Choix de page

Aller au contenu
Aumilitaire

Decurio

Membres actifs
  • Compteur de contenus

    248
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    8

Tout ce qui a été posté par Decurio

  1. Inusable Bauer, doté de super-pouvoirs, qui a déjà traité savamment la délinquance dans le pays.
  2. Plus qu'informé, je l'ai souvent croisé, et je connais les salades d'arrière-cuisine politicienne qui se tramaient en ces temps où la police ne se portait d'ailleurs pas au mieux (et en plus comme le monde est petit je connais d'autre "cornichons" qui l'ont côtoyé, même un camarade de chambrée...) Bref, ce serait un gros HS par rapport à l'ENSOA. Où , pour revenir au sujet, il se trouve que je connais un jeune qui a joué gros et en partie gagné : il avait été admis mais a refusé, il a préféré choisir un régiment spécialisé, et a été sélectionné pour partir à l'ENSOA.
  3. Faut pas me parler de ce type ! Pratiquement pas un jour de service (placé à la tête sans élection d'un syndicat qui se fondait), nommé par réseautage à tout vitesse, nommé par décret sous préfet puis hors cadre... par des gens qui aujourd'hui sont sous bracelet électronique. J'en ai connu de plus fréquentables, à commencer par un de mes voisins de chambre à l'école d'inspecteur. Mais d'autres aussi, dont un qui disait que finalement, la guerre se faisait d'une certaine manière sur le territoire national.
  4. Même sans Opex, ce qui était un service relativement "banal" à l'époque ( la différence était quand-même dans le volontariat et la solde, mais ça concernant des milliers de jeunes chaque année), c'était fréquent, notamment le combo brevet + stage commando. On voit la chose comme exceptionnelle aujourd'hui, mais ça paraissait normal pour tout le monde. Quand on prenait le train à Toulouse, notamment les WE il y avait des paras partout, ça grouillait avec plusieurs unités stationnées dans la ville ou à proximité (en comptant unités de soutien, la BOMAP), ceux de Carcassonne qui changeaient etc. Et ça montait encore pas loin à Montauban... Ca ne suscitait pas plus l'étonnement ou le respect que ça. Ca doit exister, mais ça , jamais vu de mes propres yeux. Ce que j'ai vu assez souvent en revanche, ce sont des gens n'ayant pas intégré, et ne voulant pas retenter, se diriger vers la PN comme officier de Paix ou inspecteur (deux concours différents à l'époque). Ce qui m'étonne, c'est que l'ESM n'ait pas une liste complémentaire pour prendre des gens, même un mois après, ou sur la promo suivante.
  5. Finir la formation initiale, et ensuite commencer à y penser, mais assez discrètement (ne pas crier sur les toits "je vais me tirer", ça peut déplaire...), et de manière rationnelle en envisageant des formations , des emplois réservés, des validations de l'expérience ou des acquis professionnels (VAE ou VAP) . Après ne pas finir la formation, la pire chose serait de prendre une décision le dernier jour. Ceci dit, c'est peut-être une mauvaise passe et dans quelque temps verra-t-il les choses autrement.
  6. Un peu tard, mais voilà un peu la confirmation des propos tenus au début de ce fil, qui pouvaient paraître défaitistes, mais étaient en fait réalistes. Ceci dit, s'il n'est pas blessé physiquement, il faut qu'il s'accroche coûte-que-coûte, vu qu'il a tout misé là-dessus. Quand le vin est tiré, hein... La pire des choses serait maintenant d'arrêter sans chemin de repli.A la fois pour trouver des solutions, et aussi pour l'image de soi-même, son propre moral. Il faut attendre des jours meilleurs, et s'il sent vraiment qu'il n'évoluera pas ou ne désirera pas poursuivre, préparer sa reconversion avant le dernier jour de son contrat se former, préparer les emplois réservés, que sais-je.
