problème avec la justice. Prochaine étape, mon conseiller va me contacter pour finaliser mon recrutement, ensuite je devrai me rendre au cirfa pour rencontrer les autres EVSO de la session Juin 2022, qui partiront en même temps que moi de Nantes. Le 7 juin 2022, je serai convoquée pour signer mon contrat en même temps que tous les candidats sous-officiers retenus et la même journée, pour partir pour l’école… J’espère que ce long RETEX de mon parcours de recrutement pourra servir à certaines personnes qui souhaitent se lancer dans cette grande aventure! N'hésitez pas si vous avez des questions! Bon courage à tous les futurs candidats!
    8 points
  28. Si vous avez bien lu un sergent semi ou direct sera automatiquement envoyé au BM2 après 4 ans de grade révolus. Il faut un an pour le passer et le valider (5 ans révolus) puis un an plus tard on nous demande un compte rendu de volontariat ou non au statut de SOC, qui arrive peu de temps après. Il faut donc 6,5-7 ans minimum. A cela on rajoute le temps d'EVAT avant de passer sous-off et valider son galon, qui peut varier de 3 à 8 ans. Je vous laisse faire les additions. Ce qu'il faut retenir c'est que c'est tout à fait faisable et c'est ce que l'armée veut pour ses meilleurs EVAT. A titre d'exemple je suis sous-off semi-direct dans ma 11ème année et je vais pouvoir demander le statut SOC en 2023 qui j'espère me sera octroyé en fin d'année ou 2024 🤞 Si vous avez des questions n'hésitez pas, cordialement.
    8 points
  29. Bonne et heureuse année 2023 à toutes et à tous, au plan professionnel comme au plan personnel. Courage à celles et ceux qui s'attèlent à la préparation d'un concours ou d'un examen en 2023. Félicitations à celles et ceux accrochés au TA 2023. Soyez fier de votre métier et du chemin parcouru pour arriver là où désormais vous êtes. Soyez ambitieux et rejetez le doute et les atermoiements. Ayez confiance en vos capacités intellectuelles et physiques. BTX
    8 points
  30. Merci, ça me servira car je stresse un peu. BTX
    8 points
  31. Bonjour à tous. Voici mon retour d’expérience sur la FMIR que je viens de vivre. Je l’ai effectuée en avril 2021 au 121e Régiment du Train de Montlhéry. En lisant d’autres retex vous verrez que les déroulés ne sont pas identiques partout. Il s’agit bien ici de MON stage et pas de ce que d’autres ont vécu ailleurs ou de ce que vous vivrez si vous vous engagez dans la même voie. Même si le contenu de la formation est fixé de manière réglementaire, l’emploi du temps et les méthodes restent à l’initiative des cadres organisateurs. Pour entamer notre engagement de réserviste auprès du régiment nous devions valider 3 grands volets, immobilisant 15 jours : le PSC1 (2 jours de secourisme en petits groupes, plusieurs dates au choix). la FMIR (11 jours avec tout l’effectif). le tir (2 jours au stand en petits groupes, plusieurs dates au choix). Je démarre donc par me rendre sur un week-end au régiment pour le PSC1. C’est un diplôme civil, niveau de base du secourisme. Pas de difficultés particulières. Certaines personnes du groupe l’avaient déjà passé dans d’autres circonstances. Il faut être attentif et ça passe bien. C’est aussi l’occasion d’un premier contact avec la vie militaire : les chambrées, les repas à l’ordinaire, appeler les formateurs par leur grade, se déplacer en colonne dans le camp, etc. Le lendemain après-midi je reviens au régiment pour percevoir mon paquetage. Bien qu’on ait déjà renseigné nos tailles sur le site de candidature, on essaye quelques tenues, les gants, les chaussures, le béret. Ensuite on passe en file indienne avec nos chariots pour percevoir tous les habits et l’équipement, chacun son tour. Une fois que tout est bien emballé, le sac à dos F2, le sac cargo 80 L et la musette sont pleins à ras bord ! Le mardi soir nous sommes tous convoqués au régiment : c’est le début de la FMIR. Nous sommes répartis dans les chambres. L’effectif est divisé en 5 groupes de 8 stagiaires. Nous déballons nos effets militaires et enfilons le treillis pour la première fois ! La soirée consiste en un briefing sur le contenu de la formation, les règles de vie et ce qu’on attendra de nous en terme d’engagement et de comportement. Chaque groupe est encadré par un maréchal des logis (sergent) et un brigadier (caporal). L’ensemble du stage est mené par un adjudant-chef assisté d’un adjudant. Ensuite nous passons 2 journées entières consacrées à la MOAL (maîtrise opérationnelle de l’armement léger). Nous percevons donc nos FAMAS et allons apprendre à les connaître et nous en servir dans toutes les configurations possibles. Il ne s’agit que de répétitions de postures et de situations « à vide », pas de tir tant qu’on a pas été évalué favorablement. Les journées sont longues, l’instruction minutieuse et répétitive. À la fin des 2 jours, nous passons individuellement pour restituer nos apprentissages et montrer qu’on est capables de se voir confier une arme. Ce pré-requis étant effectué, notre détachement embarque dès le vendredi dans un bus en direction du camp du Ruchard (joli terrain de jeu, +2000 ha de forêt en Touraine), que certains lecteurs ici connaissent peut-être. Nous nous y installons pour 8 jours. À partir de là les journées seront à peu près toutes sur le même rythme (6h-22h) : des cours en salle (l’organisation de la Défense, le régiment, les grades, les transmissions, la topographie, le savoir-vivre, les risques NRBC, les actes de combats (individuels ou en trinôme), etc. des cours d’ordre serré (marcher au pas) avec ou sans arme. des séances de sport (dont un test Luc Léger). des évaluations écrites sur les cours de la veille. des TIG matinaux jamais assez nickels. des initiations au parcours d’obstacles. des rations de combat à tous les repas. et de la fatigue qui s’accumule chaque jour. Par dessus ces activités régulières sont venues se greffer quelques autres : une marche de 7km (annoncée 5) avec arme et musette. 3 demi-journées en forêt dédiées à l’apprentissage et la mise en œuvre des actes réflexes du combattant et le travail en trinômes (on tire avec des munitions à blanc). C’est probablement le morceau le plus important de la formation. une marche de 17km (annoncée 20) avec arme, tout l’équipement de combat et le sac F2 rempli de quoi bivouaquer dans la foulée. Il a fallu beaucoup de cohésion pour que tout le monde arrive au bout, surtout pour faire les 500 derniers mètres en courant ! un bivouac d’une nuit, chacun sous sa bâche, précédé d’un entraînement au combat nocturne. une plaisante remise de bérets qui rend fier et nous autorise enfin à quitter notre chapeau de brousse ! le « rallye » qui est la demi-journée où l’on est interrogé individuellement sur tous les cours passés (par écrit pour les cours théoriques, en mode parcours pour une mise en situation de combat, épreuve chronométrée pour le démontage/remontage de FAMAS...), c’est la grosse partie de la note finale. un repas tradition bien détendu la veille du départ, préparé et servi pas les gradés. Nous sommes 35 recrues sur 40 à être allés jusqu’au bout du stage. Le dernier jour consiste à ranger et nettoyer les installations du camp du Ruchard, rentrer au régiment (3h de route) et ranger tout le matériel utilisé pendant la semaine. Certains enchaînent directement avec 2 jours de tir au FAMAS sur le stand. Pour ma part je suis positionné sur le week-end suivant. Après une semaine de coupure et de repos bien mérité, je reviens donc au régiment avec d’autres camarades pour deux longues et intenses journées au stand de tir. Nous tirons enfin avec de vraies munitions qui font de vrais trous sur les cibles ! On apprend et on répète sur toutes les distances (de 5 à 200m), dans toutes les positions, de jour comme de nuit, avec et sans gilets pare-balles. On passe plusieurs tests où il faut allier réussite aux tirs et respect du temps imparti. Ces tests valident les 4 premiers modules du tir au FAMAS (Bravo, Charlie, Delta nuit et Delta protection balistique). À présent, la FMIR est validée et le peloton des nouveaux Tringlots attend avec impatience de connaître son escadron d’affectation. J’espère que ce récit pourra aider certains à voir plus clair sur le sujet. Si vous voulez d’autres infos, si vous avez des questions, n’hésitez pas à me le dire, je répondrai. Amicalement AF
    8 points
  32. Je me sens pas respecté.... Deux fois ? Bande de petits cons ! Ils auraient pu éviter les fautes d'orthographe... car faire autant de dénivelé et de chemin pour écorcher 2 mots sur 3, ça vaut pas le coup ahah
    8 points
  33. On peut vous demander "Où les troupes françaises sont-elles actuellement déployées ? Au Pérou, en Roumanie ou dans la BSS ?". Comment s'appelle cette opération ? Etc. C'est quoi un VBCI ? Un VBL ? Un GRIFFON ? Un JAGUAR ? C'est quoi le HK 416 F ? Son calibre ? Caporal-chef c'est au-dessus ou en dessous d'adjudant-chef ? Enfin, question redoutable " Avez vous entendu parler de BTX ?" BTX
    8 points
  34. Je vais être cru mais sa fait rire ! Ils sont morts pour que deux PD puissent s'enculer dans une zone rouge fortement déconseiller ... Refuser de les aider , aurait était un crime morale , un crime de valeurs Française et une porte ouverte pour le terrorisme , signant notre fébrilité a lutter contre eux avec tout ce que cela implique ... maintenant ils savent que kidnappé des FR signes leurs arrêt de morts . Donc au final , qui sont les deux trous du cul la dedans ? Les valeureux soldat à la morale et aux valeurs inflexible , qui se sont sacrifié pour le bien commun? ( Un vrai sacrifice , car la priorité de mission était de rentrer et de tirer sans ratio d’erreur .) , ou les deux enculer qui s'en fiche des recommandations de l'état car après tout , je peux faire ce que je veux et puis ce n'est pas si dangereux car tout le monde sait que la France nous ment tout le temps ! ? ( Complot en tout genre , comme j'ai lu plus haut , l'armée travail pour le CAC40 ... va voyager un peu au lieu de dire des conneries !) Voila , une petite parenthèse ... toujours tristes de perdre des valeurs ajoutés pour des abrutis ...
