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Decurio

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Tout ce qui a été posté par Decurio

  1. Lieu que je connais très, très bien depuis de nombreuses années, j'y vais souvent, je passe fréquemment devant ("quelques travaux", euphémisme...) Beaucoup de place pour le logement, en revanche pas adapté à l'armée de terre pour l'entraînement Ceci dit, avec la chasse au sanglier, il faudra affronter des balles réelles 😀
  2. C'est pourtant bien ce qui est proposé pour beaucoup ! Calquons le système et imaginons qu'on fasse cela pour le gendarme de base : solde de 2e classe (pas d'ISSP), avancement très hypothétique et si oui, pour quelques uns seulement et au bout de plusieurs années. Pas besoin d'une boule de cristal pour prévoir un effondrement des recrutements. Même avec des meilleures perspectives, la police a connu une chute inquiétante des recrutements au tournant des années 2000. Puis les revalorisations ont miraculeusement rendu de nouveau de l’attrait à la profession. 😏
  3. Totalement d'accord, on ne peut être soldat de base ou même petit gradé qu'à temps limité, comme service n'ayant aucune incidence sur son parcours ultérieur. L'armée ne peut plus être le seul secteur professionnel à proposer des grades très bas, sans évolution, et avec la précarité en plus. Elle rame à contre-courant de ce qui se fait dans la société, à commencer par la fonction publique qui, rappelons-le, était pourtant au départ calquée sur l'armée ( plusieurs corps divisés chacun en trois grades). Ironie du sort et de l'histoire. Même la catégorie C offre des perspectives supérieures à celles d'un MDR. On constate d'ailleurs que des armes comme la gendarmerie n'ont que des "gradés", et je ne parle pas de services de santé ou le commissariat aux armées.
  4. Oui et non : les officiers, même en surnombre apparent, demeurent moins nombreux que les autres, ce qui rend une augmentation plus facile dans un contexte de restriction des dépenses publiques notamment celles de personnel. On voit ainsi dans le secteur public les hauts fonctionnaires, peu nombreux, voire même l'encadrement, systématiquement augmentés soit par des réductions d'échelon, soit par des nouvelles grilles hors-échelle, tandis que les autres stagnent. De plus, hors des troupes de combat, où le pyramidage réduit fortement les grades ( on ne croise pas des quatre ou cinq barrettes partout dans un régiment), on s'aperçoit qu'il y a de plus en plus de domaines très techniques, où des officiers n'ont pas ou peu de commandement (pilotes, personnels médicaux, ingénieurs, commissaires des armées...). Il y a donc plus d'officiers en proportion, car il faut aussi concurrencer des métiers équivalents dans le civil, où le grade est relativement élevé sans diriger de personnel. La même chose vaudrait pour les sous-officiers, qui en outre sont plus précaires et susceptibles de ne pas être longtemps dans l'armée. La solde d'un sergent est en effet affligeante et surtout très peu évolutive, contrairement à une grille indiciaire d'un fonctionnaire de catégorie B . Pas d'avancement de grade, pas de progression. Il faudrait peut-être réfléchir à un système d'échelons comme les gendarmes, qui évoluent plus sans changer de grade, faire de même pour les grades supérieurs, et ainsi "tuiler" les différents grades, comme cela se fait ailleurs : un sergent très ancien toucherait plus qu'un chef récent, qui lui-même percevrait plus à ancienneté égale, et ainsi de suite. Et comme les carrières sont souvent très courtes, il faudrait améliorer les garanties de reclassement dans le secteur public ( concours réservés, quota de postes ...) a minima en catégorie B, pur ne pas avoir perdu 5 à 10 ans. Du reste, je constate que les choses ne se sont pas améliorées en plusieurs décennies. Je n'ai connu que des sections ou même au temps de la conscription il y avait souvent deux sous-officiers, souvent sergents, parfois trois avec un appelé, le sergent le plus ancien faisant fonction d'adjoint. Et passer chef avant sept ans de grade strict minimum relevait du miracle. Effet secondaire, les servitudes revenaient à toute vitesse (semaine, garde...).
  5. Oui au début, mais dans le corps du texte, le rédacteur ne peut s'empêcher de recourir au calque de l'anglicisme, qui s'est répandu dans la presse notamment en ligne ou sur les chaînes d'info en boucle.
