Choix de page

Aller au contenu
Aumilitaire

Decurio

Membres actifs
  • Compteur de contenus

    235
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    8

Tout ce qui a été posté par Decurio

  1. Bonjour, Je ne suis pas un spécialiste de la gendarmerie mais j'en ai fréquenté pas mal dans ma vie professionnelle, et j'ai des amis qui y ont servi. Quand j'avais 20 ans, ça ne m'aurait pas intéressé du tout, mais avec le recul, je pense qu'on doit plus avoir l'impression de servir généralement que dans l'ADT ( sauf cas particuliers). Ca semble moins difficile physiquement que les régiments dits de mêlée, mais certaines unités semblent quand même un peu sélectives, et on ne choisit pas forcément toujours son affectation au début, la "possibilité" ne voulant pas dire la certitude . On fait aussi un peu plus fonctionner son cerveau si l'on est dans un service d'enquêtes, mais il ne faut pas mésestimer le travail de bureau et de rédaction, important surtout avec la procédure actuelle. En dehors du travail proprement dit, où j'ai eu à travailler avec des gendarmes (principalement sur des missions ou des commissions rogatoires englobant des secteurs ruraux, la police ayant compétence dans les villes d'une certaine importance) , il y a la vie. Ca convient ou non : j'en ai vu passer en police à divers grades ou corps (gardiens de la paix, certains devenaient inspecteurs par concours externe ou réservé) pour ne plus vivre en logement de fonction, caserne ou brigade, ou pour avoir une hiérarchie moins pesante. Un de mes amis d'enfance a quitté la gendarmerie (mobile) essentiellement à cause de ça. Ce sont des critères subjectifs, ça peut convenir à certains. Pour les critères objectifs, traitement comprenant l'ISSP , la carrière, la comptabilisation des services pour la retraite, les équivalences valables éventuellement dans le civil, je ne vais pas répéter ce que je dis plus haut, mais c'est nettement plus avantageux. C'était un regard extérieur mais un peu documenté, dépassionné par le temps...
  2. L'armée souffre des mêmes maux que le civil apparemment : statistiques, objectifs, économies de bouts de chandelle... Pour la barbe, l'interdiction de son port jadis relevait de motifs pratiques, notamment du port éventuel du masque à gaz. Dans les TAP, la jugulaire croisée du casque rendait toute barbe gênante. Il paraît que les équipements ont beaucoup évolué, et de toute manière, dans la réserve, qui n'est pas le métier principal, je ne vois pas comment pratiquer une rigueur applicable à l'active - et encore, vu les difficultés de recrutement. Benalla est un Lieutenant-Colonel de réserve barbu, ce me semble, ça fait un argument de poids .😁 Pas le souvenir d'un barbu dans les paras (juste à la PMP), rare dans l'infanterie, où on pouvait difficilement l'interdire aux appelés pas volontaires comme dans les régiments aéroportés.
  3. Tout a été dit ou presque, mais dans les endroits où l'on marche, il faut pouvoir se soigner les pieds : du mercurochrome et un peu de talc. Avec le nécessaire à couture, on perce délicatement l'ampoule en la traversant avec une aiguille désinfectée au feu dans laquelle on passe un fil en double, environ 10 cm (bien la passer perpendiculairement, ne pas se piquer, on ne sent rien), que l'on coupe une fois qu'il sort bien des deux côtés en le laissant dépasser. Le liquide s'écoule par le fil qui fait un drain. On laisse ensuite sécher, on dort pieds à l'air si l'on peut. Le mercurochrome, outre la désinfection, aide à sécher et contribue peu à peu à former cette petite couche de corne qu'on a au bout de quelque temps. Le talc peaufine le boulot, notamment lorsqu'on repart avec le pied soigné. On peut aussi prévenir les ampoules en mettant du sparadrap respirant là où ça frotte (talon, axe du gros orteil souvent, petit doigt de pied..). Je ne compte pas les fois où j'ai procédé ainsi sur moi-même ou montré aux GV , à mon fils même, c'est très efficace.
