Est-il vrai que les officiers forment une caste à part?
Sortis presque tous de diverses écoles spécialisées ( Saint-Cyr, Strasbourg, plus rarement Polytechnique) ils ont une éducation bien supérieure à celle des sous-officiers. Leure origine sociale n’est pas non plus la même : fils de militaires souvent, ou encore de bourgeois, ils ont une vocation certaine : commander, former la jeunesse selon leurs voeux et la tradition, faire partie de la caste des guerriers. Il faut cependant distinguer parmi eux les officiers supérieurs des autres.Les premiers sont presque totalement coupés des « hommes du rang». Ceux-ci ne les voient jamais, sinon de loin, dans des conditions très particulières, puisque leur passage est toujours marqué d’un rituel pompeux.” (L’Armée en France auteurs Guérin et Gengenbach)
Bonjour,
or je ne sais pas comment ça se passe en dehors de la Légion mais je ne peux pas oublier le “patron” en tenue de combat et avec un lourd sac à dos qui marchait souvent avec nous, qui mangeait à la gamelle comme nous et qui nous interrogeait sur nôtre vie légionnaire; démagogie? Qui sait?
Je ne sais pas non plus si le passage à l’infirmerie du dit “colon” etait un événement purement épisodique mais je me vois, raide au garde-à- vous au lit, débiter ma présentation, «cesse le feu » il m’a dit et «dis moi comment tu t’as fait ça»; j’avais une plaie enfectée dans la jambe et j’avais presque honte.
Pour retourner aux MM Guérin et Gengenbach j’aimerais leur demander: si un officier superieur gaspille son temps avec la troupe à quoi ça sert la chaîne de commandement? À quoi servent-ils les lieutenants, les adjudants-chef, les adjudants, les sergent-chef, les sergent, les caporaux-chef, les caporaux et les premiers classe?
Je refuse de croire que un capitaine passe dans les chambrées pour annoncer que : «les permissions sont suspendues».
Est aussi vrai que les officiers de la Légion sont là quand les circonstances le demandent : sécurité, discipline, operations.