  6. J'imagine bien que l'armée ne va pas installer ces casernes à côté des facs, c'était une hypothèse volontairement farfelue. Pour les lettres sinon, milieu que je connais un peu ( mon dernier métier,agrégé de LC) , c'est plus nuancé, comme le reste de la société. Mais quelqu'un d'avancé dans ses études essayera plutôt, s'il veut être militaire, d'entrer dans l'active. Fut un temps où le concours était relevé ( y compris la version latine ou grecque, par exemple, qui n'avait pas grand chose à envier à celle des concours spécialisés) Le reste ne s'amusera pas à "dépenser" 10 mois car dans ces filières, peu recherchées par le secteur privé, la plupart préparent des concours publics ( cadres administratifs, enseignants, finances, police ), et là pas de temps à perdre, la concurrence est rude.
  7. C'est exactement ce à quoi je pensais. Ou alors il faut donner un paquet de permissions et de temps pour passer le reste, et si possible affecter l'étudiant pas loin de la fac.
  8. Bien triste, et je constate aussi que la marine parle franglais. Les malheureux fusiliers ne sont pas "impliqués" ( involved) mais " victimes". Il faut remettre les gratte-papiers des EM au français. La presse a commencé, mais ça devient pénible ce calque de langue approximative venue d'outre -atlantique
  9. Il faut voir maintenant les contingentements, et le nombre effectif de personnels en bénéficiant. Si la majorité y accède, c'est bien. Le régime indiciaire des militaires n'est pas très élevé, ils bénéficient surtout de rémunérations accessoires comme primes et indemnités, ainsi que le logement dans certains cas. Ces grilles sont calquées sur la fonction publique et correspondent exactement à d'autres corps et grades ( policiers, enseignants, inspecteurs des finances publiques, pour ce que je connais bien). Chose d'ailleurs importante dans les reconversions et reclassements, pour obtenir des équivalences.
  10. Certes, c'était possible, mais attention : il fallait donner un accord exprès pour servir hors du territoire national. Les appelés n'avaient vocation qu'à la "défense". Ca me paraît être surtout très illogique sur le plan du principe : s'il faut servir son pays en cas de danger, pourquoi seulement des volontaires, alors que ça concerne tout le monde ? Cela repose la question du SN universel sous une forme ou une autre. Ensuite cela pose certainement des problèmes d'organisation ( outre bien entendu le coût) : Qui pour former et encadrer ? Quels locaux? Quelle prévision d'effectifs, le nombre de volontaires étant très certainement impossible ou difficile à prévoir ( contrairement aux appelés, les tranches d'âge étant recensées et connues). Ensuite, il y aurait inévitablement des problèmes de recrutement : les jeunes qui font des études ne vont certainement pas les abandonner pour 900€ mensuels, même avec des crédits ECTS qui ne valideront pas l'année entière et ne leur éviteront pas la mise en échec. Les jeunes qui ont déjà un métier ne le lâcheront pas. Ceux qui cherchent vraiment ne vont pas se couper du monde 10 mois. Reste ceux qui sont totalement désœuvrés, sans qualification, mais rien ne dit qu'ils veulent aller ramper dans la gadoue. Ou alors tant qu'à faire devenir militaires d'active, ou acquérir une qualification ( et on voit que même l'active peine à recruter). Cela ressemble quand même à un effet d'annonce assez hors-sol.
  11. Mais c'est moi ça, je suis démasqué 😷 Plus sérieusement, de fait, on découvrait un monde jusque-là inconnu et on se disait "pourquoi pas". Au moins c'était en connaissance de cause. Ce serait peut-être le cas pour des réservistes.
  12. Il y a aussi un paramètre à prendre éventuellement en compte, même si je ne connais pas le degré ni la quantité de la formation intellectuelle à St-Maixent : il n'y sans doute pas que la boue, le ramper et et le camping, il faut aussi gérer le temps d'étude, de révisions, de préparation et de passage des éventuels oraux. Là, pour l'avoir souvent vécu, des deux côtés du jury, on a l'oeil sur la montre normalement, au point qu'il est plus que conseillé d'avoir la montre sur sa table (on risque doublier, et lever le poignet ostensiblement, ça ne se fait pas) , d'y jeter des coups d'oeils discrets, après avoir noté l'heure de début. Une fonction qui peut faire sourire peut être utile, c'est le réveil : pas quand on est élève, simple soldat, ou sur le terrain : d'autres s'en chargent. Mais le jour où l'on a la sardine pour de bon, où l'on se retrouve seul dans une chambre, il n'y a pas de majordome pour venir réveiller, et on n'est pas forcément dans un endroit où l'on entend la sonnerie du réveil (bâtiment éloigné, voir hors de la caserne).