  4. Probablement, sans doute comme le personnel médical.Un grade n'implique pas forcément un commandement nombreux, mais représente aussi un niveau de qualification, d'expertise. Les grades militaires correspondent à ce qu'on peut trouver dans le civil, il suffit de regarder les correspondances indiciaires qui déterminent la hiérarchie.
  5. Oui c'était en FMIR sur le terrain. Et que fait-on si ça dure des jours, voire des semaines ? On a des compagnies de poilus ?😀
  6. Pour les autres, je ne me prive pas ce commenter, mais en privé... en n'oubliant pas qu'il y a bien quelqu'un derrière pour signer ce genre de décrets.
  7. Pour le rasage, rien de mieux que le rasoir classique qui se démonte en trois pièces, avec un tube de savon à main, voire avec brosse/blaireau ( synthétique) : doubles lames faciles à transporter et de qualité, moins de douleur, pas de volume à transporter genre bombe, plusieurs jetables comme je le faisais bêtement jadis. Mais par la suite, j'ai re-découvert que c'était la meilleure méthode, et je le fais aujourd'hui. Ce qui m'a étonné, c'est ce que m'a dit mon fils, qu'on ne les obligeait pas à la réserve opérationnelle à se raser sur le terrain ( pour éviter des coupures apparemment). Moi j'ai le souvenir qu'il allait être rasé, et bien, quelles que soient les circonstances, sur le terrain compris, une coupure n'aurait ému personne. On se faisait vitre reprendre. Anecdote qui m'a marqué : un jour, j'étais sergent de semaine, pris de vitesse par je ne sais quel incident ( il fallait régler beaucoup de choses du temps des appelés) pour me raser avant d'aller surveiller l'ordinaire vers 7H00 du mat'. Je me dis que ce n'était pas grave, qu'il faisait encore nuit, que j'étais bien rasé de la veille de toute manière, qu'il n'y avait pas grand monde comme gradés, et que je ferai ça au retour. Effectivement, tout se passe bien jusqu'à ce que dans l'ordinaire, je voie un chef arriver (d'un autre compagnie que faisait-il là , je ne sais plus ) , me prendre à part, en me disant que c'était inadmissible, et me demander de réintégrer en quatrième vitesse ma compagnie.
  8. Tout à fait d'accord. Les cheveux très courts, ça ne gêne pas sous le casque, ça se lave à toute vitesse, c'est sec presque instantanément, ça ramasse mpoins les saletés, et ça ne laisse aucune marque avec le port du béret. Et puis les cheveux, ça repousse vite, à la fin de la FMIR on a encore une coupe courte mais plus rasée. Le rasage du visage pareil : facilitation du port des équipements genre masque à gaz, jugulaire et mentonnière des casques. En plus ça montre que même fatigué, on ne se néglige pas, on n'arrive pas au rapport levé de 5 minutes.
  9. Et A. Benalla, Lieutenant-Colonel de gendarmerie quand même à 26 ans.
  10. Il y a.une quarantaine d'années, l'indice était encore plus bas en proportion. J'avais l'impression d'avoir de l'argent parce que j'étais jeune, que nous passions notre vie en treillis en déplacement sans dépenser grand-chose et avec des indemnités , ou à la caserne, avec une chambre gratuite. Mais objectivement c'est très peu face aux progressions de carrière , aux pensions, aux reclassements après les reconversions (eh oui il faut y penser) au regard des contraintes et compétences que l'on demande à un ''simple'' sous-officier. Et quand on voit la grille dans les grades supérieurs difficiles d'accès pourtant par effet d'entonnoir, on ne peut pas dire que ça aille très vite et très loin.
