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piranha

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Tout ce qui a été posté par piranha

  1. My sweet summer child, tu crois vraiment que le test pour entrer dans la Légion Etrangère serait de « rester accroupi contre un mur » ? Nous, on fait ça pour s’amuser, on reste comme ça pendant des heures parfois, jusqu’à tomber par terre. Ça nous amuse beaucoup. Voici la liste des tests : tractions, test de Luc Léger et natation. https://www.legion-recrute.com/fr/les-tests
  2. La RCIR française n’est pas mauvaise, vraiment pas mauvaise. Quatorze menus différents, des desserts variés, un emballage solide – ce sont des avantages évidents. Mais il y a aussi des inconvénients, qui poursuivent ces rations depuis des années : L’absence de pain. Les biscuits secs et durs, salés, ne remplacent pas le pain. Dans d’autres armées (et j’en ai testé beaucoup), ces galettes sont plus tendres et aérées ; dans la RCIR, on peut s’y casser les dents. De plus, quand nous combattions autrefois les Maures et les Sarrasins dans le Sahara, sous la chaleur, ces biscuits développaient un goût et une odeur chimiques persistants, au point d’être immangeables (et plus tard, le service médical les a d’ailleurs interdits, jugeant qu’ils pouvaient être dangereux). C’est sans doute le plus gros problème. Peu de boissons isotoniques et de boissons en général. Cela paraît évident : un soldat doit beaucoup (BEAUCOUP) boire, même en climat tempéré. Je pense qu’un doublement des boissons (isotoniques, thé, café) ne ferait que du bien. Mention spéciale aux isotoniques qui, sous la chaleur, se transformaient en une boule compacte qu’il fallait longuement secouer, en jouant au foot avec une bouteille de Diago remplie de cette masse. Un choix de plats principaux parfois incompréhensible. Par exemple, le thon au riz et lait de coco m’a longtemps laissé perplexe – et on ne pouvait le manger qu’en cas de grande faim. Le porc créole au riz et à l’ananas n’était pas mieux compris. Bien sûr, c’est une question de goût, mais certains plats ne sont consommés par absolument personne. Dans certains cas, même les locaux n’en voulaient pas, comme le « célèbre » fromage fondu, qu’on ne pourrait même pas donner aux prisonniers – ce serait une violation des Conventions de Genève… Le poids. Pour un déplacement motorisé, ça va. Mais en marche à pied, c’est trop lourd. Lors de patrouilles avec embuscades, par exemple, il fallait trouver des astuces, en laissant les conserves les plus lourdes (certes en solides boîtes d’aluminium, pratiques pour chauffer au feu, mais trop lourdes à porter). Les sucreries. Là aussi, pas idéal. La nouga et les pâtes de fruits sont désastreuses pour les dents. Un sachet de fruits secs ou de noix serait une excellente alternative. Le combustible solide. À un moment, les pastilles classiques ont été remplacées par d’autres, dans un emballage vert foncé. Dans le Sahara, elles gonflaient sous la chaleur, faisaient éclater leur emballage et répandaient partout dans la ration un liquide jaune infect, qui contaminait tout le reste. Ce qu’il y a de plus regrettable – comme souvent dans l’armée – c’est qu’on ne demande jamais l’avis de l’utilisateur final. J’ai mangé plusieurs camions entiers de ces rations au cours de mon service, mais jamais personne n’est venu me dire : « Camarade, tout va bien avec la RCIR ? Qu’est-ce qu’il faudrait changer, améliorer ? » Dommage.
  3. Ce sont les chars Merkava. La reste est intuitif.
  4. «Nous sommes aujourd’hui l’armée la plus efficace d’Europe.» Monsieur le général aurait mieux fait de mentir un peu moins. On ne doit pas mentir à l’armée : c’est dangereux, cela mène à planer dans les nuages et à de multiples déconvenues. Une armée doit avoir une compréhension claire de sa place, de ses points forts et, surtout, de ses points faibles. Elle doit garder les pieds bien ancrés au sol. Ainsi, dès son tout premier ordre, le général s’est montré soit rêveur, soit menteur, soit marchand de fumée. On ne peut pas faire confiance à un tel homme – cela coûterait trop cher. Mauvais, monsieur le général, très mauvais. Ceci n’est, bien entendu, que mon avis personnel, néanmoins forgé à partir d’observations objectives et de mes propres réflexions.
  5. piranha