  13. Plus important que la montre elle-même est le rapport au temps. D'une part se repérer certes, mais aussi être organisé, ponctuel, gérer son temps. La ponctualité est valorisée et les retards ne passent pas dans l'armée (même si l'on se dépêche souvent pour rien, mais ceci est une autre affaire...).
  14. Se fait-on plaisir en achetant des objets, parce qu'ils sont chers ou à la mode ? Cela pourrait être un sujet de réflexion. Dans le cas ici doctement débattu, je crois qu'il faut être avant tout rationnel : avoir un objet utile, qui ne lâche pas quand on en a besoin, mais qu'on n'a pas peur de casser. Il y a sûrement plus de Hamilton au bras de citadins sédentaires que de poignets de militaires. Dans le temps déjà reculé où je suis parti, j'avais une montre offerte à mon adolescence, à remontage manuel. On n'achetait pas encore une montre comme on achète une baguette, j'ai donc fait avec sans me poser de questions. Elle était souvent dans la poche quand ça risquait la casse comme le parcours du combattant (elle a souffert quand même, je l'ai retrouvée, un collector : une marque française disparue), mais bien utile le reste du temps, elle m'a finalement fait tout mon temps sous les drapeaux. Même comme simple GV où tout est programmé par autrui, à la réflexion, on aime bien regarder l'heure quand on marche sans plus avoir la notion du temps (surtout la nuit), ou pendant les gardes. On demande d'ailleurs aux réservistes -ils reçoivent une liste- d'avoir une montre, comme j'ai vu pour le fiston. Je lui ai filé une montre étanche style plongée, un bracelet NATO, et ça faisait l'affaire.
  15. Je suis d'accord de ne pas dépenser beaucoup vu ce que les montres peuvent subir. Les G-Shock sont très bien, mais épaisses, gênantes manches baissées, et ne se portent pas avec tout. Je prendrais plutôt une montre dite "de terrain", solide, diamètre et épaisseur limitées contrairement aux modes actuelles, un bracelet en toile (remplaçable facilement par autre chose), étanche 50 ou 100 m. A quartz, c'est pas cher et ça ne bouge pas, une pile dure au mois deux ans (encore mieux mais un plus cher : quartz solaire). Comme soldat ou peut-être élève, on te dit tout ce que tu as à faire du matin au soir, mais comme sous-off, la journée est minutée dans les diverses activités dont on est responsable, il faut gérer le temps, être à l'heure, gérer celui des autres (de semaine par exemple, on minutait tout, corvées, ordinaire, rassemblements...)
  16. La BRI est avant tout, à l'origine, un service de Police judiciaire. Enquêtes, filatures, tuyaux ( le R5 de "Recherches"... Ils étaient en civil, le matériel d'intervention n'était que partiel et occasionnel. Ils étaient mes voisins de palier au 36, j'ai souvent bossé avec eux, j'ai par la suite fait le stage de formation que faisaient les services actifs (interpellations en voiture, otages en milieu urbain etc.) Des enquêteurs et inspecteurs donc, esprit PJ. Ca tend à changer avec la fusion des corps, qui arrive à son terme (la plupart des gens en service actuellement sont issus des coprs uniques Gardien de la Paix et officier, quoique j'aie encore des collègues vétérans qui tiennent des groupes de PJ) et à devenir de plus en plus 'I" intervention, mais quand même.... Les CRS, c'est tout autre chose, uniquement du travail d'intervention, sur réquisition, et dans des conditions bien déterminées pour les nouvelles missions comme la CRS 8. En tout cas aucun travail judiciaire, ou sur enquête. Je connais un jeune qui y part en début 2026, après avoir réussi aux tests ( et attendu un peu , car il faut deux ou trois ans de service, et qu'une place se libère). Régime de travail particulier : une semaine sur place, disponibilité entière, une semaine de repos.
  17. Decurio

    Dilemme

    Je ne crois pas que 25 ans soit vieux dans l'absolu, mais il faut bien avoir en tête que dans l'AdT , c'est un contrat relativement court, et que le reste est un pari sur l'avenir. Soit on joue sur la promotion rapide sous-off, et on essaie de faire carrière, soit c'est la recherche d'emploi au bout de quatre ou cinq ans. La gendarmerie offre un tout autre avenir, des responsabilités, une meilleure solde. Peut-être le compromis entre la passion et la raison. Quant aux services très spécialisés, il vaut mieux (quel que soit le corps) ne pas tout miser dessus, les places sont rares et chères, la chance joue beaucoup aussi.