  7. Mettons à part ce cas tout à fait particulier, qui relève de la tradition, du folklore même, car je pense même que n'importe quel soldat du génie, Légion ou pas, serait gêné par la barbe avec les équipements modernes, tout comme il ne travaillerait pas en tablier de cuir avec une hache. Pour le reste, la barbe gêne à mon sens le simple port de la jugulaire d'un casque (surtout celle qui était faite de deux bandes qui se croisaient, avant les casques F1), encore plus d'un masque à gaz. J'ai un peu testé suite à une petite blessure, mais le retour du rasage était bienvenu. Après, la passage à la loupe était parfois excessif, un peu comme comme les chaussures brillantes même dans des conditions pourries, mais l'idée était sans doute de pas mettre le doigt dans l'engrenage. Etre rasé montre aussi qu'on ne s'est pas levé à la dernière minute, qu'on lutte aussi contre l'accablement d'une fatigue parfois extrême. On pourrait disserter sur l'esprit et la lettre ! Oui et non, les gendarmes, de plus en plus souvent barbus, sont quand même des militaires, leur présentation ne laisse pas à désirer. Pas spécialement de laisser-aller, vu que la barbe taillée ( qui doit être une obligation, comme dans la PN) demande autant de soins , voire plus, que le rasage intégral. Je pense simplement que dans la plupart des unités, ils sont moins astreints au port d'équipements contraignants, pouvant être gênants ou inefficace, que dans un régiment de l'AT. .
  8. Il ne faudrait pas un Trump en France, de nombreuses institutions seraient vidées, entre les tatouages, la barbe. Désormais, gendarme et barbu (idem dans la PM), c'est presque la norme, et même très souvent tatoués y compris sur les avant bras, ce qui était encore interdit il y a une vingtaine d'années (mais pas dans l' Armée en général). Un des mes camarades avait dû se faire enlever les tatouages sur l'avant bras pour être recruté dans les années 80-90. Dans les corps en tenue de la Police, la moustache était tolérée, mais pas plus. Je ne juge pas, la société change, simple constat même si je n'ai jamais trouvé cette mode du tatouage particulièrement seyante, déjà à l'époque où elle ne concernait que des groupes restreints, dont les militaires. Je suis quand même partisan du poil court, ne serait-ce que pour porter les diverses coiffures et équipements dans les métiers "en tenue", ce qui est un critère objectif. Dans les corps de police naguère recrutés en civil avant la fusion (inspecteurs et enquêteurs), tout était toléré, ce qui est finalement logique : cheveux courts ou longs, barbe, moustache...
  9. Bonjour, Il y a effectivement des priorités pour les conjoints de militaires, mais attention, c'est dans la limite des postes disponibles. S'il n'existe pas de poste, ce qui est souvent le cas dans les petites villes, il faut soit renoncer, soit parfois accepter un poste partagé, soit un poste incomplet, donc à temps partiel avec toutes les conséquences que cela entraîne (rémunération bien entendu, mais aussi droits à pension). J'ai vu le cas avec une collègue dont le mari officier changeait de ville tous les quatre ans maxi. En plus dans une discipline où il n'y avait pas pléthore d'enseignants, donc peu de mouvement. Elle devait accepter des postes incomplets. Il peut y avoir le privé qui bouche les trous là où il n'y a pas d'établissements publics, ou bien là où il y en a mais où c'est difficile pour le dire de manière "édulcorée". Avantages : on peut plus facilement choisir son poste (ce qui attire des gens dans le privé), éventuellement sa quotité de service, public souvent plus trié et moins dur (mais pas toujours). Inconvénients : il faut être contractuel (ils sont très nombreux dans le privé) ou passer des concours différents (et il n'existe pas d'agrégation externe , seulement une équivalence interne), traitement équivalent à grade égal mais calcul de pension plus désavantageux.
  10. Les échelons étant souvent de deux ans, cela confirmerait que la reprise d'ancienneté à la titularisation, suite à un détachement ( de droit je suppose, cars tu dois être issu d'un concours externe ou réservé) sans interruption de service, est toujours intégrale. C'est bien plus intéressant que l'indice égal ou immédiatement supérieur dans le cas des militaires où la grille est basse ( l'indice d'un sergent ancien est à peine celui d'un gardien de la paix élève). Et c'est normal, car tu as aussi dix ans de plus.
