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Decurio

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Tout ce qui a été posté par Decurio

  1. Effacement automatique à 18 ans, s'il n'y a eu qu'une procédure et pas de condamnation. Pour les amendes , simples contravention en principe de toute manière.
  2. Ancienneté intégrale pour la retraite, certes, mais pour la carrière administrative, si ça n'a pas changé, c'est la reprise de la moitié des services, reprise effectuée lors de la titularisation. Donc deux ans et demi, ce qui fait gagner un peu plus d'un échelon.
  3. Il faut recruter au nord de la Seine, les plus braves sont là. Fortissimi sunt Belgae, affirme le Divin Jules.
  4. Surtout dans une société où la superstition des mots fait rage, amenée par le politiquement correct, où l'on a changé les noms des Basses-Pyrénées, les Basses-Alpes, les Côtes- du-Nord ou la région Nord, parce que les mots "Nord" et "Basses" sont jugés dévalorisants. J'ai l'impression qu'on ne parle plus des "sous-officiers subalternes" pour évoquer les sergents et S/C, ça double la dévalorisation, déjà que "sous"-off, hein... 😄
  5. Je ne sais pas si l'armée déroge au reste de la fonction publique, prise au sens large. Mais dans la FP, un détachement suite à une réussite à un concours est de plein droit. C'est dans cette direction, cet aspect statutaire qu'il faut chercher. A mon avis le mieux est de se renseigner auprès de l'administration d'accueil, éventuellement auprès d'un de ses syndicats. Ils ont normalement des gens qui s'y connaissent, voire des juristes. A priori, ce que je comprends, c'est qu'à partir du moment où une durée minimale stipulée dans contrat est respectée, ça fonctionne sur acceptation automatique, comme dans le reste des services de l'Etat. Il faut en aviser l'autorité militaire.
  6. Logique, il faut surnoter en collège pour atteindre les objectifs chiffrés (le brevet est à 60 % en contrôle continu), puis faire passer au forceps au lycée, faire quelque chose de cette masse et maintenir les statistiques déguisées sous le nom de "bienveillance" avec un bac aussi en contrôle continu maintenant, ayant désormais une valeur locale ("bon" lycée ou "mauvais" lycée) plus que nationale, selon la pression exercée sur les enseignants. Ensuite, à la fac, ça se corse un peu, ne serait-ce que parce qu'il faut se prendre en main, mais pas trop de souci quand même jusqu'en licence, car les universités désormais autonomes - et exsangues- doivent diplômer un minium pour garder des crédits de fonctionnement. Des enseignants de mon fils leur ont dit clairement en licence ( il était en éco alors, avant de passer en droit dans une très bonne fac, grâce àun bon classement) qu'ils auraient un diplôme mais que pour le niveau réel , passer des concours, ils auraient du souci à se faire. Ensuite, il y a le master, mais là-aussi, il y a une hiérarchie qui ne s'avoue pas, donc on classe maintenant les étudiants pour les choix, et il y a des filières cul-de-sac. Saut à être fils à papa et se payer une école de commerce bidon en attendant un fauteuil par carnet d'adresses, les meilleures filières sont des filières courtes, à bac + 2 ou 3, mais avec une sélection sévère, qui permettent d'intégrer une école ou une formation : les grandes écoles bien entendu (Normale, l'X, Centrale, écoles militaires) mais aussi divers concours publics encore sélectifs permettant l'accès à des carrières de catégorie A (finances publiques, police, affaires étrangères). Ceci dit, puisque la situation est ainsi, je conseille quand-même à quelqu'un même peu motivé d'avoir un diplôme minimal qui à défaut de fournir le vrai niveau donne le droit de postuler, et quand on se réveille, on a au moins le parchemin permettant de se remettre au boulot, et d'acquérir le niveau pour d'autres objectifs. Omnia vincit labor improbus... Discussion que j'ai souvent dans mon entourage, avec pas mal de jeunes de ma famille, leurs copains, les enfants d'amis, et je sais un peu de quoi je parle quand-même.
  7. Si l'on est certain qu'il y aura des équivalences, des validations d'acquis ou que sais-je ( je suis d'ailleurs pour, mais là n'est pas la question), effectivement on peut se passer du bac, et bravo pour ceux qui s'en sortent, car le chemin est bien plus tortueux. Mais c'est quand même jouer à la loterie. Ce n'est pas un jugement de valeur, je suis bien placé pour savoir ce que valent certains diplômes, la dévaluation générale, mais un constat réaliste du parcours d'obstacle qui se présente à l'entrée dans l'armée, à la sortie de l'armée, et dans le monde du travail en général. Autant ne pas se compliquer la vie, d'autant que rater le bac aujourd'hui, c'est un peu comme manquer un éléphant à bout portant dans un couloir.