  18. Inusable Bauer, doté de super-pouvoirs, qui a déjà traité savamment la délinquance dans le pays.
  19. Mettons à part ce cas tout à fait particulier, qui relève de la tradition, du folklore même, car je pense même que n'importe quel soldat du génie, Légion ou pas, serait gêné par la barbe avec les équipements modernes, tout comme il ne travaillerait pas en tablier de cuir avec une hache. Pour le reste, la barbe gêne à mon sens le simple port de la jugulaire d'un casque (surtout celle qui était faite de deux bandes qui se croisaient, avant les casques F1), encore plus d'un masque à gaz. J'ai un peu testé suite à une petite blessure, mais le retour du rasage était bienvenu. Après, la passage à la loupe était parfois excessif, un peu comme comme les chaussures brillantes même dans des conditions pourries, mais l'idée était sans doute de pas mettre le doigt dans l'engrenage. Etre rasé montre aussi qu'on ne s'est pas levé à la dernière minute, qu'on lutte aussi contre l'accablement d'une fatigue parfois extrême. On pourrait disserter sur l'esprit et la lettre ! Oui et non, les gendarmes, de plus en plus souvent barbus, sont quand même des militaires, leur présentation ne laisse pas à désirer. Pas spécialement de laisser-aller, vu que la barbe taillée ( qui doit être une obligation, comme dans la PN) demande autant de soins , voire plus, que le rasage intégral. Je pense simplement que dans la plupart des unités, ils sont moins astreints au port d'équipements contraignants, pouvant être gênants ou inefficace, que dans un régiment de l'AT. .
  20. Il ne faudrait pas un Trump en France, de nombreuses institutions seraient vidées, entre les tatouages, la barbe. Désormais, gendarme et barbu (idem dans la PM), c'est presque la norme, et même très souvent tatoués y compris sur les avant bras, ce qui était encore interdit il y a une vingtaine d'années (mais pas dans l' Armée en général). Un des mes camarades avait dû se faire enlever les tatouages sur l'avant bras pour être recruté dans les années 80-90. Dans les corps en tenue de la Police, la moustache était tolérée, mais pas plus. Je ne juge pas, la société change, simple constat même si je n'ai jamais trouvé cette mode du tatouage particulièrement seyante, déjà à l'époque où elle ne concernait que des groupes restreints, dont les militaires. Je suis quand même partisan du poil court, ne serait-ce que pour porter les diverses coiffures et équipements dans les métiers "en tenue", ce qui est un critère objectif. Dans les corps de police naguère recrutés en civil avant la fusion (inspecteurs et enquêteurs), tout était toléré, ce qui est finalement logique : cheveux courts ou longs, barbe, moustache...
  21. Bonjour, Il y a effectivement des priorités pour les conjoints de militaires, mais attention, c'est dans la limite des postes disponibles. S'il n'existe pas de poste, ce qui est souvent le cas dans les petites villes, il faut soit renoncer, soit parfois accepter un poste partagé, soit un poste incomplet, donc à temps partiel avec toutes les conséquences que cela entraîne (rémunération bien entendu, mais aussi droits à pension). J'ai vu le cas avec une collègue dont le mari officier changeait de ville tous les quatre ans maxi. En plus dans une discipline où il n'y avait pas pléthore d'enseignants, donc peu de mouvement. Elle devait accepter des postes incomplets. Il peut y avoir le privé qui bouche les trous là où il n'y a pas d'établissements publics, ou bien là où il y en a mais où c'est difficile pour le dire de manière "édulcorée". Avantages : on peut plus facilement choisir son poste (ce qui attire des gens dans le privé), éventuellement sa quotité de service, public souvent plus trié et moins dur (mais pas toujours). Inconvénients : il faut être contractuel (ils sont très nombreux dans le privé) ou passer des concours différents (et il n'existe pas d'agrégation externe , seulement une équivalence interne), traitement équivalent à grade égal mais calcul de pension plus désavantageux.
  22. Les échelons étant souvent de deux ans, cela confirmerait que la reprise d'ancienneté à la titularisation, suite à un détachement ( de droit je suppose, cars tu dois être issu d'un concours externe ou réservé) sans interruption de service, est toujours intégrale. C'est bien plus intéressant que l'indice égal ou immédiatement supérieur dans le cas des militaires où la grille est basse ( l'indice d'un sergent ancien est à peine celui d'un gardien de la paix élève). Et c'est normal, car tu as aussi dix ans de plus.