  11. Les soldes dans l'armée, quoique revalorisées en proportion depuis mon lointain séjour, sont un peu ( beaucoup) un scandale. La grille indiciaire, que j'ai attentivement observée et comparée à la catégorie B de la FP (pourtant pas brillante) , semble destinée à pousser les gens vers la sortie, et ça vaut pour les officiers. Au bout d'un certain temps, si l'on n'a pas la chance prendre un galon, les progressions d'échelon sont quasi insignifiantes. Il y a parfois un point d'indice !
  12. La nécessité fait loi et l'habitude de porter un veau qui grandit permet de porter un boeuf. Je paraphrase ici Montaigne, mais c'est aussi mon vécu de militaire. J'étais aussi un petit gabarit très jeune, certes un peu plus lourd et extrêmement sportif avant l'armée, mais la condition physique n'est pas l'endurance à la douleur. Mais le poids est le poids, et même plus lourd, on a mal, si j'en crois ce que j'ai vu autour de moi. Ca tire sur les trapèzes, qui se musclent, tout comme le reste, et on apprend surtout à serrer les dents. Des gars jetant le sac au fossé après des heures de marche, j'en ai vu, et des gros gabarits. Il n'y a pas que le physique, il y a le mental, et aussi l'intellect. Quand je me suis retrouvé sous-officier, et même déjà avant au peloton d'élèves gradés, j'ai dû refaire entre autres des maths, ma bête noire, même à petit niveau puisque j'étais dans l'arme des ânes. Mais il y avait quand même des calculs de distances, d'angles, de la trigonométrie de base en un mot, de balistique, de déclinaison magnétique, et il a bien fallu m'y remettre. Sans compter ce qui est purement technique ( et ennuyeux selon moi) comme la mécanique auto, celle de toutes les armes ( l'idée était de pouvoir faire des réparations de fortune)... Bref, il faut s'y mettre, et même sans être d'un haut niveau, ça demande de la mémorisation et du temps passé en salle de cours, pas que sur des barres de traction.
  13. Etonné par le duvet et le fait de cacher son sac. Normalement , l'armée fournit le duvet, et on transporte son sac comme on on peut. Mes infos sont relativement récentes, mon fils ayant fait ce qui était encore la FMIR il y a un peu plus d'un an ( infanterie). La bâche pas la peine, les tentes sont pas mal ( à mon époque je transportais un bâche agricole noire roulée, mais fallait voir les tentes, le Moyen-Age), des bouts de toile avec des oeillets) et de toute manière les nuits sont courtes. Pour le tapis de sol, oui pour cette raison : si l'on dort peu, il faut dormir bien. Quand au port de plus de 10 kg, il faudra s'y faire à l'usage, même à plus du double à moins que l'armée n'ait bien changé.
  14. Apparemment c'est un peu mieux jeune sergent. Pour ma part, je me suis retrouvé expédié à 1100 kms SNCF ( 12 heures avec les changements à Paris, et tout le reste avec trains de garnisons encore très très loin du TGV, eh oui , début années 80), les week-ends étaient rares, puisque les appelés eux-mêmes ne partaient pas tous les WE (il n'y avait d’ailleurs qu'un VG mensuel). Il fallait donc du monde et devinez qui s'y collait... Et même quand la totalité du contingent était en perm, on nous collait un emploi du temps soi-disant "cadre", il fallait obligatoirement aller au tir le vendredi fin d'après-midi, ou course d'orientation, voire passer des tests sportifs. Donc partir tard, c'était rater les correspondances, ou au mieux arriver au petit matin le samedi et repartir le dimanche matin. Et même sans Opex, tout le temps dehors : classes qui duraient deux mois avec beaucoup de terrain, camp de tir, manoeuvres, stage commando, assistance à un service civil (déblayer des ruines dans uen commune éloignée par exemple) et j'en oublie. J'ajoute que le sous-effectif existait, et qu'il était rare de trouver une section avec plus de deux sergents, donc les tours des diverses "corvées" revenaient plus vite. Autant dire qu'hormis les permissions longues, où la famille était privilégiée, la "vie sociale" antérieure devait être oubliée. Et fut un temps où les 45 jours de permission demandaient de décompter 6 jours pour une semaine, le samedi était considéré comme jour ouvrable, l'armée s'est adapté ( fin 81 je crois) à une loi civile imposant deux jours de repos hebdomadaire.