    8 points
  35. Bonjour à tous ! Je créer ce sujet dans le but de vous apporter mon RETEX et ainsi aiguiller les futurs candidats GAV. Dans ce sujet je décrirais ma journée de passage des évaluations pour répondre à la plupart des questions. Les étapes sont abordées de manière chronologique : les étapes de recrutement se passent dans l'ordre dans lequel je les développe ! Je tiens à préciser que ce sujet est directement tiré de ma propre expérience et donc que d'une personne à une autre cela peut différer ! -La candidature : Tout d'abord, le processus de recrutement en qualité de GAV commence par une candidature faite via internet qui est suivie par une session d'information et d’entretien à la gendarmerie proche de votre domicile. Pour ma part la réponse a été assez rapide, environ 2 jours et je recevais ma convocation. -La session d'information et l'entretien : La session se compose d'explications et du visionnage d'une vidéo sur les métiers de GAV (APJA, EP, AGIV), puis d'un entretien individuel avec le gendarme qui s'occupe du recrutement. Une fois cette partie achevée, si l'avis est favorable vous recevrez une convocation aux évaluations dans le centre de sélection de votre département. -LES ÉVALUATIONS : J'ai donc reçu ma convocation au centre d'évaluation deux jours après l'entretien à la gendarmerie proche de mon domicile. J'étais convoqué environ un mois après mon entretient qui était favorable. Pour se rendre au centre d'évaluation, il faut se munir de sa carte d'identité, du dossier administratif que vous aurez préalablement remplis pour l'entretien et pour les mineurs d'une autorisation parentale. Une fois arrivé à la gendarmerie, il faut présenter sa convocation et sa carte d'identité (attention à vérifier qu'elle soit valide !). Nous avons ensuite pris place chacun ayant son nom sur une table après avoir émargé une feuille pour confirmer sa présence. On trouvera sur sa table notre numéro de candidat à renseigner sur les copies. Pour chaque épreuve (hormis la lettre de motivation), il faudra inscrire ses réponses sur une feuille à part, il nous sera interdit d'écrire sur les cahiers contenant les questions, ni même de poser sa feuille dessus en guise de support dans le simple but de ne pas les abîmer. Nous avons ensuite commencé la partie la plus "délicate" de la journée : les épreuves ! Pas besoin de ramener de matériel scolaire pour moi, un crayon de papier, une gomme et un stylo nous ont été fournis. Ce sont toutes des QCM avec 4 réponses à chaque fois, il faut "colorier" la case de la réponse avec le crayon qui vous sera fourni. -Nous avons commencé par les "tests de personnalité", là pas de surprise, pas besoin de réviser, les réponses doivent simplement être franches ! On a le choix entre 4 réponse "Tout à fait d'accord", "d'accord", "pas d'accord" et "pas du tout d'accord" (ex : pensez vous que le suicide soit une solution aux problèmes ?) -Ensuite nous avons fait la "compréhension de texte", encore des QCM, 3 réponses cette fois. Cette épreuve est composée de 15 textes et le temps est limité à 40min. Attention, le temps passe très vite ! Le but est de déterminer avec les informations données dans les textes qui sont des situations concrètes de gendarmerie si les affirmations sont vraies, fausses ou que le texte ne permet pas de le dire. Pour cette épreuve il existe des sujets sur internet, il faut principalement s'entraîner à lire rapidement et efficacement pour répondre aux questions. -Après, nous avons abordés l'épreuve de "culture générale". QCM de 100 questions, 4 réponses pour chaque question. Temps imparti de 30 minutes il me semble. Pour ma part, il était scindé en deux parties ; premières composée de maths (très peu), d'histoire, de géographie puis la deuxième de français, à réviser ! Personnellement je faisais des quiz sur internet, car la culture générale ne s'apprend pas en quelques jours mais principalement en lisant. -Enfin, nous avons terminés par la "lettre de motivation". La lettre est à écrire sur une feuille blanche, pas de règles ou autre pour tracer des lignes. La lettre est à écrire en 30 minutes, stylo fourni avec du brouillon, et nous n'avons droit qu'à une seule feuille, attention aux ratures ! Pour la lettre, pas de secret, il faut la préparer chez soi, l'apprendre par cœur et la retranscrire sur place. Une fois ces 4 épreuves passées,nous sommes invités à quitter la salle d'examen et la gendarmerie. Les résultats nous on été annoncés à trois mois. Voilà le déroulement des épreuves d'évaluations, si certains ont encore des questions, qu'ils n'hésitent pas. C'est mon premier RETEX, n'hésitez pas à me corriger ou me conseiller si besoin est.