    BM4

    Quelle amère destinée vous me prédisez, quelle fin horrible pour ma carrière ! (En réalité, je crains que tout se termine bien plus vite, et pas du tout à Aubagne. Malheureusement, l’armée française a de moins en moins à m’offrir, le commandement ne cherche même pas à accrocher une carotte plus sucrée, et le stimulus n’est plus assez piquant pour me pousser en avant.) Vivement la RJI !
  6. C’est exactement ainsi qu’il faut le présenter à Aubagne. À votre place, j’essaierais tout de même. Ne cachez rien, mais insistez sur le fait que vous avez compris votre erreur et que vous souhaitez repartir à zéro. Après tout, si ce n’est pas dans la Légion que l’on recommence sa vie, alors où ? Mais préparez-vous. Préparez des réponses à toutes les questions possibles, comme : « Pourquoi as-tu déserté ? » et « Ne risques-tu pas de déserter encore une fois ? ». Si votre histoire est crédible, je ne vois pas de raison pour laquelle on ne vous accepterait pas. Bien entendu, il faut que votre état de santé et votre condition physique soient au niveau attendu, sinon vous risquez d’être classé dans un « groupe à risque ». Les tatouages n’ont jamais posé de problème dans la Légion, même s’il s’agissait de petites lettres gothiques sous le biceps du bras gauche. Par précaution, préparez une explication : pourquoi vous les avez faits et dans quel but. En réalité, préparez-vous à expliquer pourquoi et dans quel but vous avez fait absolument tout dans votre vie — la DSPLE peut parfois mener des interrogatoires pendant plusieurs jours d’affilée, surtout si elle a des questions à votre sujet, et elles peuvent être tout à fait légitimes. Mais rien d’alarmant. Rien que vous ne puissiez surmonter.
  7. Je ne comprends pas bien le sens de votre remarque : dans le contexte de la Bundeswehr, il ne s’agit pas de paras, mais bien de simples soldats allemands. Les parachutistes allemands, eux, touchent probablement davantage. Bien sûr, je pourrais tout aussi bien aller chez les sous-mariniers nucléaires et percevoir des primes bien plus importantes, mais cela ne change rien au fait qu’aujourd’hui, un soldat français ordinaire reçoit un peu plus de la moitié de la somme indiquée, soit environ 1 350 € nets - j’ai demandé à des légionnaires, c’est ce qu’ils confirment. Qui plus est, sur le site officiel www.sengager.fr, on indique un salaire brut de 1 982 € par mois, alors que ce qui nous intéresse, c’est bien le net. Enfin, les volontaires allemands engagés pour six mois ne sont pas des militaires de carrière ; on pourrait davantage les comparer aux VADAT (Volontaire Aspirant de l’Armée de Terre) français, dont la solde n’est pas de 1 350 €, mais à peine de 800 € par mois…
  8. piranha

    BM4

    Bien sûr, poser des questions totalement éloignées de la spécialité est un non-sens, tout comme les épreuves sportives pour ceux qui ont déjà passé vingt ou trente ans dans l’armée. En critiquant, il faut aussi proposer : et si l’on utilisait ce qui devrait rassembler tous les militaires – le concept commun de combat terrestre (C3T) ? C’est précisément le domaine dans lequel tout le monde devrait être compétent, par définition, car il s’agit d’un concept commun à toute l’armée de terre. Prenez, par exemple, une OPO ou une OVO : vous avez deux heures pour préparer une OI pour votre section en C3T, avec à votre disposition deux hélicoptères Tigre, le porte-avions Charles de Gaulle, et une groupe de tireurs d’élite belges… Excusez-moi, mais pour moi une telle approche équivaut à demander d’interpréter l’ouverture de Casse-Noisette en pas de ballet, ou de cuisiner un rat d’eau avec du riz jaune à la cochinchinoise. Amusant, divertissant peut-être, mais cela n’a qu’un rapport très lointain – et pour le moins obscur – avec l’armée proprement dite.
  9. piranha

