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Decurio

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Tout ce qui a été posté par Decurio

  1. La voix de la sagesse, c'est de terminer les études, ou a minima d'obtenir une équivalence de diplôme qui permet de se reconvertir, de passer des concours après un engagement, ou alors de devenir officier sur titre. Rien, quelle que soit la voie choisie, ne garantit de faire une carrière militaire. C'est un débat auquel je suis indirectement confronté, avec un jeune que je connais qui a laissé tomber sa 3e année de licence pour s'engager, et comme simple soldat. Il était pris à St Maixent, mais il a refusé car il vaut rentrer dans les forces spéciales, et en plus ça traîne. S'il est pris comme MDR, rien ne dit qu'il dépassera quelques années de service, et quoi après ?
  2. Bonjour, cela commence à dater et beaucoup de choses ont dû changer, mais cela peut donner des pistes à explorer. Quand je suis devenu inspecteur de police, la moitié de l'ancienneté au-delà de la durée légale était reprise dans le calcul de la carrière (la durée légale intégralement). Pour la retraite, la totalité des services, bonifications éventuelles incluses. Pour ceux qui avaient à l'époque quelque chose comme 5 ou 7 ans de service minimum, il existait le concours réservé, c'est-à-dire que les candidats ayant droit concouraient entre eux , ce qui était plus facile, le concours externe étant très sélectif, mais n'assurait pas la réussite systématique. Je pense qu'il y avait aussi une voie pour les retraités, certains ayant fait le minimum pour toucher une pension, qui était de 15 ans à l'époque (années 80), mais en fait 17 ans qui était la limite d'âge inférieure pour les sous-officiers admis au statut "de carrière". Je parle des sous-officiers et non des MDR, car il y en avait très peu d'active, hormis dans quelques régiments déjà professionnels, et de toute manière soit on poussait les HDR (devenus MDR) vers le corps des sous-off, soit ils partaient en fin de contrat. D'ailleurs beaucoup de gens , sous-off compris, étaient poussés vers la sortie en fin de contrat, à cause du fameux "tournant de la rigueur", et c'est ce qui m'est arrivé avec 22000 camarades la même année. La physionomie des armées n'avait pas grand chose à voir avec aujourd'hui. Il faudrait donc voir si, dans l'esprit à défaut du détail, ces dispositifs existent sous une forme ou une autre. Pour le droit de passer les concours, je suis étonné que le commandement puisse s'y opposer. Quel intérêt de voir partir un militaire comme chômeur ? Dans la fonction publique, on peut passer n'importe quel concours, je l'ai d'ailleurs fait, et même si l'on est engagé à une certaine durée de service, c'est une durée dans l'une des trois fonctions Publiques et pas dans le corps où l'on a été recruté. Il faudrait creuser dans les textes réglementaires et statutaires et voir les précédents. Il doit bien y avoir des sites juridiques sur des cas de militaires en reconversion.
  3. Je ne réponds que sur ce dernier point, car je suis sûr de moi : on demande les numéros de téléphone et les mails pour pouvoir te contacter. Mon fils est dans la réserve, et c'est ce qui se passe. D'autre part, on ne peut accéder aux communications téléphoniques et mails que sur réquisition judiciaire, c'est à dire sur demande d'un magistrat chargé d'une enquête. Ou encore dans certains cas très limités relevant de la sûreté de l'Etat. Qui plus est, il faut du personnel pour écouter les gens et traiter les écoutes... Ceci dit, les réservistes sont souvent contactés par mail pour leur demander leurs disponibilités, pour décaler un rendez-vous, pour des formalités administratives. La semaine dernière,par exemple, mon fils a été avisé au dernier moment, par mail, de l'annulation d'une convocation et de son report. Certains cadres ont aussi un numéro sur lequel les réservistes peuvent les contacter, et ce n'est pas inutile, comme en cas de retard d'un train , ou annulation d'une navette pour venir au régiment.