    8 points
  36. Je m'instruis, je travaille et évite de glander ou de bailler aux corneilles. J'ai choisi ce métier. Personne ne m'y a forcé, ni contraint. J'en accepte les contraintes. Y a pire. En souscrivant mon contrat, j'ai apposé ma signature pas pour un concours de gaufres mais pour tenter, avec d'autres, de servir mon pays partout où il me demandera d'aller. Ma signature vaut de l'or car la parole est sacrée. Je ne m'appelle pas MELENCHON. Et je ne me pose pas de questions. BTX
    8 points
  37. Faudra la faire entrer sous le béret. Pas gagné. Et avec le casque, ca va faire une bosse. C'est dommage...........pour le casque. Perso, j'ai résolu le problème du chignon = boule à z ! Pas emmerdé par la mèche sur les yeux. Quant à la laque, je la dépose délicatement sur les ranger's pour les prises d'armes. BTX
    8 points
  38. Bonjour à tous, beaucoup de membres me demande comment ce passe mon stage maquis qui ce passe en ce moment même et qui touche fin le mardi 21 juillet. Ce stage est obligatoire pour chaque fusco ou cpa dans l'AA. Nous sommes arrivés le dimanche 14 juin au soir la boule au ventre au quartier Labouche (ancien regiment de la legion) à orange, a l'EFCA. Les instructeurs etait pour la plus part instructeur au stage Attila, au CNEC, ou même anciennement au CPA 10. A peine arrivé, ils nous on mis dans le bain en nous mettant une certaine pression. La première semaine etait tres tres dur physiquement et moralement. Des le lundi matin il y a eu 8 départ suite a du ramassage (pompes abdos monté de corde course a pied ramper). Ils nous on mis la misère toute la première semaine pour nous tester, à chaque écart ils nous fesait manger. 2min pour se mettre en tenue de sport, vous revenez ensuite la meme chose 2mn en tenue de combat des dizaine de fois. Aussi porter justine (une poutre qui peze 100kg) courrir avec etc. Vous aurez des cours, des marches topo, deux contrôles, piscine en treillis, 1500m et 8km en treillis rangers casque lourd, parcours d'obstacle, du terrain, du tir, du combat .. Vraiment beaucoup de chose. Vous passerez votre CATI grenade, votre module de protection ainsi que le tir de nuit. Aussi des techniques d'auto defense, vous aurez le test pour pouvoir, une fois sur base, patrouiller avec un BTD (matraque telescopique). Ce stage m'aura pour ma part montrer de quoi j'etais capable. Ce ne sera pas un stage tranquille n'ecoutez pas ce que vous entenderez en EP, vous ramasserez quoi qu'il arrive vous inquietez pas ;). Un seul conseil : mettez votre cerveau sur Off, les instructeurs vous insulterons, vous rabaisserons etc .. Certains ce sont pris des gifles parce qu'ils on répondu alors qu'il fallait fermer sa gueule. Ah oui au fait, les ab initio, vous avez des tests eliminatoires, c'est a dire que si vous faites le 8km en plus d'1 heure ou que vous ratez la piscine en treillis, vous serez eliminé. Pour vous donner un exemple des perfs sur ce maquis : 8km en 31min (un ab initio), 10m d'apnée + 100m en 1mn20, 16 monté de corde bras seul, 27 tractions et bien d'autres. Juste pour vous motivé, c'est la même personne qui a fait toutes ses perfs. Il etait simplement fusiller de l'air, mais au vu de ses resultats sportifs le commandant lui a proposé de faire cpa et il a accepté. Juste pour vous dire de vraiment se sortir les doigts du cul. Bon courage à tous.
    8 points
  39. Bonsoir, un nouveau topic à titre informatif : Beaucoup de futurs candidats posent des questions récurrentes sur la vue. Je vais donc vous apporter mes connaissances sur le sujet. Lors de votre passage au CSO vous passerez un test de la vue. Celui-ci déterminera votre capacité à être un soldat ou non. En effet, la vue est un sens essentiel ! Les fameux "Y" et "C" du SIGYCOP détermineront si vous êtes apte à certaines spécialités de l'armée en général (terre/mer/air/gendarmerie). Vous passerez donc : Autoréfractomètre (appareil qui mesure l'objectif de la réfraction oculaire). Cet appareil peut indiquer à l'ophtalmo si vous êtes myope/astigmate ou hypermétrope. Ensuite un test de vue de loin sans correction. Si vous avez des corrections vous le passerez juste après. Un test de couleurs (test d'Ishihara) le livre avec les chiffres en couleurs. Après ça un test de relief (test redouté). Le but du jeu est de voir des "camemberts" en relief avec des lunettes en plastique de couleur rouge et verte. Ce test est très important, car si vous ne distinguez pas les reliefs vous verrez certaines spécialités s'effondrer même si vous êtes à 10/10 aux deux yeux (comme les parachutistes par exemple). Un conseil : regardez l'image de très près et reculer la tete doucement tout en restant concentré (essayez de loucher ça marche très bien !!). A la fin vous verrez le médecin chef ophtalmologue qui regardera vos résultats. Il peux vous examiner l'oeil avec un fond d'oeil ou encore la lampe à fente. Certains passent même un OrbScan et la tension occulaire. Tout dépendra du CSO où vous passerez et du nombre de médecin présents. A la fin de tout ça vous aurez votre classement Y (Yeux) et C (chromatique) Pour ceux qui ont été opérés de la myopie : Il est maintenant possible d'être opéré de la vue pour être apte à certaines spécialités ! Il faudra attendre 1 an et passer une expertise dans un CEMPN (hôpital militaire) pour pouvoir être certifié apte. La encore il y'a certaines conditions à remplir, comme par exemple votre degrès de myopie initial. Si celui-ci est trop élevé (+ de -4) alors vous serrez Y3. Si tout est bon vous serrez classé Y2. Voici le tableau du SIGYCOP pour vous situer à peu près (à titre indicatif) : Bonne chance.
    8 points
  40. "Oui, je fais le marathon en 1h-1h30" Moi : "oh bien !" Rigolez pas, ça arrive.
    7 points
  41. Bonjour à toutes et à tous ! Je vous présente un RETEX sur les ESC de Tours pour les futurs contrôleurs aérien qui passeront ici. (ESC passées le 26/01/2020 pour une intégration à l'EFSOAA prévue le 22/06/2020). Les ESC se sont déroulées sur 3 jours. Arrivé le 26/01 au soir, prévoyez un repas pour le diner car aucun repas n'est prévu pour vous (un KFC se trouve juste à côté de la base). On prend vos cartes d'identité, vos convocations, on vous amène vers vos chambres (chambres de 6). Rien de spécial n'est prévu pour ce soir là, profitez-en pour faire connaissance, révisez vos entretiens... Lendemain matin, réveil prévu vers 6h. Vous allez déjeuner, prendre votre douche, vous raser, vous habiller etc... (comme au CSO). Ensuite 2 officiers contrôleurs aérien vous présenteront votre future spécialité grâce à cette petite vidéo Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=Gaml9IglFMI (vidéo que vous avez normalement déjà vue si vous vous intéressez un minimum à votre future spécialité). Vous aurez ensuite un diaporama et des explications sur les différentes sous-spécialités (circulation aérienne, opérations aériennes, interception...), c'est à ce moment là qu'il faudra poser vos questions sur la spécialité si vous en avez. Vous enchainez ensuite avec le questionnaire de personnalité (le même qu'au CSO), le but ici est d'être honnête, si vous ne l'êtes pas, le questionnaire est fait de façon à ce que le psychologue le voit tout de suite car il y a beaucoup de questions redondantes et croisées. L'après-midi ce sera les tests psychotechniques, le fameux test CASMA. Il est divisé en 3 tests et vous aurez une pause entre chaque. Ces tests sont vraiment difficiles à décrire donc je vais faire de mon mieux pour vous les expliquer. Sachez tout d'abord que ces tests ne sont pas difficiles en soi, n'importe qui peut le faire. Ce qui fait la difficulté de ces épreuves, c'est le temps imparti. C'est principalement des tests de représentation dans le plan 2D (comme un radar) et des tests de mémoire à court terme, donc si vous êtes à l'aise avec ça, il n'y aura pas de problème. Sachez aussi qu'avant chaque test, vous aurez les explications puis un essai (qui ne compte pas dans les résultats) afin de bien comprendre ce qui vous est demandé de faire. Le 1er test est le test d'évitement. 