  11. Cela s'appelle le reclassement, d'agent public à agent public. La règle générale, c'est que ce reclassement se fait à l'indice majoré égal ou à défaut immédiatement supérieur (cas que j'ai connu en changeant de ministère civil). Je pense que c'est le cas général pour les officiers, d'après ce que j'ai vu à l'époque des dégagements de cadres, les officiers intégrant des emplois publics de catégorie A correspondant aux grilles indiciaires des militaires. Pour les militaires non-officiers, c'est plus compliqué car cela dépend du cadre d'emploi dans lequel ils sont intégrés, lequel dépend lui-même du mode de recrutement ( concours, intégration directe, diplôme détenu...). Un militaire n'est donc pas forcément reclassé à l'indice égal ou supérieur, mais son ancienneté est reprise en compte totalement ou partiellement dans le nouveau corps, et on le classe à la titularisation à l'échelon correspondant à cette ancienneté. C'est souvent plus intéressant que l'indice égal ou supérieur, tant le déroulement indiciaire des sous-off , et a fortiori des MDR est faible. Si jamais cependant cet indice est, après calcul, inférieur à celui détenu, il conserve à titre personnel son indice antérieur. Attention, mes infos sont à vérifier car il y a des changements permanents, et cela dépend aussi des statuts particuliers des corps d’accueil, mais peut-être l'esprit reste-t-il. Pour les lauréats de concours externes ou réservés, comme certains de mes collègues jadis, ils entraient avec l'ancienneté acquise, donc l'échelon correspondant dans le nouveau corps. Exemple, si 5 ans d'ancienneté = échelon 3, titularisation au 3e échelon et non au 1er. Des gens comme moi , qui avaient eu une coupure entre la fin de contrat et l'intégration dans un nouveau corps, récupéraient seulement la moitié de l'ancienneté dépassant la durée légale. Dans tous les cas, tant qu'il existe le Code des Pensions civiles et militaires, l'ancienneté pour la retraite est comptée intégralement, ainsi que les bonifications, services aériens etc.
  12. Je ne réponds pas à chacun, mais globalement. Ceux qui déconseillent la sécurité privée savent de quoi ils parlent et ont raison. J'ai parfois aussi vu ça de relativement près, et ça ne fait guère envie. Ca peut être bon en dépannage, mais il faut voir le moyen et long terme. Ayant été militaire, il vaut mieux envisager en effet la police si l'on veut garder un métier "actif" : variété des services possibles ( ça peut aussi être la sécurité, les voyages officiels pour ceux qui aiment ça) , reprise de l'ancienneté, comptabilisation des services militaires comme services publics, et possibilité d'évolution de carrière (que ce soit hiérarchiquement, en montant en grade, ou en bifurquant totalement, par exemple en posant la tenue et en faisant du judiciaire). Les inconvénients sont certes de ne pas aller directement dans le service de son choix, il faut souvent attendre un peu, et ce qui est plus pénible pour certains, se retrouver très souvent en région parisienne. Il y a aussi une certaine sélectivité malgré ce qui est dit, puisque c'est un ratio d'un sur cinq ou six candidats pour un poste. Mais globalement, je conseillerais quand même plus de se tourner vers les concours accessibles en emplois réservés.
  13. Il y avait plus qu'illettrés (nombreux), il y avait carrément des analphabètes, recrutés quand même si aptes physiquement.J'en ai vu dans l'infanterie, dans les mêmes années. Il fallait écrire leurs lettres, cartes postales. Evidemment, la formation -la plus rudimentaire- ne passait qu'à l'oral. On à peine à y croire, mais certains avaient oublié totalement le peu qu'ils connaissaient, même si la scolarité était obligatoire jusqu'à 16 ans déjà. Mais dans les faits, ils avaient quitté le circuit général à 14 ans , tenté d'apprendre un métier en étant en échec et sans plus jamais lire et écrire, et après 16 ans n'avaient plus rien fait, ou parfois des boulots de manutention. Ils arrivaient entre 18 et 20 ans en ayant encore plus oublié. Le pire, on le sait moins, c'est qu'il y en a encore aujourd'hui, même si on les fait passer au forceps jusqu'en 3e (pour des raisons de coût, fermeture de filières adaptées et quasi disparition du redoublement).
