Bonjour,
dans ce film antimilitariste sur la guerre d’Algérie, Yves Boisset décrit une section de discipline, aux ordres du Lt. Keller, qui accueille un peu de tout: refractaires, insoumis, petits délinquant, mutinés etc.,avec la mission « d’enlever de leur tête toute cette crasse».Un peu de marche, des pompes, du pas canard, du rampage, tout pour montrer aux spectateurs la rudesse et la cruauté du système, mais le scénariste glisse sur la glace lorsque, après le repas, un de ces soldats dit aux camarades : «maintenant je vais bouquiner» et se détand sereneiment sur le lit.Or, nous Légionnaires n’étions pas disciplinaires, n’étions non plus en opérations en territoire fellouze, mais pas un n’aurait jamais imaginé de se mettre au lit dans l’après-midi, ou de s’asseoir sur les tabourets au pied du lit qui servaient à tout sauf à ça!Évidemment l’Armée régulière des années ‘50 etait plus souple de la Légion des année ‘70.