3 avions volent en palier et ont des trajectoires convergentes. Le but est de dire combien il y a de risques de collision. Pour cela, vous utiliserez un outil qui s'appelle le "vecteur vitesse". En fonction de certains critères vous aurez des décisions rapides à prendre. Soit laisser les avions sur leur trajectoires si il n'y a aucun risque de collisions, soit faire tourner un avion si il y a un risque de collisions, soit tourner les 2 avions si il y a deux risques de collisions. Je n'ai pas trouvé ce test très difficile, il est assez simple à comprendre et assez plaisant à faire car en réalité, c'est la base du contrôle aérien, assurer la sécurité entre les aéronefs. Le 2ème test est un test de mémoire à court terme, c'est selon moi le test le plus difficile, de plus, il y a des bruits parasites dans le casque qui sont là pour vous déconcentrer. Si vous avez des troubles de l'attention ou de la concentration, vous trouverez sûrement ce test très difficile. Pour les autres, il va juste vous faire un peu chauffer les neurones. En haut de l'écran, vous aurez 3 lettres de l'alphabet en tant que modèle. Sur ces lettres, il y aura par exemple, un point au dessus, deux points en dessous, un trait au dessus et deux points en dessous etc.... comme ceci : Ä / Ġ / Ö... Ensuite vous aurez un grille qui fait presque tout l'écran avec à l'intérieur, plein de lettres mélangées. Le but étant de sélectionner dans la grille avec la souris les lettres présentes dans le modèle. Ca parait simple mais il faut aller le plus vite possible, sans faire d'erreur et sans être déconcentré par les bruits parasites. Bien-sûr vous perdez des points à chaque erreur. Le 3ème test est vraiment difficile à expliquer mais grossièrement vous avez un radar en haut de l'écran gradué de 0 à 360 degrés et une copie de cet écran radar en bas de l'écran. Le radar du haut est un modèle. Il y aura sur le modèle par exemple un point rouge sur la graduation 345 degrés et vous devrez replacer ce point sur le radar du bas ou par exemple encore, placer le point à l'opposé de là où il était placé sur le modèle... c'est pas très clair désolé haha. Vous verrez en réalité c'est très simple à comprendre. Le lendemain, ce sont les entretiens. 1er entretien avec le psychologue. Il va vous debriefer votre test de personnalité et vous posez des questions. Il va aussi essayer de vous contredire et de vous déstabiliser. Les questions sont du type : Etes-vous prêt à vivre loin de votre famille ? Etes-vous prêt à utiliser votre FAMAS si cela est nécessaire ? Pourquoi voulez-vous vous engager ? Ou vous voyez-vous dans 10 ans ? Ce genre de questions... Je vous conseille de bien vous préparer pour cet entretien, il faut rester soi-même, rester calme et montrer que vous êtes sûr de vous et de vos choix. 2ème entretien, celui d'anglais. Vous piochez une image et un texte (en anglais) au choix. Vous prenez des notes sur le texte et l'image pendant 10min et vous les décrivez pendant environ 5min. C'est un peu pareil que l'oral d'anglais du BAC général. Le texte et l'image peuvent être sur n'importe quel sujet mais ce sont souvent des sujets d'actualité (netflix, la politique, le climat, les technologies...). Rien de spécial à dire là-dessus, soit vous savez parler anglais soit vous ne savez pas... Prenez votre temps, faites des belles phrases bien construites et riches. Je dirais qu'un niveau B1 et de l'entrainement suffisent pour bien réussir l'exercice. Ah oui, j'ai oublié, avoir de parler du texte ou de l'image, vous devrez d'abord vous présenter simplement pendant 1min. 3ème entretien, celui avec les deux officiers contrôleurs aériens. Clairement l'entretien le plus cool. Ils vont vous poser des questions sur votre spécialité, qu'elle base aérienne vous voulez. Est-ce que vous voulez dans le futur passer officier ? Pourquoi avoir choisi cette spécialité ? Il vont vous poser des questions sur votre culture aéronautique. Il y a des postes d'avions et d'hélicoptères de l'armée de l'air dans la pièce, vous devez être capable de les reconnaitre visuellement, pas besoin de connaitre leurs caractéristiques techniques. (Rafale, Mirage 2000, Super Etendard, A330 MRTT, Transall, A400M, CASA, KC135, C130, Alphajet, PC21, Xingu, Puma, Caracal et j'en oublie certainement...). Ils vont aussi vous poser des questions sur votre parcours scolaire et professionnel. Après tout ça, vos sélections seront terminées, si vous avez réussi, il ne vous restera plus qu'à aller passer votre visite médicale de classe 2 au CPEMPN et direction Rochefort. Si j'ai oublié quelque chose ou si vous avez des questions, n'hésitez pas ?
    7 points
  42. Bonjour à tous ✋, Alors c'était en 2013, un peu avant Noel, que j'ai vu mon père et feu mon grand-père se raconter leurs aventures dans l'armée. Leurs yeux pétillaient de malice, comme s'ils étaient à nouveau de jeunes recrues, prêts à tout conquérir. Au fil des heures, je les écoutais rire et se rappeler les bons moments, oubliant même de boire ce qu'ils avaient en mains. Je suis reconnaissant d'avoir vu cette étincelle de fierté dans leurs yeux, ils étaient vraiment transportés dans un autre monde. Je pense qu'inconsciemment ma petite tète de préadolescent avait intégré le fait que l'armée avait un pouvoir inouï : celui de rapprocher les générations et de créer des liens indélébiles. C'était l'une des seules fois où je voyais mon père rire et parler avec le sien, ce moment a sans doute eu son importance. C'est à partir de la, je pense, que sans le savoir ma passion ainsi que mon acharnement pour intégrer l'armée tiennent leur source. C'est en seconde que j'ai vraiment commencé à m'y intéresser consciemment, activement et sérieusement. J'essayais de comprendre le fonctionnement de notre armée, son histoire etc.. C'est d'ailleurs sur ce forum que je suis allé chercher une bonne partie des informations😁. C'est en terminale que j'ai commencé à penser aux forces spéciales (1eRPIMA, 13 RDP, CCTFS, 4 RHFS, CPA10 etc.). C'est pourquoi j'ai décidé de me lancer dans des études en ingénierie des systèmes d'information pendant 5 longues années et de me préparer physiquement ainsi que mentalement afin de maximiser mes chances d'y arriver. Aujourd'hui j'ai 20 ans et je suis en 3ème année de mon école (aller plus que 2 ans😅), alternant dans une entreprise en cybersécurité à Bordeaux (pour me rapprocher des régiments qui m'intéressent car j'étais au Maroc avant). Me confirmant que la vie en entreprise est pour moi grise, monotone et vide sens, ça m'a encore plus conforté à l'idée de redoubler d'efforts (sport, rusticité, culture G) pour un jour avoir l'espoir d'intégrer un des régiments de forces spéciales(13🙂). Forcement je ne me voile pas la face, le monde militaire pourrait ne pas me convenir, (personnellement je ne doute pas, mais l'humain change rapidement avec le temps😂) c'est pourquoi j'ai décidé soit de rejoindre la réserve soit de faire une PMP afin de ne pas y aller la fleur au fusil et de comprend réellement ce que ça implique. Dans le cas où ce monde me plaît bien mais que j'échoue aux tests et stages FS (même si à ce stade je n'ai pas le choix de réussir, je m'y suis contraint) je déciderais de placer mes compétences acquises en informatique au service du 54 RT, 44 RT ou des 2 RH (au final l'argent m'importe peu du moment où je sais que j'ai des histoires à raconter à mes futurs petits enfants) J'espère que cela explique pourquoi je suis motivé à rejoindre les forces spéciales. C'est quelque chose de difficile à exprimer avec des mots, mais c'est une passion qui m'habite et pour laquelle je donne tout. Merci 😁
    7 points