  14. Je crois que sur le nombre de soldats potentiels, le SIGYCOP pouvait à peu près être respecté, d'autant que déjà l'armée ne voulait pas prendre le risque de payer des pensions à des types fracassés. Pour le QI, en effet, on trouvait facilement le chaînon manquant dans le rangs. Pourtant, je crois que les TAP étaient fermés aux NG 0/20 d'après les test des 3 jours ( j'en ai vu, des illettrés dans l'infanterie, il y avait même un dispositif de remise à niveau), il fallait 6 me semble-t-il , mais une telle note ne garantissait pas grand chose. Je me souviendrai toute ma vie du type qui ne savait pas de quel côté entrait le vent dans une manche à air, faut quand-même le faire...😅 Et il ne devait pas être unique, vu le nombre de ceux qui "tractionnaient" dans le mauvais sens et atterrissaient à des vitesses record. Il n'y avait pas tant de casse pourtant, me semble-t-il.
  15. La conscription ne permettait que la défense du territoire national, on ne pouvait envoyer les appelés en mission extérieure, sauf demande formelle ( ceux qui allaient à la FINUL par exemple). Donc elle n'aurait pas lieu d'être réactivée en ce moment, puisque notre territoire ne court aucun risque d'invasion. Et puis, qui formerait et encadrerait les conscrits ? Où ?
  16. En cas d'urgence, c'est-à-dire pour la défense du sol national, ça recruterait à tire-larigot sans regarder, voire avec réactivation de la conscription. Mais personne ne croit sérieusement, sauf gens drogués à certaines chaînes d'info continue, que l'ennemi est à nos portes. Nos intérêts, ceux de l'UE, sont menacés, mais pas du tout comme par le passé. Donc je ne vois pas vraiment de changement dans un avenir proche. Quant à s'auto-congratuler, c'est la maladie nationale, car il ne faut pas dire quelques chose de déplaisant, ça fait mal voir, et on a tendance comme certain peuple antique à crucifier le messager des mauvaises nouvelles. J'ai fait trois ministères, et la chanson "tout va très bien" est la préférée. L'orchestre joue alors quand le navire fait eau. C'est peut-être porté à un degré élevé dans l'armée, grande muette, parce que dire ce qui ne va pas fait passer pour un indiscipliné, voire un révolutionnaire. Mais il est certain que la R.O. se heurte à de sérieux problèmes, à ce que je vois autour de moi, qui rendent la visibilité très faible au-delà de deux ans, et encore je suis optimiste : année d'étude plus prenante que d'autres, ou avec stages obligatoires, fin des études et entrée dans la vie active, problèmes financiers qui obligent à travailler, et j'en oublie.
  17. Je pense que les cadres au contact avec les réservistes potentiels font avec les moyens qu'on leur donne. Ils ne se moquent sans doute de personne, mais n'ont apparemment pas toute la visibilité, et ne peuvent maîtriser des aléas dont certains semblent, selon moi, d'ordre budgétaire (j'ai déjà cité les missions sentinelles annulées au dernier moment pour des réservistes, poutant dûment formés dans les mois précédents, parce que les VEDAT coûtaient moins cher) . Vu de l'extérieur, ça peut sembler de l'amateurisme, mais le système est corseté. Ca n'enlève rien à ce que je disais sur la difficulté à recruter et à fidéliser, ce que je vois autour de moi le confirme. En fait, il faut un alignement de planètes extraordinaire pour avoir des réservistes : trouver des volontaires, les avoir tout prêts en condition physique (et si possible avec un bon niveau scolaire), qu'ils aient du temps libre, qu'ils puissent être réguliers pour prendre du galon, que leurs activités professionnelles ou universitaires leur laisse exercer dans la durée.
