Bonjour, cela commence à dater et beaucoup de choses ont dû changer, mais cela peut donner des pistes à explorer. Quand je suis devenu inspecteur de police, la moitié de l'ancienneté au-delà de la durée légale était reprise dans le calcul de la carrière (la durée légale intégralement). Pour la retraite, la totalité des services, bonifications éventuelles incluses. Pour ceux qui avaient à l'époque quelque chose comme 5 ou 7 ans de service minimum, il existait le concours réservé, c'est-à-dire que les candidats ayant droit concouraient entre eux , ce qui était plus facile, le concours externe étant très sélectif, mais n'assurait pas la réussite systématique. Je pense qu'il y avait aussi une voie pour les retraités, certains ayant fait le minimum pour toucher une pension, qui était de 15 ans à l'époque (années 80), mais en fait 17 ans qui était la limite d'âge inférieure pour les sous-officiers admis au statut "de carrière". Je parle des sous-officiers et non des MDR, car il y en avait très peu d'active, hormis dans quelques régiments déjà professionnels, et de toute manière soit on poussait les HDR (devenus MDR) vers le corps des sous-off, soit ils partaient en fin de contrat. D'ailleurs beaucoup de gens , sous-off compris, étaient poussés vers la sortie en fin de contrat, à cause du fameux "tournant de la rigueur", et c'est ce qui m'est arrivé avec 22000 camarades la même année. La physionomie des armées n'avait pas grand chose à voir avec aujourd'hui.
Il faudrait donc voir si, dans l'esprit à défaut du détail, ces dispositifs existent sous une forme ou une autre. Pour le droit de passer les concours, je suis étonné que le commandement puisse s'y opposer. Quel intérêt de voir partir un militaire comme chômeur ? Dans la fonction publique, on peut passer n'importe quel concours, je l'ai d'ailleurs fait, et même si l'on est engagé à une certaine durée de service, c'est une durée dans l'une des trois fonctions Publiques et pas dans le corps où l'on a été recruté.
Il faudrait creuser dans les textes réglementaires et statutaires et voir les précédents. Il doit bien y avoir des sites juridiques sur des cas de militaires en reconversion.