  8. Ce n'est pas du sexisme, c'est du réalisme. Une femme doit vraiment se défoncer pour atteindre physiquement les capacités d'un homme standard, et il faut vraiment aimer ce style de vie. Je ne sais pas quel degré de confort permet le matériel moderne, mais le souvenir que j'ai c'est les semaines dehors, à vivre gelé, mouillé, ou transpirant et puant ( vraiment) pendant des jours , avec sans cesse des petites blessures ( ampoules, égratignures, matériel qui fait mal, comme les anciens sacs ou les "brelages"...) . Hygiène difficile, à se laver par morceaux, au moindre point d'eau, à poil ( et même obligation d'être tous à poil dans un exercice de décontamination NBC grandeur nature). De plus le grade de sergent est un peu particulier, car il même s'il est théoriquement "cadre", il est un peu comme les soldats du groupe : il ne les quitte pratiquement jamais, il fait tout comme eux, donc doit vraiment assurer partout, et en plus être le premier levé, le dernier couché.
  9. Les conseils qui t'ont été donnés sont les bons. Passe le bac, ce n'est pas la mer à boire, ça ne vaut plus grand-chose, mais ça permet de se former, de s'inscrire en fac et ça donne accès à des concours ( et à leur préparation) pour après l'armée. Faire 5 ans de fusilier et se retrouver manutentionnaire ensuite, pas un bon choix. Le fils d'un de mes ex-collègues, voulant aussi être fusco a été renvoyé à ses chères études même après le bac par le conseiller, pour faire bac +2 . Ainsi, soit il rentre simple fusilier et pourra plus facilement faire maistrance, soit il sera pris directement à maistrance. Post-scriptum : puisque tu passes le bac, ne confonds plus le conditionnel et le futur. De rien... 😀
  10. Bonne année donc ! Bon réveillon, le prochain sera peut-être au poste de garde ...
  11. καλώς ήρθες. добро пажаловать welcome
  12. Celui qui aime et peut rester dans l'armée doit tout tenter pour le faire. Maintenant, le réalisme pousse à dire qu'il faut une sortie de secours, et dans ce cas il faut avoir des cartes en main. Certes, un bac pro ne vaut pas grand-chose comme ça, à brûle-pourpoint, et ne donne pas le niveau réel pour des concours. Un concours comme gardien de la paix conserve une sélectivité de 1/5, le rapport annuel de la FP le confirme, et il y a des gens assez diplômés qui le passent pour ne pas perdre de temps et repasser officier ou commissaire l'année d'après, ou au pire en concours interne. Mais le bac pro permet au moins de s'inscrire, de les préparer sérieusement, et de les réussir. Sinon c'est un peu un parcours d'obstacle, devenir adjoint, tenter le concours interne après trois ans révolus. Un gardien de la paix, au premier jour d'école, est déjà payé plus qu'un sergent d'active de 5 ans d'ancienneté, ça doit être médité pour ceux qui veulent continuer à garder l'uniforme (ou non puisque désormais il y a des passerelles en investigation). Et l'administration aurait aussi intérêt à avoir des gens un peu plus mûrs, connaissant déjà les contraintes. Donner des équivalents par Validation des Acquis ne me paraît pas une lubie extraordinaire et irréalisable. Bon, je ne fais pas partie du haut commandement, pour pousser dans ce sens...
  13. C'est malheureusement vrai, raison pour laquelle il faudrait vraiment compenser cette non-qualification valable après un contrat par d'autres compensations qui attireraient les candidats et je pense sans ruiner le budget de l'état : droit à passer des concours "emplois réservés" même pour les contrats courts, bonification pour la retraite de 1/5e du temps passé (ce n'est pas de la fiction, cela existe pour la gendarmerie, la police, les égoutiers, les pompiers...), obtention d'un diplôme équivalent au bac pro ( après tout, le bac pro "métiers de la sécurité ne vole pas très haut, un "vrai" militaire vaut au moins ça) pour tous les MDR même non gradés qui ont réussi leur formation, et autres mesures allant dans le même sens. Ca réduirait peut-être l'"attrition" comme ils disent.
