Cela s'appelle le reclassement, d'agent public à agent public. La règle générale, c'est que ce reclassement se fait à l'indice majoré égal ou à défaut immédiatement supérieur (cas que j'ai connu en changeant de ministère civil). Je pense que c'est le cas général pour les officiers, d'après ce que j'ai vu à l'époque des dégagements de cadres, les officiers intégrant des emplois publics de catégorie A correspondant aux grilles indiciaires des militaires. Pour les militaires non-officiers, c'est plus compliqué car cela dépend du cadre d'emploi dans lequel ils sont intégrés, lequel dépend lui-même du mode de recrutement ( concours, intégration directe, diplôme détenu...). Un militaire n'est donc pas forcément reclassé à l'indice égal ou supérieur, mais son ancienneté est reprise en compte totalement ou partiellement dans le nouveau corps, et on le classe à la titularisation à l'échelon correspondant à cette ancienneté. C'est souvent plus intéressant que l'indice égal ou supérieur, tant le déroulement indiciaire des sous-off , et a fortiori des MDR est faible. Si jamais cependant cet indice est, après calcul, inférieur à celui détenu, il conserve à titre personnel son indice antérieur. Attention, mes infos sont à vérifier car il y a des changements permanents, et cela dépend aussi des statuts particuliers des corps d’accueil, mais peut-être l'esprit reste-t-il.
Pour les lauréats de concours externes ou réservés, comme certains de mes collègues jadis, ils entraient avec l'ancienneté acquise, donc l'échelon correspondant dans le nouveau corps. Exemple, si 5 ans d'ancienneté = échelon 3, titularisation au 3e échelon et non au 1er. Des gens comme moi , qui avaient eu une coupure entre la fin de contrat et l'intégration dans un nouveau corps, récupéraient seulement la moitié de l'ancienneté dépassant la durée légale.
Dans tous les cas, tant qu'il existe le Code des Pensions civiles et militaires, l'ancienneté pour la retraite est comptée intégralement, ainsi que les bonifications, services aériens etc.