  18. Même pas une possibilité de promotion sur place, un peu plus tardive ? Ou dans une gendarmerie de la même région ?
  19. C'est insignifiant et ca m'étonnerait beaucoup qu'ils en aient même connaissance, le fichier des contraventions n'est même pas consulté je pense ( et si ça se trouve ce n'est même pas inscrit).
  20. Oui, pas détaché au sens propre ( dans le sens où le poste est conservé, retour possible), mais intégré directement à l'entrée en école. Pour la reprise d'ancienneté, ça ne change pas la donne.
  21. Ca aurait pu être un examen doublé d'un concours, ce n'est pas impensable. La Police a connu ça : les inspecteurs plus âgés que moi (nous, nous le passions en école) passaient le concours d'inspecteur principal, qui comprenait la qualification d'OPJ. Il y avait un classement de concours et seulement un certain nombre étaient pris.
  22. Je n'ai connu que le cas d'emploi réservés ou de concours interne passant en civil, mais cependant j'aurais tendance à dire que Malina a raison, ce que l'article qu'elle cite confirme : la jurisprudence administrative tend à donner aux militaires les mêmes droits qu'aux autres agents publics (principe de l'égalité de traitement), qui peuvent passer n'importe quel concours sans entrave, et avec détachement d'office à la date d'effet du début de la période élève/stagiaire. Pour prendre un exemple très différent mais qui reflète bien l'esprit de la chose, quand les deux jours de repos hebdomadaires ont été systématiques partout, les militaires devaient poser cinq jours de permission pour avoir une semaine et non plus six. De même, les grilles indiciaires ont les mêmes bornes que celles de toute la FP. L'armée a ses statuts spécifiques, mais ce n'est pas une île flottant dans l'espace. Il est possible que cette histoire d'avis coince encore par principe au niveau du commandement, mais le militaire qui forme un recours le gagne, comme le précise clairement l'avocat rédacteur. De toute manière, il faut bien aviser la hiérarchie en cas de réussite, ne serait-ce que dans son propre intérêt, puisque cela permet le détachement et le reclassement dans le nouveau corps. Attention quand même à une chose : il ne faut pas qu'il y ait d'interruption de service en entrant dans les nouvelles fonctions, on change de pièce mais on reste dans la même maison, il ne faut pas couper le lien. J'ai connu le cas d'une lieutenant devenue professeur certifiée qui avait tout cessé avant le concours. Elle a eu toute les peines du monde à faire récupérer la totalité de l'ancienneté, et je ne sais d'ailleurs pas comment cela a fini. Mais à mon avis dans la gendarmerie aucun risque de ce cas de figure.
  23. C'est un concours maintenant dans la gendarmerie ? Parce que ça conditionne l'accès à MDL/C ?
  24. Même chose pour le fils d'un ami : il a été renvoyé à ses études après le bac alors qu'il croyait entrer à maistrance, mais ça a été niet. Bac +2 minimum. Il est donc parti faire un BTS. Ils veulent du personnel qualifié, et je pense aussi qu'ils envisagent l'après-contrat.
  25. Ben voilà, CQFD... Mon fils me rapportait que dans son régiment de réserviste (biffe) un gradé de la réserve ( caporal, peut-être sergent je ne sais plus, mais pas officier) est contrôleur dans un service du ministère des finances publiques, donc équivalent de deux ou trois barrettes. Il ne raffole pas de son boulot, donc fait tout ce qu'il peut dans la réserve, vient le plus souvent possible. Pour autant peut-il démissionner et partir MDR, et même sous-off ? Se retrouver chômeur cinq ans plus tard ? La réponse me semble être dans la question. Je ne vois qu'une solution, qui évidemment relève du voeu abstrait, car il faudrait une réelle volonté, pas seulement des déclarations : permettre à ces agents de prendre une disponibilité, un détachement (même à un grade et une paie inférieure à leur statut civil, comme dans le cas présent) en leur laissant la possibilité de réintégrer à l'issue, sans perte d'ancienneté. Pour le privé, qui par définition ne peut dépendre d'un statut, ce serait encore plus compliqué, il faudrait modifier le code du travail.

© Aumilitaire - Contact - CGU

×
×
  • Créer...