  43. Salut, Vous trouverez ici un déroulé de tout mon parcours pour devenir réserviste. (armée de terre) Quant à la FMIR, je passerai les détails inintéressants concernant les séances de sport, etc. J’ai essayé de noter des choses et mes impressions pour tous les jours, mais je n’avais pas forcément le temps, vous verrez que des fois ce n'est pas très détaillé. Donc n'ayez pas l'impression que certaines journées n'étaient pas chargées, je n'ai pas juste pas noté beaucoup de choses. 5 oct : JDC, le contenu est pas forcément très intéressant, mais on a eu des cadres vraiment cools qui ont su rendre ça sympa et instructif. Suite à ça, je m’inscris sur le site reservistes.defense.gouv.fr, je téléverse tous les papiers etc. J’appelle la cellule de recrutement de la réserve du régiment, ils me disent que des places vont très bientôt se libérer. Je candidate, il est demandé un certificat médical sur la capacité à vivre en collectivité et à faire du sport, à faire avec un médecin généraliste. Une fois fait, je prends rdv pour un entretien. 16 nov : j’ai enfin mon entretien, avec un adjudant-chef, réserviste, on discute sur l’armée, mes motivations, il me parle de l’armée, de la réserve, de ses missions, il m’explique bien que même un réserviste s’expose à certains risques. Il me propose deux FMIR (maintenant FGIR), en avril et en juillet-aout. NB : Ayez bien tous les papiers, arrivez dans une tenue correcte, enfin voilà c’est du bon sens Début janv : mon référent me contacte par mail, il me demande si je suis toujours partant pour faire la FMIR d’avril. 15 fév : après 2 rdv annulés, je passe enfin ma visite médicale au cma (centre médical des armées) au régiment. Ça se passe bien, je m’attarde pas là-dessus il y a déjà plein de retex sur le sujet. On reçoit des mails de l’encadrement de la FGIR, on nous donne la liste d’affaires à prendre. (vous trouverez à la fin mes conseils sur du matériel perso à avoir et les trucs à apprendre). On avait aussi une liste de documents à avoir, et un chant à apprendre. 16 avr, J1 : enfin le grand jour, j’arrive au régiment vers 14h30, on rencontre une partie de l’encadrement, on perçoit le memento, le carnet de chants et de traditions du régiment, et le carnet de tir. On donne les autorisations au droit à l’image (à ne pas oublier, super important, surtout pour les mineurs). On se change en tenue de sport perso, et on part sur un test de tractions. On nous a juste demandé d’en faire 4, je n’ai pas eu de problèmes pour ça, mais ceux qui n’y arrivaient pas ont fait des pompes à la place. On enchaine avec un foot. Ensuite on apprend les bases de l’OS (ordre serré) : repos, garde à vous, droite-droite et gauche-gauche. Un sergent a demandé si on avait froid, et certains ont eu la bonne idée de répondre oui, alors qu’il faisait bon, donc est reparti sur un peu de sport. On a ensuite un petit cours sur le fonctionnement des armées, d’un régiment, d’une compagnie, de notre brigade, etc. Nous sommes ensuite répartis dans des chambres. Sur 29, il y avait 4 filles, donc dans une chambre à part. J2 : lever 6h, on se met d’accord pour se lever à 5h45 pour avoir plus de temps. On se dirige ensuite vers l’Ecole du Génie pour percevoir notre paquetage. On sort nos affaires civiles indispensables et on les mets dans les sacs milis, et on dit au revoir à nos sacs civils, qu’on récupérera à la fin. Retour au régiment, on perçoit le FAMAS à l’armurerie. On se dirige ensuite vers un camp militaire, où on restera pour presque toute la FMIR. Nous n’avons dormi au régiment que la première et la dernière nuit. Ensuite, nous avons eu un petit cours sur la fonction de militaire (droits, devoirs, etc). J3 : Cours de topographie, perception d’un casque spectra, un masque balistique, la gamelle, la gourde, le tatou. OS. Mon groupe est ensuite retourné au régiment pour passer le PSC1. Ensuite, cours sur le renseignement, et les véhicules. J4 : encore de l’OS, on apprend la marche au pas. Règles ISTC. Cours NRBC, c’était super intéressant, on a pas perçu d’ANPVP mais on a pu l’essayer. On a ensuite enchainé avec le PO (parcours d’obstacle). On a ensuite enchainé avec un cours sur la LATTA. Malheureusement, premier abandon, pour raisons personnelles. J5 : parcours cohésion dans la forêt. On se relayait pour porter un tronc d’arbre à 4. Arrivés à une flaque de boue, on a tous sauté 1 par 1 dedans pour s’y immerger, avant de faire passer le tronc et on a continué le parcours. Le reste de la journée était consacré à la MOAL (maniement opérationnel de l’armement léger). Etant tireur sportif, je n’ai pas eu de difficultés là-dessus, c’est juste les procédures qui changeaient par rapport à ce qu’on apprend en stand de tir. On drill les stades 0, 1 et 2 (respectivement arme vide, approvisionnée, chargée), les postures et les incidents de tir. On a ensuite un cours sur les transmissions. J6 : démontage/remontage FAMAS. On le fait deux fois, puis on se chronomètre. Encore de l’OS. On enchaine ensuite avec une séance de sport. Un tournoi d’un jeu dont j’ai oublié le nom, qui se joue avec un ballon de rugby, et pendant qu’on ne jouait pas, c’était sport de combat. J7 : encore de l’OS. Séance de tir toute la journée pour mon groupe. Nous percevons nos rations pour la première fois, et on a mangé presque que ça jusqu’à la fin. Je m’en suis bien sorti au tir, certains ont eu plus de mal mais globalement ça allait. On tirait sur des cibles tournantes, à 25m et 50m debout, 75m position intermédiaire, 100m couché, et 200m couché bipied. Tout le monde a validé son module bravo. Pendant ce temps-là, les 3 autres groupes ont fait leur première journée de combat. J8 : première journée de combat pour mon groupe, ça se passe globalement bien Les jours suivant c’est surtout du combat, on apprend à se grimer, on tire à blanc, missions de surveillance, on apprend à passer les carrefours, etc. J11 : dans la soirée, on part en GBC, on est déposés par groupe à une dizaine de kilomètres du camp, pour une marche jusqu’au quand, à l’issue de laquelle nous devions progresser dans le camp en considérants les autres groupes comme ennemis, pour un exercice de combat. Chaque groupe partait avec 30 minutes d’intervalle, mon groupe est parti en dernier. De base on était censés le faire en marchant, mais les cadres qui étaient avec mon groupe ont dit, en gros : « concours de b…, on va le faire en courant ». On est partis avec 1h30 de retard sur le 1er groupe, mais on est arrivés 10 minutes après eux au camp. Avec musette, FAMAS et en Haix. L’exercice de combat se déroule bien, l’objectif est rempli. J12 : le 6e RG fait partie des troupes de marine et comme le veut la tradition, le petit déjeuner était constitué d’une sardine. (pour ceux qui connaissent pas, elle est crue et entière). Dans la journée on a fait les tests sur tous les cours, et une course d’orientation. Le reste de la journée a été consacré au nettoyage du FAMAS. C’est bien chiant, il y a des petits recoins partout, mais il faut bien que ce soit fait. J13 : cérémonie, on perçoit la pucelle du régiment, la fourragère, le patch de la brigade, et on a nos affectations. On enchaine avec la cérémonie, où nos familles étaient présentes. Ensuite, nous avons pu assister à la passcom de la compagnie qui encadrait la FGIR. On a eu nos affectations. On a fini les TIG. Ensuite, pour ceux qui étaient affectés dans la même compagnie que moi, on a rencontré le capitaine et un ADC, on a discuté et ils nous ont remis le patch de la compagnie. Le matériel : +++ : - Cotons-tiges pour nettoyer le FAMAS, une boite de 100 c’est bien comme ça vous avez de la marge, ça pèse rien et ce sera pas perdu. - trousse de premier secours : vraiment la base, il ne faut surtout pas s’encombrer inutilement, pansements, compresses, désinfectants et compeed (ça c’est LE truc à avoir, pour moi) c’est des pansements pour les ampoules, prenez en plusieurs boites. - du PQ et des mouchoirs, ça va probablement vous servir - si vous avez des lunettes, prévoyez un étui et une paire de rechange. J'ai failli casser les miennes plusieurs fois, je recommande vivement - lessive à main : c'est le truc que j'ai oublié, ça m'aurait bien servi, même si on peut se débrouiller sans. + : - Sachets plastiques zippés, ça peut servir, pour mettre un carnet/téléphone par exemple, quelques un suffiront - Quelques barres de céréales ça peut être utile Les trucs à apprendre avant ; c’est pas indispensable mais vous gagnerez beaucoup de temps, que vous pourrez consacrer à autre chose : - Les grades - Alphabet OTAN - Règles ISTC - Si vous pouvez, les pièces du FAMAS et ses caractéristiques principales (portée pratique/théorique, vitesse d'une balle en sortie de canon, poids à vide/chargé) - L’organisation de l’armée, ses acronymes/sigles (ex : C1, C2, CDU, SSA, CEMA, etc) J’ai peut-être oublié des choses, vous pouvez aller voir sur instagram, je ne sais pas si j'ai le droit de donner des noms de comptes donc je vais pas la faire, mais voilà il y a des comptes dédiés à la réserve militaire et vous pourrez y trouver d'autres retex et conseils.