  23. Cela s'appelle le reclassement, d'agent public à agent public. La règle générale, c'est que ce reclassement se fait à l'indice majoré égal ou à défaut immédiatement supérieur (cas que j'ai connu en changeant de ministère civil). Je pense que c'est le cas général pour les officiers, d'après ce que j'ai vu à l'époque des dégagements de cadres, les officiers intégrant des emplois publics de catégorie A correspondant aux grilles indiciaires des militaires. Pour les militaires non-officiers, c'est plus compliqué car cela dépend du cadre d'emploi dans lequel ils sont intégrés, lequel dépend lui-même du mode de recrutement ( concours, intégration directe, diplôme détenu...). Un militaire n'est donc pas forcément reclassé à l'indice égal ou supérieur, mais son ancienneté est reprise en compte totalement ou partiellement dans le nouveau corps, et on le classe à la titularisation à l'échelon correspondant à cette ancienneté. C'est souvent plus intéressant que l'indice égal ou supérieur, tant le déroulement indiciaire des sous-off , et a fortiori des MDR est faible. Si jamais cependant cet indice est, après calcul, inférieur à celui détenu, il conserve à titre personnel son indice antérieur. Attention, mes infos sont à vérifier car il y a des changements permanents, et cela dépend aussi des statuts particuliers des corps d’accueil, mais peut-être l'esprit reste-t-il. Pour les lauréats de concours externes ou réservés, comme certains de mes collègues jadis, ils entraient avec l'ancienneté acquise, donc l'échelon correspondant dans le nouveau corps. Exemple, si 5 ans d'ancienneté = échelon 3, titularisation au 3e échelon et non au 1er. Des gens comme moi , qui avaient eu une coupure entre la fin de contrat et l'intégration dans un nouveau corps, récupéraient seulement la moitié de l'ancienneté dépassant la durée légale. Dans tous les cas, tant qu'il existe le Code des Pensions civiles et militaires, l'ancienneté pour la retraite est comptée intégralement, ainsi que les bonifications, services aériens etc.
  24. Je ne réponds pas à chacun, mais globalement. Ceux qui déconseillent la sécurité privée savent de quoi ils parlent et ont raison. J'ai parfois aussi vu ça de relativement près, et ça ne fait guère envie. Ca peut être bon en dépannage, mais il faut voir le moyen et long terme. Ayant été militaire, il vaut mieux envisager en effet la police si l'on veut garder un métier "actif" : variété des services possibles ( ça peut aussi être la sécurité, les voyages officiels pour ceux qui aiment ça) , reprise de l'ancienneté, comptabilisation des services militaires comme services publics, et possibilité d'évolution de carrière (que ce soit hiérarchiquement, en montant en grade, ou en bifurquant totalement, par exemple en posant la tenue et en faisant du judiciaire). Les inconvénients sont certes de ne pas aller directement dans le service de son choix, il faut souvent attendre un peu, et ce qui est plus pénible pour certains, se retrouver très souvent en région parisienne. Il y a aussi une certaine sélectivité malgré ce qui est dit, puisque c'est un ratio d'un sur cinq ou six candidats pour un poste. Mais globalement, je conseillerais quand même plus de se tourner vers les concours accessibles en emplois réservés.
  25. Il y avait plus qu'illettrés (nombreux), il y avait carrément des analphabètes, recrutés quand même si aptes physiquement.J'en ai vu dans l'infanterie, dans les mêmes années. Il fallait écrire leurs lettres, cartes postales. Evidemment, la formation -la plus rudimentaire- ne passait qu'à l'oral. On à peine à y croire, mais certains avaient oublié totalement le peu qu'ils connaissaient, même si la scolarité était obligatoire jusqu'à 16 ans déjà. Mais dans les faits, ils avaient quitté le circuit général à 14 ans , tenté d'apprendre un métier en étant en échec et sans plus jamais lire et écrire, et après 16 ans n'avaient plus rien fait, ou parfois des boulots de manutention. Ils arrivaient entre 18 et 20 ans en ayant encore plus oublié. Le pire, on le sait moins, c'est qu'il y en a encore aujourd'hui, même si on les fait passer au forceps jusqu'en 3e (pour des raisons de coût, fermeture de filières adaptées et quasi disparition du redoublement).

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