  15. Vie privée et vie militaire sont deux notions qui se marient mal. Je vois des jeunes en attente d'engagement, ils ne savent pas vraiment où ils vont atterrir, ni même quand ils vont partir. Pareil pour le fils d'une amie qui est à St Maix, il n'a strictement aucune idée de ce qu'il fera à la sortie, à supposer déjà qu'il obtienne l'arme de son choix. De mes souvenirs anciens, la vie, c'est le régiment, même sergent : certes on logeait légèrement à l'extérieur ( des chambres dans un bâtiment pour les célibataires), mais on part crapahuter pour une formation on est à peine rentré qu'on se retrouve de semaine prisonnier dans la compagnie, puis on part , puis on rentre on se retrouve de garde du régiment, puis en manoeuvre, au retour on a le plaisir d'être de garde régimentaire, etc. Sans compter qu'on est toujours le premier arrivé et le dernier parti. Les sous-officiers plus âgés mariés avaient des vies pas simples quand j'y réfléchis avec le recul, sans compter les changements d'unité, voire de régiment pour prendre un maigre galon. Ca a peut-être un peu changé dans une optique d'attrait de candidats, mais à voir...
  16. Témoignage de plus de quarante ans, il vaut ce qu'il vaut, j'ai fait un passage éclair à la Légion juste après avoir été sous-off d'active (pas vraiment convaincant et j'ai fait demi-tour avant de ne plus pouvoir reculer). J'avais gardé mon nom, mais j'étais officiellement Suisse, né à Berne. D'autres Français étaient Monégasques, Canadiens, Belges...
  17. Il valait toujours mieux l'huile de coude, et le vrai cirage, qui nourrit vraiment et donne une chaussure confortable. Plus fatigant mais payant sur le moyen et long terme. Pour une revue, un défilé, effectivement des saloperies superficielles peuvent- pouvaient- suffire.
  18. C'est vrai, mais on se posait aussi moins de questions. Et nos tenues auraient déjà paru être du grand confort par rapport à ceux qui on connu les vêtements en drap, les bandes molletières. Certes, elles défiaient le temps, puisqu'on les ressemelait. Il est vrai qu"après ce "rodage" difficile, vraiment du boulot, on avait aux pieds un vrai gant ( moi, j'en avais deux, rodés - ça faisait partie du paquetage engagé- au cas où, ça permettait d'en avoir une paire prête en cas de défaillance de l'autre) . Je courais avec pratiquement aussi bien qu'avec les chaussures de sport. Mais là j'avais déjà de l'expérience, alors qu'au début, c'était des brodequins de torture, comme pour tout le monde, et le paradis des ampoules. En revanche, je n'en ai plus jamais porté par la suite, n'ayant été que décurion (centurion, mais civil, dans la Police).
  19. J'ai vu avec stupeur le matériel de mon fils, stocké à la maison car réserviste, et je suis étonné par la qualité, le confort, l'imperméabilité. Même les rations me paraissent de la gastronomie. Pour le matériel perso, il est autorisé de porter ce qui ne se voit pas, ou pas trop, comme les chaussettes. Les chaussures, qui certes ressemblent à des pompes de chantier, sont a priori ( je ne les ai pas essayées) étanches, isothermes. Il dit qu'il a mal aux pieds et ampoules, mais il y a une question de pointure, et ça me paraît du luxe par rapport aux godillots dits "rangers". Ceci dit, après "rodage", on arrivait à en faire des chaussons, mais c'était du boulot, et il valait mieux avoir deux paires : les casser, les porter mouillés quand c'était possible, les nourrir encore humides pour qu'ils épousent mieux le pied. Mais ça tenait chaud l'été, ça ne protégeait pas du froid l'hiver.
