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Decurio

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Tout ce qui a été posté par Decurio

  1. Sans vouloir faire fortune, normal de s'intéresser un minimum à la solde, si on doit passer l'été à faire ça au lieu d'aller en vacances ou de bosser pour améliorer son ordinaire d'étudiant. Mon fils MDR infanterie a fait 3 semaines de FMIR en 2023, et deux semaines ou un peu plus de mission hors garnison (sécurisation de sites dans un camp). Il a eu je crois environ 1100 € pour la FMIR et par petits morceaux (paiement tardif) environ 1700€ de plus pour indemnités de terrain lors de la FMIR + déplacements hors garnison pour la mission.
  2. Le tout est de parler, de créer des effets d'annonce. La réalité, peu importe. L'armée peut intervenir sur réquisition dans pas mal de domaines, pour sécuriser des lieux par exemple,mais faire des enquêtes pour trouver des stocks de stupéfiants, puis des saisies, des perquisitions, actes d'OPJ de surcroît, je suis étonné que personne n'ait encore relevé l'aberration ou ne se soit demandé s'il n'y avait pas précisément usage de certaines substances....
  3. Strictement inutile. Même les patrouilles de police sont inutiles, tout au plus gênent-elles la tranquillité des commerçants, qui se déplacent. Il faut des services d'investigation en profondeur, discrets, qui bossent an amont, qui planquent, pour démontrer le trafic et la vente. Il allait y penser avant de désosser la PJ il y a quelques années pour mettre du bleu sur le terrain et pratiquer la politique de visibilité et du "chiffre". C'est extrêmement difficile, il ne suffit pas de trouver de la quantité (travail de douanes), mais il faut prouver la cession, suivre éventuellement les circuits d'argent, sinon ça ne "tient pas" devant les tribunaux. Même un petit deal ne tient pas si l'on n'a pas les acheteurs, la came, et le pognon. Il faut du monde, du temps, de la patience, accepter qu'il n'y ait pas de résultats immédiats. J'ai bossé plusieurs années à la brigade des stups, naguère ou jadis. Ecoper un navire avec une petite cuiller. Il faut imaginer Sisyphe poussant son rocher... ☹️
  4. Cette histoire de points d'indice faibles ne plaide pas en faveur de l'armée, hélas, quand on sait qu'à peine rentré il faut déjà penser à la sortie, dans la majeure partie des cas. Or, les reclassements si l'on entre dans le service public se font à catégorie hiérarchique égale ( emplois réservés par exemple, ou tout simplement concours externe alors qu'on est encore en activité), laquelle se fonde sur la grille indiciaire. L'intérêt de passer sergent, en y réfléchissant, peut se concevoir dans cette optique, car ce qui est un échelon exceptionnel pour un CC est un échelon de la grille "normale" de sous-officier, qui va au-delà si l'on poursuit sa carrière, et qui correspond à la catégorie B de la fonction publique, puisque les grilles militaires sont calquées. Historiquement, c'est même à l'origine les trois catégories de la Fonction publique, A,B,C qui ont été calquées sur les trois corps que possède l'armée, système napoléonien d'ailleurs, mais par la suite c'est l'armée qui a harmonisé ses grilles. D'autre part, si la règle de l'ancienneté dans l'échelon antérieur joue dans l'armée par calque également de la fonction publique - mais je ne m'avance pas- le CC peut voir son ancienneté reportée dans son nouveau grade et nouvel échelon et atteindre, ou s'en approcher, l'échelon suivant l'indice immédiatement égal ou supérieur. A Maloute08 de se renseigner sur ce point, je n'ai rien trouvé de concret sur le site cité par BTX.