  4. Je tombe par hasard sur ce sujet, et sans être spécialiste je peux te dire que j'en ai vu des maigres où je suis passé puisque j'ai été dans un régiment para puis dans un RI classique comme sergent sous contrat. Et puis on se transforme aussi beaucoup en cours de service. J'étais moi-même assez maigre, car je faisais des courses de vélo, genre 1,66 pour pas plus de 57- 58 kgs je pense quand je suis parti. Très sportif donc, très endurant, excellent dans tout ce qui était course, marche, parcours du combattant, mais manquant peut-être de bras au début, bien que j'aie fait de la muscu de complément l'hiver. En tout cas, très rapidement je faisais de nombreuses tractions, pompes, grimper de corde sans les jambes. J'ai pris trois ou quatre kilos de muscles, en restant aussi sec, naturellement, sans faire de salle, rien qu'avec l'entraînement militaire. Il faut dire que ça ne lésinait pas dans ce domaine dans les années 80, ça ne manquait pas de personnel 😁
  5. Pour moi il est un peu tard, j'etais au 9e RCP et ça commence mmence à plus être tout frais. 🙂 Ça serait éventuellement mon fils s'il poursuit la réserve, il est dans un régiment d'infanterie de l'est pour l'instant, et sous contrat avec ce régiment encore un an ou deux. Là il va se taper un mois de sentinelle, il va être frais pour reprendre son master 2....😁.
  6. Je pensais en priorité à un régiment TAP d'infanterie, mais pas uniquement, pour des raisons d'accessibilité en train. Par exemple le 17e RGP est sur une ligne TGV, et d'après ce qu'ils disent ils font passer le brevet même à des réservistes. De fait les régiments paras relevant de l'infanterie, et où peuvent être affectés des réservistes ne sont plus majoritaires : 1er RCP, 3e et 8e RPIMA, peut être quelques unités mixtes comme jadis la BOMAP, j'en oublie peut-être.mais la formation de base du réserviste doit être assez proche un peu partout.
  7. Une question que je me pose, indirectement liée au contrat : si l'on est sous contrat de réserviste dans un régiment, peut-on faire basculer ce contrat sur un autre régiment sans qu'il y ait à proprement parler rupture ? Par exemple passer d'un régiment d'infanterie à un régiment TAP ?
  8. Ceci dit, deux ou quatre, ou plus.. Quand on a passé la porte une fois, c'est pareil ensuite. Sauter avec la gaine et un sac est un peu plus technique mais ça demande surtout de respecter les consignes, il ne faut pas être polytechnicien. Pour la nuit, ne pas être désorienté, se repérer sol, mais rien de sorcier. En fait dans les paras ce n'est pas sauter qui est difficile, ça ne demande guère d'efforts, c'est ce qui va autour : l'entraînement physique souvent très poussé, ou les exercices dont on ne sait rien par avance, par exemple un largage suivi avec marche interminable où il faut s'orienter (la nuit de préférence, sinon c'est moins drôle) épreuves en cours de route, obstacles, transport de blessé etc.
  9. Caserne Niel à Toulouse, juste avant le départ pour Pamiers. Ça fonctionnait sans doute parce que le service était obligatoire d'une part, et que d'autre part il fallait être volontaire pour les paras (et une solde relativement élevée par rapport aux autres, le quadruple...). Au moins deux raisons de ne pas trop ménager notre petit confort, sans craindre des démissions ou défections. Effectivement on sortait bien entraînés. Rien que pour le PEG par exemple il fallait faire le 8kms en 50 minutes maxi, pas une heure.
  10. Il est possible que l'on fasse des économies aussi. Ca coûte cher un saut... Je pense d'une part que certaines choses ont changé : nous n'étions pas en régiment . Même si ça remonte à 44 ans maintenant, et que certains détails sont oubliés, je n'ai pas souvenir d'une instruction militaire comme dans le témoignage plus haut : pas de bivouac, de démontage d'arme par exemple. Nous étions d'ailleurs séparés des régiments à l'ETAP, pas mélangés avec eux, nous avions notre bâtiment, nos chambres. Juste une présentation du matériel, mais surtout de l'entraînement physique, du sport tous les jours, la vie militaire bien entendu au casernement, et beaucoup de préparation au saut au sol, à la tour de saut, en sortie de carlingue (c'était les Noratlas 2501). A la fin il y avait la remise d'un brevet PMP qui est sans doute le même aujourd'hui. Un détail dont je me souviens, et que je pourrais confirmer si je remettais la man sur une vieille photo de groupe : nous avions un béret rouge, mais un insigne particulier dessus, pas celui avec l'aile et le poignard.