  20. La différence relève surtout de l'équipement apparemment, entre régiments équipés très légèrement en véhicules et d'autres plus lourdement. Mon fils est réserviste dans un régiment d'infanterie qui appartient à une division blindée, et possède apparemment de nombreux véhicules "lourds" (fut un temps, on distinguait infanterie "mécanisée" et "motorisée", je ne sais pas ce qu'il en est ). J'imagine qu'il y en a toujours très peu dans les régiments parachutistes, ou dans des troupes de montagne, où les pieds demeurent le moyen de déplacement favori. Ceci mis à part, sa formation a été très classiquement celle de l'infanterie.
  21. Certes ça date, mon témoignage concerne l'époque de la conscription , mais je suis passé du 9e RCP au 1er RI, et il n'y a pas de différences fondamentales dans le boulot, même si le premier était plutôt un troupe légère (chasseurs). On marche, on court, on tire, on a des missiles antichar, les groupes de combat étaient similaires. La plus grosse différence résidait dans le fait que nous avions des VAB au 1er RI, et non au 9e RCP, mais ça ne change pas radicalement le quotidien. Nous utilisions plus l'héliportage ( normal, un RHC juste à côté) , pas absent du 9e, où ça existait, mais à côté du parachutage. Il y avait une autre différence, qui n'a plus lieu d'être aujourd'hui, c'est qu'à l'époque de la conscription, les TAP étaient composées de volontaires, pas les RI, ce qui donnait une différence d'ambiance. De plus, la sélection physique était plus sévère dans les TAP (SIGYCOP bien entendu, mais aussi les tests physiques). Ceci dit, après avoir bien crapahuté pendant deux mois de classes , on voyait des jeunes vraiment transformés dans les RI.
  22. Je ne suis pas médecin, et heureusement, mais le problème vient plutôt de l'administration de l'armée et surtout de raisons comptables , vu la société américanisée du contentieux : on ne prend aucun risque pour ne pas payer d'éventuelles pensions. Le message de Royco plus haut est sensé : on faisait sauter des milliers et des milliers de gens ( régiments TAP avec le contingent) , et dans des conditions extrêmes à certaines époques, , sans doute sans tout regarder à loupe. J'ai certes fait partie de l'époque des SIGYCOP déjà pointus, mais (je parle de 1980) on sautait avec moins de précautions, casque lourd dès la PMP, matos basique, parachutes sans fente de 64m², musette TAP fixée sur la barrette de poitrine et non larguée, et que je sache les ambulances n'étaient pas pleines après l'arrivée au sol. Il y avait bien sûr quelques ratés, des types qui s'étaient fait un "cravate", une entorse, un atterrissage sur une jambe, l'autre dans les suspentes, mais c"était relativement rare et sans vouloir être méchant, sauf impondérable, ils avaient probablement fait un c..rie, notamment en sortant n'importe comment.