  14. En fait les régiments ont tous une spécificité : chacun est meilleur que les autres. Blague à part, je n'ai rien à recommander, je ne suis plus dans le coup surtout avec le matos d'aujourd'hui. Mais d'après ce que j'entends, on s'entraîne et on vit à peu près de la même manière.
  15. Il me semble en effet que ça n'a pas changé depuis que j'y étais. On s'engage en principe au titre d'un régiment, et au moment du réengagement, on peut en choisir d'autres. Je vois d'ailleurs que les traditions subsistent, le changement de choix au dernier moment. 😀 Sinon oui, les RI ont tous la même spécialité. Après, il y a des variantes (motorisé, mécanisé, aéroporté...) qui ne changent pas fondamentalement la formation et le boulot. J'étais spécialité "00", ça ne s'invente pas, c'est peut-être toujours la même appellation.
  16. Il vaut mieux partir EVAT. De toute manière, il ne doit pas y avoir de différences majeures entre les RI, ils ont le même type de candidats,le même encadrement, le même entraînement. Clermont est peut-être aussi plus agréable qu'Epinal, pour les (rares) perm. Et train direct pour Lyon.
  17. Le plus urgent d'abord :léger, minimaliste, pas cher. Certains conseillent aussi un montre solide (sur la liste de réserviste de mon fils). Apparemment on ne se rase plus sur le terrain (?), sinon le mieux est le rasoir trois pièces (léger) dans un mini étui.
  18. Papamili semble avoir quasiment tout dit. J'insiste sur tout ce qui touche aux pieds, à l'ancienne : aiguille et fil à coudre pour traverser (chauffage et désinfection de l'aiguille au briquet) et vider les ampoules, si malgré les pansements il en survient (le tout dans un micro dé qui pèse 5 grammes). Apparemment, malgré les nouvelles pompes on a mal , si j'en crois mon fils simple biffin de réserve. Pour le reste, ils sont bien habillés (si on revenait, on serait un peu comme les Visiteurs avec nos tenues moyenâgeuses🤣). Les rations aussi, certes c'est du quatre étoiles de chez Bocuse à côté des boîtes de singe bien compressé de jadis, mais au cas où , je conseille de prendre à l'ordinaire du sel, du poivre, de la moutarde. Ca ne pèse rien et donne un air de gueuleton à un repas pris en bivouac à Schirmeck 😄. Par la suite un réchaud miniature, mais pas le plus urgent. Les chaussettes et sous-vêtements, de qualité et séchant vite ( ça existe maintenant, les vêtements dits "techniques"), pour laver dans n'importe quelles conditions et se rhabiller le plus sec possible sur le terrain, avec séchage en partie dans le duvet s'il le faut. Ne pas subir de douleurs inutiles, c'est pas seulement pour se chouchouter, c'est aussi pour être performant. Repartir le matin crasseux, mouillé, gelé, avec des ampoules, c'est pas le mieux avec 30 ou 40 bornes devant soi. Après, accessoirement, je dirais un briquet tempête, c'est mieux mais pas indispensable (j'ai quand même légué le mien) , un couteau de poche de base mais normalement on vous donne maintenant un couteau de survie. Eventuellement une coque étanche de téléphone, bien que celui-ci soit en principe confisqué. Mais parfois il est transporté par l'encadrement pour un usage limité de temps en temps. Le reste, peu d'affaires civiles, peu d'espèces, pas de bijoux...