  5. J'ai vérifié, il y a un point d'indice de différence entre le dernier échelon de sgt et l'échelon exceptionnel de CC. en net autour de 4 € mensuels. L'intérêt de passer sergent réside surtout dans l'éventualité de poursuivre une carrière de sous-off. Sinon, c'est juste pour faire joli... https://www.emploitheque.org/remuneration-militaires.php
  6. Heureusement que tout le monde n'est pas exactement identique ! Mais j'ai l'impression au doigt mouillé qu'il y a plus de départ dans le sens GN =>PN, et même en école. Discipline moins serrée, et plus de certitude d'être dans une grande ville pour les "urbains". A chaque reconversion, ce que j'avais fait ne m'a pas servi, hormis l'expérience acquise personnellement, le caractère, et administrativement la comptabilisation de mon ancienneté ( et pour la retraite aussi). Sinon, je crois que la Légion, il faut le faire jeune pour ne pas déchanter. Je suis tombé d'assez haut en m' engageant 2e pompe après avoir été sergent, par dépit d'un départ brutal , parce que je ne me voyais plus autrement que militaire, par idéalisation aussi. Très très déçu, j'ai vite réagi avant qu'il ne soit trop tard, d'autant qu'on voulait semble-t-il me garder. Ca, ça vaut partout, et dans la Police comme ailleurs 😂
  7. Je suis un peu plus nuancé : je me suis retrouvé non préparé en fin de contrat, je pensais pouvoir rempiler, mais non, et j'ai passé une des années les plus difficiles de ma vie. Mon profil n'intéressait pas grand monde, j'ai fait la plonge dans les restau, de la manutention. Tout le monde s'en tape qu'on sache tirer, qu'on saute en parachute ou qu'on ait fait des stage commando. Là où ça m'a peut-être aidé, c'est à l'oral d'inspecteur (mais il fallait passer l'écrit, très sélectif alors). A la fin de l'épreuve de culture générale, un membre du jury a embrayé, m'a demandé pourquoi j'étais passé des TAP à l'infanterie, pourquoi je n'étais plus dans l'armée (l'oral n'était pas très anonyme, ce qui est contestable en soi, mais là c'était peut-être positif pour moi). Je lui ai répondu franchement que je faisais partie de la "promotion des 22000" comme on disait, qui n'avaient pas vu les contrats renouvelés pour raison d'austérité budgétaire. Le jury avait l'air au courant. J'ai été reçu et suis même sorti très bien classé. Presque un an après, j'avais aussi encore des restes en sport, coeff 2, sans trop m'entraîner en raison des galères de boulot. Mais cela reste une hypothèse, il fallait passer les écrits (et je n'ai pas été admissible au concours de gardien de la paix). Ce que m'a laissé l'armée, c'est plus dans le registre personnel : apprendre à serrer les dents, être débrouillard, et certaines "valeurs" désuètes comme la ponctualité, vivre de manière rustique s'il le fallait, sans avoir besoin de ceci ou cela.
  8. Ce qui est sage, c'est de préparer sa sortie en effet.Faire ce qui plaît, c'est bien, mais se retrouver le bec dans l'eau au bout de 4 ou 5 ans, il y a mieux.
  9. Bonjour, Je ne suis pas un spécialiste de la gendarmerie mais j'en ai fréquenté pas mal dans ma vie professionnelle, et j'ai des amis qui y ont servi. Quand j'avais 20 ans, ça ne m'aurait pas intéressé du tout, mais avec le recul, je pense qu'on doit plus avoir l'impression de servir généralement que dans l'ADT ( sauf cas particuliers). Ca semble moins difficile physiquement que les régiments dits de mêlée, mais certaines unités semblent quand même un peu sélectives, et on ne choisit pas forcément toujours son affectation au début, la "possibilité" ne voulant pas dire la certitude . On fait aussi un peu plus fonctionner son cerveau si l'on est dans un service d'enquêtes, mais il ne faut pas mésestimer le travail de bureau et de rédaction, important surtout avec la procédure actuelle. En dehors du travail proprement dit, où j'ai eu à travailler avec des gendarmes (principalement sur des missions ou des commissions rogatoires englobant des secteurs ruraux, la police ayant compétence dans les villes d'une certaine importance) , il y a la vie. Ca convient ou non : j'en ai vu passer en police à divers grades ou corps (gardiens de la paix, certains devenaient inspecteurs par concours externe ou réservé) pour ne plus vivre en logement de fonction, caserne ou brigade, ou pour avoir une hiérarchie moins pesante. Un de mes amis d'enfance a quitté la gendarmerie (mobile) essentiellement à cause de ça. Ce sont des critères subjectifs, ça peut convenir à certains. Pour les critères objectifs, traitement comprenant l'ISSP , la carrière, la comptabilisation des services pour la retraite, les équivalences valables éventuellement dans le civil, je ne vais pas répéter ce que je dis plus haut, mais c'est nettement plus avantageux. C'était un regard extérieur mais un peu documenté, dépassionné par le temps...