    7 points
  44. A partir de là, comment peut-on sérieusement envisager de bâtir une "armée européenne" ? Je persiste à dire que cela restera un rêve tant les mentalités, les compréhensions, les intérêts des Européens divergent voire s'opposent. BTX
    7 points
  45. Math00, bien au delà du sujet, je te conseil de travailler sur ta capacité à prendre sur toi, et faire preuve d'un peu plus de sang froid et de modestie car si tu réagis au quart de tour sur un commentaire à peine piquant, tu déchanteras vite une fois ton contrat signé et tes rangers enfilées. Je ne pourrais te dire pour ton test, mais effectivement, renforce ton mental pour ne plus jamais avoir à toucher ça. Tu risques de mettre ta vie et celle des autres en danger.
    7 points
  46. Il n'y a aucun critère véridique... Le recrutement se fait en fonction des profils et des besoins. La seule vérité ? Tenter sa chance. Et par expérience vous serez surpris des sélections...
    7 points
  47. Il y a des filles, des très bonnes et des moins bonnes... C'est un milieu très masculin, donc il faut assurer à tout niveau: déjà, physique, puis niveau comportement. Les stages maintenant sont une grosse blague, et il n'y a plus aucune réelle sélection. Avant, si on ne faisait pas gros minimum palier 6 au luc léger, on ne pouvait même pas inscrire la spécialité sur sa liste de souhaits... Maintenant, au vu des besoins en effectif, ça recrute tout et n'importe quoi. Le stage Maquis est presque donné. On se retrouve donc avec des militaires, hommes et femmes, qui parfois sont largement au dessous de ce qu'ils devraient être. Donc certes, ils arrivent en unité avec un béret sur la tête, mais ne seront pas respectés pour autant. Étant une spécialité que l'armée de l'air a trouvé bon de trop féminiser, je ne vous dit pas la déception pour les cadres quand ils reçoivent un jeune qui ne fait pas l'affaire. Et je ne le cache pas, souvent ce sont des femmes. Elles arrivent, ça part courir, 1km après il n'y a plus personne.... ça ne fait même pas une traction, ça n'est même pas niveau 5 au CCPM alors que pour une femme ce n'est vraiment pas compliqué, et pire, ça ne tient pas un chien ou ça n'arrive même pas à courir un peu avec un costume (pour les cynos, mais la question vaut pour tout le monde).... Puis il y a les 8km Famas à faire en moins d'une heure et 400m puissance à faire tous les ans. ça ne veut pas se cacher sur un arbre parce que c'est trop haut et ça n'arrive pas à tractionner, ça ne veut pas se cacher dans un coffre de bus car ça fait une crise d'angoisse, ça ne veut pas se cacher dans une buse car ça a peur des araignées et des bêbêtes. Donc obligés d'aller chercher un mec pour faire malfaiteur... super. Si vous voulez faire Fusco, oui, vous aurez des marches longues avec un sac à dos de 20kg sur le dos.... vous voulez faire Fusco ou secrétaire, au final? Non, vous n'avez pas de fourragère, seuls les CPA en ont niveau Fusco. Si vous arrivez en unité et que lors de l'instruction ou avant la garde le groupe part faire un footing de 8km et que 1km après vous êtes déjà 500m derrière à la ramasse, que vous ne faites pas d'efforts pour devenir meilleure, vous allez passer pour un boulet et être la risée de tout le monde. Même en EP, la majorité des gars sont un minimum physiques et la plupart adorent faire sport. Il faut être niveau 4 aux CCPM pour prétendre au moins partir en OPEX. Les boulets généralement ne seront pas trop envoyés en OPEX ou se contenteront d'un Guyane ici et là (et il faut quand même le niveau 4)... Je vous rappelle que vous voulez intégrer une unité un minimum combattante et physique. Si vous n'êtes pas physique et ne comptez pas vous améliorer et que vous avez déjà peur des marches, changez au plus vite de souhait de spécialité. Vous aurez quand même des instructions physiques, vous porterez le gilet pare balles de 15kg obligatoire à chaque garde à l'entrée base, vous aurez très souvent froid lors des gardes l'hiver, avec la joie de se prendre une averse gelée à l'entrée base ou lors d'un bouclage, vous ferez des marches et nuits sur le terrain pendant certaines instructions, vous aurez des MDC communes avec d'autres bases où vous allez faire du combat dans la pampa sur plusieurs kilomètres avec sac à dos de 8h à 19h minimum, voire après la nuit selon les cadres. De plus, la BFSA est à fond sur la réforme Air Fusco 2025 où ils souhaitent que tous les Fuscos même en EP soient plus rustiques et capables de soutenir par exemple le CPA 20 en mission à l'étranger et prendre leur place au besoin, tout ça d'ici 2025. https://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/airfusco25-du-nouveau-pour-la-force-protection-de-l-armee-de-l-air Je connais des MTA Fusco femmes qui sont des vraies machines, et assurent très bien le travail et sont très respectées, mais elles ne font pas palier 5 au luc léger et n'ont pas peur d'une marche avec sac à dos... C'est sûr que le travail de base peut paraître simple, faire la garde autour du grillage, mais une chose à garder en tête c'est qu'en cas de problème, c'est à VOUS d'être la protection de la base. Si un mec de 100kg fait le border sur base, c'est à vous d'aller l'interpeller et voire même aller au contact, vous n'allez pas attendre que ça soit votre chef de groupe ou le cyno qui y aille, c'est à vous de le mettre au sol, le contrôler, le palper et peut-être même vous battre avec. Si une base aérienne à l'étranger est prise à partie, c'est à vous de la défendre en première ligne avec votre armement. ça n'arrive pas tout le temps, mais il suffit que ça arrive à l'instar du Tchad en 2008... Maintenant que vous savez, c'est à vous de voir. Soit vous vous sentez de faire cette spé, et vous vous lancez en vous améliorant considérablement au sport, soit non et alors il y a quand même beaucoup de spés intéressantes dans l'armée de l'air moins physiques. Les femmes sont plus que bienvenues, ça il n'y a pas de souci, tant qu'elles font le travail. Une femme qui fait le travail est par contre beaucoup plus respectée car les hommes sont quand même conscients que pour arriver à leur niveau physique, elle doit faire beaucoup plus d'efforts. ça, il n'y a pas de souci non plus, ils ne sont pas de mauvaise foi.
    7 points
  48. ON synonyme de "GROS CON". S'il y avait une rubrique "POUBELLE" votre question rejoindrait son fond. Sans doute aucun. Vous voudrez bien CATHODEFRANCE lire les posts de la rubrique OPEX BARKHANE et vous me direz si les fantassins sont des intermittents du spectacle. BTX
    7 points
  49. Question pour un champion. Je suis..adepte d'une méthode relationnelle d'approche particulière qui consiste à poser une question....... Je suis...... avant même toute réponse je pourris copieusement les utilisateurs du forum qui sont sensés m'apporter des réponses..... Je suis.. je suis paranoïaque ?