    BM4

    Il y a beaucoup de choses que je ne comprends pas dans l’armée, mais celle-ci m’échappe plus que toutes les autres. Comment la capacité d’obtenir le grade de major peut-elle être liée à celle d’inscrire un fusil dans les registres de la salle d’honneur ? Certes, il est évident que nous ne pouvons pas simplement organiser des tests physiques – parcours d’obstacles, ou une nage de deux kilomètres – mais quand même… On pourrait utiliser un scénario plus « militaire » (pardonnez-moi, mais nous sommes dans une armée de guerre, pas dans un musée de la Révolution, maudite soit-elle).
  10. C’est le salaire d’un simple soldat, un volontaire ? Dans l’armée française, une telle somme correspond à la solde d’un chef de section après 10 à 12 ans de service… Un simple soldat touche un peu plus de la moitié de ce montant.
  11. 1. Pas « dans les grottes », mais à l’entrée des grottes – à l’intérieur, ils auraient très vite brûlé tout l’oxygène, ce qui aurait entraîné la mort aussi bien des gendarmes que des Canaques et des otages. C’est d’ailleurs sur ce principe que reposait la doctrine d’emploi du lance-flammes en milieu urbain : une « giclée » de mélange enflammé consumait tout simplement l’oxygène dans les bâtiments. 2. Deux équipes de lance-flammes du 17e RGP furent détachées pour cette mission. Année 1988.
  12. À ma connaissance, même des tirs d’exercice n’ont plus été effectués après 2000. En revanche, les armées chinoise et nord-coréenne les ont toujours en service et les utilisent parfois lors de manœuvres. À l’heure actuelle, c’est un engin peu efficace et dangereux ; si l’on veut vraiment du feu, on peut employer des lance-flammes thermobariques RPO-A et MRO-A, par exemple, comme le fait notre « ennemi conventionnel ». Mais je ne pense pas que nous recevions un jour quelque chose de similaire. Sur la photo – l’armée française utilise soit le lance-flammes allemand Flammenwerfer 35/41, soit l’américain M2 près de Na San. À Dien Bien Phu, les lance-flammes étaient en dotation aussi bien au 1er BEP qu’au 1/2 REI et au 3e REI, et ils les utilisaient avec enthousiasme et compétence (oui, il y avait pas mal de spécialistes de l’emploi des Flammenwerfer au BEP…).
  13. Il a plutôt sous-estimé la peste rouge, qui aidait les fourmis jaunes dans cette affaire. En réalité, j’ai des sentiments partagés à son sujet. D’un côté, il a assumé la responsabilité de ses erreurs et s’est puni lui-même ; de l’autre, il a laissé le GONO sans chef d’artillerie (même inutile) ; et enfin, il n’était pas seul dans ses illusions. Bon, tant pis pour le lieutenant-colonel. Une photo, pour mémoire. Et la peste rouge reçoit aujourd’hui même une juste rétribution, y compris de l’artillerie française. Repose en paix, vieux Piroth, tu es vengé par les CAESAR, les LRU et les TRF1. Ainsi que par les SCALP. (Le lieutenant-colonel Piroth à droite)
  14. Les réservistes sont un excellent outil. 60 000 mobilisés – c’est l’équivalent de deux divisions françaises de trois brigades chacune, c’est-à-dire qu’Israël a mobilisé l’équivalent (composante combattante) de toute l’armée de terre française – six brigades de 7 à 8 000 combattants, plus les états-majors et la logistique, ce qui fait le compte. Excellent travail ! En revanche, 30 jours d’entraînement par an, c’est pratiquement rien, donc la vision française de la « réserve » est très différente de celle d’Israël (et d’autres). Je considère que la condition pour obtenir une réserve pleinement opérationnelle est soit un service militaire préalable, soit un service militaire obligatoire.
  15. C’est un vrai problème, en réalité. Il me semble qu’il faudrait techniquement faire en sorte que la possibilité d’écrire pour les nouveaux participants du forum ne s’ouvre QU’APRÈS leur présentation dans la rubrique appropriée. Je pense que techniquement c’est possible. Ainsi, le problème n’existerait pas. D’ailleurs, dans la Légion étrangère, la "présentation" est toute une philosophie : quand on arrive comme jeune légionnaire dans une compagnie de combat, la première semaine tu portes un sac à dos rempli de bières dans TOUTES les chambres, en te présentant à tout le monde, en commençant par le caporal. Tu frappes à la porte, tu balances ton sac, tu frappes encore, tu te présentes selon la formule complète, tu bois, tu fais des pompes, tu bois, tu chantes des chants de la Légion, tu bois, tu chantes sous la douche habillé, tu bois… Ce fut une semaine de ma vie durant laquelle j’ai probablement bu plusieurs centaines de bouteilles de bière. Inoubliable. Mais dans l’ensemble, la philosophie "j’arrive quelque part = je me présente à ceux qui y sont déjà" paraît plus que convaincante.