  10. L'armée souffre des mêmes maux que le civil apparemment : statistiques, objectifs, économies de bouts de chandelle... Pour la barbe, l'interdiction de son port jadis relevait de motifs pratiques, notamment du port éventuel du masque à gaz. Dans les TAP, la jugulaire croisée du casque rendait toute barbe gênante. Il paraît que les équipements ont beaucoup évolué, et de toute manière, dans la réserve, qui n'est pas le métier principal, je ne vois pas comment pratiquer une rigueur applicable à l'active - et encore, vu les difficultés de recrutement. Benalla est un Lieutenant-Colonel de réserve barbu, ce me semble, ça fait un argument de poids .😁 Pas le souvenir d'un barbu dans les paras (juste à la PMP), rare dans l'infanterie, où on pouvait difficilement l'interdire aux appelés pas volontaires comme dans les régiments aéroportés.
  11. Tout a été dit ou presque, mais dans les endroits où l'on marche, il faut pouvoir se soigner les pieds : du mercurochrome et un peu de talc. Avec le nécessaire à couture, on perce délicatement l'ampoule en la traversant avec une aiguille désinfectée au feu dans laquelle on passe un fil en double, environ 10 cm (bien la passer perpendiculairement, ne pas se piquer, on ne sent rien), que l'on coupe une fois qu'il sort bien des deux côtés en le laissant dépasser. Le liquide s'écoule par le fil qui fait un drain. On laisse ensuite sécher, on dort pieds à l'air si l'on peut. Le mercurochrome, outre la désinfection, aide à sécher et contribue peu à peu à former cette petite couche de corne qu'on a au bout de quelque temps. Le talc peaufine le boulot, notamment lorsqu'on repart avec le pied soigné. On peut aussi prévenir les ampoules en mettant du sparadrap respirant là où ça frotte (talon, axe du gros orteil souvent, petit doigt de pied..). Je ne compte pas les fois où j'ai procédé ainsi sur moi-même ou montré aux GV , à mon fils même, c'est très efficace.
  12. Probablement, sans doute comme le personnel médical.Un grade n'implique pas forcément un commandement nombreux, mais représente aussi un niveau de qualification, d'expertise. Les grades militaires correspondent à ce qu'on peut trouver dans le civil, il suffit de regarder les correspondances indiciaires qui déterminent la hiérarchie.
  13. Oui c'était en FMIR sur le terrain. Et que fait-on si ça dure des jours, voire des semaines ? On a des compagnies de poilus ?😀
  14. Pour les autres, je ne me prive pas ce commenter, mais en privé... en n'oubliant pas qu'il y a bien quelqu'un derrière pour signer ce genre de décrets.
  15. Pour le rasage, rien de mieux que le rasoir classique qui se démonte en trois pièces, avec un tube de savon à main, voire avec brosse/blaireau ( synthétique) : doubles lames faciles à transporter et de qualité, moins de douleur, pas de volume à transporter genre bombe, plusieurs jetables comme je le faisais bêtement jadis. Mais par la suite, j'ai re-découvert que c'était la meilleure méthode, et je le fais aujourd'hui. Ce qui m'a étonné, c'est ce que m'a dit mon fils, qu'on ne les obligeait pas à la réserve opérationnelle à se raser sur le terrain ( pour éviter des coupures apparemment). Moi j'ai le souvenir qu'il allait être rasé, et bien, quelles que soient les circonstances, sur le terrain compris, une coupure n'aurait ému personne. On se faisait vitre reprendre. Anecdote qui m'a marqué : un jour, j'étais sergent de semaine, pris de vitesse par je ne sais quel incident ( il fallait régler beaucoup de choses du temps des appelés) pour me raser avant d'aller surveiller l'ordinaire vers 7H00 du mat'. Je me dis que ce n'était pas grave, qu'il faisait encore nuit, que j'étais bien rasé de la veille de toute manière, qu'il n'y avait pas grand monde comme gradés, et que je ferai ça au retour. Effectivement, tout se passe bien jusqu'à ce que dans l'ordinaire, je voie un chef arriver (d'un autre compagnie que faisait-il là , je ne sais plus ) , me prendre à part, en me disant que c'était inadmissible, et me demander de réintégrer en quatrième vitesse ma compagnie.