    7 points
  50. Retex concours externe SOG1 Octobre 2018 Présentation du concours Le concours se compose de 3 épreuves, une écrite, une physique et un oral. L’épreuve écrite permet l’admission aux épreuves sportives et aux oraux. Pour le concours d’octobre 2018, j’ai dû m’inscrire en mars 2018 pour au final avoir les résultats en février 2019. Donc c’est un long cursus de quasiment 1 an. L’inscription se fait sur internet, il faut remplir un dossier et fournir quelques documents, et accessible à tout le monde sous conditions d’avoir le BAC ou un équivalent. De surcroît, il est gratuit. Le concours externe est accessible aux civils, GAV, militaires etc… Contrairement au concours interne, qui lui diffère sur certains points, qui est accessible qu’aux GAV ou aux militaires ayant 4 ans de service au 1er janvier de l’année du concours. Il est possible de passer 3 fois le concours externe et 3 fois le concours interne donnant une possibilité de 6 cartouches. (Même si je pense qu’au bout de la 2-3ème il faut se rendre à l’évidence mais ce n’est que mon avis). Une fois inscrit, vous recevrez un mail de confirmation avec votre numéro de candidats. Présentation personnelle Pour ceux qui ne me connaissent pas sur le forum, je suis Sergent dans les Troupes de Montagne dans ma 5ème année de service. J’ai des qualifs montagne, 2 OPEX, du Sentinelle à revendre et diverses missions à mon actif. Je sors de l’EMHM. Et j’ai 22 ans. Physiquement je me démerde pas mal, j’aime le trail et le ski de rando fin la montagne en général et j’aime bien lire (c’est par phase quand je complexe de mon manque de culture g). Et au passage je suis modérateur sur ce forum ;) Epreuve écrite Après une inscription au mois de mars 2018, je reçois un mail confirmant mon inscription et un peu plus tard j’en reçois un deuxième confirmant la date de l’épreuve écrite ainsi que son lieu. Comme je suis de région Rhône-Alpes le centre de l’épreuve sera à Grenoble à l’ALPEXPO, le 03 Octobre 2018. L’épreuve commence à 9h et finira aux alentours de 17h30. Les frais de déplacement sont à notre charge ainsi que le repas du midi. Bien entendu, il ne vaut mieux pas être en retard au risque de se faire refuser l’entrée ou de commencer les épreuves en retard. J’arrive dans ce grand hall d’exposition, de nombreuses tables individuelles sont disposées en différents « carrés » qui sont numérotés. Après une fouille, il faudra se diriger vers le « carré » correspond au numéro sur la convocation. Apparemment c’est difficile pour certaines personnes de comprendre ça… M’enfin... Premier constat, on est BEAUCOUP !! A la louche je dirais, 4000-5000, et le deuxième c’est qu’il y a beaucoup de sièges vides. En effet, beaucoup s’inscrivent,et pour X ou Y raison ne viennent pas… Tant mieux pour nous on va dire. J’ai aussi été impressionné mais la « population » présente au concours écrits, des vieux, des jeunes, des gros, des musclés, e,fin de tout... J’avoue que une des premières choses qui m’est venue à l’esprit c’est « Putain, je serais dégouté de me faire ma place à l’écrit par un « gros » qui passera pas le sport… » (Bon j’avoue ce n’est pas bien de penser ça, c’est réducteur, discriminant etc… Mais je l’ai pensé. Sorry). Effectivement les épreuves écrites permettent l’accession aux épreuves suivantes, et au final vous n’êtes qu’un nom ou un numéro sur une copie donc n’importe qui d’un minimum préparé intellectuellement à ses chances. L’épreuve écrite se compose de 3 étapes, une composition générale de 4h, des tests psychotechniques, et un inventaire de personnalité. Le sujet d’octobre 2018 c’était « L’automobile aujourd’hui, est-elle toujours indispensable » (Un truc dans le genre hein). Elle dure 4H. Les différents chefs de centre se coordonnent et l’épreuve est lancée en même temps dans toute la France. Pour avoir une bonne note, il faut faire tout simplement une composition structuré. Introduction avec problématique, présentation du plan. Parties distinctes avec sous-parties et exemples. Une conclusion et une phrase d’ouverte. Tout simplement. Éviter les HS, j’ai pu entendre certains parler de l’utilisation de la voiture pour partir en vacances (AHAHAHA Echec). Pour les tests psychotechniques sont des tests plus au moins banales avec une difficulté croissante. Pour s’entraîner rien de plus simple, il faut acheter des livres ou sur internet. Il faut comprendre la logique des tests pour pouvoir éliminer rapidement les mauvaises réponses. En gros plus, on voit des cas différents plus on connaît déjà les méthodes pour résoudre. L’inventaire de personnalité c’est un questionnaire avec différentes questions comme « aimerais-tu être fleuriste » et il faut répondre « complètement d’accord – d’accord – un peu d’accord – pas du tout d’accord ». Au final toutes vos réponses sont analysées et donne naissance à une courbe de personnalité. Cela permet de déceler les différents mythos et/ou psychopathe. Durant la journée, il n’y a qu’une pause déjeuner de 1h30-2H sinon le reste se passe le cul assis sur sa chaise et en silence ! Avec une estimation d’environ 15 000 inscrits sur le territoire, 10 000 candidats se sont présentés aux épreuves écrites et 4500 recevront une réponse positive pour l’accession aux épreuves suivantes. Les résultats ont été publiés le 07 novembre, sur le site du recrutement de la gendarmerie. Les noms sont classés par ordre alphabétique. Épreuve physique et Oral J’ai reçu ma convocation par courrier, m’indiquant que je passais les épreuves de sport et du jury le 08-09 janvier 2019 à Sathonay le camp en région lyonnaise (Car je suis de la région Rhône-Alpes). Encore une fois, les frais de déplacements sont à votre charge ainsi que le repas et les éventuelles nuits d’hôtels entre les deux jours. Je passe le sport le 08 et les entretiens le 09. Épreuve sportive A la fameuse épreuve sportive, qui a l’air facile en apparence mais beaucoup se casse les dents par excès de confiance ou manque de préparation ! (Souvenez-vous du gros… !). Une note inférieur à 03/20 est éliminatoire et croyez-moi il y en plein qui se font éliminer. La présentation du parcours est consultable sur le site du recrutement et il est possible avec très peu de moyen de reproduire le parcours. Donc, foncièrement, pas d’excuses. Pour ma préparation, j’ai tout simplement continué mon entrainement quotidien en accentuant sur le cardio, donc footing, fractionnée, trail et travail en salle de musculation. La convocation était à 08H00, nous étions 15 sur 16 (1 ne s’est pas présenté aux épreuves). Aucun retard (la personne en retard n’aurait pas été acceptée de toute façon). Vous êtes accueillis par des gendarmes qui vous mènent au gymnase après deux trois vérifications administratives et vous serez récupérés par le « bureau des sports ». Présentation du parcours. Puis échauffement de 15 minutes et passage des candidats. Étant le dernier de la liste, je suis passé à quasiment 11h00. Les deux féminines sont passées en premier. Une fois les épreuves finis, nous sommes relâchés et le rdv est donné pour le lendemain. Bilan : J’ai eu sans aucune surprise une excellente note. Sur les 15, il y a eu 4 qui ont une note éliminatoire mais qui avaient la possibilité de quand même passer les entretiens du lendemain en entrainement. Et nous étions que 4-5 à avoir au-dessus de la moyenne. Mes petits conseils sont, bien entendu, une préparation physique importante. Des tests sur le parcours en amont pour pouvoir se situé et mieux se préparer. ATTENTION à l’épreuve de «simulation de combat » qui est assez perturbante, car non commune. Premièrement sa glisse fortement sur le parquet du gymnase donc attention aux baskets, et dès que les poids touchent le sol, il faut recommencer donc percuter assez rapidement sinon on perd énormément de temps. Pour rappel au-delà de 2min55 c’est -1 pts toutes les 5 secondes… Ça va vite ! Très vite. J’avais anticipé la chose et optimisé ma prépa pour faire le parcours en moins de temps possible avant cet atelier (J’étais en moins de 2min, genre 1min56-58). Deuxièmement, prenez votre temps pour pas le