Pas du tout d'accord.
Les contrôleurs de l'AdA passent déjà plusieurs mois à l'ENAC durant leur formation (entre autres, stages SPCA, SPCC, et STC de mémoire).
Ensuite, il y a tous les ans des contrôleurs aériens qui passent par l'ENAC en reconversion, qu'ils soient 3212, COA, ou en route, pour devenir contrôleur aérien civil (TSEEAC (Technicien), ou ICNA (Ingénieur)). Il y a d'ailleurs eu un gros recrutement de contrôleurs militaires pour l'aviation civile l'an dernier (officiers et sous-officiers).
Et en ce moment, il y a une hémorragie de contrôleurs aériens de l'armée de l'air, sous-officiers, qui ne renouvellent pas leurs premiers contrats pour partir faire contrôleur dans l'aviation civile. Et c'est un vrai problème, car ça marche. C'est tellement un problème que l'armée de l'air vient de prendre des mesures de fidélisation encore jamais vues, et qui ne s'appliquent qu'aux spécialités 32xx sous-officiers (augmentation de la prime de sécurité aérienne à 25% (mesure déjà prise il y a quelques années), passage du grade supérieur lié au passage des qualifications de contrôleurs aérien (les sous-officiers contrôleurs vont donc monter en grade beaucoup plus rapidement que les autres sous-officiers), et passage pour les volontaires au grade de Lieutenant de carrière, sans concours, lors de l'obtention de la qualification "chef de quart".
Enfin, depuis au moins 10 ans, les contrôleurs de circulation aérienne suivent une formation 100% agrée par l'aviation civile (la DSAC), et détiennent le même diplôme que les contrôleurs ingénieurs de l'aviation civile (les ICNA) : la licence communautaire de contrôleur aérien, délivrée par la DGAC, et valable dans toute l'union européenne. Cela leur permet de passer des concours de l'aviation civile sur titre afin de rejoindre l'ENAC pour faire contrôleur aérien civil... (recrutement "RUE").