  16. Tout à fait d'accord. Les cheveux très courts, ça ne gêne pas sous le casque, ça se lave à toute vitesse, c'est sec presque instantanément, ça ramasse mpoins les saletés, et ça ne laisse aucune marque avec le port du béret. Et puis les cheveux, ça repousse vite, à la fin de la FMIR on a encore une coupe courte mais plus rasée. Le rasage du visage pareil : facilitation du port des équipements genre masque à gaz, jugulaire et mentonnière des casques. En plus ça montre que même fatigué, on ne se néglige pas, on n'arrive pas au rapport levé de 5 minutes.
  17. Et A. Benalla, Lieutenant-Colonel de gendarmerie quand même à 26 ans.
  18. Il y a.une quarantaine d'années, l'indice était encore plus bas en proportion. J'avais l'impression d'avoir de l'argent parce que j'étais jeune, que nous passions notre vie en treillis en déplacement sans dépenser grand-chose et avec des indemnités , ou à la caserne, avec une chambre gratuite. Mais objectivement c'est très peu face aux progressions de carrière , aux pensions, aux reclassements après les reconversions (eh oui il faut y penser) au regard des contraintes et compétences que l'on demande à un ''simple'' sous-officier. Et quand on voit la grille dans les grades supérieurs difficiles d'accès pourtant par effet d'entonnoir, on ne peut pas dire que ça aille très vite et très loin.
  19. Les soldes dans l'armée, quoique revalorisées en proportion depuis mon lointain séjour, sont un peu ( beaucoup) un scandale. La grille indiciaire, que j'ai attentivement observée et comparée à la catégorie B de la FP (pourtant pas brillante) , semble destinée à pousser les gens vers la sortie, et ça vaut pour les officiers. Au bout d'un certain temps, si l'on n'a pas la chance prendre un galon, les progressions d'échelon sont quasi insignifiantes. Il y a parfois un point d'indice !
  20. La nécessité fait loi et l'habitude de porter un veau qui grandit permet de porter un boeuf. Je paraphrase ici Montaigne, mais c'est aussi mon vécu de militaire. J'étais aussi un petit gabarit très jeune, certes un peu plus lourd et extrêmement sportif avant l'armée, mais la condition physique n'est pas l'endurance à la douleur. Mais le poids est le poids, et même plus lourd, on a mal, si j'en crois ce que j'ai vu autour de moi. Ca tire sur les trapèzes, qui se musclent, tout comme le reste, et on apprend surtout à serrer les dents. Des gars jetant le sac au fossé après des heures de marche, j'en ai vu, et des gros gabarits. Il n'y a pas que le physique, il y a le mental, et aussi l'intellect. Quand je me suis retrouvé sous-officier, et même déjà avant au peloton d'élèves gradés, j'ai dû refaire entre autres des maths, ma bête noire, même à petit niveau puisque j'étais dans l'arme des ânes. Mais il y avait quand même des calculs de distances, d'angles, de la trigonométrie de base en un mot, de balistique, de déclinaison magnétique, et il a bien fallu m'y remettre. Sans compter ce qui est purement technique ( et ennuyeux selon moi) comme la mécanique auto, celle de toutes les armes ( l'idée était de pouvoir faire des réparations de fortune)... Bref, il faut s'y mettre, et même sans être d'un haut niveau, ça demande de la mémorisation et du temps passé en salle de cours, pas que sur des barres de traction.