  19. J'espère qu'ils donnent des caleçons fourrés en dotation maintenant. A moins que le réchauffement climatique ait changé tout ça....😄 Les Vosges j'ai largement pratiqué, on les voit quasiment du 1er RI. Les marches ''fourragère'' y passaient toutes.Ya pas à dire les régiments de l'est ont des sacrés terrains de jeu. On y voit souvent des animaux, c'est une sorte de safari 😁
  20. Pour alimenter factuellement le sujet : Difficultés de recrutement dans l'armée comme dans tout le secteur public. Le rapport de France Stratégie en parle : https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-2024-rapports-servir-complet-9decembre.pdf Très long, beaucoup de tableaux, mais on peut rechercher par mots clefs et il y a une table des matières. Il y a aussi des statistiques intéressantes dans le rapport annuel sur la FP de 2022. Les militaires sont classés dans la FPE https://www.vie-publique.fr/files/rapport/pdf/296438_0.pdf
  21. C'est vrai, l'infanterie, aeroportée ou non c'est la même chose à la base. Toutefois, au temps de la conscription, il me semble que l'entraînement était un peu plus poussé dans les paras, pour plusieurs raisons : déjà les les critères SYGICOP étaient un peu plus exigeants, ensuite les appelés étaient volontaires, percevaient une solde qui paraissait très importante par rapport aux autres (quatre fois environ) et l'encadrement savait le rappeler pour bien faire tirer la langue. Ensuite, des exigences étaient supérieures sur certains points spécifiques aux TAP comme la "marche commando", puisque le fantassin, une fois au sol , n'a plus que ses pieds comme véhicule.C'était très exigeant pour être simplement caporal, tous les barèmes étaient relevés, il allait être bon dans des domaines comme la topographie, obligation de savoir nager en plus (ça peut paraître évident, mais ça ne l'était pas tant que ça). Maintenant que tout le monde est pro, il y a peut-être moins de différence. Je demanderai ça à un jeune que je connais s'il est pris dans les TAP après avoir quand-même fait beaucoup de réserve dans un RI...
  22. C'est un peu (beaucoup) ça expérience perso parmi tant d'autres. Quand on attend trop quelque chose de précis, qu'on idéalise, qu'on a la tête dans le guidon, on passe presque à coup sûr à coté du but. Quand on prend du recul, on gère plus pragmatiquement, et on axe différemment sa vie, on revoit son point de vue sous un autre angle.
  23. C'est vrai, le bac est extrêmement facile quand on est scolarisé, notamment avec le contrôle continu qui existe désormais (un peu comme le brevet) et qui rend l'échec quasi impossible sauf très mauvaise volonté. Seul, avec un examen global, c'est un peu moins évident. Ca reste quand même jouable à condition de ne pas courir plusieurs lièvres.
  24. Le problème des projets, c'est que ça se passe jamais comme prévu, il faut donc avoir plusieurs atouts dans son jeu pour pouvoir rebondir au pied levé. Je n'aurais jamais, à 18 ans, parié un centime sur ce que j'allais faire dans la vie, et je ne suis pas le seul. Le bac ne vaut pas grand-chose en lui-même, certes, et je suis bien placé pour connaître le problème de la grande braderie, mais au moins même sans avoir vraiment le niveau réel, il permet de passer des concours, de s'inscrire à des formations. Les contrats dans l'armée au-delà de 5 ans, c'est un pari digne de la loterie, ce n'est pas moi qui le dis. Il y a plein de choses qui peuvent se produire : ras-le-bol, changement de vie, enfants, inaptitude physique, non renouvellement massif des contrats (je l'ai connu en temps de "rigueur" économique. Plus une palette de choix est large, mieux c'est ... D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi pas postuler pour les troupes de marine, l'infanterie, c'est l'infanterie, il n'y a que les insignes qui changent ( et les marsouins qui snobent les autres😄). C'est la même école d'application...
  25. Il y a des gens plus au courant que moi ici sur les choix précis de régiments. Je vois les choses de l'extérieur, de seconde main en quelque sorte, par les autres. Mais il y a quand même des faits objectifs : on n'a pas forcément ce qu'on veut au premier coup, donc un plan B ouC s'impose. Les contrats sont généralement courts, et de plus en plus, il faut penser à la suite soit hors de l'armée, soit dans un autre régiment, soit en évoluant dans la hiérarchie. C'est d'ailleurs à cela que je pensais en parlant de la ''cervelle''. Le mental c'est évident. Il faut aussi tenir compte du fait que l'on change et que ce qui est souhaité à 18 ans ne conviendra pas un peu plus âgé. Donc prendre plusieurs avis, avoir une vision d'ensemble autre que celle des besoins locaux et ponctuels, et viser au moins EVAT. Vu de l'extérieur j'ai bien l'impression que l'on investit que très peu sur l'avenir des VDAT, qui bouchent plus les trous qu'autre chose ( sentinelle entre autres), et les différents conseils prodigués plus haut relèvent du bon sens. Pour résumer : plusieurs cartes dans son jeu (et donc plusieurs avis étayés), un projet mûri quelle que soit la voie, et permettant de se former. Partir au bout de quatre ans (durée moyenne des MDR, je n'invente rien)sans rien, sans vraiment avoir choisi en plus, ce n'est pas la meilleure option.

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