vittorio venturi

Bonjour, A35 la lecture du sujet de BTX (connaissez-vous les 6 valeurs de l’Armée de terre?) pourrait te donner l’élan pour te depasser; fonce et tu réussiras.

Bonjour, soit clair que “le modèle Légion” n’est pas exportable: elle pêche ses sergents dans son propre vivier, donc toujours en semi directe, et après que les candidats ont parcouru la filière précedénte -caporal-caporal chef- avec le bagage d’expérience que ça entraîne et, pour cause, avec le temps qui coule.

Bonjour, pas si loin, à Castel un fruit pour mûrir a besoin au moins trois ans, mais au combat j’aurais suivi ce fruit.

Bonjour, je l’ai encore dans les oreilles: fonce si tu veux réussir espece de cadavre!

Bonjour, saine et interéssant: j’ai appris que les survivants du Bataillon ont rejoint par la suite l’Indochine et que parmi les participants à cette mission de Corée y avait aussi un Légionnaire ! 1. Extrait de la tribune de madame Patricia Miralles, secrétaire d’Etat chargée des anciens combattants et de la mémoire in « Les chemins de la mémoire N° 282, printemps 2023 » L’Histoire est aussi la mémoire et je me souhaite que cette initiative de M.me Miralles soit utile pour rappeler aux jeunes l’altruisme des ancêtres.

Bonjour, je date un peu plus: avant le CT1 et après le kepì noir.

Bonjour, j’avais déjà lu l’histoire d’Espinasse et aujourd’hui comme jadis me suscite des sentiments contrastants: d’un coté une certaine solidarité avec ce jeune désemparé, de l’autre, en etant moi même, avec des milliers d’autres, un survivant de ces (ou pire) méthodes , un triste constat du manque des anticorps dans nombreux EV.

L’intendance ne se plaint pas des lits abîmés.

2. Étudiant rémunéré pour participer, dans l'enseignement supérieur, à l'activité enseignante.(définition Larousse) Bonjour, dans la structure hierarchisé vers le bas de la Légion (je ne sais pas si ce personnage existe ou existait dans le RG) un rôle fondamental jouait le moniteur. Le Légionnaire qui venait finir ses classes et possedait certaines qualités, pouvait être destiné à appuyer les gradés dans le dressage des EVLE ou des punis. Avec un ruban rouge sur l’epaulette il avait titre à être appelé “caporal” et bientôt il était méprisé par tout le monde en essayant de plaire au même temps à la troupe et aux sous off. J’ai cotoyé un d’eux, un vaillant alsacien qui n’avait pas trop d’envie de partager avec les EV la rudesse de l’instruction mais il était doué d’un esprit cocasse qui lui rendait l’affaire plus agréable. Les fois qui ce moniteur encadrait la section invariablement donnait le repos en criant ” j’ai entendu une vache qui chie” (dans le civil il etait boucher) pour reprocher un garde à vous non synchronisé.

Bonjour, je n’ai pas trouvé dans les retex des jeunes militaires aucune allusion à l’entraînement au manque de sommeil. Le risque de s’endormir pendant la garde, avec les conséquences qu’on peût soupçonner, ou être réveillé pour partir en patrouille de chouf une heure après s’être endormi, ou encore un’alerte incendie nocturne sont tous des événements bien connus par les militaires et que pour être maîtrisés ont besoin d’une constante abitude à s’en passer de Morphée, quitte à dézinguer soi même et les autres. Comment obtenir un bon résultat est une prérogative des cadres, qui d’ailleurs partagent avec la troupe des procédés qui une certaine presse définirait brutals: - démontage des lits superposés et rémontage aligné dans la place d’arme à partir de minuit; - revue paquetage après l’extinction des feux et jusqu’au dernier mouchoir; - réveil à deux heures, tenue gimnastique et petite course de 8 km, au lit pour une heure et réveil; - maniements d’armes et rampement nocturnes FOMEC, (alternance sommeil-réveil). Pendant les semaines du procédé j’attendais le tour de garde pour pouvoir dormir quatre heures d’affilée, jour ou nuit n’emportait pas!

Bonjour, quelles que fussent les raisons (la vie de pekin n’est pas toujours en rose) y avait parfois des anciens Légionnaires qui frappaient à la porte du 1er RE pour se rengager. Radio bidasse disait qu’après six mois de la cessation du contrat il fallait repartir à zéro, pour cette nuance j’ai croisé des ex Légionnaires avec le double de nôtre age qui ont du refaire tout le parcours. Je me souviens d’un camarade qui, soi disant avoir eu le grade de Sergent-Chef, demandait au gradés quand il pouvait remettre ses décorations, ou encore nous conseillait comment astiquer correctement les boutons de la vareuse. Nous fistons le regardions avec un mixte de curiosité et de bienveillance et je dois dire que l’épithète de “cadavre”, qui touchait au consultant medical, pour lui etait tenu en sursis, vue sa gueule lorsq’il, raide au garde-à-vous devant le CDC qui lui en demandait la raison, debitait : “ mon genou mon capitaine”. Les chevilles et les genoux etaient les premiers victimes des marches, aussi pour les jeunes, mais on se gardait bien de se porter consultant pourquoi si l’infirmerie ne confirmait pas la malaise c’etaient vit 30 jours de taule. Bien après on a compris que la Légion (ou l'Armée), des fois marâtre, reste toujours une mère poule pour les garçons qui se sont bien conduits.