  16. ACHILE a un point très vulnérable – son talon (la corruption traditionnelle, le vol, la tricherie, les boulons à 30 euros pièce et le remplacement annuel de pièces inexistantes). Honnêtement, avant mon arrivée dans la Légion, si quelqu’un m’avait parlé de tout cela dans l’armée française et dans l’industrie para-militaire, je ne l’aurais pas cru. Maintenant, j’y crois. Absence de contrôle adéquat des dépenses, népotisme.
  17. Eh bien, à chacun son choix. Après tout, tout le monde n’est pas fait pour l’armée, et si la vie militaire ne plaît pas à quelqu’un, il vaut mieux partir - ce sera mieux pour soi-même et pour les autres. Je comprends tout à fait. D’un autre côté, on peut acheter tout le matériel militaire sur LeBonCoin à de bons prix. Un couteau peut se trouver pour 30 à 40 euros, un béret - encore moins cher.
  18. Monsieur Fujii, Les données archivées existent sans aucun doute, donc la réponse à votre question existe en principe. Les services d’archives de la Légion, à Aubagne, ont la capacité de fournir des informations complètes, si toutefois ils le souhaitent. Par conséquent, il vous faut absolument entrer en contact avec le 1er RE. Malheureusement, je viens du régiment de combat de la Légion et mes contacts dans la partie administrative sont limités. Voici quelques adresses e-mail : musee.legionetrangere@gmail.com dircom@legion-etrangere.com Et à ce lien se trouve un formulaire au format PDF pour demander des informations aux archives d’Aubagne (1er RE). https://www.legion-etrangere.com/mdl_media/doc/7/DEMANDE_CONSULTATION_ARCHIVES.pdf À ma connaissance, la reproduction des documents est payante, mais il me semble qu’une exception pourrait être faite dans votre cas. Notez que le fichier PDF contient également une adresse e-mail et une adresse postale pour les demandes. Si aucune de ces méthodes ne fonctionne, une demande auprès de l’ambassade du Japon à Paris pourrait aider. D’ailleurs, j’ai depuis longtemps l’intention d’y aller une journée pour fouiller les archives d’Aubagne, mais je n’en ai jamais eu le temps... Sachez que ce pourcentage de nationalités a suscité beaucoup de polémiques et a fait l’objet de nombreuses spéculations, tant dans la presse à sensation que chez des auteurs sérieux tels que Fall et Davidson. https://www.geneanet.org/cimetieres/view/256068 Vous serez peut-être intéressé par la stèle à Puyloubier, portant les noms des officiers tombés au combat. Beaucoup de grands noms s’y trouvent, à commencer par la première ligne au "Mexique", la huitième en "Crimée" ou la quatrième en "Libye". ご成功をお祈りいたします。
  19. Dans ce cas, les peuples francs dans l’ "hexagone" n’étaient guère attendus non plus, il va donc falloir qu’on plie la tour Eiffel et qu’on se tire avec elle — vers Troie ou vers la Pannonie ? J’espère que cela ne choque pas Erdoğan. À propos, les guerres franco-iroquoises, dans lesquelles les Français ont assez efficacement décimé les populations autochtones locales (les Iroquois notamment), au nom de la Nouvelle-France, sont-elles aussi la faute de Trump ? Pourquoi pas. Frederick Trump est arrivé aux États-Unis en 1885, alors qu’en 1880 les Amérindiens représentaient 0,7 % de la population USA - autrement dit, la famille Trump n’a absolument pas participé au génocide ou aux guerres contre les Indiens. À noter que les Amérindiens représentent aujourd’hui 1,1 % de la population américaine, soit une augmentation d’environ une fois et demie, passant de 345 000 à 3,7 millions actuellement. Par ailleurs, le mot "invasion" doit aujourd’hui aussi être manié avec prudence en France. Soyez vigilants !