  23. La titularisation proprement dite n'est pas plus rapide, il faut passer par les cases élève+ stagiaire, mais au moment de cette titularisation, le reclassement qui a alors lieu met la situation à jour en reconsidérant l'ancienneté administrative, donc l'échelon. La progression est lente en début de carrière, mais cette petite avance se répercute sur toute la carrière, y compris au moment du changement de grade ou de corps. Ca joue aussi sur l'ancienneté théorique quand on demande une mutation par exemple. https://alliancepn.fr/infospratiques/grilles-des-salaires.html#salaire-idf
  24. Si tu es lauréat d'un concours, personne ne peut te retenir, l'armée calque à peu près le droit de la fonction publique. On ne peut empêcher le lauréat d'un concours de changer de corps. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait, après la police où j'ai servi 20 ans. Si tu as plus de quatre ans de services, tu seras détaché à ton entrée et radié à ta titularisation, sinon radié directement à ton entrée dans la police. C'est ce qu'a fait un jeune que je connais, qui était dans la gendarmerie depuis même pas un an. Attention quand même aux éventuelles primes d'engagement, à rembourser au prorata temporis. https://www.obsalis.fr/actualite/militaires-et-gendarmes-recus-a-un-concours-de-la-fonction-publique-la-radiation-doffice-ne-dispense-pas-du-remboursement-de-la-foration Pour le concours, il faut bien entendu respecter les codes : soigner son écrit à défaut de pondre le chef d'oeuvre du siècle, et à 'l'oral rasé (ou barbe propre maintenant que c'est la mode), cravate, politesse, éviter les tics de langage qui ont cours (ouais, genre, en mode, j'ai envie de dire , etc. ). Se montrer ouvert à divers métiers, et pas seulement amateur de plaies et bosses car depuis la fusion des corps on peut se retrouver en police urbaine, police judiciaire, compagnies de garde.Il vaut mieux être un peu renseigné sur la variété, ne pas se focaliser sur les CRS, auxquels on n'accède parfois pas en sortie d'école. A l'école, les résultats comptent, mais le point commun avec l'armée c'est la "note de gueule", qui pèse beaucoup. En sortie d'école, la région parisienne absorbe le gros des effectifs, les loyers sont extrêmement coûteux, mais il y a de gros progrès, notamment avec des accords passés entre l 'administration et des bailleurs publics ou privés pour modérer un peu les prix en échange de garanties de paiement ( saisie sur traitement en cas de défaut de paiement). Pour le traitement, il est beaucoup plus intéressant que l'armée : dès la sortie d'école (pendant laquelle tu es au minimum), tu perçois une majoration de 28,5 % du traitement de base, Indemnité de Sujétion Spéciale Police comptée pour la retraite par un indice modifié de pension civile, plus une allocation de maîtrise(nom comptée pour la retraite), une indemnité" de résidence et une majoration pour Paris. Tu débutes à pratiquement 2300 €, presque autant que tes officiers qui ont une base indiciaire supérieure, mais une ISSP plus faible. De temps en temps, tu touches un complément -très faible- d'heures de nuit. Les dépassements horaires sont récupérés selon des taux (normal, nuit, jours fériés) et non payés, mais il arrive que l'administration propose de les payer quand il y en a trop , de même que l'ARTT ( à un taux plus bas que les horaires réels certes). Ajoute que tous les 5 ans, on te compte six ans de travail, jusqu'à 5 tranches . Donc 25 ans comptent 30 ans. Ne pas oublier de faire compter tes années de militaire, qui évidemment sont prises en compte pour la retraite, mais aussi pour l'ancienneté dans le grade. Quand je suis entré, la moitié des services au-delà de la durée légale entraient dans l'ancienneté. Si c'est encore pareil, quatre ans d'ancienneté militaire te reclassent avec deux ans d'ancienneté , et au moment de ta titularisation tu passes non au premier échelon mais au deuxième. Voilà quelques pistes
  25. Je suis assez d'accord, et de toute manière il y a des tas de moyens de se différencier. Ensuite, dans l'armée, les uniformes ont à la fois une raison pratique (adaptation au travail demandé) et une raison de visibilité (se reconnaître, reconnaître une arme, un régiment). Ces deux critères n'ont pas lieu d'être dans un établissement scolaire (à la limite une blouse pour les TP de physique-chimie et les arts plastiques), tous les élèves de même niveau ayant théoriquement les mêmes programmes, les mêmes objectifs sur tout le territoire national. L'établissement dans lequel on se trouve n'a pas à se distinguer des autres, et personne ne peut se distinguer au sein d'un établissement donné, hormis éventuellement le niveau suivi. Le seul intérêt éventuel réside dans la neutralité religieuse, souvent mise à mal, mais même avec un uniforme il y aurait des moyens de contourner, sans compter les provocations hors de la tenue vestimentaire.

© Aumilitaire - Contact - CGU

×
×
  • Créer...