  11. Certes, mais je parle de la même chose. J'ai fait une PMP en étant civil, je n'étais même pas tout à fait majeur. On passait à peu près la même durée à l'ETAP, entraînement au sol, à la tour de saut, exercices physiques, puis on effectuait quatre sauts la deuxième semaine en fion de stage, et on validait quelques tests pas trop difficiles. Muni de la PMP, on était prioritairement affecté dans les TAP, où l'on faisait alors les trois sauts restant pour le brevet. Certains cependant faisaient la PMP pour voir, mais ne souhaitaient pas être affectés dans les TAP. La plupart néanmoins étaient affectés à la 11e DP, j'en ai même retrouvé deux ou trois dans mon régiment.
  12. Je serais plus nuancé : même avec les primes, cela reste un engagement contraignant, et si l'Etat veut des réservistes, il faut aussi les aider un peu, d'autant qu'il y a beaucoup de jeunes, d'étudiants. Il faut que ça concurrence un petit boulot, que des jeunes puissent faire ça l'été plutôt qu'un boulot dans la manutention ou la restauration Mon fils - étudiant- est dans ce cas (ses copains aussi), il ne fait pas fortune avec les 48 € par jour (plus en "mission"), il sait pertinemment qu'il n'est pas payé à l'heure, mais il ne le ferait sans doute pas gratuitement. Ca le valorise d’être un peu autonome.
  13. Bien ce qui me semblait, des marsouins... j'étais pour ma part au 9e RCP.
  14. Mais c'est moi en 80-81 ça (sauf que là ce sont des TDM peut-être, je ne vois pas bien le béret, mais il me semble)! Treillis tout vert, premiers Famas (on alternait encore avec les FSA/PM...) . En effet, pas de chichis, le service était obligatoire, et il allait en plus être volontaire TAP. On ne nous demandait pas trop si on était fatigué ou si on avait des ampoules...
  15. Deux sauts la PMP ? Je ne suis vraiment plus à la page... je l'ai faite en 1980, juste avant mon incorporation, et c'était quatre sauts. Tout se passait à l'ETAP. Une fois incorporé, on faisait trois sauts pour le brevet (nuit, ventral, et équipé de matériel avec gaine) Il y avait aussi des tests physiques à valider, je ne me souviens plus de tout, mais je crois qu'il y avait entre autres 4kms en 20 mn maxi , en survêtement. Pas très difficile par rapport à la suite, mais ça faisait un premier tri.
  16. Cela peut être important pour les jeunes, qui se font ainsi en même temps leur argent de poche ou une aide à leurs études. Prévoir peut avoir une certaine importance.
  17. Engagement, certes, mais raisonné. Il ne se lancerait pas je crois dans n'importe quelle aventure les yeux fermés, au-delà de la défense de son pays, ce qui est sans doute le cas de nombreux réservistes. Là il va se taper un bon mois de sentinelle, mais il privilégie quand même ses études.
  18. Intéressant, la réserve, c'est une des raisons de mon inscription. Pour info, mon fils, 22 ans et étudiant en master, est réserviste depuis un an dans un régiment d'infanterie. Il a fait la formation initiale l'été dernier, quelques séjours et stages depuis. Pour l'âge, il était déjà dans les plus âgés. Un des problèmes était la condition physique, environ 25 % n'ont pas pu terminer : surpoids, manque d'endurance, difficulté à résister à la fatigue. Pourtant rien d'insurmontable à mon sens d'après ce qu'il me racontait par rapport à ce que j'ai connu jadis, avec une marche pour la "fourragère" de moins de 30 kms. Je trouve même qu'on les ménage pas mal, ce qui est compréhensible si on veut conserver des volontaires. Ceci dit, trois semaines de formation, c'est court pour acquérir la condition. Quand il y avait le service, les gens étaient aptes mais pas forcément en bonne condition. J'en ai vu transformés en deux mois relativement intenses, amaigris, plus endurants, courant 10 kms sans problème le matin, faisant des pompes et des tractions. Ce qui veut dire qu'un entraînement régulier fait des miracles, ajouté à l'habitude de serrer les dents....
  19. Bonjour, Je me suis inscrit sur ce forum par curiosité, ayant un fils encore étudiant et réserviste, s'interrogeant parfois sur son futur, ce qui me fait un peu renouer avec la chose militaire. J'ai moi-même été militaire dans un temps très différent, dans les années 80, appelé puis sous contrat, dans les TAP et l'infanterie. Depuis, j'ai fait d'autres métiers et suis parti en retraite légèrement anticipée...

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