  20. Mon cher Yann, D’où viennent des jugements aussi superficiels ? Prenons les Francs, par exemple : ils seraient venus, selon le Liber historiae Francorum, soit de Pannonie, soit de Troie. Et pourtant, nous vivons aujourd’hui en France, non pas dans la Troie d’Asie mineure ni en Pannonie, permettez-moi de le rappeler. Cela pour dire que le lien "pays – nation titulaire" n’est pas toujours attaché au territoire où se trouve ce pays. Voyons les Hongrois : ils sont carrément venus de l’Oural pour s’installer sur les rives du Balaton, et tout va bien. Les États-Unis, eux, ont une histoire tout à fait différente. L’Allemand bâtisseur, c’est le ciment, le béton même, avec lequel on a édifié l’édifice appelé "USA". Quant à la famille Trump : le grand-père construisait des hôtels et des bordels, le père Trump plutôt des hôtels. Ils payaient des impôts au budget américain, créaient de la valeur ajoutée et des emplois. Je dirais que cela diffère quelque peu de l’"immigré" moyen, n’est-ce pas ? Tout cela pour dire que les "immigrés" existent sous différentes formes et origines, et qu’il faut savoir distinguer ces types et ces origines, car l’un ne vaut pas forcément l’autre, tout simplement. En ce qui concerne l’Immigration and Customs Enforcement (ICE), je ne vois rien de mal à ce que l’on se propose de respecter les lois du pays et de rétablir un peu d’ordre. Oui, expulser des migrants en situation irrégulière n’est rien d’autre qu’appliquer la loi du pays, un acte tout à fait légal. OQTF, vous savez. J’ajouterais même que si chaque pays prenait soin de rétablir un peu d’ordre chez lui, conformément à ses lois, tout le monde y gagnerait, sans aucun doute. Bon, nous nous sommes un peu éloignés du sujet : en France, rêver de l’application des lois du pays, c’est déjà presque passible de poursuites. Oui, il serait certes souhaitable qu’une Europe Forte remette Trump à sa place d’outre-Atlantique et, en brandissant le poing vers Poutine, le chasse d’Ukraine pour retourner chez lui, réglant Ses Affaires Européennes de manière autonome, comme cela aurait toujours dû être. Un seul problème - nous n’avons pas d’Europe Forte. Nous avons une Europe faible et repue, incapable de se défendre seule, ce qui permet au sournois Trump d’outre-Atlantique de négocier avec le rusé Poutine en décidant du sort de l’Europe sans vraiment lui demander son avis, et sans tenir compte d’elle. Pourquoi ? Eh bien, pourquoi prendre en considération quelqu’un qui n’a aucun poids ? Ce serait seulement perdre du temps. Ces constatations sont pour moi, Européen, aussi amères que véridiques. οἱ δυνατοὶ πράσσουσιν ἃ βούλονται, οἱ δὲ ἀσθενεῖς ἀνέχονται ἃ δεῖ. - Les puissants font ce qu’ils veulent, et les faibles subissent ce qu’ils doivent. Thucydide, La Guerre du Péloponnèse
  21. Je le connais probablement. Sergent O. de la Légion étrangère ?
  22. Pas vraiment une raclée. Dans le convoi, trois Russes tués, tout le reste – des soldats maliens. Les explosions d’EEI sont aussi fréquentes ; nous en avons eu pas moins entre 2013 et 2022. La seule vraie différence, c’est que le champ de bataille est resté aux mains des djihadistes ; pour nous, cela ne s’était pas produit depuis Uzbin (si l’on ne compte pas l’incident libyen et la confusion en Somalie). Des islamistes pieds nus piétinant les corps de Russes morts – de telles images, on n’en a pas vues avec les Français au Mali, c’est vrai. D’un autre côté, les Russes ont d’autres problèmes chez eux, et le Mali reste pour eux une tâche secondaire. Néanmoins, je suis avec intérêt les progrès du FLA, du JNIM, de l’EIGS et d’autres groupes locaux. Ils se développent de manière très dynamique. Quant à être soldat dans l’une des armées régulières du Sahel, cela revient tout simplement à signer son arrêt de mort.
  23. Regarde donc, à la télévision ils n’ont même pas dit que c’était un Marocain. Eh bien, intéressant, et sans doute mérité. À juste titre. La société française d’aujourd’hui est exactement ainsi, et pas autrement. Le soldat inconnu est mort en vain, repose pour rien dans la tombe, tandis que la population de la Cinquième République française de l’an 2025 allume des cigarettes à la flamme éternelle. Quod quisque fecit, patitur — Sénèque, Hercules Furens.
  24. Alors, ils pourraient sans doute passer directement au deuxième point, compte tenu de la situation actuelle de la Bundeswehr.

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