Bonjour, y a aussi des candides que la présence de ces gars dans les rues dérange; le brave gendarme en velo qui veille sur le sommeil d’un entier village n’est plus question. Les fois que je me promène dans la douce France je suis rassuré par ces gaillardes en tenue de combat, davantage s’il s’agit de Légionnaires.

Bonjour, dans nos aller-retour de Corte à Bastia on pouvait remarquer en passant de Furiani les grandes affiches de la manufacture Bastos; pour la pluparte de nous ça ne voulait dire rien d’autre qu’ une marque de sigarettes comme un tas d’autres, jusqu’à quand un marseillais dans son argot a dit “ eh les mecs aujourd’hui ça péte, nous donnent des bastos pour nos flingues”. Et là nous avons appris que dans le milieu du continent depuis toujours les chargeurs contiennent du tabac corse!

Bonjour, je reviens sur ce vieux poste que se lie au problème de l’éducation de la jeunesse, en particulier de celle qui envisage une carrière militaire. C’est certain que cette débandade n’est pas compatible avec aucune discipline, quelle que soit le mobile, et que, dans le cas la Légion les accueille, n’auront pas le temps ni l’envie de chercher des amusements pareils.

Bonjour, au départ pour rompre les rangs on hurlait “toujours ...pareil” en suite tranformé en “toujours….. au pouf”; dommage que le susdit, qui etait pas loin de nous, est restè un rêve encore pour quatre mois. L’interdiction etait, je crois, motivé plus pour nous tenir loin des boissons alcoolisèes, qui etaient vendues dans le bar du BMC, que pour nous empêcher le... reste. Je souhaite au jeune BMC un parcours militaire brillant.

Bonjour, mais!! Rien n'ést changé!

Bonjour, Si “toi pas légionnaire”, ne reste que l’école buissonnière! Bonjour, j’avoue d’être un peu jaloux du fait qu’en France existe plus de quelq’un que se soucie de sa propre langue. En Italie nous avons eu des jeunes ministres que bagarraient même avec l’indicatif!! 1

Bonjour, BTX cache-t-il quelque chose??

Bonjour, l’interview sur l’ouvrage de François Broche, cité dans l’espace librairie, se renoue avec ce poste , et je suis ravi d’avoir eu sur les jeunes la même pensée positive de l’auteur. (Dicton venitien: “Co’ l’aqua toca el cul tuti inpara a noare” -Quand l’eau touche le cul tout le monde apprende à nager-) P.S. C’est pour ça que la Légion tient le niveau de l’eau à la hauteur du c*l!!

Bonjour, n’était pas un officier supérieur qui m’a dit: il faut que tu fasses; il était caporal et étrangèr comme moi. Il y a aussi ça à la Lègion. Pour Lilian 54, vu qui aime la vie militaire, pourquoi pas ne commencer à grimper sur un CIRFA?

Bonjour, -Au signal, les légionnaires sont sortis de leurs trous, tous ensemble. Ils ont commencé à avancer, en ligne, pas à pas, comme si un tambour scandait leur marche, un gros tambour de bronze sur lequel cognait la mort, à grands coups, dans le ciel lourd et bas. Les oreilles n’entendaient pas le tambour, c’est le ventre qu’il résonnait. Les légionnaires avançaient toujours du même pas, sans se baisser, sans jamais ralentir ni presser leur marche. Les balles sifflaient, les obus de mortier les écrasaient. Ils ne se retournaient même pas quand le copain tombaleit, les tripes hors du ventre ou la tête en bouillie.Leurs mitraillettes sous le bras, s’arrêtant pour lâcher posément une rafale, ils continuaient pas à pas, le visage vide. Il y avait beaucoup d’Allemandes; c’était eux qui donnaient le ton…….Les Viets furent pris de panique; abandonnèrent leurs armes voulurent s’enfuir, mais les autres les tiraient comme des lapins-sans haine, j’en suis certain et c’était pir que la haine...cette marche cadencée et inexorable. …..C’était splendide cette attaque, bouleversant, mais ça ne me plaisait pas du tout. Un bataillon sur deux était resté sur le terrain . J’aurais fait le travail avec dix fois moins d’hommes.- Larteguy n’est pas Hugo mais c’est également émouvant

Bonjour, je me permet de completer cette pensée avec une reflexion générale sur ce que, on dit, peut s’attendre un jeune de l’Armée: sûrement une paye, logement, nourriture, habillement, ensuite une promotion sociale et pour finir une retraite pas riche mais valable. Eh bien je crois que tout ça soit insuffisant pour justifier ce choix de vie: plus que les belles affiches du Centre de Documentation joue la possibilité de se mettre en balance avec des autres jeunes et surtout avec soi-même. Quelle joie voir que tu a passé un examen ou un test sportif et dizaines d’autres l’on raté et si après arrive aussi le charge d’encadrer des hommes, sachant que dans l’Armèe le partage de responsabilité n’existe pas, n’est-il pas un fardeau/honneur? La Societé ne donne pas beaucoup de chances aux jeunes gens (éveillés) qui veulent sortir de la médiocrité, l’Armée, au contraire, avec sa multiplicité de rôles peut leur donner un bon coup de main.

Bonjour, vous êtes la démonstration vivante de la devise “Osare, durare, vincere” que n’est pas nécessaire traduire. Mes félicitations.