  21. Etonné par le duvet et le fait de cacher son sac. Normalement , l'armée fournit le duvet, et on transporte son sac comme on on peut. Mes infos sont relativement récentes, mon fils ayant fait ce qui était encore la FMIR il y a un peu plus d'un an ( infanterie). La bâche pas la peine, les tentes sont pas mal ( à mon époque je transportais un bâche agricole noire roulée, mais fallait voir les tentes, le Moyen-Age), des bouts de toile avec des oeillets) et de toute manière les nuits sont courtes. Pour le tapis de sol, oui pour cette raison : si l'on dort peu, il faut dormir bien. Quand au port de plus de 10 kg, il faudra s'y faire à l'usage, même à plus du double à moins que l'armée n'ait bien changé.
  22. Apparemment c'est un peu mieux jeune sergent. Pour ma part, je me suis retrouvé expédié à 1100 kms SNCF ( 12 heures avec les changements à Paris, et tout le reste avec trains de garnisons encore très très loin du TGV, eh oui , début années 80), les week-ends étaient rares, puisque les appelés eux-mêmes ne partaient pas tous les WE (il n'y avait d’ailleurs qu'un VG mensuel). Il fallait donc du monde et devinez qui s'y collait... Et même quand la totalité du contingent était en perm, on nous collait un emploi du temps soi-disant "cadre", il fallait obligatoirement aller au tir le vendredi fin d'après-midi, ou course d'orientation, voire passer des tests sportifs. Donc partir tard, c'était rater les correspondances, ou au mieux arriver au petit matin le samedi et repartir le dimanche matin. Et même sans Opex, tout le temps dehors : classes qui duraient deux mois avec beaucoup de terrain, camp de tir, manoeuvres, stage commando, assistance à un service civil (déblayer des ruines dans uen commune éloignée par exemple) et j'en oublie. J'ajoute que le sous-effectif existait, et qu'il était rare de trouver une section avec plus de deux sergents, donc les tours des diverses "corvées" revenaient plus vite. Autant dire qu'hormis les permissions longues, où la famille était privilégiée, la "vie sociale" antérieure devait être oubliée. Et fut un temps où les 45 jours de permission demandaient de décompter 6 jours pour une semaine, le samedi était considéré comme jour ouvrable, l'armée s'est adapté ( fin 81 je crois) à une loi civile imposant deux jours de repos hebdomadaire.
  23. Vie privée et vie militaire sont deux notions qui se marient mal. Je vois des jeunes en attente d'engagement, ils ne savent pas vraiment où ils vont atterrir, ni même quand ils vont partir. Pareil pour le fils d'une amie qui est à St Maix, il n'a strictement aucune idée de ce qu'il fera à la sortie, à supposer déjà qu'il obtienne l'arme de son choix. De mes souvenirs anciens, la vie, c'est le régiment, même sergent : certes on logeait légèrement à l'extérieur ( des chambres dans un bâtiment pour les célibataires), mais on part crapahuter pour une formation on est à peine rentré qu'on se retrouve de semaine prisonnier dans la compagnie, puis on part , puis on rentre on se retrouve de garde du régiment, puis en manoeuvre, au retour on a le plaisir d'être de garde régimentaire, etc. Sans compter qu'on est toujours le premier arrivé et le dernier parti. Les sous-officiers plus âgés mariés avaient des vies pas simples quand j'y réfléchis avec le recul, sans compter les changements d'unité, voire de régiment pour prendre un maigre galon. Ca a peut-être un peu changé dans une optique d'attrait de candidats, mais à voir...
  24. Témoignage de plus de quarante ans, il vaut ce qu'il vaut, j'ai fait un passage éclair à la Légion juste après avoir été sous-off d'active (pas vraiment convaincant et j'ai fait demi-tour avant de ne plus pouvoir reculer). J'avais gardé mon nom, mais j'étais officiellement Suisse, né à Berne. D'autres Français étaient Monégasques, Canadiens, Belges...
  25. Il valait toujours mieux l'huile de coude, et le vrai cirage, qui nourrit vraiment et donne une chaussure confortable. Plus fatigant mais payant sur le moyen et long terme. Pour une revue, un défilé, effectivement des saloperies superficielles peuvent- pouvaient- suffire.

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