faire en précipitation et gardez votre sang-froid. Cette épreuve est gérée par le « bureau des sports » mais elle est supervisée par un colonel qui sans aucun doute émet un avis sur votre performance mais surtout sur votre implication et votre persévérance. Donc pas de panique si vous avez une note pas terrible car déjà ce n’est que coefficient 3 mais si vous vous êtes sortis les doigts, c’est que positif. Ils ne veulent pas que des athlètes de haut niveau. Les Oraux. Les Oraux se composent d’un entretien avec un psychologue, d’un autre avec le jury. Je suis convoqué le lendemain de l’épreuve sportive avec un passage chez le psychologue à 10H00, et chez le jury à 15H00. Étant déjà militaire, je n’ai pas eu le droit aux fameuses questions du psychologue sur « tu as conscience que tu peux tuer des gens ? Comment le vit ta famille ? Etc… ». De plus étant sergent, j’ai eu pas mal de question sur mon vécu militaire et les différents évènements de ma carrière. Ainsi qu’une présentation de moi-même. Sans vendre du rêve, j’ai décrit mes différents ressentis sur certains évènements ainsi que les réactions que j’ai pu avoir. J’ai expliqué pourquoi je souhaité quitter l’ADT pour la GN en tout honnêteté et en exposant mon projet. Ce passage peut être perturbant pour certains candidats, car les questions sont parfois un peu personnel mais au final rien de bien intrusif… On nous demande pas notre catégorie de porno préférée comme j’ai pu l’entendre (Et au pire je peux vous la dire hein ;)). C’est comme tout, cela se prépare et on anticipe les questions comme nos défauts et nos qualités. Et rappelez-vous, vous avez rempli un inventaire de personnalité qui sans aucun doute est connu par le psychologue et permet de déceler les mythos ou les psychopathes qui seraient passés entre les mailles du filet. J’ai entendu que pas mal de candidat, se faisait recaler par le psy… Je ne connais pas l’exactitude de cela mais bon autant ne pas la négliger et si préparer correctement. Le jury C’est on va le dire, une des épreuves déterminantes du concours avec son coefficient 7. Et cette fois nous sommes devant un jury qui vous posera des questions sur vous et vos motivations (ENFIN ?!). La durée de l’entretien est censée être de 20 min pour tous les candidats. Elle se passe en deux partis, d’abord un exposé oral sur une question d’ordre générale puis des questions de tout ordre posé par le jury. Petite particularité, les GAV et les militaires devait se présenter devant le jury avant de commencer… (Comme ce qu’on apprend et utilise au quotidien quand on rentre dans le bureau de son supérieur hiérarchique.) Je rentre, je me présente et je pioche parmi une dizaine de sujets. Mon sujet c’était « Le commerce traditionnelle face à internet » (un truc dans le genre). S’en suit une préparation de 10 min dans une autre salle. Contrairement à ce que j’ai pu entendre dans les couloirs par certains candidats il est nécessaire pour maximiser ses chances de faire un exposé bien structuré, semblable à l’écrit donc une introduction, un plan et une conclusion. La durée de l’exposé doit être d’environ 10 min mais les examinateurs peuvent y mettre fin à tous moment. J’ai encore une fois entendu tout et n’importe quoi, des gens qui ne faisais que 2-3 minutes, des gens qui se font interrompre etc… Personnellement, j’ai pu dérouler mon exposé au complet en toute fluidité durant approximativement 10 min. Ils m’ont ensuite demandé de me présenter, et j’ai dû une nouvelle fois répondre à des questions sur mon passé militaire. J’ai exprimé ma vision du commandement, et différents points sur l’armée. Argumenté certaines questions comme « pourquoi la GN ?, tu ne vas pas t’ennuyer ? Et si tu n’arrives pas rejoindre ça, tu fais quoi ? », Encore une je m’attendais à ce genre de question, je m’y étais préparé et j’y répondu en toute honnêteté. Au bout de 20 min, une alarme a sonné sur le portable de l’examinateur, alors que je pensais devoir mettre fin à l’entretien, j’ai continué à discuter avec eux 2-3 minutes de plus. Alors qu’un autre candidat n’avait même pas eu le temps de finir sa phrase… (Je ne sais pas ce qu’il est advenu de lui). A l’issue de ces entretiens, quelques formalités administratives et me voilà à nouveau relâché en attente des résultats qui seront publié sur le site du recrutement le 08 février (1 mois après). Résultats Nous voilà un mois après, je rafraichis la page toutes les 10s en attente des résultats… Il tombe aux alentours de 15H30 ! Pour rappel sur les 4500 admis aux sports et oraux, seulement 1320 seront pris. La liste n’est plus par ordre alphabétique mais ordre de classement. Donc à vous de choisir si vous commencez par le bas ou le haut. Comme je suis un bon blaireau, j’ai commencé à partir de la deuxième feuille pour rapidement finir à la fin des 1300 noms sans trouver le mien… Dans mon canapé en position allongé, le cœur battant à mach 12, deux trois faux espoirs avec des admis qui avaient un nom similaire au mien et la déception m’envahissant. Je décide de refaire un passage du tout début et bien regarder chaque nom mais surtout je passe de la position allongé à assis ! Et la sur la première feuille je vois mon nom… Quel con que je suis à me mettre le stress ! Je suis donc à ma grande surprise dans les 100 premiers. Joie intense puis retour à la réalité ahaha. La suite J’avoue que pour l’instant, je nage un peu dans le flou… J’attends que sa se tasse pour avoir les différents éléments. Étant déjà militaire, j’ai quelques particularité comme par exemple la VM qui je dois passer à mon CMA et non comme les civils dans un centre. ATTENTION encore une fois, pour moi ça n’en pose pas de problème, mais certains civiles après tout le parcours du concours sont recalés pour inaptitudes médicales donc soigné vos dents et tous vos petits bobos pour éviter une inaptitude débile… De plus, je dois envoyer mes documents concertos pour permettre le suivie de mes états de service, et la reprise de mon indice une fois affecté en école. L’incorporation Question épineuse, actuellement il y a un bouchon… Les incorporos des admis de mars 2018 ne sont pas encore rentré en école après déjà plus d’un an d’attente. C’est d’ailleurs pour cette raison que le concours de MARS 2019 a été supprimé. Mais récemment, le budget a été voté et il devrait intégrer en Aout 2019, le « trafic » se fluidifiant, il est envisageable pour les 100 premiers de Octobre de 2018 d’espérer une intégration en Décembre 2019 et pour le reste courant 2020… Permettant petit à petit de reprendre un cours normal des incorporations. Préparation Cela va faire l’objet d’un autre post dont je vais mettre le lien mais un grand remerciement à Mickaël de l’association oppidum, grâce à son implication, son exigence et ses immenses connaissances, j’ai pu me préparer à ce concours et surtout le réussir (je partais de loin mais comme quoi avec un peu de travail et d’effort ça passe). Voici le lien : https://www.aumilitaire.com/communaute/topic/36034-préparation-au-concour-sog-association-oppidum/ Un autre lien cette fois-ci, c’est celui d’un forum « G comme Gendarmerie » que j’ai découvert sur le tard qui regroupe des gendarmes (surtout des candidats) et qui vous permettras d’avoir des informations complémentaires sur tous les concours que ce soit GAV ou SOG. lien : https://gcommegendarme.fr/ Et si jamais vous avez réussi le concours d’octobre 2018, il y a un groupe facebook que vous pouvez rejoindre et qui regroupe une majorité des admis. Voilà Voilà ;) Petite note pour les personnes du forum qui me connaissent un peu, effectivement ça sera la fin de mon aventure chez les troupes de montagne…. J’ai fait ce que j’étais venu rechercher, j’ai réussis les tests qui me faisais rêver et j’ai réalisé certaines choses sur moi-même. Il fallait choisir et je l’ai fait. Il me reste encore 1 an à « profiter » en régiment et puis voilà ! C’est tout en restant dans l’institution que je vais explorer de nouveaux horizons ! (C’est beau ça nan ? Je vends du rêve là :p)
    7 points

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